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  • L’hypocrisie se porte bien

    Le Premier ministre israélien Benyamin Netanahu et le président Shimon Peres ne vont pas aux obsèques de Nelson Mandela parce que ça coûte trop cher…

    Aucun autre dirigeant sur la planète ne se permettrait de donner un prétexte aussi évidemment faux, absurde. Alors que chacun sait qu’Israël était le grand soutien et le grand partenaire du régime d’apartheid et que les dirigeants israéliens ne communient donc pas au culte Mandela…

    A ce niveau-là, il ne s’agit même plus d’hypocrisie, mais d’une mauvaise blague : les dirigeants israéliens se foutent du monde entier, ouvertement.

    A côté de cela, le président allemand fait figure de petit joueur. Lui, il a décidé de ne pas aller aux Jeux olympiques de Sotchi, parce que Poutine est méchant. Officiellement il n’y va pas parce qu’il n’y va pas, et que d’autres présidents allemands ne sont pas allés aux JO. Une explication qui ne trompe personne, évidemment, surtout pas les Russes.

    Alors, on sera bien obligé de reconnaître la franchise de notre chère Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne, commissaire à la Justice, qui a emboîté le pas du président allemand, hier, mais en disant : « Je n’irai certainement pas à Sotchi tant que les minorités seront traitées de la façon dont elles les sont sous l’actuelle législation russe. » Cela dit, elle aussi aurait pu être plus claire. Quand elle parle de « minorités » et de « législation », il s’agit uniquement des homosexuels et de la loi qui interdit la propagande homosexuelle pour les mineurs. Pourquoi ne le dit-elle pas ? Parce que ce serait quand même un peu exagéré comme prétexte ? C’est pourtant la vraie raison de son boycott. Car elle est véritablement obsédée par les « droits LGBT », dont tant de pays ne veulent pas, y compris au sein de l’UE…

  • C’est la destruction des Franciscains de l’Immaculée

    Le commissaire Volpi qui a tous pouvoirs sur les Franciscains de l’Immaculée, après avoir totalement interdit la messe et l’office selon la forme extraordinaire, vient (le jour de la fête de l'Immaculée Conception!) de fermer le séminaire, suspendre toutes les ordinations, arrêter toutes les publications et leur diffusion, suspendre les activités des tertiaires, et retirer aux religieuses l’assistance des frères. Il exige une absolue soumission, et la signature d’un serment de reconnaissance du nouvel ordo.

    Il faut lire sa lettre (en italien ou en anglais) pour goûter, si l’on peut dire, cette effarante cruauté psychologique cléricale qui a pris un nouvel essor après Vatican II.

    Dans cette lettre, le commissaire Volpi écrit que la polémique qui s’est développée lui a fait prendre conscience que « l’institut est devenu le champ de bataille d’un combat entre différents courants de la Curie » : si c’est vrai, on voit dans quel camp il se trouve, celui des ennemis des Franciscains de l’Immaculée. Et la lettre confirme qu’en effet son but est de détruire un institut qui avait trop de succès, parce que ce succès était fondé sur la tradition liturgique et spirituelle.

  • Mardi de la deuxième semaine de l’Avent

    Dignum et justum est, vere et nobis per omnia expedibile, tuam nos clementiam, omnipotens Pater, quibus possumus semper laudibus praedicare ; qui bonitate nos ingenuitateque condidisti, ac serpentis antiqui fraude decepti, gratuita miseratione a morte velis eripere ; qui Filium tuum, quem pro nobis in carne missurus eras, ad terras venturum nasciturumque de Virgine longe antea praedixisti, ejus nativitatis adventum praetonantibus sanctis praenuntiasti ; ut expectatus diu qui fuerat repromissus, magnum mundo faceret gaudium in plenitudine temporum praesentatus. Unde petimus et rogamus ut qui plasma tuum, sicut vere pius et misericors, perire non passus es ; sed per humilem adventum Filii tui Domini nostri, quod perierat revocasti ; quod iam inventum et reparatum ac revocatum est, sic protegas, sic custodias, sic sanes, sic defendas, sic liberes : ut in illo adventu terribili quo iterato illos venturus est judicare, a quibus est judicatus, tales inveniat quos redemit, ut in aeternum possideat quos pretioso sui sanguinis acquisivit.

    C’est une chose digne et juste, et vraiment avantageuse pour nous, de faire retentir sans relâche vos louanges, ô Père tout-puissant ! vous qui nous avant créés dans un état de sainteté et de noblesse, daignâtes, par une miséricorde insigne, après que nous eûmes été séduits par la fraude de l’ancien serpent, nous arracher à la mort. Vous annonçâtes longtemps d’avance que votre Fils, que vous deviez nous envoyer dans la chair, viendrait sur cette terre et naîtrait d’une Vierge ; et vous chargeâtes vos Saints de proclamer d’une voix éclatante l’Avènement de ce Messie, afin que le monde, préparé par une longue attente , conçût une plus grande joie au jour ou, la plénitude des temps étant accomplie, le Sauveur lui serait enfin donné. Donc, nous vous prions et supplions que, de même que, dans votre clémence et miséricorde, vous n’avez pas voulu souffrir que votre créature pérît entièrement, mais l’avez rappelée à la vie par l’humble Avènement de votre Fils notre Seigneur ; de même, aujourd’hui, vous daigniez protéger, conserver, guérir, défendre et délivrer ce qu’une première fois vous avez retrouvé, réparé, rappelé à la vie ; afin qu’en ce terrible Avènement où il doit reparaître pour juger ceux par lesquels et pour lesquels il a été jugé lui-même, il retrouve ceux qu’il a rachetés en tel état de fidélité, qu’il puisse les posséder éternellement, lui qui les a acquis au prix de son sang.

    Préface du 4e dimanche de l’Avent dans le missel mozarabe, traduction Dom Guéranger

  • Obama avait menti

    Seymour Hersh affirme qu’Obama mentait quand il affirmait que Assad avait utilisé du gaz sarin contre des civils. Ce n’est pas une révélation, mais une confirmation, étayée par des arguments en béton puisées aux meilleures sources du renseignement américain et britannique. Notamment les roquettes étaient des engins artisanaux ne correspondant à aucune arme de l’armée syrienne. Seymour Hersh conclut que l’on était exactement dans la même configuration que pour l’attaque de l’Irak. Ce qui était évident pour quiconque a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Sauf que cette fois la Russie a fait échouer la manœuvre.

     

  • Il s’appelle Samir

    Un tweet appelait à violer la militante anti-raciste Rokhaya Diallo, en juin dernier.

    Concert de condamnations de cet immonde racisme d’extrême droite. Et bien sûr Rokhaya Diallo portait plainte, et cela allait « calmer les fachos »…

    Manque de chance… L’énergumène s’appelle Samir, et il n’a vraiment rien d’un « facho »…

    (Si racisme il y avait, il serait à chercher d’un autre côté : Samir est un prénom arabe, Rokhaya Diallo est noire. Mais ce racisme-là n’indigne personne, et personne n'ose même l'imaginer…)

  • Bien sûr…

    La nouvelle Miss France est franco-béninoise. Elle se dit « très fière de représenter une France cosmopolite ». Et elle souligne elle-même : « Mon métissage est important. »

    N.B. - Je n'ai rien contre le fait que Miss France soit noire, jaune, arabe, métis ou blanche. Il serait toutefois préférable qu'elle soit... française. Le problème est surtout cette obsession du métissage et du cosmopolitisme, cette dictature de la pensée unique dite "antiraciste", et l'instrumentalisation de Miss France dans ce combat politique et idéologique.

  • La préface de l’Avent

    Aujourd’hui il n’y a pas de messe célébrant un saint, et hier c’était l’Immaculée Conception, donc il est logique de célébrer la messe du 2e dimanche de l’Avent.

    Et peut-être de porter attention à la superbe préface de l’Avent. D’après le peu que je sais, il semble que cette préface était l’apanage du diocèse de Paris. Puis qu’elle fut admise peu à peu « dans certains diocèses », comme disent les livres des années 1950-60. Et dans la « forme extraordinaire » (le missel de 1962), elle est étendue "ad libitum".

    Il y aurait beaucoup à dire sur ce texte, mais je me contente ici d’attirer l’attention sur les oppositions du passage commençant par « cujus veritas » :

    Le Sauveur vient pour que sa vérité instruise les ignares, pour que sa sainteté justifie les impies, pour que sa force aide les infirmes.

    On note que le mot « virtus » veut dire « force », et non « vertu », conformément à l’usage de l’Ecriture, et particulièrement des psaumes. Ce qui vient encore plus clairement de l’Ecriture, et particulièrement des psaumes, est l’affirmation selon laquelle la sainteté du Seigneur justifie les impies. Car le contraire du juste, ce n’est pas tant l’injuste que « l’impie », comme on le voit dès le premier psaume : « Le Seigneur connaît la voie des justes, mais le chemin des impies périra. » Car la « justice » biblique dépasse de très loin ce que le droit, la société, ou même la philosophie, entend par justice. Dans cette préface il s’agit de la justice de Dieu, mais l’homme doit devenir juste à la manière de Dieu. Cette justice (la seule chose que demande l’oraison de prime pour toute la journée) est très proche de la sainteté. C’est pourquoi c’est la sainteté du Seigneur qui justifie les impies : qui rend justes, capables du Royaume, ceux qui étaient impies.

     

    … per Christum Dóminum nostrum.

    Quem pérdito hóminum géneri,
    Salvatórem miséricors et fidélis promisísti :

    cuius véritas instruéret ínscios,
    sánctitas iustificáret ímpios,
    virtus adiuváret infírmos.

    Dum ergo prope est ut véniat quem missúrus es,
    et dies affúlget liberatiónis nostræ,
    in hac promissiónum tuárum fide
    piis gáudiis exsultámus.

    Et ídeo cum Angelis et Archángelis…

     

    … par le Christ notre Seigneur.

    Lui qu’en votre miséricorde et votre fidélité
    vous avez promis comme Sauveur au genre humain en perdition :

    dont la vérité instruirait les ignorants,
    dont la sainteté justifierait les impies,
    dont la force soutiendrait les faibles.

    Maintenant donc qu’approche le moment où doit venir celui que vous allez envoyer
    et que luit déjà le jour de notre délivrance,
    confiants en vos promesses,
    nous exultons de saintes joies.

    C’est pourquoi, avec les Anges et les Archanges…

  • Immaculée Conception

    Immaculée Conception : ces mots sont sortis de la bouche même de l’Immaculée ; donc ils doivent montrer de la façon la plus précise et la plus essentielle qui elle est. (…)

    Qui es-tu, Immaculée Conception ? (…)

    Le Père engendre le Fils, et l’Esprit procède du Père et du Fils. Dans ces quelques mots se trouve le mystère de la vie de la très Sainte Trinité et de toutes les perfections dans les créatures qui ne sont pas autre chose que des échos variés, un hymne de louange, dans des tons multicolores, de ce mystère premier et le plus beau. (…)

    Qui est le Père ? Quelle est sa vie personnelle ? Engendrer, car il engendre le Fils dans les siècles des siècles, toujours.

    Qui est le Fils ? L’Engendré, car toujours et depuis les siècles, il naît du Père.

    Et qui est l’Esprit ? Il est le fruit de l’amour du Père et du Fils. Le fruit de l’amour créé est une conception créée. Mais le fruit de l’Amour, prototype de cet amour créé, est nécessairement lui-même "conception". L’Esprit est donc la Conception incréée, éternelle, le prototype de toutes les conceptions de la vie dans l’univers.

    Le Père engendre, le Fils est engendré, l’Esprit est Conception procédante et c’est là leur vie personnelle, par laquelle ils se distinguent entre eux. Mais ils sont unis par la même nature, l’existence divine.

    L’Esprit est donc cette Conception très sainte, infiniment sainte, Immaculée.

    Saint Maximilien Kolbe

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  • Reconquête N° 303

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