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Le blog d'Yves Daoudal - Page 918

  • Saint Raymond Nonnat

    Raymond vint au monde en Catalogne d'une façon qu'on serait tenté de qualifier de miraculeuse, au bourg de Partel, dans le diocèse d'Urgel. Il appartenait à une noble famille et sa mère, étant enceinte, mourut d'une fièvre ardente dans le septième mois de sa grossesse. Les médecins déclarèrent que l'enfant avait été étouffé en même temps et qu'il n'y avait pas lieu de faire une opération pour s'assurer s'il était encore en vie. Un des parents, en présence des incertitudes et des anxiétés du père, saisissant un poignard qu'il portait à sa ceinture, l'enfonça dans le côté de la mère. A l'instant l'enfant passa un bras, jeta un cri et, après qu'on eut élargi la plaie, apparut plein de vie à toute l'assistance. Aussi lui donna-t-on le surnom de Non Natus (non né), en effet il n'était pas né ; mais il était entré dans ce monde par une grâce spéciale de la Providence.

    Dès sa plus tendre enfance, Raymond eut une dévotion particulière pour la très sainte Vierge qui, quand il fut plus âgé, lui fit connaître, par une révélation, son désir de le voir s'enrôler dans l'Ordre de la Merci, dont la mission principale était la rédemption des captifs. Il entra au Noviciat de Barcelone où saint Pierre de Nolasque lui donna l'habit. A l'âge de trente ans, on le jugea capable d'exercer l'office de prédicateur et bientôt il fut envoyé en Afrique pour racheter des captifs. Débarqué à Alger, il en trouva un si grand nombre que, n'ayant pas assez d'argent il se livra lui-même comme caution du paiement de leur délivrance. Ayant converti quelques musulmans par l'éloquence de sa parole, il eut à souffrir toutes sortes de tourments. Pour l'empêcher de parler, les infidèles imaginèrent de lui percer les deux lèvres et d'y placer un cadenas qu'ils ouvraient seulement pour lui donner à manger.

    Après avoir enduré, avec une patience angélique, pendant huit mois, les tortures les plus inouïes, un bâtiment, en rade d'Alger, lui apporta enfin sa rançon et la nouvelle de sa nomination au cardinalat. A son arrivée dans Barcelone, on le conduisit en triomphe à la cathédrale avec les ornements de sa nouvelle dignité, en chantant le Te Deum.

    Saint Raymond, passant un jour dans les rues de Barcelone, pendant un hiver très rigoureux, rencontra un pauvre vieillard qui avait la tête nue et il s'empressa de la couvrir avec son propre chapeau. La nuit suivante, pendant qu'il était en prière, il vit, dans un parterre émaillé des plus belles fleurs, la sainte Vierge tressant une couronne avec des jeunes filles de sa suite. L'une d'elles lui ayant demandé à qui elle était destinée, elle répondit que c'était pour celui qui n'avait pas craint de découvrir sa tête pour abriter celle d'un pauvre vieillard. A cette réponse, comme Raymond s'affligeait de ce qu'on voulait lui donner en ce monde la récompense qu'il n'attendait que dans le ciel, la vision disparut tout à coup. Il se trouva seul alors, n'ayant à côté de lui qu'un pauvre homme affligé qui avait la tête ceinte d'une couronne d'épines. Après l'avoir considéré attentivement, il reconnut qu'il avait devant lui Notre Seigneur Jésus-Christ et il voulut se prosterner ; le Rédempteur de tous les hommes, ôtant alors sa couronne de dessus sa tête, la lui présenta en lui disant que sa mère avait voulu le couronner de fleurs ; mais qu'il lui présentait les épines qu'il avait choisies lui-même, en n'acceptant pas d'autre gloire ici has que celle de la croix. Raymond prit la couronne et ressentit, en la mettant sur sa tête, une douleur si vive, qu'il recouvra immédiatement l'usage de ses sens, avec une grande consolation de ce qu'il avait vu dans son extase.

    Le pape Grégoire IX, qui l'avait nommé cardinal et qui était instruit de toutes les merveilles que Dieu opérait par son serviteur, désirant jouir de sa présence, lui envoya l'ordre de venir le trouver à Rome. Raymond avait déjà reçu la bénédiction de saint Pierre de Nolasque, son supérieur, et se disposait à exécuter les ordres du Souverain Pontife, quand il fut saisi d'une fièvre violente, suivie de convulsions qui faisaient présager une mort prochaine. Il demanda alors qu'on lui apportât les Sacrements de l'Eglise ; mais comme le curé de la paroisse dans laquelle était situé le couvent de la Merci se trouvait absent, pendant qu'on l'attendait on vit entrer dans la chambre du Saint une longue procession d'anges vêtus en religieux de son Ordre, tenant chacun un flambeau à la main ; après eux parut le Souverain Maître, Notre Seigneur Jésus-Christ, un ciboire à la main, apportant le saint viatique au bienheureux malade. La chambre se trouva, au même instant, inondée d'une lumière si éclatante que tous les assistants en furent éblouis sans pouvoir distinguer ce qui se passait autour d'eux pendant l'espace d'une demi-heure. A la fin, interrogé par eux, Raymond leur répondit que, dans cette auguste cérémonie, il avait reçu le sacrement adorable de l'autel et qu'il ne désirait plus que de quitter le monde pour jouir de son Dieu à jamais. Ses désirs ne tardèrent pas à être accomplis et il rendit son âme à Dieu dans sa trente-sixième année.

    Après sa mort, comme le curé de la paroisse et les religieux de la Merci se disputaient son corps, il fut décidé qu'il serait placé sur une mule et qu'on la laisserait aller où Dieu la conduirait. Elle s'en alla directement à la chapelle où le Saint avait reçu les premières faveurs de la mère de Dieu. Ses reliques sacrées y furent déposées et saint Pierre de Nolasque, apprenant qu'un nombre prodigieux de miracles s'opérait à son tombeau, y fit bâtir un monastère de son Ordre.

    Saint Raymond est particulièrement invoqué pour les femmes enceintes et dans les douleurs de l’enfantement. L'origine de cette dernière invocation est signalée par une Antienne trouvée en 1626, disent les Bollandistes, avec d'autres manuscrits, dans une cassette de fer, à l'époque de la chute d'un vieux mur du couvent de Barcelone :

    Levamen miseris S. Ramon impetra :
    Te Deus vivum traxit ab utero matris extinctæ,
    Ut ferres in partu laborantibus opem,
    Et Christi fideles ab impiorum captivitate
    Et periculis animæ liberares.

    Saint Raymond, obtenez le soulagement des malheureux. Dieu vous a tiré vivant du sein de votre mère déjà morte, afin que vous portiez secours aux femmes dans les douleurs de l'enfantement et que vous délivriez les fidèles du Christ de la captivité des impies et des périls de l'âme.

    Nous croyons devoir citer également cette prière qui a trait à la même invocation et qui est adressée à Notre Dame de la Merci et à saint Raymond Nonnat :

    ORACIO

    A la SS. Verge Maria Maria mare de las Merces, y al glorios cardenal S. Ramon nonat, pera demanar las donas prenyadas un felis part.

    O piadosissima Verge Maria de las Merces ! Suplich vos per las entranyas dulcissimas de vostra pietat, oygan a la afligida, queus invoca y per lo qui seus dolor pariran, y per los merits de vostre sirvent sant Ramon, qual naixement fonch prodigios, me afa vorian en est part ; que jo vos oferesch ser humil esclava vostra, pera millor servir à vostre unigenit Fill Jesucrist redemptor nostre. Amen.

    ORAISON

    A la très sainte Vierge, mère de la Merci et au glorieux cardinal saint Raimond Nonnat, adressée par les femmes enceintes pour obtenir un heureux accouchement.

    O très pieuse Vierge Marie de la Merci ! Je vous en supplie par les entrailles très tendres de votre amour, écoutez l'affligée qui vous invoque et par Celui qui est né de vous sans douleur et par les mérites de votre serviteur saint Raymond dont la naissance fut miraculeuse, favorisez-moi dans cette couche ; je vous offre d'être votre humble servante pour mieux servir votre fils unique Jésus-Christ notre Rédempteur. Amen.

    Extrait de :

    Les saints patrons des corporations et protecteurs spécialement invoqués dans les maladies et dans les circonstances critiques de la vie,
    par Louis du Broc de Segange,
    chevalier de l’Ordre de Pie IX et de la Légion d’honneur, membre correspondant du ministère de l’Instruction publique pour les travaux historiques, auteur de Notre-Dame de Moulins et des Faïenciers et émailleurs de Nevers,
    publié par Louis-François Morel, chanoine archidiacre de la cathédrale de Moulins, recteur de l’externat Saint-Michel, ancien professeur de sciences, gradué pour l’enseignement secondaire, auteur de diverses publications.
    Paris, Librairie Bloud et Barral, 4 rue Madame et 59 rue de Rennes.

    Oui, il y a tout cela sur la couverture… Il manque la date : 1887.

    Dans ce récit on trouve indiqués tous les attributs de saint Raymond Nonnat figurant sur la peinture d’Antonio del Castillo que j’ai reproduite l’an dernier.

  • Une nouvelle avancée dans la dictature du genre

    Le 4 août dernier est entré en vigueur un décret daté de la veille, qui renforce la répression de tout propos privé ayant un caractère de « provocation, diffamation et injure non publiques à caractère raciste, sexiste, homophobe ou handiphobe », et « élargit ces infractions aux cas où elles sont commises en raison de l’identité de genre de la victime »

    Et pour parachever le grotesque, on précise bien que le décret « substitue à la notion de race, qui n’est pas applicable aux êtres humains, celle de “prétendue race” comme cela a été fait dans les dispositions législatives du code pénal par la loi du 27 janvier 2017 ».

    Il est donc désormais interdit de dire du mal de la prétendue race des hommes qui se prétendent femmes et vice versa.

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  • Islam de France

    Il y a un an, le 29 août 2016, avait été annoncée à grands coups de flonflons la création de la Fondation de l’islam de France, présidée par Jean-Pierre Chevènement, et d’une association cultuelle chargée de centraliser l'ensemble des financements nationaux pour le fonctionnement de l'islam et de ses lieux de culte, ainsi que de la formation théologique (et républicaine, bien sûr) des imams.

    Un an après, trois sénateurs constatent qu’en fait il ne s’est rien passé. Le seul fait concret est une subvention de la Fondation aux scouts musulmans…

    L’association cultuelle est elle aussi au point mort. Elle devait notamment recevoir une contribution « volontaire et négociée » de la filière halal. Mais on « négocie » toujours…

    Les sénateurs tirent la sonnette d’alarme parce que « il faut absolument donner aux communautés musulmanes les moyens de ne plus être les otages des terroristes qui dévoient l’islam ». Sic.

    Le problème est que les musulmans ne veulent pas de ces « moyens », comme cela est évident depuis la création du CFCM qui lui non plus n’a jamais fonctionné. Il serait donc plus judicieux de se demander pourquoi ils n’en veulent pas. Mais on ne peut pas. C’est tabou. Tout juste signale-t-on que le bon et modéré Dr Boubakeur refuse qu’on parle d’un « islam de France ». Il faut parler de l’« islam en France », dit-il car… c’est plus respectueux de la loi de 1905…

  • Trois perles du délire

    Dans le délire iconoclaste post-Charlottesville, désormais mondial, trois des dernières nouveautés :

    Le cinéma Orpheum de Memphis, Tennessee, qui présentait chaque année Autant en emporte le vent depuis 34 ans, ne le fera plus, car la direction a reçu des plaintes en raison des « stéréotypes » que ce film véhicule sur les noirs. « Comme organisation qui a pour mission de divertir, d’éduquer et d’éclairer les communautés, l’Orpheum ne peut présenter un film qui est insensible à un grand segment de la population », déclare la direction. On ne nous dit pas si on va effacer de la liste des Oscars Hattie McDaniel, le premier décerné à un noir, pour son rôle savoureux et émouvant de Mammy.

    En Australie, des aborigènes, ou plutôt un journaliste d’ascendance aborigène, Stan Grant, demande qu’on enlève la statue de James Cook, ou du moins qu’on enlève la plaque selon laquelle il aurait « découvert ce territoire », ce qui est une atteinte aux aborigènes qui vivaient là depuis des millénaires.

    En France, le CRAN demande qu’on supprime le nom de Colbert des salles, des lycées, des rues, etc. qui portent son nom, et qu’on enlève ses statues. Parce ce que « Colbert est l’auteur du Code noir, celui qui a organisé en France ce crime contre l’humanité, et aussi le fondateur de la Compagnie des Indes occidentales, de sinistre mémoire ».

  • Bravo

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    Des centaines de catholiques ont réussi ce matin à empêcher la démolition de leur église à Wangcun, dans la province de Shanxi.

    Cette église, construite au début du XXe siècle, avait besoin de restaurations. En août 2012, les autorités avaient décidé de donner l’église et le terrain environnant aux catholiques, afin qu’ils restaurent le bâtiment à leurs frais. Il y a quelques mois, les fidèles, ayant réuni l’argent nécessaire, avaient pu commencer les travaux. Et voilà que le comité de district du parti communiste, il y a quelques semaines, a décidé que tout devait être rasé pour laisser la place à un « jardin public qui enrichira la vie du peuple ».

    Mais les fidèles se sont mobilisés pour empêcher la démolition. Ce matin, ils attendaient l’engin qui devait détruire l’église et se sont interposés. Les autorités ont suspendu le processus…

    (On peut voir deux brèves vidéos sur AsiaNews, qui a publié les photos ci-dessus.)

  • La pastorale à la François…

    « Nous, Salésiens de Don Bosco (SDB) de l’Inspectorat de Philippines du Nord, sommes profondément attristés par la vague d’exécutions sommaires qui a eu lieu récemment. Etant en première ligne dans le ministère de la pastorale des jeunes dans le monde et dans l’Eglise, notre tristesse se transforme en alarme vu qu’il est inquiétant et indéniable de constater que nombre de ceux qui ont récemment été tués sont des jeunes vulnérables, tués par ceux qui ont prêté serment de fidélité à la loi dans le cadre de leur mission, laquelle consiste à protéger le bien commun et ces mêmes jeunes… ».

    Ainsi débute une déclaration du Père Anthony Paul Bicomong, supérieur des Salésiens en question.

    De quoi s’agit-il ? Mais oui, des trafiquants de drogue, dont Duterte a décidé qu’ils devaient être abattus s’ils refusaient de se rendre. C’est ce que les Salésiens appellent des « jeunes vulnérables » : les trafiquants qui résistent à la police. Pas ceux à qui ils vendent leur poison.

  • Sainte Rose de Lima

    Jolie oraison de la fête, qui joue sur la rose et la rosée et le parfum avec tout un jeu de références, notamment aux bénédictions de la Genèse, au Cantique des cantiques et à saint Paul, que l’on doit semble-t-il à l’excellent cardinal Bona (lors de la canonisation de la « rose des Indes ») :

    Bonórum ómnium largítor, omnípotens Deus, qui beátam Rosam, cæléstis grátiæ rore prævéntam, virginitátis et patiéntiæ decóre Indis floréscere voluísti : da nobis fámulis tuis ; ut, in odórem suavitátis eius curréntes, Christi bonus odor éffici mereámur : Qui tecum…

    Dieu tout-puissant, dispensateur de tous les biens, vous avez prévenu de la rosée céleste de votre grâce la bienheureuse Rose, et vous l’avez fait briller dans les Indes de tout l’éclat de la pureté et de la patience : accordez à vos serviteurs de courir à l’odeur de ses parfums, afin qu’ils méritent de devenir eux-mêmes la bonne odeur de Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne…

  • Ménage à un

    Selon l’étude publiée hier par l’INSEE, en 2013 il y avait 28,5 millions de ménages en France, soit 4,2 millions de plus qu’en 1999. Mais ils étaient composés en moyenne de 2,2 personnes, contre 2,4 en 1999.

    Désormais ce sont les ménages d’une personne (sic) qui sont les plus nombreux : 35%. Suivis des ménages de deux personnes (33%) et des ménages de trois personnes ou plus (32%). Les ménages d’au moins cinq personnes étaient 1 sur 16 en 2013, contre 1 sur 5 en 1999 comme les « ménages d’une personne ».

    Les familles monoparentales représentaient en 2013 une famille avec enfant(s) sur cinq, contre une sur dix en 1999.

    C’est une illustration parmi d’autres du suicide français. Et l’on constate aussi que pour donner une image de ce qui se passe on est conduit à torturer la langue française. Un ménage, c’est un couple et ses enfants. Mais cela ne désigne donc plus désormais que 32% de ce que les statistiques appellent « ménages ». Et en 1970 (déjà !) on a inventé la définition du « ménage d’une personne » : « Célibataire, veuf ou veuve occupant à eux seuls un logement ».

    D’autre part, il n’existe pas de « familles monoparentales ». Car aucune femme ne peut faire un enfant toute seule. A plus forte raison aucun homme. Le « monoparent » est une construction idéologique. Comme le ménage à un.

  • Un radicalisé à l’Elysée

    « Bruno Roger-Petit est nommé conseiller, porte-parole de la Présidence de la République, à compter du 1er septembre 2017. Il aura pour mission de relayer la parole publique de l’Elysée, et utilisera pour ce faire tous les moyens à sa disposition, notamment le compte twitter de la Présidence. »

    Et Bruno Roger-Petit s’est empressé de supprimer son compte Twitter personnel, afin qu’on ne trouve plus les horreurs qu’il y écrivait, particulièrement contre les catholiques, contre la Manif pour tous et tous ceux qui s’opposent au nihilisme actuel.

    Car ce qui caractérise Roger-Petit est qu’il est un frénétique anticatholique.

    Et donc il est sûr qu’il y aura avant la fin de ce siècle un président musulman à l’Elysée. Ce n’est hélas pas impossible. Mais lui il s’en félicite.

  • Pas d’accord

    Le blog Rorate Caeli rapporte, dans le cadre de la « belle restauration » de la cathédrale Saint-Patrick de New York, la « déconstruction de la statue moderniste de sainte Elizabeth Ann Stutton » et son remplacement par un autel orné d’un panneau sculpté. « Quoique le haut-relief soit d’un dessin un peu moderne, dit Rorate Caeli, il montre les Sœurs de la charité dans leurs vêtements pré-Vatican II »…

    Je regrette, mais la statue (et le fond qui va avec) était d’une réelle et profonde beauté, élevant clairement l’âme vers le sacré, témoignant de l’humilité et de la charité de sainte Elizabeth Ann Stutton, alors que le panneau, réalisé par une brave religieuse, n’est qu’un maladroit, triste et niais pastiche des panneaux gothiques, dépourvu de toute valeur esthétique et religieuse.

    La tradition catholique, ce n’est pas remplacer par du mauvais vieux ce qui par chance est du bon contemporain.

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