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  • Réservé aux avortueurs

    Le National Maternity Hospital de Dublin vient de lancer un appel pour le recrutement d’un anesthésiste et d’un gynécologue obstétricien. Il est précisé que ces postes ne seront attribués qu’à des médecins acceptant de réaliser des avortements, puisque cela fait partie de leur mission « depuis 2019 ».

    La « maternité nationale » n’embauche que des médecins qui tuent des bébés…

    Le Service de santé (sic) irlandais a prévu un financement de 7 millions d'euros pour les avortements cette année et de 12 millions d'euros pour l’année prochaine.

  • Un chrétien tué en Inde

    Anant Ram Gand, marié, père de 5 enfants, s’était converti au christianisme il y a neuf mois et avait été baptisé il y a deux mois. Il a été décapité le 11 février au milieu d’une rue de son village, Raighar (Odisha), en plein jour. Les meurtriers lui avaient fracassé le crâne auparavant.

    Il avait déjà été battu deux fois par les hindous fanatiques qui lui avaient interdit de prendre de l’eau au puits communal, il avait dû aller vivre en dehors du village avec sa famille qui partageait sa foi.

    Anant Ram Gand avait été un sympathisant de la guérilla maoïste Naxal. Il avait même été arrêté pour cela. Les hindous ont fait croire aux maoïstes que Anant avait révélé à la police des secrets de la guérilla, alors que le pauvre homme n’en connaissait évidemment aucun. Mais ainsi ce sont les maoïstes qui ont « exécuté » le chrétien, et les hindous sont hors de cause…

    « Il a été tué pour sa foi en Jésus-Christ, dit sa femme. Mais il est certain que je n’abandonnerai pas Jésus-Christ mon Sauveur et Seigneur. S’il vous plaît, souvenez-vous de nous dans vos prières, afin que nous restions forts dans la foi et que nous ayons de quoi vivre. Que Dieu vous bénisse. »

  • La messe aux Etats-Unis

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    Le 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes, il y a eu en l’église de New York qui lui est dédiée une première messe solennelle selon l’usus antiquior. C’était aussi le 60e anniversaire de la bénédiction de la grotte de Lourdes, attenante à l’église, par Mgr Fulton Sheen. Le célébrant était le nouveau curé, le P. Joseph Scolaro, ordonné en 2014, qui a voulu ainsi que ses paroissiens soient conscients des riches traditions de l’Eglise. Espérons qu’il transforme l’essai…

    D’autre part, on apprend qu’à la demande d’Una Voce Idaho l’évêque de Boise, Mgr Peter Christensen, a institué une messe mensuelle selon la forme extraordinaire à l’église Saint-Paul de Nampa. Le deuxième dimanche de chaque mois à… 14h30… Espérons que ce ne soit qu’un début.

  • Protéger le réseau

    Le pape a convoqué pour demain une réunion des présidents de conférences épiscopales et représentants des ordres religieux, originellement sur « la protection des mineurs et des adultes vulnérables ». L’expression « adultes vulnérables » était là pour faire croire qu’on ne se limitait pas aux abus sexuels sur mineurs, alors que le mot « vulnérables » montrait qu’on évacuait le problème. Mais c’était encore trop. A la veille de la réunion, l’expression a été retirée. Il ne s’agit plus que d’un sommet sur « la protection des mineurs ». Mais comme on a déjà tellement parlé des abus sur mineurs, il s’agit clairement d’un sommet sur la protection du lobby gay dans l’Eglise. Comme le montre aussi, si l’on en doutait, que le maître de cérémonie est le cardinal Cupich, créature de François, négationniste en chef de l’horrible cancer qui est pourtant aujourd’hui sur la place publique.

    Hier, à Rome, des catholiques réunis sous le nom d’Acies ordinata ont manifesté sur une place de Rome, « en silence pour faire tomber le mur du silence ».

    De leur côté, les cardinaux Brandmüller et Burke ont envoyé aux présidents de conférences épiscopales la lettre ouverte suivante :

    Chers Confrères, Présidents des conférences épiscopales,

    Nous nous adressons à vous avec une grande tristesse.

    Le monde catholique est désorienté et se demande avec angoisse : où va l’Église ?

    Face à la dérive en cours, il semble que le problème se réduise à celui des abus sur les mineurs – un crime horrible, tout particulièrement quand il est commis par un prêtre, mais qui n’est qu’un élément d’une crise bien plus vaste. Telle une plaie, la cause homosexuelle se répand dans l’Église, promue par des réseaux organisés et protégée par un climat de complicité et d’omertà. Les racines de ce phénomène se trouvent évidemment dans ce mélange de matérialisme, de relativisme et d’hédonisme qui refuse absolument l’existence d’une loi morale absolue, c’est-à-dire qui ne souffre pas d’exceptions.

    On accuse le cléricalisme d’être responsable des abus sexuels, mais la première et principale responsabilité du clergé n’est pas dans l’abus de pouvoir, mais dans le fait de s’être éloigné de la vérité de l’Évangile. La négation, y compris publique, dans les paroles comme dans les actes, de la loi divine et naturelle, est à la racine du mal qui corrompt certains secteurs de l’Église.

    Face à cette situation, cardinaux et évêques se taisent. Vous tairez-vous également lors de la réunion convoquée ce 21 février au Vatican ?

    Nous sommes de ceux qui ont interpellé le Saint-Père en 2016 sur les “dubia” qui divisaient l’Église à l’issue des conclusions du Synode sur la famille. Aujourd’hui, ces “dubia” non seulement n’ont pas reçu de réponse mais s’inscrivent dans une crise de la foi bien plus générale. Nous voulons par conséquent vous encourager à faire entendre votre voix et à proclamer l’intégrité de la doctrine de l’Église.

    Nous invoquons le Saint-Esprit pour qu’il assiste l’Église et éclaire les pasteurs qui la guident. Un acte décisif est aujourd’hui urgent et nécessaire. Nous mettons notre confiance dans le Seigneur qui a promis : « Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20).

    Walter Card. Brandmüller
    Raymond Leo Card. Burke

  • Mercredi de la Septuagésime

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    La lecture des matines est le chapitre 3 de la Genèse, le récit de la chute originelle, curieusement jusqu’au verset 20 seulement, alors que cela n’aurait pas été beaucoup plus long de mettre les quatre derniers versets. Les versets 21 et 22 sont toutefois présents, par le deuxième répons :

    . Ecce Adam quasi unus ex nobis factus est sciens bonum et malum:
    * Vidéte, ne forte sumat de ligno vitæ, et vivat in ætérnum.
    . Fecit quoque Dóminus Deus Adæ túnicam pellíceam, et índuit eum, et dixit.
    . Vidéte, ne forte sumat de ligno vitæ, et vivat in ætérnum.

    Voici qu’Adam est devenu comme l’un de nous, connaissant le bien et le mal : Voyez qu’il ne vienne à consommer de l’arbre de vie, et qu’il vive pour l’éternité. Le Seigneur Dieu fit aussi à Adam une tunique de peau, l’en revêtit et dit : Voyez qu’il ne vienne à consommer de l’arbre de vie, et qu’il ne vive pour l’éternité.

    Adam est devenu comme l’un de nous. Les pères de l’Eglise ont vu là, à juste titre, une des premières manifestations de la Sainte Trinité. Quant au sens du propos, plusieurs y ont discerné une terrible ironie, et Pascal s’en est servi dans les Provinciales pour prouver qu’il était donc licite de manier l’ironie lorsque la victime l’a mérité :

    Mais c'est une chose bien remarquable sur ce sujet, que, dans les premières paroles que Dieu a dites à l'homme depuis sa chute, on trouve un discours de moquerie, et une ironie piquante, selon les Pères. Car, après qu'Adam eut désobéi, dans l'espérance que le démon lui avait donnée d'être fait semblable à Dieu, il paraît par l'Écriture que Dieu, en punition, le rendit sujet à la mort, et qu'après l'avoir réduit à cette misérable condition qui était due à son péché, il se moqua de lui en cet état par ces paroles de risée : Voilà l'homme qui est devenu comme l'un de nous : Ecce Adam quasi unus ex nobis : Ce qui est une ironie sanglante et sensible dont Dieu le piquait vivement, selon saint Chrysostome et les interprètes. Adam, dit Rupert, méritait d'être raillé par cette ironie, et on lui faisait sentir sa jolie bien plus vivement par cette expression ironique que par une expression sérieuse. Et Hugues de Saint-Victor, ayant dit la même chose, ajoute que cette ironie était due à sa sotte crédulité ; et que cette espèce de raillerie est une action de justice, lorsque celui envers qui on en use l'a méritée.

    Vous voyez donc, mes Pères, que la moquerie est quelquefois plus propre à faire revenir les hommes de leurs égarements, et qu'elle est alors une action de justice ; parce que, comme dit Jérémie, les actions de ceux qui errent sont dignes de risée, à cause de leur vanité : vana sunt et risu digna. Et c'est si peu une impiété de s'en rire, que c'est l'effet d'une sagesse divine, selon cette parole de saint Augustin : Les sages rient des insensés, parce qu'ils sont sages, non pas de leur propre sagesse, mais de cette sagesse divine qui rira de la mort des méchants.

  • Les Hongrois ne lâchent rien

    Le gouvernement hongrois provoque une nouvelle fois l’ire des eurocrates et des médias à leurs ordres, en lançant une nouvelle campagne d’affiches contre les diktats de Bruxelles.

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    « Vous avez le droit de savoir ce que Bruxelles prépare. Ils veulent introduire des quotas obligatoires de relocalisation. Ils veulent affaiblir les droits des Etats de protéger les frontières. Les visas de migrants faciliteraient l’immigration. »

    L’affiche a été publiée sur la page Facebook du gouvernement avec cette légende : « Le gouvernement lance une campagne d'information sur les plans de Bruxelles pour l'immigration. Tout le monde a le droit de connaître les propositions actuelles qui mettent fondamentalement en danger la sécurité de la Hongrie. »

    Addendum

    Jean-Claude Juncker dit qu'il a demandé l'exclusion du Fidesz du PPE.

  • La vieillesse est un naufrage

    Surtout pour les idéologues ratatinés et grandes consciences patentées.

    Selon Jean Daniel, « à la faveur du mouvement des gilets jaunes, nous assistons au retour de l’infamie » : « Eh bien voilà, l’insupportable malédiction est de retour : les Français ont tenu à rappeler qu’ils étaient les plus antisémites et peut-être les plus racistes en Europe. C’est épouvantable. Le choc est terrible parce que ces mêmes Français avaient le pouvoir de faire croire le contraire. »

    (Le peuple français serait en droit de faire condamner Jean Daniel pour injure et diffamation. Mais la condamnation est qu'il s'exclut lui-même de la communauté nationale. - J'avoue que je n'ai jamais compris la grande estime qu'avait Jean Madiran pour ce personnage.)

  • Les responsables

    de la « montée de l’antisémitisme », ce sont ceux qui organisent le rassemblement contre l’antisémitisme, dit Eric Zemmour qui dit tout en une seule phrase :

    "Ceux qui l'organisent sont responsables de deux manières : ne pas endiguer l'immigration de masse qui en est le terreau, et nous avoir expliqué que l'islam est une religion de paix et d'amour."

  • "Les tombes chrétiennes on s’en fout"

    Message officiel du président de la République ex-française, le 19 février 2019.

    (Il y a en permanence des profanations de tombes chrétiennes, plus de 9 profanations sur 10 visent des chrétiens, mais Macron va seulement déplorer des croix gammées sur des tombes juives.)

    Et les écoles catholiques aussi on s’en fout :

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    "La seule église qui illumine est celle qui brûle." Inscrit la nuit dernière sur le portail de l’école Saint-Vincent de Sète.

  • Mardi de la Septuagésime

    Avant le saccage de 1960, les matines du dimanche avaient trois nocturnes comportant chacun trois lectures suivies de leur répons. On retrouvait ensuite les trois premiers répons le lundi et le jeudi, les trois suivants le mardi et le vendredi, les trois derniers le mercredi et le samedi. (C’est toujours le cas dans le bréviaire monastique, avec 12 répons mais seulement les trois premiers de chaque nocturne sont répétés dans la semaine.)

    Les répons des matines du mardi sont donc ceux du deuxième nocturne des matines du dimanche (d’avant 1960 pour le bréviaire romain). Ce qui donne lieu à une curieuse coïncidence : ils répètent ce que l’on vient de lire.

    . Tulit Dóminus hóminem, et pósuit eum in paradíso voluptátis:
    * Ut operarétur et custodíret illum.
    . Plantáverat autem Dóminus Deus paradísum voluptátis a princípio, in quo pósuit hóminem quem formáverat.
    . Ut operarétur et custodíret illum.

    Le Seigneur prit l’homme et le mit dans le paradis de volupté, pour qu’il le travaille et le garde. Le Seigneur Dieu avait en effet planté un paradis de volupté, à l’origine, dans lequel il mit l’homme qu’il avait formé, pour qu’il le travaille et le garde.

    La première phrase est la première phrase de la lecture, mot pour mot – la liturgie de la septuagésime étant relativement tardive, le texte des répons est celui de la Vulgate comme les lectures. C’est le verset 15 du chapitre 2 de la Genèse. Auquel est adjoint le verset 8 (qui a été lu la veille). Cette juxtaposition souligne que l’homme est un jardinier qui poursuit l’œuvre du Créateur paysan.

    . Dixit Dóminus Deus: Non est bonum hóminem esse solum:
    * Faciámus ei adiutórium simile sibi.
    . Adæ vero non inveniebátur adjútor símilis sibi: dixit vero Deus.
    . Faciámus ei adiutórium simile sibi.

    Le Seigneur Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul, faisons-lui une aide semblable à lui. Or à Adam n’avait pas été trouvée une aide semblable à lui : or Dieu dit : faisons-lui une aide semblable à lui.

    Ici c’est la dernière phrase de la lecture qui est le texte du verset (2,20). Le texte du répons proprement dit se trouve deux versets plus haut, et c’est la dernière phrase de la première lecture… (Entre les deux phrases Dieu fait défiler les animaux pour que Adam les nomme.)

    . Immísit Dóminus sopórem in Adam, et tulit unam de costis eius:
    * Et ædificávit costam, quam túlerat Dóminus de Adam, in mulíerem, et adduxit eam ad Adam, ut vidéret quid vocáret eam:
    * Et vocávit nomen eius Virágo, quia de viro sumpta est.
    . Cumque obdórmísset, tulit unam de costis eius, et replevit carnem pro ea.
     . Et ædificávit costam, quam túlerat Dóminus de Adam, in mulíerem, et adduxit eam ad Adam, ut vidéret quid vocáret eam.
    Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto,
     . Et vocávit nomen eius Virágo, quia de viro sumpta est.

    Dieu envoya un sommeil sur Adam, et enleva une de ses côtes. Et il édifia la côte que le Seigneur avait prise d’Adam en une femme, et il la conduisit à Adam pour voir comment il l’appellerait. Et il appela son nom Virago, parce qu’elle a été prise de l’homme (vir). Alors qu’il dormait, il enleva une de ses côtes, et remplit la chair pour elle. Et il édifia la côte que le Seigneur avait prise d’Adam en une femme, et il la conduisit à Adam pour voir comment il l’appellerait. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Et il appela son nom Virago, parce qu’elle a été prise de l’homme.

    Comme pour le premier répons, celui-ci reprend la lecture (2,21-23), mais cette fois presque intégralement, avec des interversions dans le texte. Ce qui donne une sorte de kaléidoscope verbal, unique je crois dans l’année liturgique.