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Un Che « christique »

L’événement du festival de Cannes, hier soir, c’était le film “Che“, de Steven Soderbergh, presque quatre heure et demie, en deux parties, sur Ernesto Guevara, héros mondial du mythe révolutionnaire bobo, incarné par Benicio Del Toro.

Dans la deuxième partie (en Bolivie), nous dit Pierre Pratabuy de l’AFP, « les difficultés de communication avec une population locale très méfiante condamnent d’emblée cette révolution importée qui va d’écueil en écueil, à commencer par la faim, et tourne rapidement au sacrifice. Le “Che“ lui-même devient peu à peu méconnaissable, son visage disparaissant sous la barbe et les cheveux d’un Del Toro quasi christique au moment de son exécution finale. »

Voilà comment un ignoble terroriste tortionnaire, parangon du plus atroce totalitarisme marxiste-léniniste tropical, littéralement achevé au bout de son errance désespérée dans les montagnes de Bolivie, devient une figure christique...

Commentaires

  • Pour ceux que ça intéresse je signale le livre d'un exilé cubain, Jacobo Machover, éditions Buchet Chastel, intitulé "la face cachée du Che", qui démythifie ce pseudo héros de la révolution marxiste. Ce livre a d'ailleurs été signalé aussi par la revue catholique "Reconquête" en mars 2008.

  • Il est dommage que Jésus Christ n'ai pas porté la "coupe romaine", cela nous aurait évité des confusions des genres!
    LOL

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