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  • Regrettable…

    Lu dans l’éditorial du site du diocèse d’Arras, sous la signature de l’abbé Emile Hennart :

    « Dans le domaine religieux encore, on pourra souligner l’ouverture du dialogue avec l’Islam entrepris par Benoit XVI, ou les rapprochements avec la Chine. On pourra regretter les faveurs accordées à une liturgie héritée du Moyen-âge, semblant ignorer la pratique des premiers siècles de l’Eglise, celle des Pères en particulier. »

    (via le Salon Beige)

  • Le collège Rosa-Parks (ex-Saint-Jean)

    Le conseil général de l’Indre a pris la décision de rebâtir le collège de Châteauroux, qui fait partie du programme Ambition réussite (une des variantes de la discrimination positive), et va dépenser pour ce faire pas moins de 16 millions d’euros. Un exemple : il sera entièrement pourvu de fibre optique. Un technicien de la société chargée de l’installation a déclaré : « Je suis content d’avoir pu au moins une fois dans ma carrière poser ce genre de matériel parce que je ne pense pas le refaire un jour. » Or ce collège était déjà celui qui était le mieux doté en matériel informatique.

    Le collège va également changer de nom.

    Car il s’appelait Saint-Jean, ce qui ne convient pas à un établissement scolaire laïque, selon l’Education nationale, mais ne convient surtout pas à un établissement dont les élèves sont étiquetés « Ambition réussite » et qui se trouve à deux pas d’une mosquée.

    On lui donnera le nom de Rosa Parks, activiste afro-américaine des années 50 connue pour son combat en faveur de la mixité raciale dans les autobus…

    « Pour un collège défavorisé (sic), Rosa Parks, le symbole de la lutte contre les discriminations, est quand même un nom plus approprié », précise-t-on…

    (Via Novopress)

  • Afghanistan: une impasse totale

    La situation en Afghanistan est une « impasse militaire totale et durable ». Telle est l'analyse que l'on fait désormais dans les milieux français de renseignement. Une évaluation, partagée par l'ensemble des grands services occidentaux, bien loin de l'optimisme officiel. "Il va falloir trouver d'autres portes de sorties" estime-t-on de même source, en particulier envisager de négocier avec une partie de la coalition qui combat les forces occidentales et le régime du président Karzaï.

    Cette analyse française est corroborée par celle d'un officier britannique qui vient de démissionner de l'Army. S'exprimant dans le Sunday Times, le lieutenant-colonel Stuart Tootal, ancien commandant du 3ème Batallion du Parachute Regiment, qualifie de "whisful thinking" l'attitude des chefs militaires et des responsables politiques de son pays concernant l'Afghanistan. Il compare le "niveau d'opposition" rencontré par ses hommes dans la province du Helmand à celui auxquels ont été confrontés les Russes il y a vingt ans.

    Quant à ceux qui parient sur le développement du pays qui apporterait la stabilité, ils doivent lire l'excellent article de Serge Michailof, ancien directeur des opérations de l'Agence française de développement et de la Banque mondiale, dans le dernier numéro de la revue Commentaire. Son titre résume son propos : "L'échec de l'aide internationale en Afghnanistan".

    (Blog secret défense, via Yann Redekker)

  • Sarkozy, l’islam, et l’Arabie saoudite

    « L'islam, c'est le progrès, la science, la finesse, la modernité », a déclaré Nicolas Sarkozy le 16 juillet, lors de la pose de la première pierre des nouvelles salles des arts de l'islam au Louvre (6.500 m2 sur trois niveaux) devant le prince Al-Walid Bin Talal Bin Abdulaziz Al Saoud, neveu du roi Abdallah et généreux contributeur du projet à hauteur de 17 millions d’euros.

    Il a déclaré aussi que c’est une « chance pour le monde d'avoir à la tête de l'Arabie saoudite un homme sage, un homme de paix et un  homme de grande culture », et que la France admire et soutient les efforts du roi Abdallah pour le dialogue des religions. Il a ajouté que l'amitié avec l'Arabie saoudite est « quelque chose  d'essentiel ».

    Deux jours plus tard, le Centre pour la Liberté Religieuse de l’institut Hudson a publié la mise à jour pour 2008 de son rapport sur l’intolérance saoudienne (voir Bivouac-ID).

    Il constate que dans les livres scolaires officiels d’Arabie saoudite l’enseignement reste le même : les non-musulmans sont des « ennemis », le jihad est présenté comme un « effort de guerre contre les infidèles », qui se décline en « lutte contre les infidèles en les ramenant à la foi ou en se battant contre eux » (ce qui est simplement conforme au Coran).

    On y lit toujours que les Juifs et les chrétiens sont des singes et des porcs, que les juifs complotent pour « acquérir le contrôle exclusif sur le monde », que les croisades chrétiennes n’ont jamais pris fin, que les Protocoles des Sages de Sion sont des faits historiques, qu’il est permis à un musulman de tuer un « apostat », un « adultère », et ceux qui pratiquent « un des polythéismes principaux » (à savoir les chrétiens, mais même les chiites).

    Le Centre constate que dans les cours examinés pour le présent rapport, le gouvernement saoudien ne tient pas compte des passages du Coran qui soutiennent la tolérance (ce sont les « versets abrogés », sur lesquels se fondent les naïfs pour croire que l’islam peut évoluer… mais ils sont bel et bien abrogés).

    Pendant ce temps-là, le roi Abdallah se posait comme le grand architecte de la conférence internationale sur le dialogue entre les religions, en Espagne, à l’issue de laquelle, le 18 juillet, a été publiée une Déclaration de Madrid, appelant à une « culture de tolérance »…

  • Belgique : la crise toujours

    Le 14 juillet, le Premier ministre belge Yves Leterme, n’arrivant toujours pas à trouver un accord sur la réforme des institutions entre Flamands et Wallons, a remis la démission de son gouvernement au roi Albert II. Le 17, le roi a refusé la démission d’Yves Leterme, et a confié une mission à trois personnalités pour « examiner de quelle manière des garanties peuvent être offertes pour entamer d'une manière crédible un dialogue institutionnel »…

  • L’OMC et la banane

    Le 16 juillet, l’Union européenne a osé accepter un compromis du directeur général de l’OMC visant à réduire les droits de douane sur le commerce des bananes, afin de faire plaisir aux Etats-Unis et aux pays d’Amérique du Sud qui réclament depuis longtemps cette mesure.

    Car il faut à tout prix relancer les négociations de l’OMC. Et le directeur de l’OMC, le Français Pascal Lamy, n’a rien trouvé d’autre que de sacrifier les bananes des Antilles françaises, avec l’assentiment des eurocrates.

    Heureusement, les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) ont jugé cette proposition inacceptable et ont menacé de bloquer les négociations si était conclu un tel accord qui « condamne, de manière irréversible et à court terme, les productions de bananes des pays ACP ».

  • Sarkozy et l’Irlande

    Le 15 juillet, devant les députés UMP, Nicolas Sarkozy a déclaré que « les Irlandais devront revoter » sur le traité de Lisbonne, et qu'il mettrait son « veto à tout élargissement (de l'UE) tant qu'il n'y aura pas de nouvelles institutions ».

    C’est une excellente déclaration, comme on le voit par les réactions qu’elle a suscitée en Irlande. Toute la classe politique, europhiles comme eurosceptiques, gouvernement comme opposition, a manifesté sa colère contre cette humiliante grossièreté du Président français, qui avait affirmé qu’il allait en Irlande (ce lundi) pour « écouter » ce que les Irlandais ont à dire.

    Il va de soi que la seconde partie de la déclaration est également une grossièreté, cette fois à l’adresse de la Croatie, et qu’elle a été reçue comme il se doit à Zagreb, mais aussi dans les capitales les plus désireuses de voir la Croatie intégrer rapidement l’Union européenne, à commencer par… Prague.

    Elle est d’autant plus immonde que Sarkozy continue de laisser progresser les négociations d’adhésion de la Turquie…

  • Rowan Williams, dhimmi de déshonneur

    Poursuivant résolument dans sa logique de dhimmitude, l’archevêque de Cantorbéry, Rowan Williams, chef de l’Eglise anglicane, qui avait déjà appelé à reconnaître la charia, a écrit une lettre de 18 pages à des représentants de l’islam pour appeler à une alliance entre les deux confessions.

    Reconnaissant humblement que la foi en la Trinité « est difficile, voire offensante, pour les musulmans », il bat sa coulpe sur la poitrine de la chrétienté, n’hésitant pas à mettre sur le même plan le christianisme et l’islam quant à l’usage de la violence : « Le christianisme a été promu à la pointe de l’épée et appuyé juridiquement par l’application de sanctions extrêmes » (sic). Et l’islam a été soutenu de la même manière, et « il n’existe pas de tradition religieuse dont l’histoire est exempte d’une telle tentation et d’un tel défaut ».

    Il faut donc désormais s’entendre dans la paix et travailler ensemble pour le « bien commun »…

    (Via Bivouac-ID)

  • La Marocaine à la burqa

    Le 11 juillet a été rendu public un arrêt du Conseil d’Etat du 27 juin, par lequel la haute juridiction a confirmé le refus d’octroyer la nationalité française à une Marocaine musulmane portant la burqa, au motif que cette femme a « une pratique radicale de la religion incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française ».

    Cet arrêt a été largement salué par la classe politique, qui ne voit pas qu’une fois de plus une juridiction française a jugé non selon le droit mais selon la religion. Le fait que ce soit cette fois contre l’islam et non en faveur de l’islam ne change rien à l’affaire.

    « Le Conseil d’Etat ne précise pas ce qu’est “une pratique radicale de sa religion”. Ça laisse planer toutes les interprétations », a réagi Mohammed Moussaoui, président du CFCM. « Il aurait dit par exemple avoir constaté dans le comportement social (de cette femme) une incompatibilité avec le principe d’égalité des sexes, sans qu’il y ait le terme “pratique religieuse”, là ça aurait évacué l’ambiguïté. »

    Comme le souligne Michel Janva dans Le Salon Beige : « Ce n'est pas faux : si le Conseil d'Etat commence à juger par lui-même ce qu'est une pratique radicale de la religion, c'est une porte ouverte à tous les abus. » Et ce n'est pas son rôle.

  • Carla Bruni est devenue française

    Le 9 juillet, Carla Bruni a déclaré sur France Inter :

    « Je ne suis plus italienne (...) depuis quelque temps en fait. Je suis naturalisée française, j'attends mon passeport. »

    Depuis quelque temps ?