Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Nouvelle promotion d’un pourri

    Sandro Magister titrait naguère sur «  la carrière miraculeuse du cardinal Farrell », créé cardinal par François en 2016 et nommé préfet du nouveau dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, alors qu’il avait ouvertement fait campagne pour un candidat pro-avortement. Eh bien ce n’était pas encore suffisant. François le fait camerlingue de la Sainte Eglise romaine, chargé des biens temporels du Saint-Siège pendant la période sede vacante du pouvoir pontifical. Un poste dont il est inutile de souligner l’importance pendant les conclaves.

    Rappelons que le cardinal Farrell a longtemps partagé un appartement avec l’ex-cardinal McCarrick pendant que celui-ci couchait habituellement avec des séminaristes, et qu’il ose prétendre qu’il n’en a jamais rien su. Le cardinal Farrell a signé la préface et assuré la promotion du livre de propagande LGBT du P. James Martin, il a invité le même James Martin à faire une causerie à la Rencontre mondiale des familles en Irlande (qui fut heureusement un flop), et à la messe de clôture de la dite Rencontre son diacre était le militant LGBT Ray Dever (père d’un fils qui se dit femme). Etc.

  • Saints Faustin et Jovite

    907px-Pala_della_mercanzia_(vincenzo_foppa).jpg

    Faustin et Jovite, martyrisés en 120, sont les saints patrons de Brescia. Selon leur légende, poursuivis par la vindicte de Trajan, ils auraient subi toutes les tortures à Brescia, Milan, Rome, Naples, avant d’être décapités dans leur ville natale. Leur culte se répandit d’abord chez les bénédictins grâce à l’action de saint Petronax, de Brescia, qui fut le refondateur de l’abbaye du Mont Cassin.

    Image : la « Pala della Mercanzia », de Vincenzo Foppa (fin du XVe siècle). On voit Faustin en ornements sacerdotaux et Jovite en ornements de diacre : voyant avec quelle intrépidité ils prêchaient la foi, l’évêque de Brescia les avait ordonnés en cachette. Faustin est désigné sur le livre qu’il tient, où on lit semble-t-il : « haec est voluntas Dei quia sanctificatio nostra faustin ». Saint Paul avait écrit aux Thessaloniciens : « Hæc est enim voluntas Dei, sanctificatio vestra » : telle est la volonté de Dieu : votre sanctification. Quel est exactement le sens de l’inscription : telle est la volonté de Dieu, que Faustin soit notre sanctification ? (Le moins qu'on puisse dire est que la joie du salut n'est pas vraiment rayonnante...)

  • Leur Europe

    La Commission européenne a de nouveau demandé en janvier qu’on s’oriente discrètement et pas à pas vers des prises de décision à la majorité qualifiée en matière fiscale, au lieu de l’unanimité.

    Dans un premier temps ce serait pour les mesures de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales. Puis on pourrait ensuite envisager de rompre l’unanimité dans les dossiers liés à la fiscalité concernant la lutte contre le changement climatique ou la santé publique. Au cours de la troisième phase, la majorité qualifiée serait adoptée pour moderniser les règles communautaires déjà harmonisées, par exemple dans le domaine de la TVA. Et la dernière étape consisterait enfin à introduire ce système pour tout le reste. Au bout du compte la souveraineté des Etats membres en matière fiscale aurait totalement disparu sans que personne ne s’en rende compte…

    Sauf que ça ne fonctionne pas comme ça. La première réunion à huis clos des ministres des Finances a été un fiasco retentissant. Seuls les gouvernements français, allemand et espagnol ont été d’accord pour engager le processus. Derrière, personne n’a suivi. Le ministre luxembourgeois a souligné tout de go que « c’est la souveraineté fondamentale des pays qui est en jeu ». Bon, on comprend pourquoi le Luxembourg a un si soudain accès de souverainisme, mais on ne va pas le lui reprocher…

  • Chronique des cinglé·e·s

    Capture d’écran 2019-02-14 à 13.16.12.pngLe soi-disant « homme qui a accouché » en Grande-Bretagne a saisi la Haute Cour d’Angleterre et Galles pour être légalement reconnu comme le « père » de son enfant, et non comme sa mère. Car « il » est reconnu comme homme par l’état-civil, et c’est dix jours après cette reconnaissance qu’« il » a fait l’objet d’une fécondation in vitro. Par conséquent, « le contraindre à s’inscrire en tant que ‘mère’ de l’enfant enfreint son droit fondamental au respect de la vie privée et familiale ».

    Sir Andrew McFarlane, juge en chef des affaires familiales (photo), juge « préoccupant » que la clinique ait fait cette FIV à un « homme » alors que selon la loi la PMA concerne les femmes… Il demande donc au gouvernement de revoir la loi afin de pouvoir régler l’affaire.

    L’administration avait tenté de lui créer un dossier de « mère de genre masculin » (male mother), mais ce ne fut pas accepté…

  • Inhumaine

    Hannah Morris, 27 ans, habitant Washington, a été accusée par les médecins d’être « inhumaine » parce qu’elle refusait d’avorter.

    A seulement 16 semaines de grossesse, elle a perdu les eaux suite à une infection à E.coli. Les médecins lui ont dit qu’elle avait « 100% de chance » que ses bébés ne survivent pas. Hannah Morris réagit d’« instinct ». « J'ai dit que si je devais les perdre, je les perdrais naturellement et je laisserais la nature suivre son cours. ». A l’hôpital, on la laisse seule dans une pièce pendant 48 heures, à attendre une fausse couche. « Pas un seul médecin, infirmière, ni aucun professionnel de la santé n’est venu. » Après deux jours, une analyse révèle que les deux bébés sont en bonne santé. 

    Une semaine plus tard, un médecin met en place un protocole de soins tout en l’avertissant que si elle atteignait « 24 semaines, délai de viabilité, les membres seraient collés à leurs corps ». D’autres médecins ont prédit « que leurs poumons ne se développeraient pas, ni leurs reins », ajoutant que ne pas avorter était « incroyablement inhumain et la pire chose à faire ».

    Hannah Morris a tenu bon. Et voilà ce qui était « incroyablement inhumain » de ne pas supprimer :

    9709972-6694677-image-a-14_1549963901030.jpg

     

    9709980-6694677-image-a-35_1549966120113.jpg9709960-6694677-image-a-12_1549963888845.jpg

  • Le message de sainte Jeanne d’Arc

    Le maire (de « droite ») d’Orléans Ollivier Carré, avec le soutien de l'évêque, avait invité le pape aux fêtes de Jeanne d’Arc de 2020, centenaire de la canonisation.

    Le pape décline l’invitation, dans une lettre où il tient à citer le propos exemplaire du maire : « ces fêtes traditionnelles, très populaires et profondément œcuméniques, font la fierté de la population orléanaise qui est très attachée aux valeurs de tolérance et du vivre-ensemble ».

    Dans la foulée, le pape « forme des vœux pour que la fidélité des habitants de votre ville à la mémoire de sainte Jeanne d’Arc contribue à faire grandir une culture de la rencontre et à rassembler les talents et les compétences de chacun en vue du bien de tous, afin de participer à la construction d’une société plus juste et plus fraternelle, attentive aux petits et aux pauvres ».

    Voilà où l’on en est. Heureusement que François ne vient pas en personne retourner le couteau dans la plaie.

  • Saint Valentin

    Valentin était un prêtre romain qui mourut martyr sous l’empereur Claude II qui régna entre 268 et 270. Ce qui donne une date plutôt précise… mais on ne sait rien d’autre de ce martyr (à ne pas confondre avec saint Valentin évêque de Terni, martyr vers 346-347). Le pape Jules Ier (337-352) lui érigea une basilique, et il y eut trois autres églises Saint-Valentin à Rome. Sa fête se trouve dans tous les livres liturgiques romains, des plus anciens jusqu’au XXe siècle. En 1960 elle fut réduite à une mémoire, et elle fut supprimée en 1969. Autrement dit, s’il n’y avait pas la « forme extraordinaire du rite romain », la fête de « saint Valentin » serait paradoxalement une fête exclusivement profane, comme l’est aussi le « lundi de Pentecôte ».

    Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, qui beáti Valentíni Mártyris tui natalítia cólimus, a cunctis malis imminéntibus, ejus intercessióne, liberémur. Per Dóminum nostrum.

    Accordez-nous, s’il vous plaît, ô Dieu tout-puissant, que, célébrant la naissance au ciel du bienheureux Valentin votre Martyr, nous soyons délivrés, grâce à son intercession, de tous les maux qui nous menacent.

    Le corps de saint Valentin fut transféré au début du IXe siècle de sa basilique qui se trouvait hors de l’enceinte de la Ville à la basilique Sainte-Praxède pour qu’il ne risquât pas d’être profané par les Sarrasins, nous dit le cardinal Schuster. C’est pourquoi une mosaïque le représente dans cette église.

    Capture d’écran 2019-02-13 à 16.08.09.png

  • Exit en progrès…

    Le marchand de mort Exit annonce qu’il a fortement augmenté son chiffre d’affaires et ses bénéfices en 2018. Euh non. Il ne parle pas d’argent, ce ne serait pas moral…

    Il nous dit seulement que la branche alémanique (qui comprend aussi le Tessin) a « pris en charge » 905 personnes, soit 172 de plus que l’année précédente, ce qui représente une hausse de 23%.

    Curieusement, « Exit Suisse romande » n’a augmenté sa « prise en charge » que de 4%.

    L’organisation n’avance aucune explication à cette différence. Mais on constate que la branche alémanique a plus de 120.000 adhérents, et la branche romande moins de 30.000. Toutes deux cependant en forte hausse.

  • Leur Europe

    Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, était dimanche à Trieste pour le « Jour du souvenir » des « massacres de Foibe ». Il a conclu son discours par:

    « Vive Trieste, vive l’Istrie italienne, vive la Dalmatie italienne, vive les exilés et vive les enfants de ces exilés. »

    Le propos n’est évidemment pas passé inaperçu et a suscité d’immédiates et très vives réactions des gouvernements slovène et croate. Le Premier ministre slovène a dénoncé « un révisionnisme historique sans précédent », et le président croate a déclaré : « De telles déclarations ne facilitent pas la réconciliation, la coexistence et les valeurs de civilisation sur lesquelles l’Union européenne a été construite. »

    Le Premier ministre croate exigeait des « éclaircissements ». Antonio Tajani s’est contenté de faire « référence à l’histoire et à la Dalmatie italienne » mais que « cette référence n’est pas du tout une revendication territoriale ».

    Il serait temps que le président du Parlement européen apprenne que les mots ont un sens, et que « vive la Dalmatie italienne » exprime très exactement le souhait que la Dalmatie demeure ou redevienne italienne.

    On pourra lui rappeler (mais il le sait bien sûr) que la ville de Trieste, qui est aujourd’hui une enclave italienne dans le territoire de la Slovénie (avec son couloir comme naguère celui de Dantzig), est toujours la plus grande ville slovène.

  • C’est de l’art

    1902121707150104.jpg

    le_coeur_de_paris_2.png

    Ceci est une œuvre d’art. Puisqu’on vous le dit. Et puisque ça en coûte le prix… Ce cœur est la première des… 24 « œuvres d’art » qui vont orner le prolongement de la ligne de tramway T3 au nord de Paris.

    Il coûte 650.000 € (sic) au contribuable. Le coût total sera de 17,3 millions d’euros…