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Le blog d'Yves Daoudal - Page 919

  • Saint Charbel

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    La statue monumentale de saint Charbel a été érigée à Faraya. Elle est prête pour sa bénédiction par le patriarche maronite le 14 septembre prochain. Un fragment d’os du saint ermite d’Annaya sera inséré dans la statue au cours de la cérémonie.

    L’idée d’un monument à Faraya faisait partie à l’origine d’un plan de développement touristique. Puis, l’an dernier, le neveu du maire, Michel Salamé, 13 ans, a été atteint d’une méningite. L’enfant était dans le coma. Le maire fit le vœu que s’il guérissait il érigerait une statue de saint Charbel. L’enfant a subi deux opérations, les 17 et 20 juillet, fêtes de saint Charbel et de saint Elie. Et il s’est entièrement rétabli.

    (Photos)

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  • Fumette

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    Ceci est le logo de la visite du pape au Bangladesh, du 30 novembre au 2 décembre. « Harmonie et Paix »… Et le cardinal Patrick D’Rozario, archevêque de Dacca, insiste : cette visite « est la confirmation de l’harmonie interreligieuse qui caractérise les relations dans notre peuple depuis des siècles »…

    Mgr D’Rozario vient d’être créé cardinal par François… Mais surtout quand on représente quelque chose comme 0,2 % de la population d’un pays islamique, on n’a pas trop le choix…

    Avant d’aller au Bangladesh où règne donc l’harmonie même quand les chrétiens se font assassiner, François se sera rendu en Birmanie. Notamment pour venir en aide à ses « frères Rohingya ». « De tristes nouvelles sont arrivées sur la persécution de la minorité religieuse, nos frères Rohingya », disait-il dans son dernier Angelus, où il soulignait sa « proximité » avec ces musulmans.

    A propos de cette persécution de nos frères Rohingya (qui sont des musulmans du Bangladesh vivant en Birmanie sans en avoir la nationalité), on peut lire sur le site du Vatican : « Ce vendredi 25 août, une centaine de policiers et rebelles ont été tués après des attaques menées par la minorité musulmane Rohingya contre plusieurs postes à la frontière avec le Bangladesh. » Le gouvernement birman (comme la majorité de la population) appelle les frères Rohingya de François des « terroristes bengalis ».

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  • Décollation de saint Jean Baptiste

    Le répons suivant se trouve dans l’antiphonaire grégorien de Saint-Gall, comme dernier répons des matines de ce jour. On le retrouve par la suite davantage à la fête de la nativité de saint Jean Baptiste.

    ℟. Iste est de sublimibus cælorum praepotentibus unus, quem manus Domini consecravit matris in visceribus, * cujus nos precibus adjuvari deposcimus.
    ℣. Iste est enim Johannes, cujus tanta est meritorum prærogativa, ut ejus simul per Angelum Gabrielem prænuntiaretur nativitas, nomen, victus, officium et meritum. Cujus nos. Gloria Patri.

    Il est l’un des plus grands des plus grands des cieux, lui que la main de Dieu a consacré dans les entrailles de sa mère, dont nous demandons d’être aidé par les prières. Car lui c’est Jean, dont le privilège des mérites est tel que furent annoncés à la fois par l’Ange Gabriel sa naissance, son nom, son genre de vie, sa mission, et son mérite.

    Celui-ci en revanche n’a existé que pour la fête de ce jour :

    ℟. In medio carceris stabat beatus Joannes ; voce magna clamavit et dixit : Domine Deus meus, * in manus tuas commendo spiritum meum.
    ℣. Quoniam tu es protector meus Domine. In manus tuas commendo spiritum meum.

    Le bienheureux Jean se tenait au milieu de la prison ; il cria d'une voix forte et dit : Seigneur, mon Dieu, en tes mains je remets mon esprit. Car tu es mon protecteur, Seigneur.

    On remarque comment est attribuée à Jean Baptiste une parole que Jésus dira sur la croix. Dans la liturgie byzantine, on le voit précurseur du Christ jusque dans les enfers :

    « Le souvenir du juste s’accompagne d’éloges. Mais à toi, Précurseur, le témoignage du Seigneur suffit. Tu as été vraiment le plus grand des prophètes, car tu fus jugé digne de baptiser dans les eaux celui qu’ils avaient seulement annoncé. Aussi as-tu combattu courageusement pour la vérité, heureux d’annoncer, même aux captifs des enfers, l’apparition du Dieu fait chair, qui ôte le péché du monde et nous fait grande miséricorde. »

  • Réponse polonaise

    La Commission européenne avait donné un mois au gouvernement polonais, le 26 juillet, pour répondre à ses préoccupations sur les réformes judicaires.

    La réponse polonaise est arrivée ce jour à Bruxelles : « Les démarches législatives dont l'objectif principal est de réformer le système judiciaire restent conformes aux standards européens et répondent aux attentes de la population, grandissantes depuis des années dans ce domaine. Aussi les doutes de la Commission européenne restent-ils sans fondement. »

    Et le gouvernement polonais espère « poursuivre un dialogue portant sur le fond et dépourvu d'éléments politiques ».

    Quant au retard de deux jours, il explique : « Lorsque le délai tombe un jour férié, on considère que celui-ci s'achève le jour ouvrable suivant. » Et quel jour férié ! C’était le 300e anniversaire du couronnement de l’icône de la Reine de Pologne ! Mais cela, à Bruxelles, on ne peut pas comprendre… (Et l'on fait remarquer discrètement, en outre, que le dimanche non plus on ne se livre pas à des opérations de ce genre.)

    (Le même jour, la Commission avait donné un mois à la Pologne, ainsi qu’à la Hongrie et à la Slovaquie, pour « se conformer au droit de l’Union » en ce qui concerne l’accueil des « migrants ». On va en réentendre parler…)

  • A marche forcée

    A peine a-t-elle réussi à faire voter la légalisation de l’avortement dans certains cas, que la présidente du Chili Michelle Bachelet soumet au Congrès un projet de loi visant à légaliser le « mariage » entre personnes de même sexe…

  • Substitution

    Il y a deux ans, le tribunal administratif avait rejeté le référé islamique contre le maire de Chalon-sur-Saône qui avait décidé de supprimer les menus sans porc dans les cantines. Le jugement ne concernait que « l’urgence », pas le fond.

    Le tribunal administratif a rendu son jugement sur le fond ce matin. Il a suivi l’avis du rapporteur public qui, à l’audience de vendredi, avait lui-même suivi l’avis de la Commission nationale consultative des droits de l'homme et celle du Défenseur des droits. Autrement dit il a renversé l’opinion commune et la jurisprudence, en annulant la décision de la ville de Chalon-sur-Saône et en donnant raison au lobby islamique.

    Jusqu’ici, tant le « défenseur des droits » que les tribunaux, jusqu’au Conseil d’Etat (qui avait donné raison à Jacques Bompard à Orange), avaient souligné qu’aucun texte de loi n’oblige les municipalités à aménager les repas en fonction des convictions religieuses (ce serait d’ailleurs contraire à la l’esprit de la loi de 1905) et une circulaire de 2011 précise que « le fait de prévoir des menus en raison de pratiques confessionnelles ne constitue ni un droit pour les usagers ni une obligation pour les collectivités ».

    Désormais tout cela a changé. La laïcité, c’est garantir le respect des coutumes islamiques à l’école de la République…

    Mais ce combat pour des repas de substitution au porc est déjà obsolète. Et la prochaine revendication ne va pas tarder : il faut que la viande soit halal. C’est d’ailleurs ce que disait le maire de Chalon en 2015 : « A Chalon, 40% des enfants ne mangent plus de viande parce que ce n’est pas halal. »

    Il était donc évident que l’action à propos du porc n’était qu’une première étape.

    Il paraît que c’est maintenant 50% des enfants qui étaient « discriminés » par la décision de la municipalité… Il est clair que si la majorité des enfants exigent de la viande halal, la municipalité devra s’incliner. Au nom de la démocratie. Et les autres enfants seront des dhimmis. Du moins tant qu’il y en aura d’autres. Un ancien principal de Marseille vient de publier un livre sur ce qui se passe dans les collèges et lycées de la ville. Il écrit que « le refus de manger de la viande qui n'était pas halal était devenu la norme en 2013, lorsque j'ai quitté le collège Izzo », et que si en 2000 la moitié des élèves respectaient le ramadan, « en 2013 nous étions à 90% ou 95% ».

    Ce n’est plus le menu qui est de substitution…

  • Saint Augustin

    La messe de saint Augustin est celle du commun des docteurs de l’Eglise avec un alléluia propre : Inveni David servum meum, qu’on trouvait aussi à la messe de saint Silvestre Ier avant que Pie XII invente un commun des papes, et qui a été repris dans la messe de saint Basile. Le cardinal Schuster indique que « dans les Sacramentaires du bas moyen âge » on trouve une préface propre. Elle se trouve en effet dans le « supplément d’Aniane » du sacramentaire grégorien, qui date d’autour de 800, qu'on l’attribue à saint Benoît d’Aniane comme le veut la tradition, ou à Alcuin comme certains le pensent :

    …aeterne Deus. Qui beatum Augustinum confessorem tuum, et scientiae documentis replesti, et virtutum ornamentis ditasti ; quem ita multimodo genere pietatis imbuisti, ut ipse Tibi et ara, et sacrificium, et sacerdos esset et templum. Per...

    Dieu éternel. Toi qui as rempli le bienheureux Augustin ton confesseur des enseignements de la science et enrichi des ornements des vertus ; que tu as ainsi imprégné de tout genre de piété, afin qu’il te soit autel et sacrifice et prêtre et temple. Par le Christ…

    Cette traduction littérale est de mon chef. Je ne doute pas qu’on puisse l’améliorer grandement pour qu’elle soit digne du texte latin qui est superbe. Il va de soi que le mot « science » ici a le même sens que le grec « gnose » : il s’agit de la science des choses divines. Ce travail (oui, le texte est court mais c’est un vrai travail quand on n’est pas doué…) m’a permis de constater qu’il y a une faute dans l’édition française (mais pas dans l’édition originale) de l’œuvre du cardinal Schuster, et qui me posait problème : « tu ipse Tibi », au lieu de « ut ipse Tibi ».

    Je remarque que cette préface est aussi celle de la messe de saint Hilaire dans le missel de la cathédrale Saint-Gatien de Tours de la fin du XVe siècle. Or Alcuin fut abbé de Saint-Martin de Tours de 796 à sa mort en 804. Une coïncidence, ou un indice que le « supplément d’Aniane » serait d’Alcuin ?

  • Bienheureuse Pologne

    Hier c’était à Częstochowa la célébration du 300e anniversaire du couronnement de l’Icône de la Reine de Pologne par le pape Clément XI.

    La chapelle de Jasna Góra au matin du 26 août :

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    Vient le primat de Pologne Mgr Wojciech Polak :

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    Puis le président de la République et sa femme :

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    Célébration du troisième centenaire. Au premier rang : le Premier ministre Beata Szydło, le « maréchal de la Diète » (président de la chambre des députés) Marek Kuchciński, le président de la République Andrzej Duda et son épouse, le « maréchal du Sénat » Stanisław Karczewski :

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    Le clergé :

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    Une image de la foule (voir ici 147 photos de l’événement) :

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    Les nouvelles couronnes (celle de la Vierge et celle de l’Enfant) ont été réalisées par un orfèvre italien, Michele Affidato, de Crotone. On en voit le dessin sur le nouveau billet de 20 złotys émis par la Banque nationale de Pologne. Avec cette inscription : « 300e anniversaire du couronnement de l’image de la Mère de Dieu de Jasna Góra » :

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    Pour l’occasion avait été organisée une opération intitulée « La couronne vivante de Marie » - et aussi « Un selfie pour Marie ». Les fidèles étaient invités à envoyer à Czestochowa une photo accompagnée d’une promesse (une confession après de longues années, une réconciliation avec un ennemi, une décision de se défaire d’une addiction, la promesse de dire une dizaine de chapelet chaque jour, de lire la sainte Ecriture, etc.). En retour, le fidèle reçoit une image de Notre Dame de Częstochowa, attestant qu’il est un diamant de sa couronne. Et les photos reçues par voie électronique ont été utilisées pour former une image de Notre Dame de Czestochowa de 5,6 m sur 4,2 m, affichée sur un rempart de la colline. On peut zoomer ici depuis l’image jusqu’à chaque photo qui la compose.

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    Tiens, une dernière pour la route… Une autre image de la foule, en ce 300e anniversaire, autour de la statue du primat Stefan Wyszyński, qui est à jamais le « primat du millénaire ».

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  • 12e dimanche après la Pentecôte

    Deus, in adjutórium meum inténde : Dómine, ad adjuvándum me festína : confundántur et revereántur inimíci mei, qui quærunt ánimam meam.
    Avertántur retrórsum et erubéscant : qui cógitant mihi mala.

    O Dieu, venez à mon aide ; Seigneur, hâtez-vous de me secourir : que mes ennemis, ceux qui cherchent à m’ôter la vie, soient confondus et couverts de honte.
    Qu’ils soient contraints de retourner en arrière et réduits à rougir, ceux qui méditent de me faire du mal.

    L’introït de la messe de ce dimanche est composé sur le début du psaume 69. Le premier verset, « Deus in adjutorium meum intende, Domine ad adjuvandum me festina », est le début de toutes les heures du bréviaire. Cela vient des pères du désert. Cette formule, dit l’abbé Isaac dans la 10e conférence de Jean Cassien, est « un secret que les rares survivants des pères du premier âge nous ont appris », c’est le modèle de prière qu’il faut répéter et méditer sans cesse. Il poursuit :

    Ce verset, choisi dans toute l'Écriture, renferme tous les sentiments que peut concevoir la nature humaine; il convient parfaitement à tous les états et à toutes les tentations. On y trouve l'invocation de Dieu contre tous les dangers, l'humilité d'une sincère confession, la vigilance de la sollicitude et de la crainte, la considération de notre faiblesse, l'espérance d'être exaucé, la confiance en un secours présent et certain; car celui qui invoque son protecteur est toujours certain de sa présence. On y trouve l'ardeur de l'amour et de la charité, la vigilance contre les pièges qui nous environnent et contre les ennemis qui nous attaquent nuit et jour, et l'âme confesse qu'elle ne peut en triompher sans le secours de son défenseur. Ce verset, pour ceux que les démons tourmentent, est un rempart inexpugnable, une cuirasse impénétrable, un bouclier qui nous couvrira toujours lorsque la paresse, l'ennui, la tristesse, le découragement nous accablent; il nous empêche de désespérer de notre salut, en nous montrant Celui que nous invoquons présent à nos combats et entendant nos supplications.

    Voici cette supplication, qui fait monter la mélodie grégorienne jusqu’en haut de la gamme du 7e mode.

    12th Sunday after Pentecost: Introit from Corpus Christi Watershed on Vimeo.

    On trouvera ci-après la suite du texte de Cassien, qui détaille les situations où ce verset de psaume peut être utile. (Dans la traduction de « E. Cartier », 1868, qui me paraît bonne, à ceci près qu’il met curieusement au futur ce qui dans le texte est au présent).

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  • Le plafond s’écroule et…

    tombe pile-poil sur l'autel édifié pour la messe à l'envers.

    Aucun blessé, aucun autre dégât... (sinon dans l'amour propre de l'artiste qui avait conçu la chose...)

    Il s'agit de l'église "ta' Giezu" de Rabat à Malte. Là où les évêques ordonnent aux prêtres de donner la communion aux adultères, et ont condamné fermement les catholiques qui faisaient campagne contre la légalisation du "mariage" des invertis.

    On remarque que c’est la grosse poutre qui est tombée, et qui est restée bien visible au-dessus des gravats. Est-ce que saint Joseph serait passé par là ?

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