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Le blog d'Yves Daoudal - Page 916

  • Il y a 50 ans

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    Il y a 50 ans, le dimanche 3 septembre 1967, Mgr Pierre Boussard, évêque de Vannes, consacrait l’autel et bénissait la chapelle de Notre Dame de Joie, accolée au château de Pontcalec.

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    (Notre Dame de Joie, correspondance de l'abbé Berto, Nouvelles Editions Latines)

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  • 13e dimanche après la Pentecôte

    Antienne de communion :

    Panem de cælo dedísti nobis, Dómine, habéntem omne delectaméntum et omnem sapórem suavitátis.

    Un pain qui vient du ciel, tu nous as donné, Seigneur, ayant toute délectation et toute la saveur de la suavité. (Sagesse XVI. 20.)

    Dans le sens littéral du livre de la Sagesse, c'est de la manne qu'il s'agit, aliment qui vraiment venait du ciel et qui était toute saveur. C'était la figure de l'Eucharistie.

    Ici c'est la réalité qui est chantée, le Pain Eucharistique. Vrai pain du ciel, car il est le corps du Verbe Incarné dont la vision rassasie dans l'éternité les Anges et les Bienheureux. Nourriture de notre vie spirituelle aussi, en ce sens que la grâce du sacrement, en augmentant la foi, l'espérance et la charité, entretient en nous la pensée du Christ-Jésus et nous incite à nous donner de plus en plus à lui. Placés ainsi sans cesse, de toute la force de notre libre vouloir, sous son influence, ne n'est plus nous qui vivons, c'est lui qui vit en nous, nourrissant notre intelligence et notre volonté de sa propre lumière et de sa propre joie.

    C'est cette lumière et cette joie que l'Église communiante chante ici.

    13th Sunday after Pentecost: Communion from Corpus Christi Watershed on Vimeo.

    Une belle phrase, d'abord réservée, qui monte en joie enthousiaste sur Domine et qui se détend sur omne delectamentum en un motif très gracieux, retenu par la tristropha, le salicus, la clivis allongée, le porrectus, comme pour évoquer à loisir toutes les joies de l'amour. Elle se relie très étroitement à la suivante qui reprend l'idée de délectation et la développe sur suavitatis en un motif d'une exquise suavité.

    Le torculus la-do-fa, relié au salicus et les quatre notes qui suivent, retenues par le quilisma, sont admirables de grâce souple et légère.

    Dom Baron

    Dans la vidéo les moines de Triors font suivre l’antienne du premier verset du psaume 77, qui est le psaume correspondant à l'antienne puisque c'est celui qui parle également de la manne :

    Et mandávit núbibus désuper * et jánuas cæli apéruit
    Et pluit illis manna ad manducándum * et panem cæli dedit eis
    Panem angelórum manducávit homo * cibária misit eis in abundántia

    Et il commanda aux nuées d’en haut, et il ouvrit les portes du ciel.
    Et il fit pleuvoir sur eux la manne à manger, et le pain du ciel il leur donna.
    L’homme mangea le pain des anges ; il leur envoya de la nourriture en abondance.

  • Le médecin qui fait répondre les gens dans le coma

    Le Dr Adrian Owen, chercheur en imagerie et neuroscience cognitive à l’université de l’Ontario de l’ouest, au Canada, a mis au point une méthode pour permettre aux patients en état végétatif (« en état d’éveil non-répondant, ne présentant aucun signe extérieur de conscience ») de communiquer en répondant à des questions par oui ou non, qu’il raconte dans son livre Into the grey zone sur le point de sortir.

    C’est le résultat de 20 ans de travail.

    La première patiente avec laquelle il a travaillé en 1997, une fois sortie son coma, l’a encouragé à poursuivre ses recherches : « Je ne donnais aucune réponse et j'étais enfermée, sans espoir, mais le scanner a montré au monde que j’étais là. C’était magique, ce scanner m’a trouvée ».

    En 2006 il a prouvé que l’IRM pouvait permettre de détecter des réponses de patients ne présentant aucun signe de conscience.

    En 2011, il a montré qu’on pouvait obtenir les mêmes résultats par l’électroencéphalographie, qui coûte moins cher que l’IRM et qui est surtout transportable.

    Mais il souligne que cela ne fonctionne que chez un patient sur cinq : si le cerveau n’est pas trop endommagé.

  • Genre princesse

    Une mère britannique s’est indignée que Disneyland Paris ait refusé à son fils de 3 ans l’accès à l’activité « princesse d’un jour » (déguisement et maquillage). « Il porte sa robe chérie d’Elsa ["La Reine des neiges"] toute la journée, tous les jours… Il refuse même de l’enlever lorsqu’il doit aller se coucher », dit-elle…

    Disneyland Paris a présenté ses excuses à la mère pour avoir fourni « une information erronée », et un porte-parole a souligné à ITV que c’était un « incident isolé qui ne reflète pas la politique ou les opinions de Disneyland Paris», qui est attaché à la « diversité »…

  • Avisse à la population

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    Ce message a été affiché dans les halls de deux tours du quartier des Izards, à Toulouse, où les trafiquants de drogue ont installé leur QG (au point de mettre des barrières de chantier dans les escaliers pour empêcher le passage – les habitants doivent prendre l’ascenseur).

    On goûtera le style très particulier, voire recherché (« assumerais ») du message, mais il ne dit pas ce qui se passe quand on prévient qu’on est complice de la police…

  • Jeune martyr

    Sharon Masih avait 15 ans, il était lycéen à Burewala, non loin de Multan au sud du Pendjab (Pakistan). Il subissait régulièrement des menaces voire des violences de la part de plusieurs de ses camarades musulmans qui voulaient qu’il se convertisse à l’islam. Le 30 août il a été une fois de plus pris à partie. La violence a monté et à force d’être frappé Sharon Masih s’est écroulé sans connaissance. Il a été transporté à l’hôpital mais il était déjà mort.

    « La violence commence sur les bancs des écoles, dans la mesure où les manuels utilisés à partir de l’école primaire instillent chez les élèves la haine et l’intolérance envers les non musulmans » explique à l’agence Fides Anjum James Paul, enseignant chrétien pakistanais et président de la Pakistan Minorities Teachers’ Association (PMTA).

  • Le cardinal Sarah répond au Père James Martin

    C’est ici.

    Passage central :

    Il ne faut pas regarder bien loin pour constater les conséquences malheureuses du rejet du plan de Dieu pour l’intimité et l’amour humain. La libération sexuelle que le monde promeut ne tient pas ses promesses.  Au contraire, la promiscuité est la cause de tant de souffrances inutiles, de cœurs brisés, de solitudes et du fait de considérer les autres comme des moyens de satisfaction sexuelle.  En tant que mère, l’Eglise cherche à protéger ses enfants du mal du péché, comme expression de sa charité pastorale.

    Dans son enseignement sur l’homosexualité, l’Eglise guide ceux qui la vivent en distinguant leurs identités de leurs attirances et de leurs actions. Tout d’abord il y a les personnes elles-mêmes qui sont bonnes en soi puisqu’elles sont enfants de Dieu.  Ensuite, il y a les attractions vers le même sexe, qui ne sont pas peccamineuses si elles ne sont pas voulues ni suivies mais qui contrastent toutefois avec la nature humaine.   Enfin, il y a les rapports de même sexe qui sont des péchés graves et qui nuisent au bien-être de ceux qui y prennent part.  Ceux qui s’identifient comme membres de la communauté LGBT méritent qu’on leur dise cette vérité dans la charité, tout particulièrement de la part des prêtres qui parlent au nom de l’Eglise sur un sujet aussi complexe et délicat.

  • Saint Etienne roi de Hongrie

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    (Continuation de) L'Année liturgique de dom Guéranger, 1898 (cette édition est de 1911)

  • L’Irexit ferait-il son chemin ?

    L’économiste Ray Kinsella (ancien professeur à la principale école de commerce irlandaise) a publié le 30 août une tribune dans l’Irish Times, intitulée Pourquoi l’Irlande devrait sérieusement considérer un Irexit.

    C’est un événement, que dans un pays dont toutes les institutions sont fanatiquement européistes, dans le journal qui est le symbole même de la pensée unique, on puisse lire un article, et solidement argumenté, sur l’opportunité et même la nécessité pour l’Irlande de quitter l’Union européenne en raison du Brexit.

    L’argument principal est bien sûr celui que j’avais évoqué le 19 mai dernier : l’économie irlandaise est dépendante de l’économie britannique et les deux sont très liées à l’économie américaine, l’Irlande aurait donc tout à gagner à suivre le Royaume-Uni, alors qu’elle a tout à perdre en restant dans l’UE. Depuis lors, un rapport rédigé par un ancien diplomate irlandais, mais publié par un organisme britannique, a souligné que l’Irlande devrait « prendre sérieusement en considération » l’idée d’un retrait de l’UE. (L’Irish Times y avait brièvement fait écho.)

    Ray Kinsella constate d’abord que la classe politique irlandaise « a fait de l’Union européenne le dépositaire de nos intérêts nationaux et lui a cédé ses responsabilités pour les négociations sur les relations futures avec notre voisin le plus proche et plus grand partenaire commercial ». Ce qui « n’a aucun sens ».

    Il dit ensuite que « le Brexit signifie que l’Irlande, qui partage une position commune sur des questions clefs avec le Royaume-Uni, devient marginalisée, périphérique et dépendante ». Car l’UE « est un géant politique hégémonique et de plus militarisé, contrôlé par l’Allemagne et, dans une moindre mesure, par une identité d’intérêts franco-allemande ». Alors que les débats sur le Brexit auraient dû provoquer une réforme de l’UE, ce centre allemand et franco-allemand désormais débarrassé du problème va faire avancer son programme de centralisation et d’intégration sans la moindre considération pour les petits pays périphériques, dont l’Irlande.

    Il conclut : « La politique, ce doit être parler de l’Irexit. En priorité. »

    Pour être complet, signalons que le 6 janvier 2017, l’avocat Noel Whelan, chroniqueur à l’Irish Times, avait évoqué dans ce journal une interview de Nigel Farage à la télévision irlandaise. L’ancien chef de l’UKIP disait que si le Brexit était un succès les Irlandais seraient conduits à réexaminer leurs relations avec l’UE. Le ministre irlandais des Affaires étrangères avait immédiatement réagi en disant que c’était « fanciful thinking » : une idée chimérique, illusoire. Noel Whelan avait conclu son article en disant qu’il y a quelques années, affirmer que les Britanniques voteraient le Brexit ou que Donald Trump serait président des Etats-Unis aurait été qualifié de « fanciful thinking ».

  • Les Russes, les Kurdes et la Syrie

    Une fusillade entre miliciens kurdes et miliciens chrétiens à Qamishli, ville qualifiée par Wikipedia de « capitale de facto autonome du Kurdistan syrien », s’est soldée par la mort d’un chrétien. Selon Mgr Jacques Behnan Hindo, l’archevêque syro catholique d’Hassaké Nisibi, il s’agissait d’une affaire personnelle, et le calme est revenu dans la ville truffée de milices diverses. Ce qui est intéressant est ce que dit ensuite Mgr Hindo à l’agence Fides :

    « Par rapport à quelques mois en arrière, les pulsions autonomistes qui animaient certains groupes kurdes semblent être retombées. Des militaires russes de haut rang sont venus dans notre région pour parler avec les chefs de ces groupes kurdes et leur faire savoir qu’en Syrie il n’y aura jamais de démembrement du territoire pas plus que la proclamation unilatérale d’une zone indépendante kurde. Les Russes ont fait comprendre que, sur ce point, ils se sont déjà mis d’accord avec les Américains et que pas même les Kurdes du PKK, basés en Turquie, ne soutiennent avec conviction le projet de démembrement de la Syrie en vue de la création d’une nation kurde dans l’est de la Syrie. C’est pourquoi certains groupes kurdes se sentent désormais trahis par les forces qui, par le passé, avaient donné l’impression de les soutenir ».

    Fides précise :

    En juillet dernier, des militants et miliciens dépendant du Parti démocratique kurde (PYD), branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), avaient commencer à concrétiser leurs intentions de créer une zone autonome kurde dans la région syrienne de Jézirah, que les moyens de communication kurdes commençaient déjà à indiquer sous son nom kurde de Rojava. Dans la province syrienne d’Hassaké, le projet, apparentement abandonné, d’instaurer dans la zone un régime d’administration autonome, avait été poussé jusqu’à la mise en place d’un système de taxation locale visant à subventionner les services publics de la région.