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République laïque

Emmanuel Macron a lu hier, lors des cérémonies de commémoration du Débarquement, une lettre d’un résistant arrêté et exécuté à l’âge de 16 ans. Cette fois ce n’était pas un communiste, mais un catholique. Toutefois on ne peut pas le savoir on entendant les extraits lus par le Président. Car il a soigneusement omis ce qui en parlait :

Remerciez toutes les personnes qui se sont intéressées à moi, et particulièrement mes plus proches parents et amis, dites-leur toute ma confiance en la France éternelle. Embrassez très fort mes grands-parents, mes oncles, mes tantes et cousins, Henriette. Dites à M. le Curé que je pense aussi particulièrement à lui et aux siens. Je remercie Monseigneur du grand honneur qu’il m’a fait, honneur dont, je crois, je me suis montré digne.

Nous nous retrouverons bientôt tous les quatre, bientôt au ciel. Qu’est-ce que cent ans ?

(…)

Expéditeur : Monsieur Henri Fertet, Au ciel, près de Dieu.

Commentaires

  • Robert Bassac, merveilleux acteur de Pagnol qui interprète l'instituteur bouffeur de curé de La Femme du boulanger, chef-d’œuvre absolu de Pagnol (et du cinéma) tourné par Raimu (Pagnol réalisant à ce moment-là Regain) est mort en héros chrétien en 1940. Idem pour mon arrière-grand-oncle. Les héros chrétiens de la "résistance", en revanche, au risque d'être confirmé dans mes inimitiés sur ce blog, il n'y en a pas beaucoup. La "résistance", c'est contre le STO et la milice, créée par par le maréchal Pétain pour empêcher les bourges à réseau de s'empiffrer au marché noir. Chacun sait que dans le Vercors les "résistants" (déserteurs du STO qui ne foutaient rien et ne résistaient qu'à l'ennui) s'envoyaient des biftecks et de la gnôle locale, pendant que le Français moyen faisait manger à ses enfants du pain rassis avec un peu de saindoux.
    La "résistance", c'est ce qu'a inventé l'orgueil français pour transformer la déculottée de juin 40 en une "victoire" qui fait encore pisser de rire toute personne de bon sens, de Washington à Tel Aviv, en passant par Londres et Berlin. Et de Gaulle est l'un des grands personnages comiques de tous les temps, cependant loin derrière Buster Keaton et Laurel et Hardy.

  • "Aucune illusion à se faire, les judéo-américains (c’est-à-dire en somme toute l’Amérique) ne nous rendent l’estime, ne commencent à nous considérer qu’au moment où le clairon rallie nos viandes, si corrompues déjà, vers les boucheries rédemptrices, les grands abattoirs batailleurs.
    En ces occasions flamboyantes l’on nous pardonne tous nos vices, nos tares pendables, notre crapulerie légendaire. Pourvu que la barbaque s’élance, tout va bien, c’est l’amnistie! Tout fait carnage! Tout fait charnier! Tout fait commandes!
    La gangsterie du dollar se montre d’un seul coup extrêmement indulgente. Elle passe l’éponge. Elle ne nous piffe pour résumer qu’en temps de guerre. En temps de paix, c’est les pincettes, le pilori permanent. "
    ...
    (1938) L'école des cadavres
    Louis-Ferdinand Céline

  • Envoyé à l'Elysée:
    "Monsieur,

    Le 5 juin 2019, lors des célébrations de l'anniversaire du débarquement allié en Normandie, vous avez lu une lettre d'un jeune homme fusillé à 16 ans par les Allemands, Henri Fertet. cette décision était louable. Le problème est que vous avez cru bon opérer une censure en supprimant de cette dernière missive toutes les références religieuses car ce jeune résistant était catholique. Ceci n'est pas honnête. Il est d'ailleurs fort douteux que la censure eût été la même s'il s'était agi d'un jeune homme d'une autre confession. Encore une fois, car cela est l'habitude depuis des années en France, l'ostracisme et l'intolérance ont frappé, de façon officielle et étatique. Beaucoup de Français se posent de plus en plus de questions et refusent d'être constamment des victimes consentantes de l'idéologie en place.
    Vous avez manqué de respect envers un Français qui a donné sa vie pour son pays, porté par sa foi. Vous avez aussi, en conséquence, manqué de respect envers la foi catholique. Une telle décision aura des conséquences, pas simplement en ce monde, qui passe, mais dans l'autre, qui est éternel.
    Etant prêtre et religieux, je ne peux qu'exprimer mon désaccord et ma tristesse.
    Je vous prie de vien vouloir agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

    P.Jean-François Thomas s.j."

  • Un grand merci, mon Père, de cette lettre au Président. Cela me donne une idée, il est temps de défendre notre foi catholique bien bafouée ces derniers temps dans notre pays.

  • Il aurait dû aussi expliquer pourquoi Charles de Gaulle n’allait pas commémorer le débarquement en Normandie du 6 juin 1944 : parce que les Américains voulaient imposer une occupation de la France avec même une monnaie imprimée à cet effet !
    http://www.actionroyaliste.fr/wp-content/uploads/2015/06/Billets-AMGOT2.jpg

    Charles-de-Gaulle à Alain Peyrefitte : « Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne ! Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis. Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu’aux Américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder ! »

    Heureusement, un homme politique sut dénoncer cette honte :
    https://www.youtube.com/watch?v=pmKLaIWgI5o

  • Si nous Catholique s nous nous étions battus aussi fort que les VENDEENS notre pauvre PATRIE n'en serait pas dans cet état de délabrement, moral, religieux civilisationnel mais LES CHIENS ABOIENT ET LA CARAVANE PASSE...il en est ainsi hélas, il n'est PEUTETRE PAS TROP TARD POUR EN GUERIR MAIS ENCORE FAUT IL UNE VOLONTE CAR LORSQU IL Y A UNE VOLONTE IL Y A UN CHEMIN SURSUM CORDA hauts les coeurs et courage pour palier à ce travail de sape que nos dirigeants appliquent avec dhimmitude

  • Tout aussi choqués par la réaction a minima du diocèse aux Armées qui s'est défaussé de l'appel à la prière deu haut de la chaire de St Louis des invalides avec une prière non identifiée faite en douce lors de la messe de l'Ascension !
    Le clergé est décidément troublant !

  • Vaugelas, le maître du bon usage français au XVIIème siècle...
    Justement, cher ami, n'employons pas ce terrible "a minima" tellement à la mode, qui ne veut pas dire ce que vous voulez dire.
    Il faut écrire : "réaction minimale" voire "minimaliste".

  • la encore il eut fallu que la FRANCE ENTIERE SE SOULEVE COMME UN SEUL HOMME POUR SAUVER NOTRE DERNIER BASTION il n'en n'est hélas R I E N

  • Gommer les références catholiques de la lettre est une trahison envers Henri Fertet. Cela devrait faire bondir tous les catholiques. Merci au Père J.F.Thomas de l'avoir signalé, Cela réconforte. Il y aura des comptes à rendre, c'est certain!

  • Ceci me fait penser au traitement fait à la suite du décès de Jean Vanier dans un article en ligne de "Livres Hebdo", hebdomadaire professionnel du monde du livre : https://www.livreshebdo.fr/article/le-philanthrope-et-auteur-jean-vanier-est-mort (seul le début de l'article est accessible gratuitement).
    Le tour de force est d'avoir fait cet article sans mentionner une seule fois le fait qu'il était catholique, alors qu'il est pourtant difficile de nier que ce fut le moteur même de toute sa vie et de toute son action.

    On y trouve quand même une petite fois l'adjectif "chrétien". De fait, cette substitution des deux mots est très fréquente dans la presse. Surtout ne pas dire le mot "catholique", mot infâme.
    Mais ici, dans le titre, plus voyant, c'est encore un stade supplémentaire : on le remplace "chrétien" par "philanthrope".

    La mesquinerie habituelle des politiques et des journalistes à l'oeuvre, dans leur volonté de gommage et d'effacement de toute référence catholique, jusqu'au mot même.

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