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  • Beurk

    La Via del Corso, 1,5 km au cœur de Rome, est illuminée, pour « les fêtes », aux couleurs de l’arc-en-ciel.

    « N'importe quel touriste comprendra le sens, car l'arc-en-ciel est le symbole du monde homosexuel », a indiqué la conseillère municipale Imma Battaglia.

    Oui, on avait compris.

    N’empêche que cette immonde provocation (à Rome, à Noël !) est aussi une usurpation.

    Pour les chrétiens (et pour les juifs), l’arc-en-ciel demeure le signe magnifique donné par Dieu à Noé de son « alliance » avec les hommes. Il est pour toujours le témoignage de « l’alliance » : « Testis in cælo fidelis », dit le psaume. Le témoin fidèle dans le ciel.

  • Pakistan : seulement la mort pour le blasphème contre le Prophète

    La Cour fédérale de la charia du Pakistan a pris un arrêt exigeant du gouvernement qu’il amende l’article 295C du code pénal, celui qui prévoit une peine de prison à vie ou la peine de mort pour quiconque diffame le Prophète : la peine de mort est la seule punition possible de ce crime, décrète la Cour, il faut donc enlever la mention « prison à vie ». Le gouvernement a deux mois pour le faire.

    La Cour fédérale de la charia avait en fait pris la même décision en 1990. Mais un prélat anglican avait fait appel devant la Cour suprême. Laquelle examina l’affaire en… 2009, et constata que l’appelant n’apportait aucun argument… pour la bonne raison qu’il était mort. L’appel fut donc rejeté. Mais il ne se passa rien pour autant.

    C’est pourquoi, profitant du changement de gouvernement (le retour au pouvoir de Nawaz Shariff, considéré comme ayant des sympathies pour les islamistes), le juriste islamiste Hashmat Habib, qui est conseiller à la fois de la Cour de la charia et de la Cour suprême, avait introduit devant la Cour de la charia une requête pour outrage à la cour (« contempt of court » : mépris de l’arrêt rendu en 1990).

    Reste à voir maintenant si, face à l’opinion mondiale, Nawaz Shariff va obtempérer…

  • A propos de Nelson Mandela

    Deux textes à lire :

    - le long « communiqué » de Bernard Lugan, qui souligne notamment la descente aux enfers économique, sociale et sécuritaire du pays depuis que les Américains ont mis Mandela au pouvoir : le revenu des noirs les plus pauvres (40% des Sud-Africains) est inférieur de 50% à ce qu’il était avant 1994, et l’Afrique du Sud est un des pays du monde où la criminalité est la plus forte (43 meurtres par jour).

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    - le discours de Mandela à Cuba, en 1991, dont voici le début :

    Premier secrétaire du Parti communiste, président du Conseil d’Etat et du gouvernement de Cuba, Président de la République socialiste de Cuba, commandant en chef, le camarade Fidel Castro ;

    Internationalistes cubains, qui ont tant fait pour libérer notre continent ;

    Peuple cubain, camarades et amis :

    C’est un grand plaisir et un honneur d’être présent ici aujourd’hui, surtout pour un si grand jour dans l’histoire révolutionnaire du peuple cubain. Aujourd’hui Cuba commémore le trente-huitième anniversaire de la prise de la Moncada. Sans Moncada, l’expédition du Granma, la lutte dans la Sierra Maestra, la victoire extraordinaire du 1er Janvier 1959, n’auraient jamais eu lieu.

    Aujourd’hui, voici la Cuba révolutionnaire, la Cuba internationaliste, le pays qui a tant fait pour les peuples d’Afrique.

    Nous avons longtemps rêvé de visiter votre pays et d’exprimer les nombreux sentiments que nous éprouvons pour la révolution cubaine, sur le rôle de Cuba en Afrique, en Afrique australe et dans le monde.

    Soulignons qu’il ne s’agit pas du Mandela créant la branche armée de l’ANC avec les communistes et condamné pour quelque 200 attentats, mais du bon et pacifique Mandela d’après la prison. Or on le voit non seulement chanter les louanges de Castro et du Che, mais faire l’éloge de la mainmise soviétique sur une grande partie de l’Afrique noire, via les armées cubaines y imposant la terreur et la misère, et cela au moment même où, grâce à Dieu, l’empire soviétique s’écroule.

    Et ici Mandela et Castro se retrouvant à Durban en 1998 :

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  • Les religieuses de Maaloula

    Dans une vidéo diffusée par Al Jazira, on voit les religieuses orthodoxes enlevées à Maaloula dire qu’elles vont bien, qu’elles sont bien traitées, qu’elles ont été enlevées pour leur sécurité en raison des bombardements, et qu’elles retourneront à Maaloula dans deux jours.

    La seule certitude est qu’elles sont 13, et non 12 comme on l’avait dit d’abord, et non 5 comme on l’a affirmé ensuite.

  • Saint Ambroise

    Vous vous êtes donc approchés de l’autel, vous avez reçu la grâce du Christ, les sacrements célestes. L’Église se réjouit de la rédemption d’un grand nombre et c’est pour elle une allégresse spirituelle de voir près d’elle sa famille vêtue de blanc. Tu trouves cela dans le Cantique des cantiques. Dans sa joie, elle appelle le Christ ; elle a préparé un banquet tel qu’il doit sembler digne d’un festin céleste. C’est pourquoi elle dit : « Que mon frère descende dans son jardin et cueille les fruits de ses arbres. » Que sont ces arbres fruitiers ? Tu étais devenu un bois sec en Adam ; mais à présent, par la grâce du Christ, vous poussez des rejetons comme des arbres fruitiers. Le Seigneur Jésus a accepté volontiers et il a répondu à l’Eglise avec une bonté céleste : « Je suis descendu, dit-il, dans mon jardin. J’ai vendangé la myrrhe avec mes parfums, j’ai mangé mon pain avec mon miel et bu mon vin avec mon lait. Mangez, dit-il, mes frères, et enivrez-vous. » « J’ai vendangé ma myrrhe avec mes parfums. » Qu’est-ce que cette vendange ? Cherchez à connaître la vigne, et vous reconnaîtrez la vendange. « Tu as transplanté, dit-il, ta vigne d’Egypte », c’est-à-dire le peuple de Dieu. Vous êtes la vigne, vous êtes la vendange : plantés comme une vigne, vous avez donné du fruit comme une vendange. « J’ai vendangé la myrrhe avec mes parfums », c’est-à-dire en vue de l’odeur que vous avez reçue. « J’ai mangé mon pain avec mon miel. » Tu vois qu’il n’y a nulle amertume dans ce pain, mais qu’il est toute douceur. « J’ai bu mon vin avec mon lait. » Tu vois que c’est une sorte de joie qui n’est salie par aucune souillure de péché. Chaque fois, en effet, que tu bois, tu reçois la rémission des péchés, et tu es enivré par l’Esprit. C’est pour cela que l’apôtre dit encore : « Ne vous enivrez pas de vin, mais remplissez-vous de l’Esprit. » Car celui qui s’enivre de vin chancelle et titube ; celui qui s’enivre de l’Esprit est enraciné dans le Christ. C’est donc une excellente ivresse qui produit la sobriété de l’âme.

    Saint Ambroise, De sacramentis, livre V

  • L’arrogance rend bête

    Revoilà l’ineffable Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne, commissaire à la Justice. Non, cette fois elle ne s’en prend pas à la Hongrie ou à un pays qui rejette l’homofolie, mais au… Royaume-Uni. Les Britanniques sont déjà remontés comme une pendule face à l’UE, les remontrances de Viviane Reding ne vont pas arranger les choses…

    Ces derniers temps, David Cameron peste contre ce qu’il appelle le « tourisme social » : de plus en plus de ressortissants des pays européens les plus pauvres profitent de la liberté de circulation intérieure à l’UE pour s’établir en Grande-Bretagne afin de vivre aux crochets des Britanniques, grâce aux généreuses prestations sociales. Et il cherche à persuader d’autres gouvernements de faire pression avec lui sur la Commission européenne.

    Hier, Theresa May, ministre britannique de l’Intérieur, était à Bruxelles, à une réunion des ministres de l’Intérieur :

    « Nous venons participer à cette réunion pour demander de modifier l'application de la libre circulation dans l'UE. Nous devons être en mesure de la freiner tant que nous ne sommes pas en mesure d'éviter une immigration massive. » Et de proposer une solution : « Cela pourrait se faire par exemple en requérant des nouveaux Etats-membres qu’ils atteignent un certain niveau de PIB par habitant avant d’avoir un plein accès à la libre-circulation. »

    Réplique cinglante de Viviane Redding :

    « La liberté de circulation est un droit, et comme tous les droits il impose des obligations. Il ne signifie pas qu'il donne libre droit aux systèmes sociaux des États membres. Les règles européennes sont claires. Chaque État membre est libre de décider quelles prestations il veut accorder et de déterminer les conditions dans lesquelles il va les verser, à qui il va les verser et pendant combien de temps. Il faut arrêter d'accuser la Commission européenne ou les lois européennes lorsque les choix nationaux et les règles nationales sont en cause. Si les Etats membres veulent restreindre le bénéfice des prestations sociales, ils doivent modifier leurs systèmes de prestations sociales pour le rendre moins généreux… »

    En bref : c’est nous qui décidons des règles de la libre circulation, qu’il n’est pas question de modifier, et c’est à vous de vous adapter, en cassant vos prestations sociales…

    On imagine l’impact sur l’opinion publique britannique, au moment où l’on ne parle que du futur référendum sur l’appartenance du Royaume Uni à l’UE…

    Parmi les pays qui manifestent un intérêt certain pour la doléance britannique, il y a l’Allemagne. Et l’on retiendra le commentaire du ministre allemand de l’Intérieur, Hans-Peter Friedrich :

    « Nous avons besoin d’une position commune, de savoir comment protéger la liberté de mouvement et comment prévenir les abus. Et si c’est nécessaire, il faudra se mettre d’accord de manière multilatérale sur une approche commune, en dehors du cadre de l’Union européenne. »

    (L'essentiel, Euronews)

  • Le monde entier est dithyrambique sur Hollande

    Yamina Benguigui, qui est ministre de je ne sais quoi, a été invitée par i>télé pour faire l’éloge de Mandela, qui est l’exercice obligé du jour. Elle en a profité pour faire aussi l’éloge de son patron, en bon petit soldat qui ne crache pas dans la soupe.

    Expliquant que François Hollande « fait aussi partie de cette école Nelson Mandela », elle a ajouté :

    « J’ai fait plus de 50 pays cette année. Quand j’arrive, quel que soit le pays, même anglophone, on est dithyrambique sur ce qu’est François Hollande dans son regard à hauteur d’homme, ce côté égalitaire. »

    A ce point-là, on se demande quand même si le propos est sérieux. Ou si l’on est en Corée du Nord.

  • Egypte : Bichoï Higazi arrêté

    Mohammed Higazi avait défrayé la chronique en 2008 quand il avait osé demander à être reconnu comme chrétien sur ses papiers d’identité, avec comme prénom non plus Mohammed mais Bichoï. Il avait été débouté parce que l’islam est venu après le christianisme et que vouloir retourner à une religion plus ancienne est contraire aux principes de l’islam et aux traditions égyptiennes… Sous le coup d’une fatwa d’Al Azhar le condamnant à mort, il vit depuis lors dans la clandestinité et s’appelle « Bichoï Armiya ». Mais il a pris des photos et a rencontré des chrétiens :

    « Le prévenu a photographié des institutions de l’armée et de la police, un copte qui avait été attaqué par des Frères musulmans, et les villages de Nazlet Ebeid et Badraman, où le prévenu a rencontré plusieurs citoyens chrétiens. Les services de sécurité l’ont suivi et ont été en mesure de l’arrêter », a déclaré une source policière à Mideast Christian News.

    (Fides, CBN)

  • Saint Nicolas

    Après s'être reposée quelque temps à Manfredonia, Brigitte partit avec ses compagnons pour Bari, afin d'y honorer les reliques du grand Archevêque Nicolas, et de voir de ses propres yeux l'huile miraculeuse qui découle des ossements du glorieux Saint. Tout le long du voyage, elle fut un modèle de perfection chrétienne, et montra une humilité et une patience admirables. Elle fut reçue en tous lieux avec un affectueux respect, et partout on se disputait l'honneur de .lui donner l'hospitalité. Mais, quand elle le pouvait, elle préférait s'arrêter dans les hospices, où elle consacrait les heures du repos à servir les malades, à les consoler, à les exhorter et à ramener les âmes à Dieu par les charmes de sa charité.

    Ce fut au prix de peines et de fatigues considérables que les voyageurs accomplirent le long voyage de Manfredonia à Bari. En pénétrant dans le temple qui renferme le tombeau du grand saint Nicolas, Brigitte ressentit une joie inexprimable; elle se prosterna avec une humble dévotion devant les saintes reliques, et sa pensée médita le symbolisme de l'huile qui en découlait... A ce moment apparut à ses yeux une forme vénérable, toute brillante et comme ointe d'un baume odorant. La céleste vision lui dit : « Je suis l'Évêque Nicolas; je vous apparais sous cette forme pour vous révéler l'état dans lequel se trouvait mon âme aux jours de ma vie terrestre; mes membres étaient adroits et souples au service de Dieu, comme l'est un instrument frotté d'huile sous la main de celui qui le manie. Et si mon âme tressaillait toujours d'allégresse et de bonheur, si ma bouche ne prêchait que la parole de Dieu, si enfin la patience reluisait dans toutes mes œuvres, c'est que j'aimais et pratiquais dans la perfection les saintes vertus d'humilité et de chasteté. Écoutez donc : de même que la rose exhale un agréable parfum, de même que le raisin donne un jus plein de douceur, ainsi mes ossements ont reçu de Dieu le rare privilège de distiller une huile salutaire. En effet, le Tout-Puissant n'honore et n'exalte pas seulement ses élus dans le ciel; il les glorifie également sur la terre, pour l'édification d'un grand nombre, qui participent ainsi aux grâces accordées aux Saints.»

    Brigitte se réjouit grandement de la faveur dont elle venait d'être l'objet; elle en rendit grâces à Dieu et à saint Nicolas. Elle voulait ne s'arrêter que peu de temps à Bari, et retourner ensuite à Rome, s'il était possible, avant Noël ; mais Dieu en ordonna autrement. Au moment de reprendre sa route, elle tomba tout d'un coup gravement malade, par suite peut-être des fatigues du pèlerinage et des austérités qu'elle pratiquait. Elle endura de grandes souffrances et fut bientôt dans un état de complet épuisement. On était dans l'Avent, époque de jeûnes sévères et d'abstinence continue pour elle et ses compagnons; il lui restait à peine assez d'argent pour acheter du pain et des médicaments, à tel point que le dénuement où ils se trouvaient éprouva quelques-uns de sa suite. La Sainte ne se préoccupait point de ses propres douleurs et de ses privations; elle ne songeait qu'aux autres. Dans sa détresse, elle se réfugia près du cœur de son Sauveur, qui, lui donna d'abord le conseil suivant : « Fais dire en mon nom à l'Archevêque de cette cité : «Toutes les aumônes m'appartiennent, aussi bien que toutes les Églises; donne donc, à moi-même et à mes amis, de ce qui est à moi... Ainsi toi, le père et le maître des veuves, fais du bien à cette veuve avec ce qui est à moi. Car bien que je puisse toutes choses sans ton concours, tandis que tu ne peux rien sans moi, néanmoins je veux maintenant jouir de ta charité à son égard». Brigitte chargea Alphonse de Jaen de porter ce message à l'Archevêque de Bari qui, ravi de pouvoir rendre à la Sainte un service, la fit pourvoir dans tous ses besoins.

    Vie de sainte Brigitte de Suède

  • Hénaff, le pâté de l’espace

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    La maison Hénaff, dont le pâté est (justement) célèbre dans le monde entier, et qui est toujours une entreprise familiale sise à Pouldreuzic, a décroché un marché original : elle préparera quelque 2.000 plats, sur des recettes d’Alain Ducasse, pour la Station spatiale internationale, l’été prochain.

    On apprend à cette occasion que Hénaff est la seule conserverie française agréée par le ministère américain de l’Agriculture pour les produits à base de viande.

    Hénaff et Ducasse mijotent quelque 25 recettes adaptées à l’espace : « Les plats ne devaient être ni trop friables ni liquides afin de pouvoir être consommés dans la station spatiale. Nous devons être vigilants sur le taux de sel, mais aussi sur la perception différente des goûts dans l'espace. »

    Mais ce sera seulement pour les jours de fête.