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  • Solidarność !

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    Dans la nuit du 21 au 22 février, trois militants de gauche ont renversé la statue de Mgr Henryk Jankowski dans le square qui porte son nom, à Gdansk. Ils y ont placé des sous-vêtements et une aube d’enfant de chœur, et ils ont publié un long texte de revendication, indiquant qu’ils faisaient « tomber symboliquement du piédestal communautaire le faux souvenir et l'honneur de la personne d'Henryk Jankowski » et voulaient « détruire le faux et odieux mythe d'Henryk Jankowski », et accuser « l'institution de l'Eglise catholique et ses représentants de n'avoir pas réagi, alors qu'ils étaient conscients du mal fait par Henryk Jankowski », accusé d’abus sexuels sur enfants.

    C’est l’un des dégâts collatéraux du faux sommet convoqué par François au Vatican…

    La statue renversée a été enlevée par la mairie afin d’être remise à l’association des amis d'Henryk Jankowski, qui en est à l'origine. «  Il n'y a pas dans l'espace public de place pour le monument du père Jankowski », a déclaré le maire par intérim.

    Mais, ce matin, des militants du syndicat Solidarité ont rétabli la statue à sa place, tandis que les auteurs de la profanation étaient arrêtés et mis en garde à vue. « Les ouvriers des chantiers navals et de Solidarité de Gdansk ont remis la statue à sa place à 7h du matin », a indiqué Karol Guzikiewicz, vice-président du syndicat et conseiller municipal de Gdansk. « C'est une statue de l'ex-aumônier du syndicat. Elle a été profanée sans décision préalable de la justice. Tant que ces choses là ne sont pas prouvées devant la justice, le monument doit rester à sa place. »

    Henryk Jankowski, héros de la lutte contre le communisme, qui avait fait de sa paroisse Sainte-Brigitte un haut lieu de la résistance et un lieu de rassemblement de tous ceux qui, croyants ou non, se battaient pour la liberté, a d’abord fait l’objet de violentes campagnes contre lui pour « antisémitisme », « nationalisme », etc. Puis pour abus sur mineurs. Une enquête a été ouverte en 2004 et a été classée sans suite.

    J’ai assisté une fois à la messe du P. Jankowski, dans les années 80, et c’est un de mes grands souvenirs. Une belle église gothique bondée, et ornée de très belles œuvres d’art sacré contemporain. Une atmosphère de chrétienté comme cela devait être chez les chouans. J’avais eu aussi la surprise de voir que si, bien sûr, c’était la messe de Paul VI, le P. Jankowski la chantait en latin à partir de la préface. J’avais enregistré toute la messe, et donc aussi le sermon, auquel je n’avais compris qu’un seul mot : Solidarność, qui revenait périodiquement. Lorsque j’ai fait écouter ensuite cet enregistrement à la famille qui m’hébergeait à Varsovie, le père se précipita pour fermer la fenêtre…

    Ce jour-là j’ai visité le presbytère et de grandes salles de catéchisme toutes neuves, et j’ai vu que le P. Jankowski se déplaçait dans une Mercedes blindée que lui avaient offerte des catholiques allemands. Car il risquait sa vie à tout instant, et ceux qui salissent sa mémoire sont des porcs.

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    Henryk Jankowski, Jerzy Popiełuszko, Lech Wałęsa. Le P. Popiełuszko a été béatifié un mois avant la mort du P. Jankowski.

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    Le P. Jankowski aux chantiers navals Lénine de Gdansk pendant la grève.

  • Saint Pierre Damien

    Extrait (chapitre 5) du Livre de Gomorrhe, dont personne ne parle au colloque vaticanesque… puisque le sujet même en a été soigneusement effacé.

    Qui passera outre, en faisant la sourde oreille, qui ne frissonnera pas jusqu’à la moelle en pensant à ce que l’Apôtre a claironné, comme une trompette retentissante, en disant : « Dieu les a livrés aux convoitises de leurs cœurs, à une impureté où ils avilissent eux-mêmes leur propre corps. » (Rom. 1) Et un peu plus loin : « A cause de cela, Dieu les a livrés à une passion ignominieuse, car leurs femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature. Pareillement les hommes, délaissant l’usage naturel de la femme, ont brûlé de désir les uns pour les autres, perpétrant l’infamie d’homme à homme, et recevant en leurs personnes l’inévitable salaire de leur égarement. »

    Pourquoi donc, après une telle chute, aspirent-ils à la sublimité de l’ordre ecclésiastique ? Que penser, que croire, sinon que Dieu les a livrés à leurs sens réprouvés ? Il ne leur permet pas de voir les choses qui leur sont nécessaires, pressurés qu’ils sont par leurs péchés. Car, ayant perdu les yeux intérieurs, le soleil pour eux se couche, celui qui est sur son déclin. Ils ne parviennent pas à réaliser la gravité des maux que fait commettre l’impureté, ni que c’est plus terrible encore de désirer posséder quelque chose de façon désordonnée, contre la volonté de Dieu. Et, de façon habituelle, cela procède de la règle de la justice divine. Ceux qui se souillent avec cette vilenie mille fois condamnable sont frappés par la malédiction d’un digne jugement : ils se plongent dans les ténèbres de la cécité. Voilà ce qu’on lit sur cette infamie dans les auteurs anciens. Les Sodomites voulaient, avec frénésie, faire violence au juste, et ils étaient déjà sur le point de défoncer la porte. Et voici, dit l’Écriture, que les hommes étendirent la main, ramenèrent Loth à eux, et fermèrent la porte. Et ils frappèrent de cécité ceux qui étaient à l’extérieur, du plus petit jusqu’au plus grand, de sorte qu’ils ne pouvaient pas trouver la porte. (Gen. XIX) Il appert que, par ces deux anges, qu’on lit être venus voir Loth, les personnes du Père et du Fils sont dûment désignées. Le montre de façon évidente le fait qu’en leur parlant Loth a dit : « Parce que ton serviteur a trouvé grâce à tes yeux, et que tu as magnifié la miséricorde que tu m’as montrée, je te demande, mon Seigneur, de sauver mon âme. » Celui qui parle ainsi à deux personnes, comme à une seule, est certain qu’en deux personnes une seule substance est vénérée.

    Les Sodomites cherchaient donc à entrer par effraction pour faire violence à des anges. Mais c’est à Dieu que font violence ces hommes immondes, en cherchant à s’approcher des fonctions de l’ordre sacré. Mais ils sont subitement frappés de cécité parce que, par un juste jugement de Dieu, ils tombent dans les ténèbres intérieures, de sorte qu’ils ne parviennent pas à trouver la porte. Parce que, étant séparés de Dieu par le péché, ils ignorent le chemin du retour vers lui. Car ceux qui, non par l’humilité, mais par l’effraction de l’arrogance et de l’ambition, s’efforcent d’accéder à Dieu, se rendent compte immédiatement qu’ils ignorent comment ouvrir la porte d’entrée. Parce que, tout compte fait, c’est le Christ qui est la porte, comme il le dit lui-même : « Je suis la porte. » (Jn X) Ceux qui sous la pression des péchés perdent le Christ, c’est comme si, ne trouvant pas la porte, ils ne pouvaient pas entrer dans l’habitacle des citoyens célestes.

    Ils sont donc livrés à leurs sens réprouvés. Comme ils n’évaluent pas le poids de leur faute sur la balance de leur propre esprit, ils pensent qu’une très lourde masse de plomb a la légèreté des peines anodines. Donc, ce qui est dit là : « Ils frappèrent de cécité ceux qui étaient dehors, » l’Apôtre le déclare manifestement quand il dit : « Dieu les a livrés à leurs sens réprouvés. » Et ce qui est ajouté là après : « Pour qu’ils ne puissent pas trouver la porte », saint Paul l’expose clairement quand il dit : « Pour qu’ils fassent ce qui ne convient pas. » C’est comme s’il disait : « Ils essayèrent d’entrer là où ils ne le devaient pas. » Celui qui, indigne des ordres ecclésiastiques, s’efforce de faire irruption dans le ministère de l’autel sacré, qu’est-ce autre que, après avoir laissé de côté le seuil de la porte, s’efforcer d’entrer par la barrière infranchissable du mur ? Et quoiqu’aucune entrée libre ne s’offre à leurs pieds, ceux qui sont tels s’engagent solennellement à pouvoir parvenir au sanctuaire, préférant être frustrés de ce qu’ils ont présumé obtenir, plutôt que de demeurer dans le vestibule extérieur. Ils peuvent, à la vérité, se cogner la tête sur la pierre d’achoppement de la Sainte Ecriture, mais il ne leur est jamais permis d’entrer par la voie de la divine autorité. Et pendant qu’ils tentent d’entrer au lieu qui leur est interdit, ils ne font rien d’autre que de palper un mur complètement recouvert. Ce n’est pas sans raison qu’on peut leur appliquer ce que dit le Prophète : « Ils tâtaient en plein midi comme pendant la nuit. » (Job V) Et ceux qui ne peuvent pas franchir le seuil de la vraie entrée, ils s’égarent en route, et tournent en rond en un cercle vicieux. C’est d’eux que parle le psalmiste quand il dit : « Mon Dieu, pose-les comme une roue. » (Ps LXXXII) Et de même : « Les impies marcheront en rond. » (Ps XI) C’est en parlant d’eux qu’un peu plus loin saint Paul ajoute, après avoir énuméré leurs crimes : « Ceux qui font de telles choses sont dignes de mort, non seulement ceux qui les font, mais aussi ceux qui consentent à ce qu’ils font. » (Rom 1)

    Certainement, celui qui ne se réveille pas après les terribles coups de tonnerre de cette invective apostolique, on jugera à bon droit qu’il est mort plutôt qu’endormi. Et comme l’Apôtre précise avec tant de zèle une sanction pour chaque méfait, qu’aurait-il dit, je le demande, s’il avait détecté cette blessure dans le corps infect de la sainte Eglise. Surtout, quelle douleur, quelle ardeur de compassion aurait embrasé sa pieuse poitrine s’il avait appris que cette peste abominable se propageait jusque dans les ordres sacrés ? Qu’ils écoutent les directeurs des clercs, et les recteurs des prêtres. Qu’ils écoutent ! Et même s’ils se sentent sûrs d’eux-mêmes, qu’ils craignent de participer aux crimes d’autrui, ceux qui répugnent à corriger les péchés de leurs sujets, et qui, par un silence complice, leur accordent la licence de pécher. Qu’ils écoutent, dis-je, et qu’ils comprennent que tous sont également dignes de mort, ceux qui font le mal et ceux qui y consentent.

  • Hongrie : la polémique idiote

    Ce qui reste de l’opposition socialiste en Hongrie, complaisamment relayé par l’Afp qui paraît ne pas se rendre compte du grotesque, croit avoir trouvé un cheval de bataille : Viktor Orbán, qui ne cesse de tempêter contre la politique européenne d’immigration et se pose en rempart contre la marée migratoire, accueille en douce des migrants.

    « Les Hongrois ont le droit de connaître la vérité sur la politique pro-immigration du gouvernement hongrois », disent les socialistes en paraphrasant le slogan gouvernemental.

    Mais oui. On a découvert que… 15 Vénézuéliens sont hébergés dans un hôtel de Gárdony. Et qu’ils font partie d’un groupe de 300 réfugiés auxquels le gouvernement hongrois accorde l’hospitalité, avec cours de langue accéléré et accès à l’emploi.

    Comme si cela était contraire à la politique d’immigration de Viktor Orban ! Ces Vénézuéliens sont catholiques, ils viennent via un accord avec l’Ordre de Malte, et en outre ils doivent justifier d’un ancêtre hongrois…

  • Académie pour la vie

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    L’Académie Jean-Paul II pour la vie et la famille organise les 20 et 21 mai prochains à Rome (juste après la Marche pour la Vie) un colloque sur « la mort cérébrale : une construction médico-légale, les preuves scientifiques et philosophiques », avec cette précision : « La conférence de Rome exposera la vérité à propos de la “mort cérébrale” et le don d’organes ». A savoir que la mort cérébrale a été inventée afin de prélever des organes sur des corps encore vivants.

    Rappelons que l’Académie Jean-Paul II pour la vie et la famille a été fondée en 2017 par des membres de l’Académie pontificale pour la vie entièrement vidée et reconstruite par François sur des bases qui ne sont plus de tout celles de la fondation, et confiée à un prélat du lobby gay.

    Le président en est Josef Seifert, qui ouvrira et conclura le colloque. Parmi les intervenants plusieurs médecins, dont Doyen Nguyen, médecin hématologue et docteur en théologie morale (Angelicum), auteur d’un livre sur le sujet, le Dr Thomas Zabiega, neurologiste (Etats-Unis), le Dr Cicero Coimbra, professeur de neurologie et neurochirurgie (Brésil), le Dr Paul Byrne, néonatologiste et professeur de pédiatrie (et père de 12 enfants, Canada), et Mgr Athanasius Schneider qui interviendra en direct par vidéo puisque François lui a interdit de quitter son désert kazakh plus de 30 jours par an.

  • La Chaire de saint Pierre

    Une hymne de saint Pierre Damien (Carmina sacra et Preces, 72), ça s’impose ces jours-ci…

    Senatus apostolici
    Princeps et praeco Domini,
    Pastor prime fidelium,
    Custodi gregem creditum.

    Prince du Sénat apostolique, éloquent messager du Seigneur, premier Pasteur des fidèles, gardez le troupeau qui vous fut confié.

    Per pascua virentia,
    Nos verbi fruge recrea:
    Refectas oves praevius
    Caulis infer coelestibus.

    Dans vos verdoyants pâturages, nourrissez-nous du précieux aliment de la parole ; introduisez vos brebis fortunées dans le parc céleste où vous les avez précédées.

    Supernae claves januae
    Tibi, Petre, sunt traditae,
    Tuisque patent legibus
    Terrena cum coelestibus.

    A vous, ô Pierre, ont été données les Clefs de la porte des cieux ; les choses de la terre et celles même du ciel sont soumises à vos lois.

    Tu petram verae fidei,
    Tu basim aedificii
    Fundas, in qua catholica
    Fixa surgit Ecclesia.

    Vous décidez par votre choix où sera la Pierre de la vraie foi, la base de l’édifice entier, sur laquelle s’élèvera inébranlable l’Église catholique.

    Umbra tua, dum graderis,
    Fit medicina languidis;
    Textrinis usa vestium
    Sprevit Tabitha feretrum.

    Quand vous marchez, votre ombre guérit les malades ; Tabithe, qui tissait les vêtements du pauvre, échappe par vous aux liens de la mort.

    Catena vinctum gemina
    Virtus solvit angelica,
    Veste sumpta cum caligis
    Patescunt fores carceris.

    On vous charge d’une double chaîne ; mais la main d’un Ange vient la briser ; par son ordre vous reprenez votre habit et votre chaussure : les portes de la prison s’ouvrent d’elles-mêmes.

    Sit Patri laus ingenito,
    Sit decus Unigenito,
    Sit utriusque parili
    Majestas summa Flamini. Amen.

    Louange au Père qui n’est pas engendré ; honneur au Fils unique qui sort de lui; gloire suprême à l’Esprit égal à tous deux. Amen.

    (Traduction dom Guéranger)

  • En Corée du Sud

    Pour lutter contre la dénatalité, des municipalités rurales de Corée du Sud donnent jusqu’à 10 millions de won (8.000 euros) aux célibataires qui veulent trouver – acheter – une femme à l’étranger. Des sites internet proposent ainsi des femmes sur catalogue et s’occupent de tout (y compris les « frais de courtage », sic). La durée moyenne de la transaction est de 3,9 jours entre la première rencontre et le mariage.

    73% des femmes sont des Vietnamiennes ; elles coûtent 14,2 millions de won. La Chinoise est moins chère : 10,7 millions (avec la subvention municipale elle est presque gratuite). La plus chère est l’Ouzbèke : 18,3 millions pièce…

    L’âge moyen de l’homme est de 43,6 ans, celui de la femme 25,2.

    Une étude réalisée sur 920 femmes (qui ne parlent pas un mot de coréen quand elles arrivent) indique que 42% d’entre elles ont subi des violences domestiques, et 68% un harcèlement sexuel.

    Et cela est très officiellement supervisé par le ministère de la Famille et de l’Egalité de genre…

  • A l’école

    Le Modem a fait adopter dans le projet de loi « pour une école de la confiance » l’obligation du remboursement des produits contraceptifs prescrits par les médecins scolaires. L’incitation à la débauche des mineurs comme exemple de « confiance », fallait oser.

    *

    D’autre part, le laboratoire Polidis a gagné le jackpot. Je ne savais pas que le gouvernement pouvait faire officiellement de la publicité pour un produit, et en l’occurrence pour une incitation à la débauche, mais c’est au Journal Officiel :

    Arrêté du 14 février 2019 portant inscription du préservatif masculin lubrifié SORTEZ COUVERTS ! du laboratoire POLIDIS au titre I de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l'article L. 165-1 du code de la sécurité sociale

  • La Dictature En Marche

    Le président de la République ex-française Emmanuel Macron a annoncé que « la France » allait adopter dans ses textes de référence une définition de l'antisémitisme élargie à l'antisionisme.

    Ce n’est ni français ni nouveau, puisque (comme il l’a signalé lui-même) il s’agit d’appliquer un texte de l'Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah avalisé par l’UE.

    Il n’empêche que cela veut dire que l’Etat d’Israël sera le seul Etat au monde dont il sera interdit de critiquer la politique, particulièrement la politique raciale (Etat juif pour les juifs) et la politique de discrimination envers les non-juifs. Ce qui serait proprement extravagant dans une démocratie moderne, mais est cohérent avec la dictature macronique.

    Et pour ajouter une touche d'hypocrisie et de déni de la réalité, il annonce la dissolution de trois groupuscules d'extrême droite. Et ça rigole dans les mosquées...

    Le même Macron a également annoncé une proposition de loi (d’un député aux ordres, en l’occurrence la sémillante et néanmoins mordante Laetitia Avia) qui renforcera la censure sur internet.

    Il me semble que c’est la première fois qu’un président de la République annonce le dépôt d’une proposition de loi… (Et voici le Premier ministre qui invoque - contre le Sénat - la « séparation des pouvoirs »…) Mais dans le domaine de la police de la pensée on n’arrête pas le progrès…

  • Jeudi de la Septuagésime

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    La lecture des matines de ce jour est la première partie du chapitre 4 de la Genèse : l’histoire de Caïn et Abel, les deux premiers fils d’Adam et Eve, le premier tuant le second. Premier homicide de l’histoire, surtout premier meurtre du Juste, du Pasteur qui savait que le vrai sacrifice est le sacrifice sanglant. Sacrificateur et sacrifié, Abel est la première image évidente du Christ « notre Pasteur-victime » comme dit saint Ephrem. Et « le sang d’Abel le Juste », dont parle le Christ lui-même, annonce le sang de la Nouvelle Alliance, comme le souligne l’épître aux Hébreux. C’est pourquoi c’est avec Abel que commence l’Eglise de la terre.

    Il y a un seul répons sur Caïn et Abel, le dernier des matines du dimanche de la Septuagésime, que l’on ne trouve donc pas aujourd’hui mais le mercredi et le samedi :

    ℟. Ubi est Abel frater tuus? dixit Dóminus ad Cain. Néscio, Dómine, numquid custos fratris mei sum ego? Et dixit ad eum: Quid fecísti?
    * Ecce vox sánguinis fratris tui Abel clamat ad me de terra.
    . Maledíctus eris super terram, quæ apéruit os suum, et suscépit sánguinem fratris tui de manu tua.
    ℟. Ecce vox sánguinis fratris tui Abel clamat ad me de terra.
    Glória…
    ℟. Ecce vox sánguinis fratris tui Abel clamat ad me de terra.

    Où est Abel ton frère ? dit le Seigneur à Caïn. Je ne sais pas, Seigneur, est-ce que je suis le gardien de mon frère, moi ? Et il lui dit : Qu’as-tu fait ? Voici que la voix du sang de ton frère Abel crie de la terre jusqu’à moi. Tu seras maudit sur la terre, qui a ouvert la bouche et reçu de ta main le sang de ton frère.