Ce dimanche, on peut célébrer dans les paroisses la solennité du Sacré-Cœur, dont la fête a eu lieu vendredi.
On a remarqué la semaine dernière que l'évangile du deuxième dimanche après la Pentecôte correspondait de façon providentielle à la Fête Dieu. Cette fois, c'est toute la liturgie de ce dimanche qui correspond à la fête du Sacré-Cœur (qui ne date que de la fin du XVIIe siècle, et même de 1856 comme fête de toute l'Eglise latine). Elle chante en effet la divine miséricorde du Christ.
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux », disent les pharisiens, dégoûtés par une telle attitude. Mais Jésus leur explique qu'il est le berger venu chercher la brebis perdue, et il fait savoir à ces pisse-vinaigre que la joie céleste vient de la conversion des pécheurs vaincus par un rayon de l'amour divin, et non de la fidélité formelle de ceux qui se croient justes.