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  • O Sapientia

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    O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d’une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur : venez pour nous enseigner la voie de la prudence.

  • Un os néerlandais

    C’était jeudi dernier mais je ne l’ai appris qu’aujourd’hui : le Parlement néerlandais a voté contre la candidature de l’Albanie à l’Union européenne. Le vote est contraignant, donc le gouvernement devra faire capoter l’accord qui devait être signé lors du prochain sommet européen, les 19 et 20 décembre prochains.

    Le Parlement européen avait voté une résolution favorable à l’accueil de l’Albanie, et le commissaire européen à l’élargissement, Sefan Füle, s’était déjà félicité de la décision de donner à l’Albanie un statut de candidat, soulignant, deux jours avant le vote du Parlement néerlandais, que 2013 était « une bonne année » pour l’Albanie…

    Il est vrai qu’il est quand même curieux, pour un gouvernement, de demander l’avis de son Parlement, et encore plus curieux, pour un Parlement, de ne pas voter dans le sens voulu par la pensée unique de Bruxelles…

    Si on se met à respecter la démocratie, on en arrive à de telles extrémités…

    Ne croyez pas que le Premier ministre néerlandais ira présenter ses plates excuses au sommet de cette semaine. Si c’est bien le gouvernement qui a présenté au Parlement le texte sur l’Albanie, tous les députés du parti du Premier ministre ont voté contre, comme ceux du parti de Gerd Wilders. Ce sont seulement les socialistes de la coalition gouvernementale qui ont voté pour…

    Et pendant ce temps-là les relations sont au beau fixe entre le gouvernement néerlandais et le gouvernement britannique. Ce lundi matin avait lieu un débat à La Haye, organisé par Open Europe, précisément sur ce thème : « Réformer l’Union européenne : comment les Pays-Bas et le Royaume Uni peuvent-ils travailler ensemble de façon plus étroite ? » Avec notamment le ministre britannique des Affaires européennes, David Lidington, et le porte-parole du VVD (le parti du Premier ministre néerlandais) pour les Affaires européennes. Dans une interview à un journal néerlandais, David Lidington déclare que « nous avons beaucoup en commun » et que « ce que disent Mark Rutte et Frans Timmermans [le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères] est en harmonie avec nos instincts ».

  • Les barbares

    On découvre que la Bibliothèque nationale d’Ankara a vendu quelque 147 tonnes de livres et de publications à une société de recyclage, Hurdasan. Des livres anciens en… arménien, ou en grec, notamment des livres de théologie et d’histoire.

    En 2007, 102 tonnes ont ainsi été vendues à Hurdasan, puis 45 tonnes en 2011, au prix de 15 à 50 kurus le kilo (15 kurus, c’est 0,005 centime d’euro).

    Voyant de quoi il s’agissait, Hurdasan n’a pas fait de papier chiffon comme prévu, mais a revendu les livres aux bouquinistes, faisant une super-affaire…

    Les journalistes du quotidien Hürriet ont ainsi trouvé deux livres en arménien, l’un de 1800 et l’autre de 1860, et un magazine du Pont, en grec, de 1913. Les livres se vendent entre 150 et 400 euros…

    Le ministre de la Culture a quand même protesté contre ces agissements, et a décidé de mettre en place une surveillance de la Bibliothèque nationale…

  • L’honneur de la France ?

    François Hollande a osé dire que l’intervention française en Centrafrique c’est « l’honneur de la France ».

    L’honneur de la France, ç’aurait été d’intervenir il y a un an, quand les milices islamistes ont commencé à semer la terreur et la mort dans les villages chrétiens et à piller les institutions chrétiennes. (J'en ai donné plusieurs échos, quand on faisait semblant de ne rien voir.)

    Intervenir quand le vent tourne et que les chrétiens organisent leurs propres milices au point de mettre en danger les milices islamistes, c’est bel et bien un déshonneur pour la vraie France, protectrice des chrétiens persécutés, pas des islamistes qui mettent un pays chrétien en coupe réglée.

  • Ils n’osent même pas dire pourquoi

    Laurent Fabius a indiqué hier que ni lui ni François Hollande ne se rendra aux JO de Soltchi. « Il n'est pas prévu que les plus grandes autorités françaises s'y rendent », a-t-il simplement dit.

    Jusqu’ici il n’y a eu que Viviane Reding pour dire ouvertement qu’elle n’irait pas à cause de l’effroyable dictature homophobe de Poutine.

    Les autres sont trop lâches pour cela.

  • Quand la police politique perd les pédales

    Un avocat va déposer plainte avec constitution de partie civile au nom de 52 veilleurs qui avaient été interpellés en juin dernier.

    Une plainte pour « faux en écriture publique » :

    «Pour justifier les interpellations, les policiers ont prétendu et écrit que les “veilleurs” n'avaient pas leurs papiers d'identité, affirme-t-il. Or c'est faux: tous avaient leurs papiers sur eux, ainsi que des dizaines de vidéos l'attestent et que le mentionne paradoxalement le PV de vérification d'identité!» Sur ces documents que Le Figaro s'est procurés, la case «étant dans l'impossibilité de justifier son identité» est cochée, tandis que sur le même feuillet le numéro de la carte d'identité et toutes ses données sont déclinés…

     

  • Euthanasie : nouvelle offensive

    Hier, Sandrine Rousseau, vice-présidente de la région Nord-Pas-de-Calais d’EELV et porte-parole national du parti, a évoqué hier le suicide de sa mère atteinte d’un cancer. Un témoignage « poignant », selon les médias, destiné à marteler la propagande : « Mourir dans la dignité a un véritable sens. Et surtout cela a un nom : l'euthanasie. »

    Aujourd’hui, la soi-disant « conférence de citoyens » sur la fin de vie, constituée à la demande de François Hollande par le soi-disant Comité consultatif national d’éthique, a rendu son verdict : « La possibilité de se suicider par assistance médicale comme l'aide au suicide constitue, à nos yeux, un droit légitime du patient en fin de vie ou souffrant d'une pathologie irréversible, reposant avant tout sur son consentement éclairé et sa pleine conscience. » La « conférence de citoyens », ce sont 18 personnes « représentatives de la population » (on ne rit pas, et d’ailleurs il n’y a vraiment pas de quoi rire).

  • Ratzinger interdit

    Au détour d’un propos du cardinal Schoenborn :

    « Au séminaire de Freising, où il étudié, dans la bibliothèque, il n'y a pas un seul livre de Joseph Ratzinger. Dans la bibliothèque de la cathédrale où il a été ordonné, non plus. C'est douloureux. C'est le résultat de l'ignorance: c'est l'orgueil de ne pas voir la grandeur de Ratzinger, mais le fait qu'il n'en ait jamais ressenti d'amertume fait partie de son chemin et de sa grandeur.»

    Nul n’est prophète en son pays, mais quand même, un tel degré de mépris…

  • Saint Eusèbe de Verceil

    Solidement formé dans la foi nicéenne, Eusèbe défendit de toutes ses forces la pleine divinité de Jésus Christ, défini par le Credo de Nicée "de la même substance" que le Père. Dans ce but, il s'allia avec les grands Pères du IVe siècle - surtout avec saint Athanase, le porte-drapeau de l'orthodoxie nicéenne - contre la politique philo-arienne de l'empereur. Pour l'empereur, la foi arienne, plus simple, apparaissait politiquement plus utile comme idéologie de l'empire. Pour lui, ne comptait pas la vérité, mais l'opportunité politique: il voulait instrumentaliser la religion comme lien d'unité de l'empire. Mais ces grands Pères résistèrent en défendant la vérité contre la domination de la politique. C'est pour cette raison qu'Eusèbe fut condamné à l'exil comme tant d'autres évêques d'Orient et d'Occident: comme Athanase lui-même, comme Hilaire de Poitiers, comme Osius de Cordoue.

    A Scitopolis, en Palestine, où il fut assigné entre 355 et 360, Eusèbe écrivit une page merveilleuse de sa vie. Là aussi, il fonda un monastère  avec un petit groupe de disciples et, de ce lieu, il s'occupa de la correspondance avec ses fidèles du Piémont, comme le démontre en particulier la deuxième des trois Lettres eusébiennes reconnues comme authentiques. Par la suite, après 360, il fut exilé en Cappadoce et dans la Thébaïde, où il subit de graves mauvais traitements physiques.

    En 361, Constance II mourut, et lui succéda l'empereur Julien, dit l'apostat, qui ne s'intéressait pas au christianisme comme religion de l'empire, mais voulait simplement restaurer le paganisme. Il mit fin à l'exil de ces évêques et permit à Eusèbe de reprendre possession de son siège. En 362, il fut envoyé par Anastase pour participer au Concile d'Alexandrie, qui décida de pardonner les évêques ariens s'ils retournaient à l'état de laïc. Eusèbe put encore exercer le ministère épiscopal pendant une dizaine d'années, jusqu'à sa mort, entretenant avec sa ville une relation exemplaire, qui ne manqua pas d'inspirer le service pastoral d'autres évêques de l'Italie du Nord, comme saint Ambroise de Milan et saint Maxime de Turin.

    Benoît XVI

  • 3e dimanche de l’Avent

    "Gaudete  in  Domino semper - Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur (Ph 4, 4). C'est par ces paroles de saint Paul que s'ouvre la Messe du III Dimanche de l'Avent, qui est par conséquent appelé dimanche "gaudete". L'apôtre exhorte  les chrétiens à se réjouir parce que la venue du Seigneur, c'est-à-dire son retour glorieux, est certaine et ne tardera pas. L'Eglise fait sienne cette invitation, alors qu'elle se prépare à célébrer Noël et que son regard se dirige toujours davantage vers Bethléem. En effet, nous attendons avec une espérance sûre la deuxième venue du Christ, parce que nous avons connu  la  première.  Le  mystère  de Bethléem nous révèle le Dieu-avec-nous, le Dieu qui est proche de nous, pas uniquement au sens géographique et temporel. Il est proche de nous parce qu'il a en quelque sorte "épousé" notre humanité. Il a pris sur lui notre condition, en choisissant d'être comme nous en toutes choses, excepté le péché, pour nous faire devenir comme Lui. La joie chrétienne jaillit donc de cette certitude: Dieu est proche, il est avec moi, il est avec nous, dans la joie et dans la douleur, dans la santé et la maladie, comme un ami et un époux fidèle. Et cette joie demeure aussi dans l'épreuve, dans la souffrance même, et elle ne reste pas à la surface, mais au plus profond de la personne qui se confie à Dieu et met en Lui sa confiance.

    Certains se demandent: mais cette joie est-elle encore possible aujourd'hui? La réponse est donnée par la vie d'hommes et de femmes de tout âge et condition sociale, heureux de consacrer leur existence aux autres! La bienheureuse Mère Teresa de Calcutta n'a-t-elle pas été, à notre époque, un témoin inoubliable de la vraie joie évangélique? Elle vivait chaque jour au contact de la misère, de la déchéance humaine, de la mort. Son âme a connu l'épreuve de la nuit obscure de la foi, et pourtant elle a donné à tous le sourire de Dieu. Nous lisons dans l'un de ses écrits: "Nous attendons avec impatience le paradis, où il y a Dieu, mais il est en notre pouvoir d'être au paradis dès ici-bas, et dès ce moment-ci. Etre heureux avec Dieu signifie: aimer comme lui, aider comme lui, donner comme lui, servir comme lui" (La joie du don, Paris, Seuil, 1975). Oui, la joie entre dans le cœur de celui qui se met au service des petits et des pauvres. Dieu établit sa demeure chez celui qui aime ainsi, et son âme est dans la joie. Si, en revanche, on fait du bonheur une idole, on se trompe de chemin et il est vraiment difficile de trouver la joie dont parle Jésus. Telle est malheureusement la proposition des cultures qui mettent le bonheur individuel à la place de Dieu, une mentalité dont l'effet emblématique se trouve dans la recherche du plaisir à tout prix, dans la diffusion de l'usage des drogues comme fuite, comme refuge dans des paradis artificiels, qui se révèlent ensuite totalement illusoires.

    Chers frères et sœurs, on peut aussi se tromper de chemin à Noël, confondre la vraie fête avec celle qui n'ouvre pas le cœur à la joie du Christ. Que la Vierge Marie aide tous les chrétiens, et les hommes à la recherche de Dieu, à parvenir jusqu'à Bethléem, pour rencontrer l'Enfant qui est né pour nous, pour le salut et le bonheur de tous les hommes.

    Benoît XVI, Angelus, 16 décembre 2007