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  • La Visitation

    « En ces jours-là, Marie, se levant, s'en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda, et elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth. Et voici que, lorsque Elisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein, et Elisabeth fut remplie du Saint-Esprit. Et elle s'écria d'une voix forte: Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Et comment se fait-il que la Mère de mon Seigneur vienne à moi ? Car voici, dès que ta voix a frappé mon oreille, quand tu m'as saluée, l'enfant a tressailli de joie dans mon ventre. Et tu es bienheureuse d'avoir cru; car ce qui t’a été dit de la part du Seigneur s'accomplira. Et Marie dit: Mon âme glorifie le Seigneur… »

    Ces quelques lignes de l’évangile, qui sont au cœur même de l’Incarnation, sont d’une immense richesse et peuvent donner lieu à de nombreux commentaires. Il en est un qui est particulièrement d’actualité. Il y a un grand débat, ou plutôt on essaie d’empêcher qu’il y ait un débat, sur le statut de l’embryon. Cet évangile y répond clairement et de façon définitive. Elisabeth est enceinte de six mois, et Marie vient tout juste de concevoir. Comme le fait dire tranquillement saint Ambroise à Elisabeth : « Miraculum sentio, agnosco mysterium : Mater Domini Verbo fœta, Deo plena est » : Je me rends compte du miracle, je reconnais le mystère : la Mère du Seigneur porte l’embryon du Verbe, elle est pleine de Dieu. » (l’adjectif fœtus veut dire : qui porte le fruit de la fécondation).

    Nous avons donc un embryon de quelques heures (ou d’un jour ou deux) et un fœtus de six mois. Et lorsqu’ils sont mis en présence, le second tressaille de joie parce que le premier vient à sa rencontre.

    Certes, nous sommes dans une configuration très particulière, puisque l’embryon est celui du Fils de Dieu. Mais il n’empêche qu’il est un véritable embryon humain, 100% humain. Et il nous explique que l’embryon humain est, dès la conception, une personne humaine vivante.

  • Pour saluer le Président polonais

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie Le Pen salue la décision du Président polonais Lech Kaczynski de ne pas signer la loi de ratification du traité de Lisbonne, au motif que c’est aujourd’hui « sans objet ».

    En effet ce traité est caduc depuis le non irlandais.
    C’est aussi ce qu’a déclaré le président tchèque Vaclav Klaus.

    La Pologne est ainsi le troisième pays à rejeter le traité, ou plutôt le cinquième, car le peuple français et le peuple néerlandais avaient déjà rejeté ce même texte sous sa forme précédente.

    Cette fois, un seul peuple a pu donner son avis. Mais cet avis a entraîné la mort juridique du traité. Les contorsions de Nicolas Sarkozy n’y changeront rien.

  • Le Frankenstein britannique

    La Haute autorité britannique en fertilisation et embryologie humaines (HFEA) vient d'autoriser la création d'une troisième sorte d'embryons hybrides humains-animaux. Après avoir donné son feu vert à la création d'embryons hommes-vaches et d'embryons hommes-lapins, la HFEA a accordé une licence de 12 mois aux chercheurs du Clinical Sciences Research Institute de l'université de Warwick pour fabriquer des embryons hommes-cochons.

    (Genethique)

  • SOS femme en détresse

    Je reçois ce clip réalisé par les militants de SOS Tout Petits de l’Isère. (On n’aurait pas pu trouver une autre musique ???)

     
  • La crise anglicane

    L’archevêque de Cantorbery n’a pas tardé à réagir à l’annonce de la création d’une « communion » dissidente. Dans un communiqué, Rowan Williams salue la contribution de ces quelque 300 évêques mais souligne que leurs « propositions pour avancer sont problématiques à plusieurs égard »". Et il « appelle ceux qui les ont avancées à réfléchir attentivement aux risques encourus » : « Il ne suffit pas de contester les structures existantes de la communion. Si elles ne fonctionnent pas efficacement, le défi est de les renouveler plutôt que d'improviser des solutions (...) qui vont continuer par créer plus de problèmes qu'elles n'en résoudront. »

    Les dissidents ont établi un conseil des primats, formé de cinq Africains et un Sud-Américain, qui doit devenir la plus haute autorité de cette « Eglise dans l’Eglise ». Car ils refusent de parler de schisme. Mais on apprend que la majorité des évêques ayant participé au sommet de Jérusalem devraient boycotter la conférence de Lambeth, la conférence épiscopale présidée par Rowan Williams qui se tient tous les dix ans, et dont l'édition 2008 doit se tenir du 16 juillet au 4 août à Canterbury.

    D’autre part, dans le même temps, 1.333 clercs anglicans, dont 11 évêques, ont adressé une lettre à l'archevêque de Canterbury et à celui d’York (numéro 2 de la hiérarchie anglicane britannique) dans laquelle ils menacent de faire défection si les femmes sont consacrées évêques, ou du moins si elles n’officient pas séparées des hommes (?)… « Nous nous demanderons inévitablement si nous pouvons en conscience continuer à être pasteurs, évêques, prêtres et diacres dans l'Eglise d'Angleterre qui a été notre maison", écrivent-ils.

  • Bonnes nouvelles européennes

    J’ai plusieurs fois insisté sur le fait que, contrairement à ce que veut nous faire croire la propagande intensive des eurocrates, certains pays donnés comme ayant ratifié le traité de Lisbonne, dont l’Allemagne et la Pologne, ne l’ont toujours pas fait. Chaque fois, je tremblais en me disant que peut-être je me trompais, que le président allemand et le président polonais avaient peut-être signé l’acte de ratification en catimini : puisque tout le monde se focalise sur les prétendues « ratifications » parlementaires, personne n’a fait attention que ces chefs d’Etat avaient rempli ce qui semble être considéré comme une simple formalité. D’autant que nous avons l’exemple français. Si le « débat » parlementaire fut très médiatisé, ainsi que le vote final du 8 février, presque personne n’a parlé de la signature de l’acte de ratification par Nicolas Sarkozy (c’était le 14 février au Journal Officiel).

    Eh bien nous avons aujourd’hui la preuve que ces deux chefs d’Etat n’ont pas signé l’acte de ratification.

    Lech Kaczynski : la ratification est aujourd’hui sans objet

    La plus belle nouvelle nous vient de Pologne. Dans une interview au journal Dziennik, Lech Kaczynski déclare carrément que la ratification du traité de Lisbonne est « sans objet » depuis le non irlandais :

    « Pour le moment, la question du traité est sans objet. Il est difficile de dire comment cela se finira. En revanche, l'affirmation selon laquelle il n'y a pas d'Union s'il n'y a pas de traité n'est pas sérieuse », souligne-t-il, rappelant que le même raisonnement avait été tenu par les partisans de la Constitution au moment de son rejet par les électeurs français et néerlandais en 2005. « Et pourtant l'Union a fonctionné, elle fonctionne et elle continuera de fonctionner. Bien sûr, elle n'est pas idéale, mais une structure à ce point compliquée ne peut être idéale. »

    Hier soir, Nicolas Sarkozy disait que sa priorité était de « circonscrire le problème aux Irlandais » et de faire en sorte que les autres pays européens « continuent de ratifier ».

    Eh bien le président polonais n’a pas l’intention de ratifier. Et l’on savait déjà que le président tchèque, arguant du fait que le traité est désormais caduc, n’a pas non plus l’intention de ratifier…

    « Circonscrire le problème aux Irlandais », c’est fini avant de commencer.

    Et le gros mensonge réitéré par Nicolas Sarkozy, selon lequel il est impossible d’étendre l’Union européenne à la Croatie sans le traité de Lisbonne, a fait long feu lui aussi. Cet argument destiné à faire pression sur les pays qui veulent voir la Croatie adhérer rapidement, comme la République tchèque, est passé à la trappe, car il ne faut pas prendre les dirigeants tchèques (ou autres) pour des imbéciles comme le fait Sarkozy avec les Français.


    Le président allemand sursoit


    D’autre part, le président allemand Horst Köhler a fait savoir hier soir qu'il attendrait, avant de signer la loi de ratification, l'avis de la Cour constitutionnelle (BVG), saisie de deux plaintes contre le traité. Plaintes dont on avait entendu parler mais dont on n’avait plus de nouvelles depuis un certain temps.

    Elles émanent d’un député conservateur bavarois, Peter Gauweiler, et du groupe parlementaire de gauche radicale Die Linke. Elles pointent notamment les déficits démocratiques et le transfert vers Bruxelles de certaines prérogatives actuelles du Bundestag.

    Dans le communiqué, la présidence de la République explique que Horst Köhler s'est conformé à une demande que lui a adressée la Cour constitutionnelle.

    En fait, Horst Köhler est favorable au traité, et le communiqué souligne que sa décision de surseoir à la signature est « indépendante de l'examen par le président de la loi d'approbation » du traité. Il la signera donc dès que la Cour constitutionnelle aura rendu sa décision, laquelle ne fait guère de doute non plus. Mais en attendant, chacun voit désormais que l’Allemagne n’a toujours pas ratifié le traité.

  • Fête du Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ

    Acessistis ad Sion montem, et civitatem Dei viventis, Jerusalem cælestem, et Testamenti novi mediatorem Jesum, et sanguinis aspersionem melius loquentem quam Abel.

    Vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la Cité du Dieu vivant, et de Jésus le médiateur de la Nouvelle Alliance, et de l’aspersion de son sang, qui parle mieux que celui d’Abel.

    (Antienne du Magnificat)