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  • National Hebdo N° 1241

    « Régularisation des clandestins : patrons, gauchistes, même combat ! »

    Ce titre renvoie aux articles d’Alexandre Martin et Béatrice Pereire.

    Mais ce numéro, c’est aussi « NH en deuil », après la mort de Jean-Claude Varanne.

    A noter d'autre part dans ce numéro, une grande interview de Jean-Claude Martinez sur la crise alimentaire mondiale, et un article sur le projet Galileo, particulièrement suivi au Parlement européen par Lydia Schénardi.

  • Ça le change des habitudes

    Jean-Marie Le Pen était ce matin l’invité de France Inter. A propos de ce qui préoccupe la classe politico-médiatique quant au voyage de Nicolas Sarkozy en Tunisie, à savoir les « droits de l’homme » (et non l’immigration programmée), il a répondu :

    « Quand on se veut le représentant de commerce d’une industrie qui en a bien besoin, on doit quelquefois manger son chapeau… Et s’il fallait ne serrer la main qu’aux démocrates dans le monde, on n’aurait pas souvent l’occasion de sortir sa main de sa poche. Alors le président essaie de faire contre mauvaise fortune bon cœur.  Il visite un pays étranger et ne se croit pas obligé de donner des leçons au reste du monde. Ça le change des habitudes… »

  • Les commissaires politiques de l’ENS

    Télérama publie une « pétition de l’Ecole normale supérieure » contre un de ses professeurs, accusé de manquements au politiquement correct. En fait il s’agit d’une pétition signée par 17 professeurs (sur plusieurs dizaines).

    L’accusé est Sylvain Gouguenheim, professeur d’histoire médiévale, qui vient de faire paraître un ouvrage, Aristote au Mont Saint-Michel. Les racines grecques de l'Europe chrétienne, « qui entreprend de réviser l’idée d’une participation du monde islamique à l’élaboration des savoirs en Europe à l’époque médiévale ».

    Le livre de ce dangereux révisionniste suscite la polémique. A juste titre, semble-t-il, du moins jusqu'à un certain point Mais les professeurs commissaires politiques de l’ENS ne veulent pas en rester au stade du débat académique. Car ce livre « contient un certain nombre de jugements de valeur et de prises de position idéologiques à propos de l’islam », et il « sert actuellement d’argumentaire à des groupes xénophobes et islamophobes qui s’expriment ouvertement sur internet » (quel scandale, dans une démocratie comme la nôtre). En outre, « des passages entiers de son livre ont été publiés sur ces blogs, au mot près, plusieurs mois avant sa parution », et « on trouve également sur internet des déclarations qui posent question, signées «Sylvain Gouguenheim» (commentaire sur le site Amazon, 16 avril 2002) ou «Sylvain G.» (site Occidentalis, 8 novembre 2006) ». (quel scandale, bis, qu’un professeur de notre vénérable institution ose se compromettre avec des islamophobes...)

    En conséquence, les signataires affirment « solennellement que les prises de position idéologiques de Sylvain Gouguenheim n’engagent en rien les membres de son Ecole », réaffirment avec force leur « attachement à la nécessaire distinction entre recherche scientifique et passions idéologiques », demandent « une enquête informatique approfondie sur les points évoqués plus haut », et demandent que « toutes les mesures nécessaires soient prises afin de préserver la sérénité pédagogique et la réputation scientifique de l’ENS »...

    Beaucoup de baratin pour pas grand-chose. Il suffit de virer l’importun et de le mettre au pilori avec une pancarte « islamophobe » au cou. Au nom de la liberté d'expression et de la recherche historique.

  • Les clandestins de Nanterre

    Plusieurs dizaines de clandestins occupent depuis lundi soir l’église Saint-Paul de Nanterre. « Nous voulons la régularisation des 62 personnes qui participent pour le moment au mouvement », déclare leur porte-parole Boussad Seghir (mais ils étaient moins de 40 au moment où il disait cela).

    Ces Maghrébins se sont installés dans l’église parce que, sans doute, il n’y avait pas de place dans les mosquées de la région.

    Le premier adjoint de la mairie communiste de Nanterre est venu apporter le soutien de la municipalité.

    Les communistes soutiennent des clandestins musulmans qui occupent une église. C’est dans la ligne.

  • Pathétique

    Le commissaire européen au Commerce, Peter Mandelson, affirme avec des trémolos dans la voix que l’Union européenne ne sacrifiera pas les paysans irlandais sur l’autel de l’OMC : « Il n’est pas question d’abandonner l’Europe ou les fermiers irlandais au cours de ces négociations... La Commission européenne comprend les inquiétudes de l’Irlande et partage son insistance pour obtenir une solution équilibrée dans les négociations de Doha. »

    S’il vous plaît, votez oui, on vous le demande à genoux...

  • Hypocrite

    L’Union européenne a signé avec la Serbie un accord de stabilisation et d’association. Mais il ne sera pas appliqué tant qu’il n’y aura pas une « pleine coopération » de Belgrade avec le TPI.

    En réalité, il s’agit de faire pression sur les électeurs serbes, à l’approche des législatives du 11 mai. Le président Tadic, qui est allé lui-même signer l’accord à Bruxelles, avait réclamé ouvertement cette signature pour renforcer les chances du « camp pro-européen ».

    Il s’agit du même accord qui avait été proposé aux Serbes entre les deux tours de la présidentielle de janvier dernier...

    Le Premier ministre Vojislav Kostunica a jugé la signature « anticonstitutionnelle, contre l’Etat et illégale », et a promis que le gouvernement issu des prochaines élections l’annulerait immédiatement.

  • Christine Boutin et la pauvreté

    Selon le rapport de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes) rendu public hier, la pauvreté reste stable en France mais le nombre de travailleurs pauvres augmente. Un curieux rapport qui donne des chiffres de 2005 ou de 2006 selon les cas...

     Ainsi en 2005, environ 1,7 million de personnes (7% des travailleurs) avaient un emploi mais leur revenu était inférieur au seuil de pauvreté (817 euros par mois).

    Les travailleurs pauvres ont reçu en moyenne 775 euros par mois au titre de leur activité, alors que 78% d’entre eux occupent un emploi toute l’année (dont 21% à temps partiel). Le nombre d’allocataires des minima sociaux s’est stabilisé à 3,5 millions de personnes en 2006, mais cette stabilisation ne doit pas cacher une aggravation de la situation financière des plus pauvres, notamment chez les personnes âgées isolées, les famille monoparentales et les jeunes en recherche d’emploi.

    De ce fait, l’écart entre le niveau de vie médian des ménages pauvres et le seuil de pauvreté s’accroît depuis 2002, ce qui signifie que la pauvreté est « plus profonde », comme dit le rapport : les travailleurs les plus pauvres sont de plus en plus pauvres.

    « La baisse du chômage ne s’accompagne pas en même temps de la baisse de la pauvreté », commente Christine Boutin. Il faudrait déjà qu’il y ait une baisse du chômage, autrement que dans les statistiques bidonnées. Et de toute façon le phénomène des « travailleurs pauvres » n’a rien à voir, en soi, avec le chômage.

    Mais Christine Boutin va réagir. Comment ? Eh bien, pardi, en en faisant un sujet... européen...

    En juillet, annonce-t-elle, la lutte contre la pauvreté sera le thème de la réunion des ministres qui suivra immédiatement la Table ronde marquant le début de la présidence française...

    Et elle insiste : « C’est la première fois que cette question sera portée au niveau ministériel. Il s’agira de poursuivre à l’échelle de l’Union européenne un objectif chiffré de réduction de la pauvreté. »

    Si vous ne savez ou ne pouvez rien faire, transportez le problème au niveau européen. Comme le dit toujours Jean-Marie Le Pen, et c’est ici particulièrement adéquat, une addition de faiblesses ne fait jamais une force. Donc il ne se passera rien. Mais on en aura officiellement parlé dans un sommet européen, on aura pondu des discours et des « objectifs ». Et cela permettra de dire une fois de plus : ce n’est pas de notre faute, c’est la faute de l’Europe.

    Voilà pourquoi il faut des traités qui donnent toujours plus de prérogatives aux instances européennes...

  • Pourquoi la famille

    Mgr Giampaolo Crepaldi, secrétaire du Conseil pontifical Justice et paix, a écrit un très beau texte sur la famille, sur le site de l’Observatoire international Cardinal Van Thuan (consacré à la doctrine sociale), dont il est le président.

    « Nombreux sont ceux qui ne comprennent pas les raisons pour lesquelles l'Eglise insiste tant sur l’importance de la famille pour la société et réaffirme sans cesse la valeur sociale inaliénable du mariage, comme Benoît XVI vient de le faire à New York. On pense que l'Eglise le fait exclusivement pour des raisons liées à la foi. Oui, l’importance de la foi en la parole de Dieu est assurément fondamentale pour l’Eglise. Mais l'importance du mariage pour la société, donc aussi la valeur politique de la famille, se fondent sur la raison. A l'origine de la société, en fait, il ne peut pas y avoir seulement deux individus, sans distinction de genre, mais un couple, un homme et une femme, une communauté de deux individus qui, mutuellement complémentaires et ouverts à la vie naissante, génèrent la communauté. En bref, une communauté issue d’une communauté. Si cette communauté n'existe pas au départ il n'y en aura jamais. Si au début il n'y a que deux individus, au lieu d'un homme et d'une femme qui décident de se donner et de partager leur existence en s'ouvrant à la vie des autres, la société ne sera toujours et seulement qu'une somme d'individus, jamais une communauté. Telles sont les raisons pour lesquelles la société ne peut que s’effondrer si elle ne soutient pas et ne développe pas la réceptivité à la vie, si elle n’adopte pas et ne développe pas la famille comme communauté originelle, comme la première communauté qui fonde toutes les autres. La vie elle-même, en tant que don reçu et non produit, et la famille, en tant que couple uni non par simple désir mais par vocation, insufflent dans la société le don d'être ensemble, et d’être ensemble comme un don, et non pas simplement comme l’expression du désir ou de la possession. En accueillant la vie qui frappe aux portes de l'existence, comme autre chose qu’une activité chimique de laboratoire, la société apprend à recevoir  et pas seulement à fabriquer,  elle apprend comment on se met au service d’un projet qu’elle n’a pas produit d’elle-même et qui n’est pas le résultat de notre soif de réalisations. En acceptant de se fonder sur la sexualité, sur la différence et la complémentarité de genre, la société épouse la notion de réciprocité et de don. C’est là que se trouve le lien profond entre la sexualité et la société. Considérée dans ses implications personnelles et son ouverture à la vie, la sexualité est l’origine même de la société. La sexualité est la rencontre de communion ouverte à la vie entre deux personnes, qui s’intègrent l’une à l’autre dans l’acceptation d’une vocation et d’un bien commun qui transcendent les deux individus pris séparément. »

  • Prière pour les vivants et les morts

    Omnipotens sempiterne Deus, qui vivorum dominaris simul et mortuorum, omniumque misereris, quos tuos fide et opere futuros esse prænoscis; te supplices exoramus; ut pro quibus effundere preces decrevimus, quosque vel præsens sæculum adhuc in carne retinet, vel futurum jam exutos corpore suscepit, intercedentibus omnibus sanctis tuis, pietatis tuæ clementia, omnium delictorum suorum veniam consequantur. Per Dominum nostrum Jesum Christum…

    Dieu tout puissant et éternel, qui êtes le maître absolu des vivants et des morts, et faites miséricorde à tous ceux que vous prévoyez devoir être de vos serviteurs par leur foi et par leurs œuvres, nous vous supplions humblement que ceux pour qui nous nous sommes proposé de vous offrir des prières, soit que ce monde les retienne encore dans leur chair mortelle, soit qu’ils soient déjà passés dans l’autre après avoir quitté la dépouille de leurs corps, obtiennent de votre clémence, par l’intercession de tous vos saints, le pardon de tous leurs péchés. Nous vous en conjurons par notre Seigneur Jésus-Christ, votre fils, qui, véritable Dieu comme vous, vit et règne avec vous en l’unité du Saint-Esprit, par tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

    (Dernière oraison des Litanies, traduction Pierre Corneille)

  • Sauvagerie au collège de Lyon

    Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF

    Après bien d’autres crimes et profanations de cimetières, le geste du collégien de Lyon, présenté comme « gothique » et fou de haine de Dieu, poignardant trois élèves, met encore en évidence le phénomène de la propagation inquiétante du néo-satanisme.

    Comment ne pas constater que l’augmentation du nombre de ces actes déments va avec la propagation de la culture de mort de plus en plus développée par les expositions, publications et spectacles de ce que l’on appelle « l’art contemporain » ?

    Ainsi de Bordeaux à Nancy des pseudos artistes exposent les pires excrétions de leurs imaginations de psychopathes. Dans leurs œuvres de décréation dégouline une haine antichrétienne analogue à celle qui prépara et accompagna les grandes abominations révolutionnaires.

    Ces manifestations sont financées à prix d’or par les collectivités publiques et par de vaniteux milliardaires soucieux d’être considérés comme des amateurs d’art éclairés.

    Mais comment ne pas penser que les « œuvres » les plus sadiques n’impressionneraient pas  des cerveaux fragiles et ne détermineraient pas des pulsions de mort et des passages à l’acte dramatiques ?

    Encore une fois, en exposant comme on le voit à Nancy et ailleurs toutes les transgressions et les pires crimes dont l’homme dénaturé est capable, ce n’est pas seulement aux valeurs chrétiennes que l’on s’en prend, mais véritablement, à la vie et à l’essence même de ce qu’est l’humanité.

    *

    Dernier événement en date : « l’art contemporain » étant n’importe quoi, on peut ranger aussi sous sa rubrique l’entartage. Voici ce que vient de déclarer dans le journal Le Soir du lundi 28 avril l’entarteur belge Noël Godin qui semble aspirer à voir désormais plutôt couler le sang que la Chantilly  : « Je me sens extrêmement proche des anarchistes de la guerre d’Espagne, qui brûlaient les églises et les couvents ».  

    On attend avec intérêt de savoir quelles poursuites déclenchera contre ce furieux la justice belge. Rappelons ici que plus de sept mille religieuses, religieux, prêtres et évêques furent assassinés souvent avec les pires sévices dans ces édifices.

    (Belgique et Chrétienté demande d’imaginer ce que seraient les réactions si à la place d’églises Godin avait dit synagogues ou mosquées...)