Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • L’initiative contre les minarets en Suisse

    Le comité formé de membres de l’UDC et du parti chrétien UDF a réuni plus de 100.000 signatures (près de 115.000) pour réclamer l'organisation d'un vote contre la construction de minarets. L'initiative populaire a été déposée le 8 juillet auprès du gouvernement. Le comité fait valoir que les minarets ne sont pas des constructions à caractère religieux mais « le symbole apparent d'une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux » : « Celui qui, comme c'est le cas dans l'islam, place la religion au-dessus de l'Etat, se trouve en contradiction totale avec la Constitution fédérale. »

    Le Conseil fédéral (gouvernement) a aussitôt déclaré qu'il appellera le peuple et le Parlement à rejeter le texte.

  • Le Pen au Parlement européen

    Jean-Marie Le Pen, le 10 juillet, au Parlement européen

     

  • Saint Laurent de Brindes

    L'Ecriture Sainte se montre étonnamment réservée et avare de détails quand il s'agit de parler de la Vierge, il en est d'ailleurs de même pour ce qui touche à la nature des anges et à la gloire du Paradis céleste. Moïse, dans son récit des origines du monde, ne fait aucune mention de ces deux derniers éléments. Il ne nous dit rien sur leur création, même si, sous l'inspiration du Saint-Esprit, il raconte bien des choses au sujet de la création du monde visible et du paradis terrestre, tout comme il le fait au sujet de la formation de l'homme ; et c'est avec simplicité et véracité qu'il raconte les nombreuses actions historiquement véridiques de Dieu et des hommes, ceci afin de produire un témoignage qui traverserait les générations. Moïse a-t-il eu du mépris pour les anges ou pour la création de la Jérusalem céleste, alors même que leur Créateur, l'Artisan de leur existence, n'est autre que Dieu ? Pourquoi donc a-t-il omis d'en parler ? La sagesse lui commanda de garder le silence, car ce qu'il aurait pu dire dépassait la compréhension de notre esprit et la capacité de notre intelligence. Epiphane va dans le même sens quand dans son Panarium, Haereses 78, il dit de la Vierge Mère de Dieu : "Les Ecritures restent silencieuses en raison de l'excellence du miracle, de peur que celui-ci ne plonge l'esprit des hommes dans la stupeur." Aussi, les Saintes Ecritures ne disent-elles rien des parents de la Vierge ; elles ne disent rien non plus de sa conception ou de sa naissance, contrairement à ce qui s'était passé pour Jean Baptiste. Elles ne nous informent en rien sur l'âge de la Vierge, sa vie, son caractère ou bien encore sa façon de vivre. Elles ne font même aucune allusion à sa mort. C'est soudainement que la Vierge fait son apparition, à la manière de Melchisédech, ce distingué prêtre de Dieu et Roi de Salem, lui dont saint Paul dit "qu'il était sans père, sans mère, sans généalogie, sans commencement ni fin" (Genèse 14, 18, Hébreux 7, 1-3), une affirmation qu'il peut faire puisque aucun de ces renseignements ne figurent dans les Saintes Ecritures. C'est ainsi que la prêtrise fit son apparition, avec majesté, comme si elle descendait du Ciel d'auprès de Dieu, ne tenant son origine ni des hommes ni de la terre.

    (Saint Laurent de Brindes, Mariale, sermon I)

  • Vacances

    Je prends quelques jours de vacances.

    Je reviendrai le 21 juillet si Dieu veut.

  • Le pape et les évêques de France

    Lu sur la dernière lettre de Paix liturgique:

    En nous appuyant sur des sources très fiables, nous pouvons dire, sans entrer dans trop de détails, que la préparation de la venue en France du Saint Père, en septembre prochain, donnerait lieu à des négociations relativement difficiles. Ces négociations soit directes, soit, selon l’usage, menées par l’intermédiaire de l’ambassade de France auprès du Saint-Siège, mettent face à face les représentants du Saint-Siège et les autorités ecclésiastiques françaises (le pluriel ne devant pas faire oublier que le cardinal André Vingt-Trois est à la fois archevêque de Paris, où le pape résidera deux jours, et président de la conférence des évêques de France). Il semble même que l’on ait parfois fortement haussé le ton du côté des interlocuteurs romains devant les réserves et les freins opposés par les autorités ecclésiastiques françaises.
    Mgr Guido Marini, cérémoniaire pontifical, qui s’est rendu à Lourdes et à Paris au milieu du mois de juin a présenté un certain nombre de « désirs » concernant le déroulement des cérémonies ainsi que le mobilier et les objets liturgiques à utiliser lors de la visite du pape (il a notamment écarté l’usage des coupelles ou des corbeilles de communion et a exigé l’utilisation de ciboires de forme traditionnelle). Pour la concélébration sur l’esplanade des Invalides, l’archevêché à prévu que les 300 prêtres qui doivent concélébrer seront revêtus de chasubles, mais il ne tient nullement à réduire ce nombre considérable qui va tirer la cérémonie vers le style des JMJ. Et surtout, Mgr Vingt-Trois ne manifesterait aucun empressement à répondre à la demande de Mgr Guido Marini qui voudrait que le pape puisse distribuer à Paris la communion aux fidèles à genoux et sur la langue. La question de la participation des prêtres venus de toute la France aux diverses cérémonies n’a pas été évoquée, mais on sait qu’à Paris, l’archevêché voudrait exercer un contrôle rigoureux et éviter autant que possible « l’infiltration » de prêtres traditionalistes, qu’ils soient membres des communautés Ecclesia Dei, ou pire encore de la Fraternité Saint-Pie X, qui espèrent pourtant pouvoir venir en nombre.

    L’archevêché de Paris a prévu que Benoît XVI inaugurera le somptueux ensemble du collège des Bernardins (faculté de théologie, centre d’études et de conférences sur le dialogue de la culture avec le christianisme), réalisation nouvelle dont s’enorgueillit le diocèse. En revanche, il s’oppose fortement à ce que le Saint Père réponde à l’invitation de l’Institut de France (le pape en est membre : le cardinal Joseph Ratzinger avait été reçu à L’Académie des Sciences Morales et Politiques, le 6 novembre 1992, et y avait prononcé un discours sur « La théologie de l’Alliance dans le Nouveau Testament », le 23 janvier 1995). Cette invitation à se rendre au Quai de Conti est fortement soutenue par Jean Foyer, ancien Garde des Sceaux, tenu pour « traditionaliste » par les évêques de France.

  • Les chiens policiers anglais et l’islam. Suite…

    On a déjà vu que les musulmans britanniques ont violemment protesté contre une carte postale de la police indiquant son numéro de téléphone avec l’image d’un chiot mascotte, et que la police s’est platement excusée d’avoir ainsi offensé les musulmans.

    Il y a eu aussi ce rapport faisant état de plaintes de musulmans parce que la police antiterroriste utilise des chiens renifleurs dans les gares. Un porte-parole de la police avait répondu que « la législation s’applique à tous » et qu’il n’y aurait « pas de cas de dérogation ». Pour l’heure…

    Car il n’en va pas de même en ce qui concerne les chiens utilisés pour les fouilles dans les maisons. L’association des commissaires de police (ACPO) va publier un texte définissant des lignes de conduite qui prennent « en compte des sensibilités que des gens peuvent avoir envers les chiens et n’aillent pas à l’encontre d’un élément culturel ou religieux dans les foyers ».

    Partout où les musulmans émettront des objections, les officiers de police seront tenus de n’utiliser des chiens de police que dans des cas exceptionnels.

    Les chiens devront porter des chaussons avec des semelles de caoutchouc. Sic.

    Mais ces dispositions islamiquement correctes risquent d’entrer en conflit avec la « sensibilité » des défenseurs des animaux… « Nous ne devrions pas accepter que l’on force les chiens policiers à porter des vêtements spéciaux qui pourraient les traumatiser », a déclaré Caroline Krisko, du Club Chenil.

    L’imam Ibrahim Mogra, président de la commission des relations interreligieuses au Conseil des musulmans de Grande-Bretagne, a déclaré quant à lui que selon la charia c’est seulement la salive du chien qui est impure, que la haine du chien est « culturelle » et que c’est aux musulmans de changer d’attitude dans une société où on aime les chiens. Donc,« si les mesures de sûreté exigent qu’on fasse entrer un chien dans une maison, il faut le faire ». Il a ajouté que l’association des commissaires devrait prendre de meilleurs conseils auprès de plus de gens.

  • Une stèle mystérieuse…

    Une dépêche de l’AFP commence ainsi :

    « Une stèle mystérieuse censée remonter au 1er siècle avant JC, pourrait bouleverser la perception du christianisme des origines… »

    Diable, se dit-on, qu’ont-ils encore trouvé pour attaquer l’Eglise et la foi ?

    Mais en lisant la seconde partie de la phrase on est rassuré :

    « … en révélant que des juifs croyaient déjà avant Jésus à la venue d'un messie ressuscité ». Ce qui n’est pas vraiment une révélation…

    Israël Knohl, professeur d'études bibliques de l'université hébraïque de Jérusalem, dit avoir décrypté un texte en hébreu, de nature apocalyptique, sur une stèle qui proviendrait du côté jordanien des rives de la mer Morte. Ce texte se présente comme la « révélation de l'archange Gabriel ». Il est inscrit à l'encre sur la pierre, sur 87 lignes, certaines lettres ou mots entiers étant effacés par l'usure du temps.

    L'analyse d’Israël Knohl repose essentiellement sur le décryptage de la ligne 80 où figurent les termes « dans les trois jours » suivis par un mot à moitié effacé qui, selon lui, signifie "vis", impératif de vivre. Selon lui, le texte annonce que l'ange Gabriel ressuscitera trois jours après sa mort le « prince des princes » ("sar hasarim"), une formule s'appliquant au messie dans le tradition juive.

    Israël Knohl doit présenter demain son interprétation dans le cadre d'un colloque à Jérusalem pour le 60ème anniversaire de la découverte des Manuscrits de la Mer morte.

    C’est lui-même qui dit que ce décryptage pourrait « bouleverser la vision qu'on a du personnage historique de Jésus ».
    On ne voit pas du tout pourquoi. Comme il le dit ensuite, « ce texte peut constituer le chaînon manquant entre le judaïsme et le christianisme, dans la mesure où il inscrit la croyance chrétienne en la résurrection du messie dans la tradition juive ».

    Cela ne bouleverse rien du tout. Si c’était avéré, il s’agirait d’un élément complémentaire dans la révélation progressive de la vie éternelle, de la résurrection de la chair, de la venue du messie souffrant et mourant avant de ressusciter, qui parcourt tout l’Ancien Testament de façon mystérieuse. Un élément toutefois adventice, puisqu’il ne s’agit pas de la foi juive orthodoxe, mais des doctrines de certains manuscrits de la Mer Morte, comme le souligne le fait qu’il s’agirait d’une mission de l’archange Gabriel.

  • Enfin Pierre Mazeaud vint…

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Il a fallu plus de cinq mois à la commission Mazeaud pour aboutir à la conclusion que pour atteindre l’objectif d’une immigration à 50% économique il faudrait « décupler » les arrivées.

    C’est ce que le Front national avait fait remarquer dès que Nicolas Sarkozy avait évoqué cet objectif.

    Il n’y avait pas besoin d’être devin : l’arithmétique la plus élémentaire suffisait pour aboutir à cette conclusion.

    Et cette multiplication par dix de l’immigration était bien l’objectif caché de l’immigrationniste Nicolas Sarkozy. Mais la commission Mazeaud, un peu plus à l’écoute des Français que le Président, lui répond que « la société française n'y est pas prête ».

    On constate que la commission dit encore non au président de la République sur la création d'une justice spécialisée dans le contentieux des étrangers, et sur une réforme de la Constitution.

    Autrement dit elle rejette les trois projets que Nicolas Sarkozy lui avait soumis.

    On s’en féliciterait si la commission ne renvoyait in fine à l’Union européenne pour toute modification de la politique d’immigration.

    Or ce n’est pas à une instance supranationale de décider qui une nation souhaite ou non accueillir sur son territoire. Il s’agit d’une prérogative régalienne et qui doit le demeurer.

  • Le faux scoop de la Radio Suisse Romande

    L’affaire des 20 millions de dollars qui auraient été donnés aux Farc en rançon pour Ingrid Betancourt est démontée sur "le blog drzz" de façon précise et documentée.

    Il commence d’emblée par donner le nom (ou plutôt le pseudonyme) de l’auteur de la rumeur :

    « Il s'agit de "Simon Gonzalez" arrivé en Suisse en 1994 comme "réfugié politique". Il avait déjà été interviewé par Christophe Ungar pour le quotidien de gauche suisse romand LE TEMPS le 15 mars 2007. "Simon Gonzales" est le "représentant" des Farc en Suisse. La fausse information qu'il a fournie à la Radio Suisse Romande est tout simplement la fausse version données par les Farc sur leurs divers Sites Internet, tel par exemple ABP.0. »

    Suite.

  • La jeunesse aujourd’hui

    Extrait du discours de Jean-Marie Le Pen, hier, lors de la clôture de l’université d’été du FNJ.

    Peu à peu, le temps de la jeunesse s’est étendu jusqu’à 16 ans, au XVIIIème siècle, puis à 18 ans au XIXème et XXème siècle, avant que les canons de Verdun et les tranchées de la Somme ne plongent des générations entières de jeunes gens dans les affres de la Grande Guerre, dont ne sortirent que des âmes ridées, trop vite déniaisées par l’enfer des orages d’acier, et des corps vieillis car souvent brisés par la mitraille ou les gaz asphyxiants.

    Certes, nul ne souhaite à notre jeunesse d’entrer ainsi dans l’âge adulte. Mais il est tout de même frappant de constater qu’aujourd’hui, la jeunesse s’étale jusqu’à 30 ans.

    Jusque dans les années 70, la majorité était fixée à 21 ans, âge auquel on a fait son apprentissage et effectué son service militaire. Celui-ci était effectué par les étudiants après un sursis d’incorporation parallèle aux études.
    Bien qu’on ait réduit à 18 ans, à l’époque de M. Giscard d’Estaing, au nom du « libéralisme avancé », l’âge de la majorité civique et juridique, on n’a pas rendu les jeunes plus libres, ni d’ailleurs nécessairement plus matures.
    En effet, l’âge de la majorité sociale et psychologique, qu’on ne peut codifier par des règles de droit, a changé : on reste mineur de fait tant qu’on ne gagne pas sa vie soi-même, tant qu’on reste hébergé et nourri par ses parents, tant qu’on ne sent pas capable de prendre charge de famille.

    Observez qu’on entre de plus en plus tard dans la vie active, en raison de la longueur souvent boursouflée des études, que l’on se marie de plus en plus tard, que l’on procrée de plus en plus tard, ce qui a une incidence sur chacun, mais aussi sur la collectivité tout entière.

    Bref, j’ai le sentiment qu’aujourd’hui, beaucoup de jeunes gens restent dans les handicaps de la jeunesse, c’est-à-dire l’absence d’autonomie, de liberté, la non–disposition de soi, sans pour autant disposer des perspectives qui furent celles des générations précédentes.

    Comme vous le savez en effet, le contexte général qui nous entoure n’est hélas, guère favorable à l’épanouissement des initiatives et des engagements.

    Jadis chaque enfant qui naissait héritait de l’immense patrimoine culturel, historique et linguistique accumulé par les générations précédentes de Français.

    Le petit d’homme, qui ne peut que recevoir, était ainsi doté d’une somme de valeurs, d’expériences et de traditions qui formaient son jugement, son caractère, sa vision du monde, autant d’armes nécessaire à l’exercice de sa liberté et de sa volonté.

    L’apprentissage social s’étalait de la famille à l’école et au service militaire, sans oublier l’action des organisations religieuses, sportives ou sociales comme le mouvement scout.

    Or, on n’apprend plus l’histoire à nos enfants, ou alors une histoire tellement manipulée qu’elle gagnerait à être qualifiée de son vrai nom de propagande…

    On n’apprend plus l’amour de la patrie et des anciens, diabolisés par la propagande permanente de repentance dont on abreuve l’opinion.

    On n’apprend plus les fondements de la langue française - alors que dire de l’enseignement de ses subtilités !

    On n’apprend plus la différence entre le bien et le mal, la différence entre le respect et l’irrespect.

    Ainsi, par mollesse ou idéologie, les familles et l’école ont abdiqué, et ne transmettent plus grand-chose, condamnant par avance des générations de jeunes à rejoindre le troupeau des consommateurs repus, béats et satisfaits, propices à toutes les manipulations, formatés pour marcher comme un seul homme à l’abattoir, voire à courir jusqu’au précipice.