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  • Les ordinations de la FSSPX

    Réflexion d'un canoniste américain.

  • Il faut aider les chrétiens de Terre Sainte

    Dans son intervention à la 81e session de la ROACO (Réunion des Œuvres d'Aide aux Eglises Orientales), le 23 juin à Rome, le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, a souligné que le contexte en Terre Sainte est affecté par une réduction des dons, qui s'ajoute à une réduction sensible des offrandes pour les intentions pour la célébration de messes, qui constitue pour beaucoup de prêtres orientaux la seule forme de subsistance.

    « Le pape - a-t-il affirmé à Radio Vatican - a porté la Terre Sainte, de manière beaucoup plus spécifique, à l'attention de tous les catholiques du monde, de tous les chrétiens. C'est pourquoi nous souhaitons, à la lumière de ses discours, renouveler encore notre engagement de proximité et de solidarité envers nos frères qui vivent sur la terre du Seigneur ». Pour cela, « il faut que toute l'Eglise mette en pratique une grande générosité et charité, afin que tous nos frères, qui aujourd'hui quittent malheureusement la terre du Seigneur, restent comme des témoins vivants de son passage au milieu de nous ».

    « S'il y a la parole de Jésus, c'est-à-dire s'il y a des chrétiens - les chrétiens sont la parole vivante de Jésus - il y a là la racine de la paix », a-t-il expliqué.

    « Jésus est venu à nous comme prince de la paix pour apporter la paix et unir tout ce qui était divisé. Il est venu abattre les murs qui séparent les hommes », a-t-il conclu.

    (Osservatre Romano, via Zenit)

  • Le sacerdoce, le sacrement, la fonction, le service

    Extrait de la catéchèse fondamentale de Benoît XVI, hier sur le sacerdoce.

    Les conditions historiques et sociales dans lesquelles se trouva le curé d'Ars ont indéniablement changé et il est juste de se demander comment les prêtres peuvent l'imiter dans l'identification avec leur propre ministère dans les sociétés actuelles mondialisées. Dans un monde où la vision commune de la vie comprend toujours moins le sacré, à la place duquel « l'aspect fonctionnel » devient l'unique catégorie décisive, la conception catholique du sacerdoce pourrait risquer de perdre son caractère naturel, parfois même à l'intérieur de la conscience ecclésiale. Souvent, que ce soit dans les milieux théologiques, ou bien dans la pratique pastorale et de formation concrète du clergé, s'affrontent, et parfois s'opposent, deux conceptions différentes du sacerdoce. Je remarquais à ce propos il y a quelques années qu'il existe « d'une part, une conception socio-fonctionnelle qui définit l'essence du sacerdoce avec le concept de "service" : le service à la communauté, dans l'exercice d'une fonction... D'autre part, il y a la conception sacramentelle-ontologique, qui naturellement ne nie pas le caractère de service du sacerdoce, mais le voit cependant ancré à l'être du ministre et qui considère que cet être est déterminé par un don accordé par le Seigneur à travers la médiation de l'Eglise, dont le nom est sacrement » (J. Ratzinger, Ministero e vita del Sacerdote, in Elementi di Teologia fondamentale. Saggio su fede e ministero, Brescia 2005, p. 165). Le glissement terminologique du mot « sacerdoce » à ceux de « service, ministère, charge », est également un signe de cette conception différente. Ensuite, à la première, la conception ontologique-sacramentelle, est lié le primat de l'Eucharistie, dans le binôme «sacerdoce-sacrifice», alors qu'à la deuxième correspondrait le primat de la parole et du service de l'annonce.

    A tout bien considérer, il ne s'agit pas de deux conceptions opposées, et la tension qui existe cependant entre elles doit être résolue de l'intérieur.

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  • Daoudal Hebdo N° 41

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    Dans ce numéro

    Page 2
    Le procès Courjault : une tribune pour Israël Nisand

    Page 3
    La poudre aux yeux du « protocole irlandais »
    Anti-discrimination à la tchèque

    Page 4
    Non, pas Alcide De Gasperi…

    Page 5
    Le faux problème de la burqa

    Page 6
    L’attentat raciste à la rondelle de saucisson
    Un lycée normal

    Page 7
    Mgr Marc Aillet : un évêque « signe de contradiction »

    Page 8
    L’année du prêtre
    Dimanche prochain...

  • Saint Guillaume de Verceil

    Extraits de la lettre de Pie XII au père abbé de Montevergine, à l'occasion du 8e centenaire de la mort de saint Guillaume, le 16 juin 1942.

    Le VIIIe siècle écoulé après la mort bienheureuse de saint Guillaume, abbé, fondateur de l'abbaye et du sanctuaire de Monte Vergine, étant proche de son terme, il semble tout à fait opportun d'entourer d'un souvenir reconnaissant et de célébrer par des solennités religieuses les vertus et les mérites d'un tel homme, ainsi que les faits mémorables de ses moines. Dieu qui, au cours des siècles, a orné et ennobli l'Italie bien-aimée d'une si nombreuse postérité de saints, qui l'a faite mère auguste de grands hommes, a suscité Guillaume de Verceil comme un flambeau merveilleux qui, par l'éclat d'une pure doctrine et l'exemple d'une vertu extraordinaire, devait éclairer le peuple chrétien, et spécialement dans les régions méridionales de l'Italie, le ramener à la pureté de la discipline de l'Evangile.

    Issu d'une noble famille, Guillaume, se sentant appelé par la volonté divine à s'occuper de choses plus nobles, quitte, à la fleur de l'âge, sa patrie et sa maison, afin de vivre seul avec Dieu et de pouvoir venir en aide au prochain. Alors que pour mener une vie toute céleste, il s'était retiré dans la solitude du Monte Vergine, bientôt l'éclat de ses remarquables vertus attira sur sa personne les regards et les pensées des habitants du voisinage, et entraîna plusieurs prêtres à s'adonner sous sa direction avec plus d'ardeur au service de Dieu. Aidé par les ressources fournies par des bienfaiteurs, il construisit, sur la montagne, sur les ruines d'un temple païen, une petite église dédiée à la Mère de Dieu. Ensuite, sachant que c'était la volonté de Dieu, il parcourut les régions de l'Italie du Sud pour y répandre l'Evangile du Christ, consolant et secourant par des bienfaits surnaturels les pauvres et les humbles, rappelant les riches et les puissants à la pratique des préceptes évangéliques et devint célèbre par sa réputation de thaumaturge. Il établit plusieurs monastères, parmi lesquels la célèbre abbaye du Saint-Sauveur, et surtout, il jouit d'une grande autorité et faveur à la cour de Roger, roi des Normands. Les moines de l'abbaye de Monte Vergine reçurent de leur saint fondateur cet héritage de vertus et de bienfaits et, ayant embrassé la règle de saint Benoît, le transmirent à ceux qui vinrent après eux. (...)

    Que saint Guillaume, qui, citoyen de la cour céleste, ne brûle pas maintenant d'une charité moindre que celle qui l'enflammait pendant sa vie terrestre, obtienne les dons les plus abondants de la miséricorde divine à ceux qui l'invoqueront et que, protecteur et aide toujours présent de ses fils, il leur accorde de s'enrichir des trésors de la religion et de la piété, de jouir de la paix d'une conscience pure, annonciatrice du bonheur éternel ! Qu'il donne à l'Italie bien-aimée, dont il est le céleste protecteur et un modèle de vertu, de pouvoir ajouter aux antiques gloires de la civilisation chrétienne des gloires nouvelles et plus abondantes et d'être florissante en toute manière.

  • Les faux états généraux de bioéthique

    Le Dr Villette rend compte sur son site du colloque final des états généraux de bioéthique. Il décrit notamment la manipulation du « débat » par les techniques de groupe, appelées aujourd'hui « démocratie participative ». Voici la conclusion.

    Comme première conclusion à ce survol du colloque final des Etats Généraux de bioéthique, on peut dire que:

    * sur le plan strictement bioéthique on n'a pas abordé les problèmes de fond de l'éthique, mais on a  discuté de la réglementation des déviances, en croyant mettre des bornes pour empêcher de trop grosses dérives sans savoir où mettre les bornes puisque l'on n'a pas défini l'intangible! Et l'on a vu depuis la loi de 1975, comment ont été vite dépassées les bornes qui voulaient rendre l'avortement "raisonnable".

    * sur le plan politique, on s'est servi d'un légitime débat éthique pour faire avancer la "démocratie participative" aux dépens de la démocratie parlementaire, pour le plus grand profit des gouvernements... et des lobbys auxquels la "démocratie participative" est inféodée.

  • Le mensonge de Netanyahu

    Dans son discours où il faisait semblant d'accepter un Etat palestinien, Benjamin Netanyahu disait : "Nous n'avons pas l'intention de construire de nouvelles colonies, mais il est nécessaire de permettre aux habitants de vivre une vie normale."

    Il reprenait ainsi la thèse israélienne selon laquelle l'agrandissement des colonies en Cisjordanie et à Jérusalem-Est est justifié par la "croissance naturelle" des colonies.

    Les statistiques prouvent que c'est (évidemment) faux.

    Les chiffres du Bureau central des statistiques israélien montrent qu'en 2007, 36% de l'ensemble des nouveaux colons venaient d'Israël ou de l'étranger. Des données plus récentes ne sont pas encore disponibles, mais il y a peu de raisons de penser que les choses ont changé, souligne Hagit Ofran, un spécialiste du dossier auprès de l'organisation La Paix maintenant.

    Et il s'agit d'une tendance lourde. Chaque année entre 1999 et 2007, ce flux migratoire a représenté entre un tiers et la moitié de la croissance du nombre de colons. La seule exception a été 2005, mais les chiffres pour cette année-là ont été faussés par l'évacuation des 8.500 colons israéliens de la bande de Gaza.

    Entre 2006 et 2008, Israël a achevé la construction de 5.503 appartements en Cisjordanie et en a mis en chantier 5.125 autres, selon le Bureau des statistiques. En vertu de la feuille de route pour la paix au Proche-Orient de 2003, Israël s'était engagé à geler les activités de construction dans les colonies, y compris celles liées à la croissance naturelle. Mais sur le terrain, les constructions se sont poursuivies.

    (d'après l'Associated Press)

  • La justesse et la justice triomphent

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    L'arrêt de la Cour de Cassation réduisant à néant les injustes condamnations qui me frappaient pour "contestation" de crime contre l'humanité est non seulement une victoire du droit, mais aussi du bon sens.

    Cette victoire est d'autant plus écrasante que, fait exceptionnel, la juridiction suprême, qui, lorsqu'elle casse une décision, renvoie normalement le procès à une autre cour d'appel, a cette fois-ci cassé "sans renvoi". Dans notre histoire judiciaire, cette procédure exceptionnelle a été utilisée pour la première fois dans l'affaire Dreyfus.

    Cela signifie que rien ne subsiste des accusations portées contre moi. Les "parties civiles", associations stipendiées friandes de dommages et intérêts vont devoir rembourser les dizaines de milliers d'euros qu'elles se sont octroyé.

    Je remercie mes avocats, Maîtres Wallerand de Saint-Just et Bruno Le Griel qui ont toujours cru en la justesse de ma cause, les membres et dirigeants du Front National qui m'ont soutenu, tous ceux qui m'ont manifesté leur sympathie ou qui simplement, comme feu Raymond Barre, n'ont pas voulu ajouter leur pierre à ma lapidation politico-médiatique.

    Mais je n'entends pas en rester là.

    Au delà de mon cas personnel, cette affaire requiert des suites légales, académiques et politiques qui feront l'objet d'une conférence de presse que je tiendrai ce vendredi 26 juin à 10h30, 38 cour de Verdun à Lyon, à la Fédération du Rhône du Front National (renseignements : 04.72.77.50.00).

  • Vaclav Klaus pas pressé

    Interrogé une nouvelle fois à la radio tchèque, hier, pour savoir s'il allait signer la ratification du traité de Lisbonne, le président Vaclav Klaus a répondu : « Je ne vais certainement pas me presser. Les Irlandais n'ont pas encore revoté. La Pologne n'a pas encore signé le traité, et l'Allemagne n'a pas encore signé le traité. Je ne suis donc pas le dernier des Mohicans qui se bat contre tout le monde. »

  • Ça, un remaniement ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Il ne s'agit pas d'un remaniement mais d'une ronde des courtisans qui n'a pas de signification politique. De toute façon ils ne sont là que pour faire de la figuration, l'essentiel étant décidé à Bruxelles, et le reste à l'Elysée.

    On note que la caution catholique est jetée après les élections, et que Nicolas Sarkozy a abandonné son ambition loufoque de défendre les droits de l'homme partout dans le monde.

    Enfin, à défaut de pouvoir débaucher une nouvelle personnalité de gauche, il joue sur le nom de Mitterrand. Quelles que soient les qualités du neveu, ce n'est que de la com'.