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Laïcité

  • Une claque à la Libre Pensée

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    Le combat héroïque du lobby intitulé par antiphrase Libre-Pensée contre un calvaire à Plorec-sur-Arguenon durait depuis 2019. Il vient de se conclure par une retentissante défaite de la soi-disant Libre Pensée.

    Le calvaire (une croix de bois sur un socle de pierre) avait été érigé en 1946 à un carrefour comme ex-voto après la guerre. En 2017, l’Association pour la conservation du Patrimoine religieux avait demandé à la municipalité le droit de le restaurer, et de l’embellir avec deux autres petites croix, un muret et un jardin. La municipalité avait donné son feu vert, et le calvaire avait été restauré en 2018. L’année suivante, la Libre Pensée allait devant la justice pour demander que le calvaire, qui est sur le domaine public, soit enlevé. En novembre 2020, le tribunal administratif de Rennes donnait raison aux laïcards, au nom de la sacrosainte loi de 1905.

    Mais le 11 janvier 2021, le conseil départemental des Côtes-d’Armor votait à l’unanimité le déclassement de la parcelle où se trouve le calvaire, et sa vente à une association locale. Le calvaire ne se trouve donc plus sur domaine public.

    J’en était resté là. Mais les bouffe-curés du 22 sont des acharnés. Ils ont osé porter plainte contre le conseil départemental pour « détournement de pouvoir » parce que la décision avait « pour objet de faire échec à l’exécution du jugement », et parce que « ce déclassement est de nature à générer des risques pour la sécurité routière ».

    Le tribunal administratif de Rennes a balayé les deux objections et débouté la Libre Pensée.

    Laquelle a jusqu’au 23 janvier pour faire appel…

  • Exclue

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    Le Conseil d’État a rejeté le pourvoi de la commune de La Flotte en Ré (Charente-Maritime) contre les jugements qui l’obligeaient à enlever la statue de la Sainte Vierge qui se trouve à un croisement.

    La statue va donc être enlevée.

    Le président départemental du lobby intitulé par antiphrase « Libre Pensée », qui avait ouvert les hostilités contre la Mère de Dieu, crie victoire. Tant pis pour lui.

  • Acharnement laïcard

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    La cour administrative d’appel de Bordeaux a confirmé la décision du tribunal administratif de Poitiers qui avait ordonné en mars dernier la suppression de la statue de la Sainte Vierge d’un carrefour de la Flotte-en-Ré. La cour ordonne à la municipalité d’enlever la statue avant six mois.

    La statue, qui porte l’inscription « Vœux de guerre », avait été commandée par une famille pour le retour du père et du fils sains et saufs lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle avait été donnée à la commune qui l’avait placée à un carrefour en 1983, sans que personne ne s’en émeuve. Mais en 2020 la statue est endommagée par un véhicule qui la percute. Elle est reconstruite à l’identique, et c’est alors que le lobby intitulé par antiphrase « Libre Pensée » s’avise que la Sainte Vierge est en contravention avec la loi de 1905.

    Le maire a tenté de faire valoir qu’il s’agissait plus d’un mémorial que d’une statue religieuse et que le monument faisait partie du patrimoine historique de la commune. Mais la cour d’appel a bien vu que c’est « une figure de la Vierge Marie », laquelle n’a pas sa place dans le domaine public français…

  • Noël en Vendée

    Comme chaque année, le département de la Vendée a fait placarder sur les abribus une affiche représentant la Nativité. Cette année cela a déclenché l’ire des laïcistes de tout poil sur les réseaux sociaux (c'est parti semble-t-il de chez "LFI"). Bruno Retailleau a répondu :

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    Et Philippe de Villiers :

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    Dans le Figaro :

    Le conseil départemental de Vendée, par la voix de son premier vice-président Guillaume Jean, ne se souvient pas de polémiques de la sorte dans l'histoire récente. Selon lui, ce buzz « renforce l'idée de continuer et de ne pas céder face à des personnes qui soutiennent une conception totalitaire de la laïcité, en refusant toute référence picturale à un événement religieux ».

  • Bonne laïcité

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    Jim DeSana est un nouveau député du parlement du Michigan. Sa première initiative (avant même sa prise de fonction en janvier) est d’organiser une procession du Saint Sacrement, demain 7 décembre, au « capitole » de l’Etat, à Lansing. Il explique :

    "Cette procession eucharistique particulière est d'abord et avant tout un acte de révérence visant à apporter le Saint-Sacrement sur le domaine du Capitole de l'État. Notre paroisse estime également qu'il s'agit de déclarer que Jésus est notre Roi souverain, et nos Pères fondateurs n'ont jamais eu l'intention de séparer complètement Dieu de tous les aspects de la société américaine. Pouvoir prier et vénérer Jésus sur le lieu même où nos lois sont adoptées est ce dont nous voulons témoigner au nom de tous les catholiques romains de l'État du Michigan.

    Mon objectif, finalement, est de reconstruire la communauté catholique du Michigan. Le Michigan était, à une époque, l'un des États les plus catholiques d'Amérique - avec le Massachusetts, la Pennsylvanie et l'Ohio. Nous devons ré-évangéliser le Michigan. Nous devons faire comprendre aux gens que la société athée que nous sommes devenus finira par décimer notre grand État."

    Il explique aussi :

    "J'ai décidé de me présenter aux élections après avoir été alarmé par la perte de liberté que nous avons subie en étant aux mains des tyrans gouvernementaux qui dirigent l'État du Michigan. Je n'arrivais pas à croire le nombre de mesures inconstitutionnelles et illégales qui nous étaient imposées."

    Jim DeSana est le père de quatre garçons et quatre filles, et grand-père de 14 petits-enfants. Lui et sa femme Stéphanie sont des militants de la section du Michigan de Droit à la Vie, militants et pratiquants de l’école à la maison, et paroissiens actifs de la paroisse Saint-Etienne de New Boston. C’est le curé de la paroisse qui portera le Saint Sacrement.

  • Ubu laïcard

    La cour administrative d’appel de Nantes a confirmé que la statue de saint Michel, sur la place Saint-Michel, parvis de l’église Saint-Michel, aux Sables-d’Olonne, devait être enlevée en vertu de la loi de 1905.

    Pour cela elle a nié le caractère culturel, historique, traditionnel et artistique de la statue (puisque les ronds de cuir sont spécialisés dans tous ces domaines), et a nié que le parvis soit un parvis (afin de ne pas permettre à la statue de bénéficier de l’exception concernant les parvis…).

    (Vu sur RT France)

  • Laïcisme pathologique

    La FSU-SNUipp 65 a écrit aux autorités de l’Education nationale de la région et va faire une alerte auprès du ministère pour une grave atteinte à la laïcité qui va avoir lieu à Lourdes.

    En effet, le syndicat a appris que des élèves des écoles laïques de Lourdes allaient participer à un concert sur l’esplanade du sanctuaire qui est un « haut lieu du catholicisme », et en outre ces élèves vont chanter l’Ave verum de Mozart, un chant pas du tout conforme à la neutralité républicaine.

    Il s’agit du concert final du festival « l’Offrande musicale », le 11 juillet prochain. Les élèves en question, qui sont en vacances, font partie du chœur qui va participer à ce concert « gratuit pour les personnes en situation de handicap ». Des enfants qui ont la chance de pouvoir chanter un chef-d’œuvre absolu sous la direction d’un des plus grands chefs d’orchestre de notre temps, Riccardo Muti.

    S’il y avait une justice en France, le syndicat FSU-SNUipp serait condamné pour harcèlement. Et ses dirigeants envoyés en hôpital psychiatrique.

  • Aux Sables-d’Olonne

    La mairie des Sables-d’Olonne avait organisé un référendum avec pour question : « Souhaitez-vous que la statue de saint Michel reste devant l'église Saint-Michel ? »

    La votation était organisée en ligne du 25 février à aujourd’hui et dans cinq bureaux de vote ce samedi.

    4593 habitants (sur 45.000) ont fait connaître leur opinion. 94,51% des votants se sont prononcés pour que la statue reste à sa place.

    Le moins qu’on puisse dire est que la soi-disant Libre Pensée ne mobilise guère, ou plutôt que ces « laïcards désuets », comme disait Zemmour, ne représentent strictement rien.

    La municipalité a fait appel du jugement qui la condamne à enlever la statue. Mais il y a peu de chances que les magistrats soient touchés par le vote.

    Il restera que la cour administrative d’appel aura jugé contre le peuple.

  • Victoire laïcarde

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    Comme on pouvait le prévoir, la justice a donné raison aux laïcards vendéens : elle donne six mois à la municipalité de La Flotte-en-Ré pour retirer du domaine public la statue de la Vierge installée à un carrefour en 1983.

  • Les fanatiques ont encore frappé

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    « La statue de la Vierge : un beau cadeau de Noël pour les Flottais ». C’était le titre de Ré à la Hune, « le journal d’information gratuit de l’Île de Ré » : « Le 22 décembre dernier, la statue de la Vierge située à l’entrée du village de La Flotte a repris sa place comme un vrai repère qu’elle constitue depuis des années pour la commune et ses habitants. » La statue avait été cassée en plusieurs morceaux par un chauffard le soir du 17 mai 2021. Le maire Jean-Paul Héraudeau avait aussitôt annoncé qu’elle serait restaurée, mais cela s’avéra impossible. Il fut donc décidé de la refaire à l’identique, mais cette fois en pierre alors que l’originale était en ciment, « afin d’apporter une touche de douceur dans les formes comme le drapé du voile, le visage ou encore les mains ».

    Peu avant Noël la nouvelle statue a donc été installée. Ce qui a réveillé les fanatiques laïcards locaux appelés par antiphrase « Libre Pensée ». Tout-à-coup ils se sont avisés que cette statue était un « signe religieux » érigé sur un « emplacement public », donc en violation de la loi de 1905. Ils ont saisi le tribunal administratif, qui leur donnera raison le 3 mars prochain, comme l’indiquent les conclusions du rapporteur public. Car la statue a été érigée après la loi de 1905. « S’il n’y avait pas eu cet accident, il n’y aurait pas eu de débat ni même de procédure », remarque le maire.

    Ré à la Hune précise :

    « Cette statue occupe une place importante dans le cœur des Flottais. Il s’avère qu’au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, une famille qui avait la foi, l’avait achetée et installée dans son jardin pour remercier du retour sain et sauf d’un père et de son fils. Ensuite, ces paroissiens en ont fait don à la mairie qui l’a positionnée rue de Sainte-Marie pour la déménager en 1983 et l’installer définitivement à l’endroit actuel. D’où l’inscription sur la pierre “Vœux de guerre”. »

    Ce qui souligne à quel point les fanatiques laïcards n’ont aucun respect, non seulement de la religion, mais de leurs concitoyens et de leur histoire.