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  • Attentat au saucisson : poursuites pénales

    Dans un premier temps, le procureur de Compiègne  avait considéré qu'il n'était pas possible de poursuivre, au titre des lois antiracistes, les deux élèves qui avaient déposé trois rondelles de saucisson sur le bureau d'un professeur. Mais en raison de la campagne qui a été menée sur cet effroyable attentat, il s'est ravisé. « On ne pouvait pas laisser un tel geste sans réponse. L'incrimination raciste étant très difficile à définir, j'ai choisi de poursuivre ces deux mineurs pour outrage. » Les deux gamins sont convoqués le 1er juillet, « pour une réparation pénale »...

  • Le groupe « euroréaliste » et anti-fédéraliste

    Les conservateurs britanniques ont annoncé la formation du nouveau groupe au Parlement européen, qui devrait s'appeler « conservateurs et réformistes européens ».

    Il comprend 55 députés de 8 pays : les conservateurs britanniques, les Polonais de Droit et Justice (PiS), les Tchèques de l'ODS, le Belge Derk Jan Eppink (ancien conseiller du commissaire européen Frits Bolkestein, élu de la "Liste Dedecker", parti nationaliste flamand anti-Vlaams Belang), l'élu du parti finlandais Keskusta, du Forum démocratique hongrois (Lajos Bokoros, ancien ministre des Finances), du Mouvement national letton pour l'indépendance, et de l'Union chrétienne danoise.

    Des pourparlers continuent pour agrandir le groupe, qui pourrait être le quatrième plus important du Parlement.

  • La quadrature du cercle

    Vaclav Klaus participait vendredi à une réunion de chefs d'Etat d'Europe centrale à Novi Sad. Il a déclaré à propos des « garanties » offertes à l'Irlande :

    « Chacun de nous sait que la quadrature du cercle est impossible. Et pourtant c'est exactement ce que ces pays ont cherché à faire. Dire que les promesses qui sont faites aujourd'hui ne changent rien au traité de Lisbonne est stupide. Alors que le traité dit que ce ne sont plus tous les pays qui auront un commissaire, tout à coup on promet qu'ils l'auront. Toute personne normale, quiconque est allé à l'école primaire, sait que cela est une modification du traité de Lisbonne et que quelqu'un promet cette modification. Donc c'est une modification. »

    [On constate que, contrairement à ce que laissent entendre les médias, cette promesse d'un commissaire ne figure pas dans le texte de la "Décision" du Conseil européen. Parce que, comme le souligne Vaclav Klaus, elle nécessite une modification du traité.]

    Il a ajouté que les présidents qu'il a rencontrés étaient plutôt surpris de la décision européenne. Et il a précisé : « Je dois dire que l'un des présidents des nouveaux Etats membres de l'UE a dit : "J'ai ratifié le traité de Lisbonne par ma signature, mais si j'avais su ce qui allait arriver, peut-être aurais-je changé d'avis." Ceci montre que nombreux sont ceux qui commencent à voir les choses d'une manière un peu différente, ce dont je me réjouis. »

  • Un évêque qui parle juste

    J'arrive après la bataille, mais je m'en voudrais de ne pas reproduire le remarquable texte de Mgr Aillet sur la Gay Pride :

    L'organisation de la « Gay Pride 2009 » à Biarritz samedi 20 juin, ne peut que susciter mon indignation, comme elle suscite la réprobation de nombreuses familles et de nombreux habitants, quelles que soient leurs convictions religieuses.

    En effet, la participation à cette manifestation des « Sœurs de la perpétuelle indulgence », association notoirement connue pour son anticatholicisme et ses provocations blasphématoires , constitue un véritable outrage pour la foi catholique et pour la vie religieuse qui caractérisent si fortement l'âme, la culture et les traditions du Pays basque.

    L'Eglise entend défendre et promouvoir, en toutes circonstances, la famille fondée sur le mariage entre personnes de sexe différent ainsi que le droit de chaque enfant d'être élevé par un père et une mère.

    Elle récuse, par conséquent, les revendications tapageuses dont la « Gay Pride » se fait l'écho au nom d'une infime minorité de nos concitoyens, mais elle respecte éminemment les personnes homosexuelles et compatit avec sollicitude aux souffrances et aux difficultés qui sont si fréquemment les leurs.

    Elle proclame que tout homme est enfant de Dieu et que chacun est appelé à la conversion et à la sainteté.

    +Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

    [Sur les « Sœurs de la perpétuelle indulgence », voir Daoudal Hebdo N°37.]

     

    Addendum

    Mgr Aillet avait aussi écrit au maire de Biarritz, Didier Borotra. Celui-ci, pourtant « homme de consensus » (dixit Sud-Ouest), a violemment réagi.

    Lettre de Mgr Aillet :

    Monsieur le maire,

    Ayant pris connaissance, par le biais de familles domiciliées à Biarritz, de la « Gay Pride » prévue prochainement, je viens vous faire part de ma profonde stupéfaction. Il s’agit une fois encore d’un outrage officiel fait à l’Eglise Catholique à en croire la présence annoncée des « Sœurs de la perpétuelle indulgence », association affichant avec virulence son anti-christianisme.

    Je n’ose imaginer la réaction des musulmans et des juifs si les symboles de leurs traditions religieuses étaient récupérés de la sorte…

    Les revendications tapageuses de groupes pour la plupart étrangers à la ville de Biarritz ne représentent pas, et de loin, la conviction profonde qui anime les personnes homosexuelles. Il suffit de lire tel ou tel témoignage pour comprendre à quel point celles-ci sont en souffrance.

    Outre le fait que la jeunesse, particulièrement les enfants, n’a pas besoin de voir affichées des revendications aussi agressives, une telle licence sexuelle exposée sur la voie publique ne peut avoir que des effets négatifs sur la moralité sociale et le bon sens de la majorité de nos concitoyens.

    Je tenais à vous communiquer en toute simplicité ces quelques réflexions. Recevez, Monsieur le Maire, l’assurance de ma prière et de mes sentiments dévoués dans le Christ et son Eglise.

    Réponse de Didier Borotra :

    Monseigneur, Je ne peux vous cacher que j’ai eu honte à la lecture de votre lettre du 18 juin. De toute évidence, vous ignorez les lois de la République. C’est dommage. En tant qu’homme politique, je ne me mêle jamais des affaires de l’Eglise et je vous conseille d’en faire autant, concernant les affaires de la Mairie. Pour le reste, nous n’avons pas la même conception de la liberté, notamment d’expression et de manifestation. Il s’agit pourtant d’un droit élémentaire dans tous les pays démocratiques. Je vous prie de croire, Monseigneur, à l’assurance de mes sentiments très distingués.

    Extrait du commentaire de Sud-Ouest :

    À la sortie de la messe dominicale, les catholiques biarrots semblaient avoir choisi leur camp. Tel ce retraité qui trouve que Didier Borotra a eu raison. « L'évêque a exagéré et je trouve normal que le maire se soit insurgé au nom de la liberté d'expression et de la séparation de l'Église et de l'État. » Idem pour un quadra qui estime que l'église n'a pas à s'immiscer dans la vie privée des gens. Dans la mesure où la société a évolué, les moeurs ont évolué et l'Église devrait suivre le mouvement. »

    Chez les défenseurs de Monseigneur Aillet, un septuagénaire trouve que « l'évêque fait son travail. L'homosexualité ne date pas d'hier à Biarritz et comme Mgr Aillet est nouveau venu, peut-être que ça le surprend un peu, ce qui explique sa réaction. »

    (via le Forum catholique)

  • Saint Paulin de Nole

    Fin de la catéchèse de Benoît XVI, le 12 décembre 2007, sur saint Paulin de Nole (dont j'avais résumé la vie le 22 juin 2007).

    Saint Paulin n'écrivit pas de traités de théologie, mais ses chants et sa correspondance intense sont riches d'une théologie vécue, imprégnée par la Parole de Dieu, constamment étudiée comme une lumière pour la vie. Le sens de l'Eglise comme mystère d'unité apparaît en particulier. Il vivait surtout la communion à travers une intense pratique de l'amitié spirituelle. Paulin fut un véritable maître à cet égard, faisant de sa vie un carrefour d'esprits élus : de Martin de Tours à Jérôme, d'Ambroise à Augustin, de Delphin de Bordeaux à Nicetas de Remesiana, de Victrix de Rouen à Rufin d'Aquilée, de Pammachius à Sulpice-Sévère, et à tant d'autres encore, plus ou moins célèbres. C'est dans ce climat que naissent les pages intenses écrites à Augustin. Au delà du contenu de chaque lettre, on est impressionné par la chaleur avec laquelle le saint de Nole célèbre l'amitié elle-même, en tant que manifestation de l'unique Corps du Christ animé par l'Esprit Saint. En voici un passage significatif, au début de la correspondance entre les deux amis : « Il ne faut pas s'émerveiller si, bien qu'étant loin, nous sommes présents l'un à l'autre et sans nous être connus nous nous connaissons, car nous sommes les membres d'un seul corps, nous avons un unique chef, nous sommes inondés par une unique grâce, nous vivons d'un seul pain, nous marchons sur une unique voie, nous habitons la même maison » (Ep. 6, 2). Comme on peut le voir, une très belle description de ce que signifie être chrétiens, être Corps du Christ, vivre dans la communion de l'Eglise. La théologie de notre époque a précisément trouvé dans le concept de communion, la clef pour aborder le mystère de l'Eglise. Le témoignage de saint Paulin de Nole nous aide à percevoir l'Eglise, telle que nous la présente le Concile Vatican II, comme un sacrement de la communion intime avec Dieu et ainsi de l'unité de nous tous et enfin de tout le genre humain.

  • 3e dimanche après la Pentecôte

    Ce dimanche, on peut célébrer dans les paroisses la solennité du Sacré-Cœur, dont la fête a eu lieu vendredi.

    On a remarqué la semaine dernière que l'évangile du deuxième dimanche après la Pentecôte correspondait de façon providentielle à la Fête Dieu. Cette fois, c'est toute la liturgie de ce dimanche qui correspond à la fête du Sacré-Cœur (qui ne date que de la fin du XVIIe siècle, et même de 1856 comme fête de toute l'Eglise latine). Elle chante en effet la divine miséricorde du Christ.

    « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux », disent les pharisiens, dégoûtés par une telle attitude. Mais Jésus leur explique qu'il est le berger venu chercher la brebis perdue, et il fait savoir à ces pisse-vinaigre que la joie céleste vient de la conversion des pécheurs vaincus par un rayon de l'amour divin, et non de la fidélité formelle de ceux qui se croient justes.

  • Le Pen n’ira pas à Versailles

    Jean-Marie Le Pen a annoncé hier sur son blog vidéo qu'il n'ira pas écouter lundi Nicolas Sarkozy devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles, bien qu'il ait été invité par le président de l'Assemblée nationale comme tous les députés européens (ainsi que les anciens Premiers ministres et les anciens présidents de la République.

    « J'ai décliné l'invitation que m'avait faite, très courtoisement, le président Accoyer d'assister à cette séance du Congrès. C'est dans la ligne de la prise de distance que je souhaite à l'égard des autorités politiques du pays. J'estime qu'elles ne font pas respecter les règles les plus élémentaires de la démocratie."

    Pour la même raison, Jean-Marie Le Pen avait décliné l'invitation que Nicolas Sarkozy lui avait faite, comme aux autres dirigeants de partis politiques, de venir à l'Elysée après les élection européennes.

  • Le P. Gumpel s’énerve

    Dans une interview à l'agence de presse italienne Ansa, le père Gumpel, rapporteur de la cause de béatification de Pie XII, a déclaré hier que Benoît XVI n'a toujours pas pris de décision à ce sujet de crainte de nuire aux relations entre l'Eglise et la communauté juive. Le pape a été "frappé" par les propos de membres de la communauté juive qu'il a récemment rencontrés, dit-il. "Ils lui ont clairement dit que s'il faisait quelque chose en faveur de Pie XII, les relations entre l'Eglise catholique et les juifs seraient irrémédiablement compromises".

    Le service de presse du Vatican a aussitôt réagi : la décision de béatifier ou non le pape Pie XII est de la "compétence exclusive" de Benoît XVI qui doit être laissé "tout à fait libre" de ses choix. "Si le pape pense qu'il faut poursuivre l'examen de la cause de béatification de Pie XII, sa position doit être respectée, sans interférences et sans déclarations inopportunes ou injustifiées."

  • Benoît XVI et les chrétiens d’Irak

    Dans le discours du pape (en français) au patriarche d'Antioche des Syriens, S. B. Ignace Youssef III Younan :

    « Je prie constamment pour la paix au Moyen-Orient, en particulier pour les chrétiens qui vivent dans la bien-aimée nation irakienne, dont je présente chaque jour au Seigneur les souffrances au cours du Sacrifice eucharistique. »

  • Le Cœur

    Magnifique homélie de Benoît XVI, hier, aux vêpres de la fête du Sacré-Cœur, pour l'ouverture de l'année sacerdotale et le 150e anniversaire de la mort de saint Jean-Marie Vianney (traduction Zenit).

    Dans l'antienne du Magnificat, nous chanterons d'ici peu : «Le Seigneur nous a accueillis dans son cœur - Susceptit nos Dominus in sinum et cor suum». Dans l'Ancien Testament, il est question 26 fois du cœur de Dieu, considéré comme l'organe de sa volonté : c'est par rapport au cœur de Dieu que l'homme est jugé. A cause de la douleur que son cœur éprouve pour les péchés de l'homme, Dieu décide le déluge, mais s'émeut ensuite face à la faiblesse humaine et pardonne. Il y a ensuite un passage vétérotestamentaire dans lequel le thème du cœur de Dieu est exprimé de façon absolument claire : c'est dans le chapitre 11 du livre du prophète Osée, où les premiers versets décrivent la dimension de l'amour avec lequel le Seigneur s'est adressé à Israël à l'aube de son histoire : «Quand Israël était jeune, je l'aimais, et d'Egypte j'appelai mon fils» (v. 1). En vérité, à l'inlassable prédilection divine, Israël répond avec indifférence et même ingratitude. «Mais plus je les appelais - est obligé de constater le Seigneur - plus ils s'écartaient de moi» (v. 2). Toutefois, Il n'abandonne jamais Israël aux mains des ennemis, lit-on au verset 8 car «mon cœur - observe le Créateur de l'univers - en moi est bouleversé, toutes mes entrailles frémissent».

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