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  • Apparition de la bienheureuse Vierge Marie Immaculée

    Antienne des vêpres

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    Hódie gloriósa cæli Regína in terris appáruit; hódie pópulo suo verba salútis et pígnora pacis áttulit; hódie Angelórum et fidélium chori immaculátam Conceptiónem celebrántes gáudio exsúltant. Allelúia.

    Aujourd’hui la glorieuse Reine du ciel est apparue sur la terre ; aujourd’hui elle a apporté a son peuple des paroles de salut et des gages de paix ; aujourd’hui les chœurs des Anges et des fidèles tressaillent de joie en célébrant l’Immaculée Conception, alléluia.

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    Cette image est conservée au « Musée national de l’Education ». Est-ce bien la peine ? (Certes il y a pire…)

  • 5e dimanche après l’Epiphanie

    Dans la liturgie ambrosienne, l’équivalent de l’antienne de communion est le « transitorium ». Celui de ce dimanche (qui est déjà celui du 3e dimanche) est la traduction d’un stichère des laudes de Noël, de saint André de Crète (avec une variante : le texte grec dit que « les bergers glorifient l’Engendré », le texte latin que « les bergers s’émerveillent de voir l’étoile »). Voici le texte latin, une traduction française, le texte grec, le chant ambrosien et deux interprétations du chant grec. Un dernier adieu au temps de Noël…

    Laetamini justi, caeli exultate, jucundate montes, Christo genito ; Virgo sedebat, Cherubim imitans, in gremio portans Dei Verbum incarnatum. Pastores stellam mirantur ; Magi Domino munera offerunt ; Angeli Salvatorem adorantes clamant : Incomprehensibilis Domine, gloria tibi !

    Soyez dans l’allégresse, les justes, exultez, les cieux, réjouissez-vous, les montagnes, de la naissance du Christ. La Vierge était assise, imitant les chérubins, portant en son sein le Verbe de Dieu incarné. Les bergers s’émerveillent de voir l’étoile, les mages offrent des présents, les anges, adorant le Sauveur, s’exclament : Seigneur incompréhensible, gloire à toi !

    Εὐφραίνεσθε Δίκαιοι, οὐρανοὶ ἀγαλλιᾶσθε· σκιρτήσατε τὰ ὄρη, Χριστοῦ γεννηθέντος· Παρθένος καθέζεται, τὰ Χερουβὶμ μιμουμένη, βαστάζουσα ἐν κόλποις, Θεόν Λόγον σαρκωθέντα. Ποιμένες τὸν τεχθέντα δοξάζουσι. Μάγοι τῷ Δεσπότῃ δῶρα προσφέρουσιν. Ἄγγελοι ἀνυμνοῦντες λέγουσιν· Ἀκατάληπτε Κύριε, δόξα σοι.

  • Un excellent rappel du cardinal Müller

    Manifeste pour la foi
    « Que votre cœur ne soit pas bouleversé » (Jn 14, 1)

    Face à la confusion qui se répand dans l’enseignement de la foi, de nombreux évêques, prêtres, religieux et fidèles laïcs de l’Eglise catholique m’ont demandé de rendre témoignage publiquement à la vérité de la Révélation. Les Pasteurs ont l’obligation de guider ceux qui leur sont confiés sur le chemin du Salut. Cela n'est possible que si cette voie est connue et qu’ils la suivent. A ce sujet, voici ce que l'Apôtre affirme : « Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu » (1 Co 15, 3). Aujourd'hui, beaucoup de chrétiens ne sont même plus conscients des enseignements fondamentaux de la foi, de sorte qu'ils risquent toujours plus de s’écarter du chemin qui mène à la vie éternelle. Pourtant, la mission première de l’Eglise est de conduire les hommes à Jésus-Christ, la Lumière des nations (cf. Lumen Gentium, 1). Une telle situation pose la question de la direction qu’il faut suivre.

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  • Saint Cyrille d’Alexandrie

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    L'intelligence illuminée par les clartés de l'Esprit, tu devins un soleil étincelant déployant tes enseignements comme rayons sur tout l'univers, éclairant l'ensemble des croyants, Père bienheureux, et chassant les ténèbres de l'hérésie par la puissance du Soleil mystique qui s'est levé de la Vierge.

    L'Eglise entière est embellie par l'élégance de tes discours, Cyrille, pontife très-saint; elle rayonne dans la foi de splendeur radieuse et saintement vénère ton souvenir, gloire du sacerdoce et coryphée des Pères réunis en concile et champion de la toute-sainte Mère de Dieu.

    Par tes enseignements de feu, docte Cyrille, sont brûlés le taillis et les broussailles des hérésies; la profondeur de tes pensées engloutit l'armée rétive des mal-pensants; et ta sage doctrine demeure la beauté quotidienne de l'Eglise des croyants qui te vénère à haute voix.

    Liturgie byzantine, lucernaire.

  • C’est pas encore ça…

    La Cour suprême des Etats-Unis, saisie en urgence, a suspendu hier une loi de Louisiane qui devait entrer en vigueur aujourd’hui.

    Cette loi était un de ces textes qui visent à limiter l’avortement en exigeant des avortueurs qu’ils aient un droit d’admission de leurs patientes dans un hôpital à moins de 50 km de l’avortoir. En Louisiane, cela aurait pour conséquence qu’il n’y aurait plus qu’un seul avortoir avec un seul avortueur (contre 3 actuellement avec 5 avortueurs).

    La décision a été prise à 5 voix contre 4. Les deux juges nommés par Donald Trump ont voté contre. Le juge qui a fait pencher la balance dans le mauvais sens est l’actuel président de la Cour suprême, le « catholique pratiquant » John Roberts. Ce qui est surprenant, car ce même John Roberts, qui était alors dans la minorité, avait voté en 2016 contre l’annulation de la loi identique du Texas… Il semble qu’il ait décidé de prendre le rôle d’Anthony Kennedy, dont on ne savait jamais de quel côté il allait pencher…

    Cette loi de Louisiane a été votée en 2014. Elle a été aussitôt attaquée en justice, comme toutes les lois limitant l’avortement, et le tribunal s’est prononcé contre, comme c’est généralement le cas. La procédure judiciaire s’est poursuivie et l’affaire est (déjà) arrivée devant la Cour suprême, qui a suspendu la loi en mars 2016 en attendant que soit réglé le cas de la loi identique du Texas. En juin 2016 la Cour suprême a annulé la loi du Texas. Mais en septembre 2018 une cour d’appel a maintenu la loi de Louisiane, considérant que la situation n’était pas la même que celle du Texas, et soulignant que les avortueurs n’avaient pas fait le moindre effort pour être en conformité avec la loi… Le 28 janvier dernier le « Centre pour les droits reproductifs » saisissait la Cour suprême en urgence. La loi est donc suspendue (une nouvelle fois…) en attendant un éventuel jugement sur le fond… Et il n’est pas impossible que le juge Roberts vote alors en faveur de la loi… Ou, mieux, que Donald Trump ait pu d’ici là nommer un nouveau juge en remplacement d’une octogénaire…

  • Chantage

    Dans le cadre de sa visite officielle en Turquie, Alexis Tsipras, le Premier ministre grec athée, a rencontré le patriarche œcuménique Batholomée au siège de l’ancien institut théologique orthodoxe de l’île de Halki, fermé depuis 1971, puis à Ankara le président Erdogan.

    Lequel a répondu à Tsipras sur Halki : « A chaque fois que la question de la faculté de théologie revient sur le tapis je déclare : Allez aussi en Thrace occidentale afin que nous puissions résoudre la question des muftis. »

    En bref : laissez-moi nommer les muftis de Grèce et je permettrai la réouverture de l’institut de théologie orthodoxe…

  • Les religions, au fond…

    « On peut avoir des théories dans la tête, balancer des versets du Coran contre des versets de la Bible, on reste confronté aux mêmes questions, un jour ou l'autre : qu'est-ce la vie ? Qu'y a-t-il après ? Comment trouver le bonheur ? Pourquoi la souffrance existe ? Les religions, au fond, sont des façons pour les hommes et les femmes de chercher des réponses à ces grandes questions simples de l'existence. Il vaut mieux une religion qui vous aide, qui ne vous donne pas des réponses à des questions que vous ne vous posez pas mais qui vous aide à faire en vérité l'expérience de la vie, c'est ça le plus important. »

    Mgr Jean-Marc Aveline, évêque auxiliaire de Marseille, président du Conseil pour les relations interreligieuses à la Conférence des Évêques de France.

  • Saint Jean de Matha

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    Lors de la première messe qu'il célèbre, au moment de l'élévation de l'hostie, saint Jean de Matha a la vision d'un ange qui a les deux bras entrecroisés et les mains sur la tête de deux esclaves agenouillés. Le jeune prêtre a alors la révélation de sa mission : fonder un ordre consacré à la libération des chrétiens captifs des musulmans. La congrégation fondée en 1198 fut appelée ordre de la Très Sainte-Trinité et ses membres les Trinitaires, ou les Mathurins en France. Sur cette toile, les nombreux participants à la messe, notamment beaucoup de religieux, ont tous des visages empreints de dévotion et tournés vers l'hostie. Au fond, l'église s'ouvre sur une terrasse où se déroule la rencontre du jeune Jean de Matha et de l'ermite Félix de Valois qui le conforte dans sa décision de fonder un ordre. Les deux saints eurent aussi la vision d'un cerf blanc avec une croix entre les bois, tel qu'on l'aperçoit dans le paysage du fond. Le peintre a replacé ces épisodes dans l'Espagne de son temps, comme l'indiquent l'architecture baroque de l'église et le costume de l'aristocrate au premier plan. A côté de l'ange, dans la partie supérieure de la toile, on distingue la Trinité avec la colombe du Saint-Esprit planant au-dessus de Dieu le Père et du Christ assis côte à côte, ainsi que des anges musiciens.

    Cette œuvre fut commandée en 1665 à Francisco Rizi et Juan Carreño de Miranda pour orner le maître-autel de l'église des Trinitaires de Pampelune en Navarre. Il s'agissait des deux artistes espagnols les plus renommés de l'époque. Si Francisco Rizi est vraisemblablement l'inventeur de la composition dans ses grandes lignes, comme l'atteste l'un de ses dessins (Florence, musée des Offices), la peinture est totalement l'œuvre de Carreño qui n'y a placé que sa signature. Ce tableau est l'apogée de l'association des deux artistes, l'un étant le compositeur et l'autre l'interprète. Rizi et Carreño se nourrissaient de l'art flamand et italien de leur époque pour renouveler l'art espagnol, qui ainsi se rapprocha de celui des autres pays européens.

    Cette grande toile est un chef-d'œuvre du style baroque international. La composition est en effet pleine de mouvement. La partie basse du tableau est traversée par les obliques formés par les corps et les regards des personnages. L'hostie présentée par le saint constitue le sommet d'une pyramide. Une sensation d'espace monumental se dégage de cette toile. Dans le registre terrestre, on perçoit des contrastes d'ombre et de lumière, des couleurs chaudes, une harmonie argentée, et la lumière scintille ; dans le registre céleste, la couleur est plus froide et la lumière transparente. Francisco Rizi a une facture d'une grande liberté, en particulier dans le rendu des broderies d'or et d'argent des costumes.

    Notice du musée du Louvre

  • Délire eurocratique

    Tweet de Donald Tusk, président du Conseil de l’UE :

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    « Je me demande à quoi ressemble la place spéciale en enfer réservée à ceux qui ont promu le Brexit, sans même une ébauche de plan pour le réaliser en toute sécurité. »

    Réaction de Nigel Farage :

    « Après le Brexit, nous serons libérés des petites frappes arrogantes et non élues comme vous et nous dirigerons nous-mêmes notre pays. Pour moi, ça ressemble plutôt au paradis. »

    (En attendant, la seule perspective du Brexit devait plomber à mort l’économie britannique : le taux de chômage de 2018 a été de 4,0%, le plus bas depuis… 1975 – en France il est à plus de 9%.)

  • Bonne nouvelle

    Le quotidien qui s’appelle encore La Croix et Isabelle de Gaulmyn avaient porté plainte contre le Salon Beige qui avait protesté contre l’éditorial de celle-ci concernant le référendum irlandais sur l’avortement.

    La Croix et Isabelle de Gaulmyn sont déboutés de leur plainte et devront verser 2000 € au Salon Beige et à Guillaume de Thieulloy. Dont l’avocat était Jérôme Triomphe.