Propos de Pierre Lévy-Soussan, pédopsychiatre :
« Sacrifier scientifiquement le père est une forme ultime de violence faite aux enfants. »
« L’éradication scientifique du père est une utilisation particulièrement perverse de la science. »
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Propos de Pierre Lévy-Soussan, pédopsychiatre :
« Sacrifier scientifiquement le père est une forme ultime de violence faite aux enfants. »
« L’éradication scientifique du père est une utilisation particulièrement perverse de la science. »
Extraits d’un article de L’Orient Le Jour :
C'est un miracle. Le centre historique de Mossoul a été labouré par les frappes, tailladé par les balles, amputé à l'explosif par l'État islamique. Dans ce paysage surréaliste, où les pierres blanches et le métal noir entremêlés rappellent le Guernica de Picasso, un bâtiment aux murs épais n'a que quelques éraflures : l'église Saint-Thomas, la doyenne des églises de la ville, vieille de plus de douze siècles ! Elle existait au moins dès la fin du VIIIe siècle, mais elle est réputée beaucoup plus ancienne et aurait été fondée sur le site de la maison que l'apôtre de l'Orient a habitée lors de son passage dans la ville. L'intérieur a été ravagé par l'occupant qui en avait fait une base militaire. Mais le monument, dont la structure date au moins du XIIIe siècle, a survécu à la bataille.
La mosquée al-Nouri, deux rues plus au nord, n'a pas eu cette chance. Les terroristes de l'EI l'ont dynamitée mercredi 21 juin, en début de soirée. Ses ruines forment désormais un chaos lunaire, blanchi par le plâtre pulvérisé. Seuls surnagent son dôme vert, en équilibre sur des piliers en partie éclatés par les explosions, et plus loin la base du minaret, haute de 12 mètres, aux bas-reliefs géométriques finement sculptés.
Saint-Thomas était sur le chemin d'al-Nouri. Mercredi 21, peu avant l'explosion qui a quasiment totalement détruit la mosquée, le bataillon de Diwaniya des ISOF remontait à pied une rue dominée par la tour carrée d'un clocher. Un sniper se tenait sur une maison face à l'église : « Il a tué l'un des nôtres », raconte Ahmad Kathem, 23 ans, l'un des soldats du bataillon. La maison a été visée par une frappe. Il n'en reste rien.
Le soldat Ahmad force une porte en fer pour montrer l'intérieur de l'église. En comparaison de ses abords défoncés par les bombes, les stigmates de l'édifice chrétien ne sont que des égratignures. La cour par laquelle entre Ahmad est encombrée de pierres et de déchets, mais les colonnes des arcades qui la cernent sont intactes. Sur un bas-relief, saint Thomas touche les plaies du Christ. Leurs visages sont superficiellement burinés.
À l'intérieur, un bombardement a percé la voûte de la nef principale. Un rai de lumière tombe sur les dévastations. Les bancs ont été brûlés. Sous sa voûte crénelée, l'autel est en miettes. Heureusement, les reliques de saint Thomas avaient été transportées au monastère Saint-Matthieu (Mar Matta) il y a trois ans, quand Mossoul était tombée aux mains de Daech. Les combattants de l'EI ont peint des ronds noirs sur ses épaisses colonnes de marbre noirâtre, sans doute en préparation de sa destruction. Ils n'auront pas eu le temps ou les moyens d'y placer leurs explosifs.
La lecture biblique de ce jour est le récit de la victoire du petit David contre le géant philistin Goliath. Voici le commentaire qu’en fait saint Augustin dans son sermon 197, qui était la lecture du deuxième nocturne des matines dans le bréviaire romain avant le saccage de 1960 (et l’est toujours dans le bréviaire monastique).
Les enfants d’Israël se trouvaient depuis quarante jours devant l’ennemi. Les quarante jours, à cause des quatre saisons et des quatre parties du monde, signifient la vie présente durant laquelle le peuple chrétien ne cesse d’avoir à combattre Goliath et son armée, c’est-à-dire le diable et ses anges. Et toutefois ce peuple ne pourrait vaincre si le véritable David, le Christ, n’était pas descendu avec son bâton, je veux dire avec le mystère de sa croix. Car, mes très chers frères, avant l’arrivée du Christ, le diable était sans entraves ; mais le Christ, en venant, a fait de lui ce qui est dit dans l’Évangile : « Nul ne peut entrer dans la maison du fort et ravir ce qu’il possède, s’il ne l’a lié auparavant ».
Le Christ est donc venu et il a enchaîné le démon. Mais, dira quelqu’un, s’il a été enchaîné, pourquoi a-t-il encore tant de puissance ? Il est vrai, mes très chers frères, qu’il en a beaucoup, mais sur les tièdes, les négligents, ceux qui ne craignent pas Dieu véritablement. Retenu comme un chien qui est à la chaîne, il ne peut mordre personne, excepté l’imprudent qui se lie avec lui par une funeste confiance. Jugez alors, mes frères, de la folie de l’homme qui se fait mordre par ce chien enchaîné ! Toi, évite de te lier avec lui par les désirs et les cupidités, du siècle, et lui, n’osera point s’approcher. Il peut aboyer, il peut provoquer, il ne peut mordre que si on le veut bien. Car il fait du mal, non par la violence, mais par la persuasion : il n’extorque point notre consentement, il le sollicite.
David survint donc et trouva le peuple des Hébreux en face de l’ennemi ; et comme il n’y avait personne qui osât engager un combat singulier, lui, qui était la figure du Christ, il sortit des rangs, prit en main son bâton et marcha contre le géant ; on vit alors figuré dans sa personne ce qui plus tard s’accomplit en notre Seigneur Jésus-Christ. Le Christ, en effet, le vrai David, venu combattre le Goliath spirituel, c’est-à-dire le diable, a lui-même porté sa croix. Remarquez, mes frères, à quel endroit David a frappé Goliath : c’est juste au front, où il n’avait pas le signe de la croix. C’est que, de même que le bâton représentait la croix, de même aussi la pierre qui frappa Goliath figurait le Christ, notre Seigneur.
L’une des six affiches de la nouvelle campagne de la fédération CGT du commerce et des services contre le travail du dimanche :
Le cardinal Müller a donc été « remercié » et remplacé le jour même du 5e anniversaire de sa nomination. Comme il le remarque de façon quelque peu désabusée, il est le premier cardinal à ne pas être reconduit dans ses fonctions. Pour des raisons qui ne sont un mystère pour personne.
Il est remplacé par le secrétaire de la Congrégation, Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer.
On pourrait croire que cet homme est muet, si l’on n’avait pas le texte de sa brève et anonyme allocution de présentation de Dignitas personae en décembre 2008, et le texte de son interview, quelques mois plus tôt, quand il fut nommé secrétaire de la Congrégation : interview où il ne dit rien.
Il semble donc que François ait nommé préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi quelqu’un qui ne parlera pas de la doctrine de la foi, et qui ne sera donc pas susceptible de le contredire.
En bref, la Congrégation pour la doctrine de la foi devient un musée, et Mgr Ferrer est le gardien muet de ce musée.
Ceci est conforme à ce que l’on voit depuis longtemps : on ne change pas la doctrine mais on en fait un objet de musée car ce qui compte dans la vie réelle c’est la miséricorde qui permet de faire le contraire.
Ceux qui ont fait l’effort héroïque (dépassant mes faibles forces) de lire Amoris laetitia n’ont apparemment pas mesuré l’importance de cette phrase du paragraphe 36 :
« Nous avons présenté un idéal théologique du mariage trop abstrait, presqu’artificiellement construit, loin de la situation concrète et des possibilités effectives des familles réelles. Cette idéalisation excessive, surtout quand nous n’avons pas éveillé la confiance en la grâce, n’a pas rendu le mariage plus désirable et attractif, bien au contraire ! »
Le 27 octobre dernier, François prononçait (à la place du cardinal Sarah qui avait été pressenti) une allocution à l’ouverture de l’année académique de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille. Allocution qui fut saluée comme un hommage à Jean-Paul II et un hymne à la famille par les incurables papolâtres. Au milieu de son discours il y avait précisément cette citation d’Amoris laetitia qui annulait tout le reste :
« Nous avons présenté un idéal théologique du mariage trop abstrait, presqu’artificiellement construit, loin de la situation concrète et des possibilités effectives des familles réelles. Cette idéalisation excessive, surtout quand nous n’avons pas éveillé la confiance en la grâce, n’a pas rendu le mariage plus désirable et attractif, bien au contraire ! »
Le Vatican a démenti que François ait nommé une commission pour réévaluer Humanum vitae à la lumière de Amoris laetitia. Pourtant la commission existe : elle est formée de Mgr Pierangelo Sequeri, président de l’Institut pontifical Jean-Paul II, Philippe Chenaux, professeur à l’Université du Latran, Mgr Angel Maffeis, président de l’Institut Paul VI de Brescia, et le coordonateur est Mgr Gilfredo Marengo, professeur à l’Institut Jean-Paul II. Mais elle n’aurait pas du tout pour but de réévaluer Humanum vitae : son dessein est d’examiner les documents préparatoires à l’encyclique…
Il est notable que Mgr Marengo, dans un article de Vatican Insider en mars dernier, sur… Humanae vitae et Amoris laetitia, citait cette même phrase d’Amoris laetitia comme explication de la mauvaise façon de défendre l’enseignement de Paul VI :
« Nous avons présenté un idéal théologique du mariage trop abstrait, presqu’artificiellement construit, loin de la situation concrète et des possibilités effectives des familles réelles. Cette idéalisation excessive, surtout quand nous n’avons pas éveillé la confiance en la grâce, n’a pas rendu le mariage plus désirable et attractif, bien au contraire ! »
Juste avant, Mgr Marengo condamnait « le jeu polémique (d’alors) : la pilule oui, la pilule non, comme aujourd’hui la communion aux divorcés oui, la communion aux divorcés non », ajoutant que « chaque fois que la communauté chrétienne tombe dans l'erreur et propose des modèles de vie dérivés d'idéologies théologiques trop abstraites et construites artificiellement, elle conçoit son action pastorale comme l'application schématique d'un paradigme doctrinal ».
Bref, comme dit François, c’est une erreur de tout voir en blanc et noir alors que la vraie vie c’est 50 nuances de gris. Et c’est être pharisien que d’imposer aux couples d’aujourd’hui une idéologie du mariage qui est un idéal inaccessible.
Cette idéalisation du mariage, on pourra la trouver au musée du Vatican intitulé « Congrégation pour la doctrine de la foi ». Ça n’a plus guère de rapport avec ce que le magistère pastoral et miséricordieux appelle le mariage.
Il va de soi que le vain jeu polémique dont parle Mgr Marengo s’applique à tout le reste : avortement oui, avortement non, résurrection oui, résurrection non, Trinité oui, Trinité non… Ce qui est logique : ces applications schématiques d’un paradigme doctrinal sont désormais joliment exposées dans le musée de la doctrine de la foi. Un très beau musée, mais que personne n’est obligé de visiter.
(Précision pour les distraits : il va de soi que la Bible, de la Genèse à l’Evangile, a été également reléguée dans ce musée. Car c’est là que se trouve, notamment exposé par le Christ, Dieu fait homme, « l’idéal théologique du mariage trop abstrait »… Mais bien sûr Dieu fait homme oui, Dieu fait homme non, c’est encore un vain jeu polémique, sans rapport avec ce que vivent nos contemporains…)
Le Fils a aussi accompli la promesse faite à David. En effet, Dieu avait promis à David de lui donner un fruit, un enfant venant de lui. Il serait roi, un roi qui serait roi depuis toujours et pour toujours. Ce roi, c'est le Christ, le Fils de Dieu devenu Fils de l'homme : il est venu, comme un fruit, de la Vierge qui elle-même descend de David.
Le Fils nous a donc donné magnifiquement le salut et il a accompli la promesse faite aux ancêtres. Ainsi il a détruit l'ancienne désobéissance. Oui, le Fils de Dieu devenu fils de David et fils d'Abraham a fait tout cela. Car, le Fils a tout récapitulé en lui-même pour nous donner la vie. La Parole s'est faite homme en naissant de la Vierge pour détruire la mort et rendre la vie aux êtres humains. En effet, nous étions prisonniers du péché parce que nous avions été séduits par le péché et ainsi nous étions tombés dans la mort.
Riche en miséricorde (Éphésiens 2, 4), Dieu le Père nous a donc envoyé sa Parole, le Fils habile en toutes choses. Venant pour nous sauver, ce Fils est descendu parmi nous dans les endroits et les lieux mêmes où nous étions. Nous avions perdu la vie parce que nous étions tombés dans ces lieux par notre faute. Alors le Fils de Dieu a brisé les chaînes de notre prison, il a rendu sainte, notre naissance. Il a détruit notre mort en brisant les chaînes qui nous retenaient. Il a fait connaître lui-même la résurrection en lui, car il est le Premier-Né du milieu des morts. Il a lui-même relevé l'homme tombé. Puis, il l'a élevé au-dessus des cieux à la droite de la gloire du Père. Cela, Dieu l'avait promis par le prophète, il avait dit : Plus tard, je reviendrai, je reconstruirai la maison de David qui est tombée (Amos 9, 11), c'est-à-dire la descendance de David. Voilà ce que notre Seigneur Jésus Christ a accompli véritablement en nous donnant le salut magnifiquement, en nous ressuscitant véritablement, en nous sauvant pour le Père.
Exposé de la prédication des apôtres, 36-38
Offertoire
Illúmina óculos meos, ne umquam obdórmiam in morte : ne quando dicat inimícus meus : Præválui advérsus eum.
Éclairez mes yeux, en sorte que jamais je ne m’endorme dans la mort, et que mon ennemi ne dise pas : J’ai prévalu contre lui. (Psaume 12.)
Graduel de Notker
Par les moines d’En Calcat :
*
Il est regrettable que depuis 1960 (ou 1955 selon le site Divinum Officium ?) le dimanche prime la fête de la Visitation. Car c’était une occasion pour les fidèles du dimanche de célébrer cette fête, qui est un événement de l’histoire du salut contrairement à toutes celles que le temporal a célébrées depuis la Pentecôte. En outre, en notre temps, la fête de la Visitation vient rappeler chaque année quel est le statut de l’embryon et du fœtus. Car le fœtus de saint Jean Baptiste (6 mois) bondit de joie en présence de l’embryon de Jésus qui vient d’être conçu.
que l'hebdomadaire La Vie n'était plus catholique ?
En tout cas on y croit toujours à la sainteté:
Une centaine de sbires du régime communiste ont de nouveau attaqué le monastère de Thien An, à Hué, le 28 juin, sous la conduite d’officiers de police en civil. Ils ont abattu la grande croix, puis s’en sont pris aux moines et aux fidèles qui tentaient de remettre la croix et de protéger la statue du Christ, lançant des pierres, les traînant par les cheveux, les rouant de coups, etc.
Des attaques similaires ont eu lieu en 2015 et 2016. Les autorités communiste de Hué cherchent, depuis un premier ordre illégal d’expropriation de 1998, à s’accaparer les terres du monastère. Elles s’imaginent qu’elles y arriveront en terrorisant les moines et les fidèles, mais en ce temps de Smartphones tout ce qu’ils arrivent à faire est que leurs exactions sont filmées par les fidèles…