Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • L’affront d’Aurélie Filipetti à la France et aux chrétiens

    Le ministère de la Culture a nommé l'hispano-argentin Rodrigo Garcia à la tête du Centre dramatique national – Théâtre des 13 vents de Montpellier.

    Pour rappel, Rodrigo Garcia est l’auteur de Golgota Picnic, qui était ainsi présenté par le Théâtre du Rond-Point, et qui fut l’objet de plusieurs manifestations :

    "Partout sur le sol, des hamburgers. Jésus est passé par là, il a multiplié les pains. Le Christ, qu’on appelle ici « el puto diablo », finira par voir sa plaie ultime de crucifié remplie de billets de banque. Plasticien, orchestrateur d’images chocs et de tableaux vivants aux provocations assumées, Rodrigo García interroge le monde et ses modèles, bouscule le cours de l’Histoire et de ses mythes. Toutes mesures dépassées, il fait du Messie et de ses acolytes une proie idéale. Machine de guerre lancée contre un monde d’hyperconsommation bovine, Golgota picnic met en scène une crucifixion tragique et trash. L’artiste démontre avec toutes ses armes que l’iconographie chrétienne est pour lui l’image même de la « terreur et de la barbarie ».

    "Dans cette épopée drôle, décalée, débordante, Jésus devient la cible, lui qui « multiplia la nourriture pour le peuple au lieu de travailler avec lui ». Le chef d’orchestre italien Marino Formenti vient interpréter la partition intégrale pour piano des Sept Dernières Paroles du Christ sur la croix de Joseph Haydn. Apaisement possible dans une fresque grandiose, scandaleuse et agitée. Après Versus, ou Et balancez mes cendres sur Mickey au Rond-Point, Rodrigo García et sa bande de fous furieux espagnols déchiffrent les évangiles à la machette. Ils font tomber des murs d’angoisses et de culpabilités héritées. Performeurs, danseurs, vociférateurs, anges chutés du ciel ou provocateurs enragés, ils s’attaquent aux peurs de deux mille ans de christianisme."

  • Chapeau, le pâtissier !


    phillips.jpg

    Jack Philips, un pâtissier de Denver, Colorado, vient d’être condamné à confectionner une pièce montée pour le « mariage » de deux homosexuels.

    En juillet 2012, des homosexuels étaient entrés dans sa célèbre pâtisserie pour lui commander des gâteaux de mariage. Il avait refusé la pièce montée, symbole du mariage.

    Dans les jours qui ont suivi, des manifestations ont été organisées devant la pâtisserie, avec des pancartes : « Laissez les gays manger des gâteaux » et « Ouvre ton cœur »…

    Et bien sûr les homosexuels ont porté plainte.

    La Constitution du Colorado définit le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme (la parodie de mariage devait avoir lieu dans un autre Etat). Mais le pâtissier est néanmoins coupable de discrimination à raison de l’orientation sexuelle…

    Jack Philips a déclaré qu’il ne ferait pas la pièce montée, quoi qu’il lui en coûte. Le jugement ne précise pas la peine qu’il encourt. Mais il est prêt à fermer boutique s’il le faut, ou aller en prison. Il ne cédera pas, car sa foi chrétienne prime toute autre considération.

    Précisions et références sur le blog de Jeanne Smits.

  • Samedi de la deuxième semaine de l’Avent

    A Patre, Unigenite,
    ad nos venis per Virginem,
    baptismi rore consecrans,
    cunctos fide regenerans.

    De coelo celsus prodiens,
    excepit formam hominis,
    victor a morte rediens,
    gaudia vitae largiens.

    Hoc te, Redemptor, quaesumus
    illabere propitius,
    clarumque nostris cordibus
    lumen praebe deificum.

    Deo Patri sit gloria
    ejusque soli Filio
    cum Spiritu Paraclito,
    in sempiterna saecula. Amen.

    Fils unique du Père, vous descendez à nous par la Vierge, pour nous bénir de la rosée baptismale, et nous régénérer tous par la foi.

    Parti des hauteurs du ciel, un Dieu a pris la forme d’un homme, pour retourner ensuite, vainqueur de la mort, en nous laissant les joies d’une vie nouvelle.

    C’est pourquoi nous vous prions, ô Rédempteur ! Descendez dans votre miséricorde, et répandez en nos cœurs les clartés de la lumière déifiante.

    Gloire soit à Dieu le Père, à son Fils unique, et à l’Esprit consolateur, dans les siècles éternels. Amen.

    Hymne du bréviaire mozarabe, traduction Dom Guéranger

  • Ubu fait exécuter son oncle

    « Aux applaudissements incontestés » du Politbureau du Parti des Travailleurs, le tribunal militaire a condamné Jang Song-taek à la peine capitale, et le condamné a été aussitôt exécuté, ont annoncé les médias nord-coréens.

    Jang Song-taek, numéro 2 du régime, oncle de Kim Jong-un, avait été exclu du Parti le 3 décembre dernier. On le croyait seulement écarté du pouvoir. Mais il l’est de façon définitive…

    L’agence de presse de Corée du Nord a expliqué l’affaire de façon aussi objective que détaillée. Ça donne ça :

    « Le tribunal a examiné les crimes de Jang. Tous les crimes commis par l’accusé ont été prouvés au cours de l’audience et il les a avoués. L’accusé est le pire traître à la nation de tous les temps. Il avait perpétré des actes factieux anti-Parti et contre-révolutionnaires dans le but de renverser la direction de notre Parti et de l’Etat et le système socialiste. Depuis longtemps, Jang avait une sale ambition politique. Il n’osait pas relever la tête quand Kim Il-sung et Kim Jong-il étaient en vie. Mais il commencé à révéler sa vraie nature, pensant que c’était le moment pour lui de réaliser sa folle ambition en ce tournant historique du remplacement de la  génération de la révolution. » Il a donc avoué avoir fomenté un coup d’Etat et aussi avoir « amassé illégalement des fonds pour pouvoir acheter sa nomination et l’approbation de l’armée ».

    Jang Song-taek était le mari de la fille de Kim Il-sung, donc de la sœur de Kim Jong-il. Après la mort de Kim Il-sung il devint le chef des services de sécurité et de justice, et il fit généraux ses deux frères. Kim Jong-il malade lui confia une sorte de régence, en le faisant vice-président de la Commission de la Défense, membre du bureau politique du Parti et général.

    Son « crime », en dehors de faire de l’ombre à Kim Jong-un et de représenter l’ancienne génération, est semble-t-il qu’il avait l’oreille de Pékin et cherchait à infléchir la ligne de Pyongyang selon les désirs chinois.

  • Ce qui se passe en Ukraine

    F.Desouche publie deux cartes de l’Ukraine qui rendent inutile une longue explication. La première est la carte ethno-linguistique : en rouge ceux qui parlent ukrainien, en jaune ceux qui parlent russe. L’autre carte est celle des résultats de la présidentielle de 2010 : en jaune les électeurs de Tymochenko, en bleu ceux de Yanoukovitch. Kiev se trouve au centre de la région enthno-linguistique ukrainienne, qui penche vers l’Europe et rejette la Russie (ou le souvenir de l’époque soviétique).

    Ethnolingusitic_map_of_ukraine.png

    a.png

     

  • La Cour européenne de Justice décide de nos lois

    Un homosexuel français, pacsé, poursuivait son employeur parce qu’on ne voulait pas lui donner les jours de congé et la prime prévus pour un mariage. En première instance comme en appel, il fut débouté, puisque il n’y avait pas de mariage. Il est allé en cassation. Et la Cour de cassation, au lieu de constater que le jugement ne pouvait pas être autre, a demandé son avis à la Cour de Justice de l’Union européenne. Laquelle vient de donner tort à l’employeur, parce qu’il y a eu « discrimination ».

    Le raisonnement de la CEJ est que, par un pacs, le plaignant se trouve « dans une situation comparable à celle d’un travailleur qui se marie », et comme il ne peut pas se marier, on doit lui donner les mêmes avantages que celui qui peut se marier.

    En bref, c’est la logique du soi-disant « mariage pour tous ». La Cour de Justice part du principe qu’une personne doit pouvoir se marier avec une autre personne quel que soit son sexe, et que si le loi ne le permet pas, cela n’implique en rien que les non-mariés n’aient pas les mêmes avantages que les mariés…

    Il me semble que la Cour européenne des droits de l’homme n’en est pas encore arrivée à cette aberration et juge en fonction de la législation du pays du plaignant.

    Mais ici il ne s’agit pas des droits de l’homme en Europe. Il s’agit de la dictature homo de l’UE.

  • Poutine et les valeurs traditionnelles

    Dans son discours annuel à la nation, Vladimir Poutine a fait de la Russie le champion des « valeurs traditionnelles » face à des pays occidentaux qui sont « en train de revoir leurs normes morales, effaçant leurs traditions nationales et les différences entre les nations et les cultures ». Défendant sa politique en matière de défense de l'enfant et de la famille, ainsi que la loi contre la propagande homosexuelle, il a déclaré : « Nous savons qu'il y a un nombre croissant de personnes dans le monde qui appuient notre position sur la nécessité de défendre les valeurs traditionnelles qui ont formé la base de toutes les nations civilisées depuis des milliers d'années. »

    Il a évoqué ces pays où la société est obligée de reconnaître non seulement « l'équivalence des différentes opinions et points de vue politiques », mais aussi « la reconnaissance de l'équivalence du bien et du mal ». « Cette destruction des valeurs traditionnelles qui viennent d’en haut non seulement entraîne des conséquences négatives pour la société, mais est aussi intrinsèquement antidémocratique car elle est basée sur une notion abstraite et va à l'encontre de la volonté de la majorité de la population. »

    « La Russie, en revanche, a un point de vue conservateur », a-t-il ajouté, en citant Nicolas Berdiaev : « Le conservatisme n’empêche pas le développement et l’évolution, mais en même temps il empêche la dégradation, le mouvement vers le chaos. »

  • La Belgique vers l'euthanasie des enfants

    Le Sénat belge a voté hier, par 50 voix contre 17, une proposition de loi étendant l'euthanasie aux enfants atteints d'une maladie incurable, à condition que leur décès soit prévu dans un court délai, qu'un psychologue atteste de leur capacité de discernement et que leurs parents donnent leur accord. Il lui faut encore passer à la chambre des députés.

    Ce vote confirme la dérive inéluctable de la culture de mort : qu’il s’agisse de l’avortement ou de l’euthanasie, on commence par des cas exceptionnels et on finit par un « droit » : ici le droit de tuer les enfants, ce qui est… la même chose que le droit à l’avortement. Le Serpent se mord la queue.

  • Sainte Lucie

    3571403156.jpg

    Vers la fin du IVe siècle ou le début du Ve, un veuf, à Syracuse, édifiant à sa femme un tombeau, y gravait cette inscription : « Euskia, l'irréprochable, ayant vécu bonne et  pure pendant vingt-cinq ans environ, mourut dans la fête de ma sainte Lucie, pour laquelle il n'y a pas d'éloge digne d'elle. Euskia fut chrétienne  fidèle, parfaite, multipliant pour son mari les occasions de lui être agréable. » Lorsque des fouilles, en 1894, révélèrent ce  document vieux de quinze siècles, il apparut une fois de plus que l'archéologie comblait les lacunes  de l'histoire, et que l'éloquence des pierres rachetait l'insécurité des textes. Car, pour attester que  sainte Lucie, martyre en 304, avait été rapidement  vénérée, on ne pouvait alléguer, jusque-là, aucun  témoignage écrit plus ancien que le Martyrologe Hiéronymien, qui date du VIe siècle. Quant aux Actes mêmes de la sainte, dont les premières  versions ne paraissent guère antérieures à l'année 550, Tillemont estimait qu'« assez bien écrits, ils ne peuvent pas néanmoins passer pour une autorité fort considérable » ; et Ruinart, dans sa collection d'Actes des Martyrs, les omettait. Mais l'inscription syracusaine que l'année 1894 ramenait à la lumière confirmait d’une façon décisive les allégations des Actes au sujet d'un culte rendu de  très bonne heure à sainte Lucie. Epanchant sur une pierre tombale sa douleur et sa ferveur, un  mari en deuil disait : « ma sainte Lucie, τῆς Ἁγίας μου Λουκίας » ; et puis, insistant, il la déclarait  supérieure à tout éloge ; sa piété, précieusement prolixe, signalait la fête de cette sainte et mentionnait que ce jour-là Euskia, sa femme, avait  cessé de vivre.

    Les premiers interprètes de l'inscription s'arrêtaient devant le nom d’Euskia, qui signifie, en  grec, « bien ombragée » : ils observaient un contraste entre cette idée d'ombre et le flot de lumière qui semble jaillir du nom même de Lucie ; et cette façon d'antithèse les frappait. Euskia, était-ce bien le nom qu'avait effectivement porté la défunte dans sa vie terrestre ? Qui sait si l'ingéniosité de  son mari ne l'avait pas ainsi baptisée, au delà du  trépas, afin de l'ombrager en quelque sorte sous la lumineuse protection de Lucie, à moins qu'il ne voulût faire allusion, peut-être, à quelque mal d'yeux dont naguère Lucie l'aurait guérie ?

    Et tandis que les épigraphistes s'efforçaient à déchiffrer ces pieuses intentions, la vieille pierre tombale attestait que Lucie, la voyante qui fait voir — cette céleste Lucie qu'honorera la dévotion du moyen âge et que l’art de la Renaissance fêtera — avait peut-être prévalu, dès ici-bas, sur les ombres de la cécité, et certainement sur celles de la mort, en baignant d'une radieuse atmosphère, au-delà du sépulcre, Euskia la « bien ombragée ».

    Début de Sainte Lucie, par Georges Goyau, 1922.

    Enregistrer

  • Les Etats-Unis « suspendent » leur aide aux rebelles syriens

    Les Etats-Unis, immédiatement suivis par le Royaume Uni (comme d’habitude) ont « suspendu » hier leur « aide non létale » (véhicules, instruments de communication…) aux rebelles syriens. Au motif que les combattants du Front islamique se sont emparés de dépôts d’armes de leurs amis de l’« Armée syrienne libre », et qu’ils ne veulent pas que leur matériel tombe aux mains des islamistes…

    Il s’agit manifestement d’un prétexte, car il y a longtemps que les uns et les autres se prennent leurs dépôts d’armes, et quand ils ne se font pas la guerre, les deux groupes collaborent activement, comme on l’a vu les deux fois qu’ils ont pris Maaloula.

    Il s’agit donc d’une nouvelle marche arrière des Américains qui peu à peu comprennent ce qui se passe. Après tout, peut-être qu’ils en ont assez de mettre des islamistes au pouvoir partout où ils vont semer le chaos…