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  • Langues régionales

    L’Assemblée nationale a voté l’inscription, dans l’article premier de la Constitution d’une phrase indiquant que « les langues régionales appartiennent au patrimoine » de la France.

    L’article premier deviendra ainsi : « La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Les langues régionales appartiennent à son patrimoine. »

    Voilà donc les langues régionales promues dans la définition même de la France. Le Breton que je suis devrait s’en féliciter. Mais le Breton que je suis est quelque peu amer de constater que la France, au sens de la Constitution, c’est-à-dire la République indivisible, laïque, etc., est celle qui a détruit méthodiquement et sauvagement les langues régionales.

    Cet ajout à la Constitution est comme une fleur qu’on jette sur un tombeau.

    Ou un crachat.

  • L’imposture

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, l’Assemblée nationale n’a pas voté l’instauration du référendum d’initiative populaire.

    L’article qui a été adopté stipule qu’un référendum « peut être organisé à l’initiative d’un cinquième des membres du Parlement soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales ».

    Autrement dit ce n’est pas le peuple qui a l’initiative du référendum, ce sont les parlementaires. Il faudra qu’au moins 184 députés et sénateurs rédigent une proposition de loi, et demandent l’appui de 4,5 millions d’électeurs, pour qu’un référendum puisse être organisé.

    Le droit d’initiative est donc verrouillé par les partis de l’Etablissement.

    Une fois de plus, par cette imposture, les représentants du peuple se moquent du peuple.

  • Le Seigneur règne

    Dominus regnavit, decorem indutus est, indutus est Dominus fortitudinem, et præcinxit se.

    Etenim firmavit orbem terræ, qui non commovebitur.

    Parata sedes tua ex tunc, a sæculo tu es.

    Elevaverunt flumina, Domine, elevaverunt flumina vocem suam ;

    elevaverunt flumina fluctus suos, a vocibus aquarum multarum.

    Mirabiles elationes maris, mirabilis in altis Dominus.

    Testimonia tua credibilia facta sunt nimis ; domum tuam decet sanctitudo, Domine, in longitudinem dierum.

    (Psaume 92)

    Le Seigneur règne, il est revêtu de gloire; le Seigneur est revêtu de force, et il s’est ceint. Car Il a affermi le globe de la terre, qui ne sera point ébranlé. Ton trône, ô Dieu, est établi depuis l’origine; tu es de toute éternité. Les fleuves ont élevé, Seigneur, les fleuves ont élevé leur voix. Les fleuves ont élevé leurs flots, au-dessus de la voix des grandes eaux. Les soulèvements de la mer sont admirables; plus admirable est le Seigneur dans les hauteurs. Tes témoignages sont tout à fait dignes de foi. La sainteté convient à ta maison, Seigneur, dans toute la durée des jours.

  • Un Che « christique »

    L’événement du festival de Cannes, hier soir, c’était le film “Che“, de Steven Soderbergh, presque quatre heure et demie, en deux parties, sur Ernesto Guevara, héros mondial du mythe révolutionnaire bobo, incarné par Benicio Del Toro.

    Dans la deuxième partie (en Bolivie), nous dit Pierre Pratabuy de l’AFP, « les difficultés de communication avec une population locale très méfiante condamnent d’emblée cette révolution importée qui va d’écueil en écueil, à commencer par la faim, et tourne rapidement au sacrifice. Le “Che“ lui-même devient peu à peu méconnaissable, son visage disparaissant sous la barbe et les cheveux d’un Del Toro quasi christique au moment de son exécution finale. »

    Voilà comment un ignoble terroriste tortionnaire, parangon du plus atroce totalitarisme marxiste-léniniste tropical, littéralement achevé au bout de son errance désespérée dans les montagnes de Bolivie, devient une figure christique...

  • Pêche : le gendarme veille

    La Commission européenne, selon son habitude, a immédiatement réagi aux mesures annoncées par Michel Barnier pour les pêcheurs.

    Si l’« aide sociale » de 40 millions d’euros devait être une compensation directe pour atténuer la hausse du prix du gazole, « il faudrait examiner si cela respecte les lois de la concurrence et dans ce cas la Commission examinerait le dossier ». « S’il s’agit d’une aide d’Etat, il faudrait que la France notifie cette mesure à la Commission.  »

    Toutefois, il semble que les 40 millions « viendraient d’un fonds social français et seraient donnés directement aux familles des marins et non comme compensation financière pour la flambée du gazole », et dans ce cas on pourrait fermer les yeux.

    Michel Barnier, quant à lui, a publié un communiqué pour préciser qu’il s’engageait à ce que la mise en œuvre des mesures soit « extrêmement rapide », que l’aide de 40 millions « prend effet à compter de ce jour et sera mise en paiement avant le 15 juin sur la base des demandes déposées », et pour saluer « les décisions prises par les marins pêcheurs sur un très grand nombre de ports de mettre un terme au blocage et de reprendre le travail ». Une « attitude responsable qui témoigne de ce que l’engagement du gouvernement et l’importance des financements modifiés en faveur de la pêche ont été compris ».

    La situation sur le terrain est exactement l’inverse. Le mouvement se poursuit un peu partout, et la colère monte. A Dieppe, les marins pêcheurs ont repris le blocage du port transmanche. Commentaire du président du comité local des pêches : « C’est leur décision et je la respecte, mais il faut savoir que nous, les représentants des pêcheurs, nous ne maîtrisons plus rien du tout. Les pêcheurs veulent le gazole à 40 centimes à la pompe mais pas d’un mécanisme d’aide qui les apparente à des cas sociaux. »

    La situation dans la Manche est aggravée par le fait que beaucoup de bateaux ont atteint (en mai !) leurs quotas annuels de prises (imposés par la Commission européenne), tant en maquereaux qu’en cabillaud ou merlan. « Même avec un gazole à zéro centime ils ne pourraient pas reprendre la mer faute de quotas », dit le président du comité régional des pêches de Haute-Normandie.

    Pendant ce temps-là, tout va bien pour les pêcheurs norvégiens...

  • UE-Turquie : deux nouveaux chapitres en juin

    Nicolas Sarkozy avait promis que s’il était élu il gèlerait les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. En vertu de quoi trois chapitres des négociations ont été ouverts en juin 2007, trois autres en décembre dernier. Et le secrétaire d’Etat slovène aux Affaires européennes annonce que deux autres vont l’être le 17 juin.

    Le commissaire à l’élargissement, Olli Rehn, a confirmé que telle était en effet la perspective. Il a ajouté que si l’ouverture de nouveaux chapitres constituait un pas supplémentaire de la Turquie vers l’UE, « le meilleur moyen pour réellement revitaliser le processus d’adhésion de la Turquie  » (qui n’en a pas besoin, puisque ça roule...) « est d’assurer que les réformes avancent, qu’un réel dialogue politique commence et que la démocratie et la laïcité soient respectées ».

    Il a ajouté cette phrase surréaliste : « Les négociations techniques sur les chapitres construisent les murs et les pièces de la maison, et même peut-être un jour le toit, alors que les réformes législatives et démocratiques constituent les fondations mêmes de toute construction d’un nouvel Etat membre. »

    Autrement dit on construit les murs, et on ira jusqu’à construire le toit, sans avoir jamais éprouvé les fondations.

    Voilà qui est typique de l’idéologie européiste, de la fuite en avant de l’utopie totalitaire.

    « Quiconque vient à moi, écoute mes paroles, et les met en pratique, je vous montrerai à qui il ressemble. Il ressemble à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé profond, et a posé les fondations sur le roc. La crue étant survenue, le torrent s'est précipité sur cette maison et n'a pu l'ébranler, parce qu'elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et ne met pas en pratique, ressemble à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondations ; le torrent s'est précipité sur elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande. » (Luc, 6, 49)

  • Combien de médecins étrangers ?

    Au 1er janvier dernier, l’Ordre des médecins recensait 8.431 médecins étrangers en France, dont 7.966 en activité, soit 4% de plus que l’année précédente, et 24% de plus qu’en 2003.

    Ils représentent 3,5% de l’ensemble des médecins inscrits au tableau de l’Ordre.

    53% sont européens. 30% sont originaires du Maghreb (Algériens 15%, Marocains 10%, Tunisiens 5%).

    Il convient de souligner qu’il s’agit strictement des médecins de nationalité étrangère inscrits à l’Ordre : ces chiffres ne prennent pas en compte les médecins qui ont obtenu leurs diplômes à l’étranger et sont devenus français depuis lors, ni les nombreux médecins exerçant à l’hôpital sans être inscrits à l’Ordre.

    Selon le Quotidien du médecin, les médecins ayant obtenu la nationalité française sont environ 9.000, ce qui « représente un trou statistique considérable ».

    On ne nous dit pas combien d’étrangers opèrent dans les hôpitaux sans être inscrits à l’Ordre, mais cela représente aussi, forcément, un « trou statistique considérable », et bien plus considérable, puisqu’il s’agit d’étrangers au sens strict.

  • Les statistiques de la Halde

    La Halde a reçu en moyenne 6.222 réclamations en 2007, contre 4.058 en 2006, soit une augmentation de 53%.

    Le nombre moyen mensuel est ainsi passé de 141 en 2005 à 518 en 2007.

    Le critère le plus souvent invoqué est « l’origine » (27,1%), suivi du critère santé-handicap (22%). L’âge, le sexe et les activités syndicales représentent chacun 6% du total.

    L’emploi représente plus de 50% des réclamations.

    La Halde souligne que 69% de ses « recommandations » ont entraîné des modifications législatives ou réglementaires, et que 83% de ses observations devant les tribunaux ont été retenues. (Il reste donc quelques rares magistrats qui osent rejeter les « observations » de la Halde.. .)

    Mais elle se plaint de la difficulté de réunir les preuves de la discrimination, et demande la création d’un « délit d’entrave » pour lutter contre la rétention d’information.

    Addendum. Louis Schweitzer a remis son rapport à Nicolas Sarkozy, qui a salué le travail et l'efficacité de la Halde et a indiqué "que le gouvernement continuerait de veiller à ce que les recommandations de la Haute Autorité soient suivies d'effets concrets", selon le communiqué de l'Elysée qui se poursuit ainsi: "Il a également invité la Halde à développer en plus de ses activités de lutte contre les discriminations, l'encouragement à des pratiques qui favorisent l'intégration. Il a rappelé qu'en effet si la sanction des discriminations était nécessaire, il était également important de sensibiliser l'opinion et de mener des actions positives pour éviter les préjugés à l'origine de nombreuses discriminations et donner la même chance à chacun au sein de notre République."

    On reconnaît là le langage de la résolution que vient d'adopter le Parlement européen. Voilà donc la Halde promue propagandiste de l'action positive (nom officiel européen de la discrimination positive), avec pour tâche notamment de détruire ce que le Parlement européen appelle les "mythes" (Sarkozy dit les préjugés) qui s'y opposent.

  • A plat-ventre

    Après des critiques venues du monde arabe, un important éditeur japonais, Shueisha, se répand en excuses pour avoir fait un « usage inapproprié » du Coran.

    Il s’agit d’un manga (déjà vendu à 70 millions d’exemplaires) dont l’action se passe dans un pays arabe. Dans la version DVD en dessin animé de ce manga, le méchant consulte un livre, et pour faire couleur locale, les auteurs du film ont inscrit sur ce livre des caractères arabes. Or c’est un verset du Coran...

    « Nous avons pris des mesures après cet usage inapproprié du Coran dont nous connaissons le caractère sacré », a déclaré la porte parole de l’éditeur du manga. Les ventes, tant du manga que du film, ont été stoppées, et dans un communiqué commun, l’éditeur de la bande dessinée et le producteur du dessin animé s’excusent « sincèrement auprès des musulmans pour les avoir offensés ».

    On constate que c’est l’éditeur des dessins qui prend en mains la repentance, et qu’il n’hésite pas à arrêter la vente des livres, alors que nulle part dans ces dessins il n’y a de versets du Coran...

  • Marins pêcheurs : ce n’est pas fini

    Les marins pêcheurs de plusieurs ports ont décidé de poursuivre leur mouvement, voire de le durcir. D’autres devraient prendre la même décision dans la journée. L’AFP a constaté qu’à Saint-Quay-Portrieux de nombreux pêcheurs demandent la démission du président du comité national des pêches, qui avait manifesté sa satisfaction après les annonces de Michel Barnier et avait appelé à la reprise immédiate du travail.

    Il semble que cette fois les marins pêcheurs en aient assez d’être trahis par leurs représentants. Il est vrai que le fossé est spectaculaire entre ce qu’ils demandent et les mesures annoncées.

    Les « 110 millions d’euros » promis se décomposent selon une sorte de note d’épicerie. Il y a 22 millions d’aide d’urgence pour la flotte de pêche, 8,8 millions pour l’envoi de bateaux à la casse, 15 millions pour les pêcheurs de cabillaud (qui n’ont pas le droit de pêcher en raison des quotas, pendant que le cabillaud d’importation inonde le marché...), 2,5 millions pour les pêcheurs effectuant des missions d’intérêt public (autrement dit qui ramassent les déchets en mer), et diverses miettes (rémunération pour ceux qui s’engagent à pratiquer une « pêche durable », allègement de charges portuaires, etc.)

    La somme la plus importante, ce sont les 40 millions d’« aide sociale ». Ce qui est une insulte aux travailleurs de la mer, comme le souligne Jean-Marie Le Pen : « Les marins pêcheurs ne veulent pas d’une assistance sociale, ils veulent pouvoir vivre du fruit de leur travail. »