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  • « Mémoire » des enfants tués pendant la guerre

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    Le vendredi 29 janvier 1943 à 14 h 15, la ville de Morlaix est bombardée par l'aviation anglaise. Deux vagues de six avions piquent sur le viaduc qui constitue l'objectif du raid. Quarante-trois bombes sont larguées : deux touchent la quatrième arche du viaduc qui est coupée aux deux tiers. D'autres explosent sur l'église et la sacristie de Saint-Melaine, au cimetière Saint-Charles (où elles tuent des personnes qui assistent à un enterrement) et dans d'autres lieux. Mais c'est à l'école primaire Notre-Dame de Lourdes sise près du Viaduc que survient le plus effroyable. 39 enfants de 4 à 7 ans ainsi que leur Institutrice, Sœur Saint-Cyr, sont tués. Dès le 14 février, le Recteur de Saint-Martin constitue une société chargée d'étudier un projet de construction d'une chapelle du souvenir. Un caveau est très rapidement construit sur les lieux du drame pour recueillir les corps des victimes. Des dons arrivent ensuite de partout pour financer la construction de la chapelle qui sera bénie le 3 février 1957 par l'évêque de Quimper. A proximité de la chapelle Notre-Dame des Anges, l'Ecole Notre-Dame de Lourdes accueille toujours les jeunes enfants.

    (Notice de l'abbé Sébastien Loussouarn)

  • Ahmed et David

    Jean Dupond est instituteur. On dit professeur des écoles, maintenant. Pour la rentrée 2008, on l’a affecté à une classe de CM2 de l’école Youri Gagarine de Mareil-Saint-Denis. Jean Dupond est un zélé fonctionnaire de l’Education nationale. Dès le deuxième jour de la rentrée, il va mettre en œuvre ce que le président de la République a demandé : que chaque enfant de CM2 se voie confier la mémoire d’un enfant français victime de la Shoah.

    Il fait l’appel des élèves, et à chacun il confie le nom d’un enfant juif. A charge pour lui d’essayer d’en savoir un peu plus sur cet enfant.

    Pour Ahmed, ce sera le petit David. Ahmed est un gentil garçon. Il n’a pas de grand frère, donc il ne fait pas encore partie d’un des gangs de sa cité. Il est plutôt content qu’on lui donne une responsabilité, qui a l’air grande, vu que le professeur paraît très ému et que tout cela est très solennel.

    Ahmed commence donc à s’enquérir, avec l’aide de son père, qui tique au premier abord (un Arabe, célébrer la mémoire d’un juif…) mais s’intéresse à l’affaire : c’est l’occasion d’apprendre un peu d’histoire.

    Mauvaise nouvelle : Ahmed apprend que les parents de David n’habitent plus la France, mais Israël. Et cela depuis la fin de la guerre. Ça ne va pas être facile de les contacter.

    Bonne nouvelle : le père de David est assez connu, il a été colonel dans l’armée israélienne, et il habite une colonie en Cisjordanie.

    Ahmed réussit donc assez facilement à trouver l’adresse des parents de David. Il écrit une belle lettre, que le professeur rend encore plus émouvante.

    Pas de réponse.

    Nouvelle lettre.

    Toujours pas de réponse.

    Ahmed est déçu. Jean Dupond est intrigué et prend l’affaire en mains. A force de recherches, il finit par trouver des documents sur la carrière du père de David.

    Il apprend notamment qu’à Pâques 1947, le père de David était le chef d’un commando de la Haganah qui a investi plusieurs villages palestiniens, dont ils ont chassé les habitants. Mais dans le village de Gish, ils ont tué tout le monde. Y compris les enfants. C’est un enfant de Bireh, le village voisin, qui a fait l’horrible découverte. Avec ses parents et tous les habitants de Bireh, chassés par les soldats, ils s’étaient réfugiés à Gish qui était curieusement vide. Un jour que les enfants jouaient au ballon, l’un d’eux tomba parce que son pied s’était pris dans une branche. En se relevant, il découvrit que la branche était le bras d’un enfant de son âge. Tous les enfants de Gish avaient été massacrés et enterrés à la va-vite en ce lieu.

    Jean Dupond est bouleversé. Dans un premier temps il ne veut rien dire à Ahmed. Mais celui-ci insiste tellement qu’il finit par lui raconter. Après tout, c’est bien ce que voulait le président de la République, que les enfants fassent une enquête pour s’approprier la mémoire de l’enfant disparu.

    Ahmed est sidéré. Il n’avait jamais connu « la haine » jusqu’ici. Mais là, il sait ce que c’est. On veut le faire compatir à la douleur d’un père qui a massacré des enfants arabes. Il raconte cela à tous ses copains de la cité. On n’y parle plus que de cela. Le ton monte.

    Le lendemain matin, l’école Youri Gagarine n’est plus qu’un tas de cendres.

    Au moment où j’écris, les émeutes se poursuivent, s’aggravent et s’étendent. Déjà cinq membres des forces de l’ordre ont été tués, et il n’y a plus un magasin intact à Mareil-Saint-Denis ni dans les communes avoisinantes.

    Le gouvernement paraît débordé et hésitant. Nicolas Sarkozy n’est pas là. Il est en voyage officiel en Israël. Où il a reçu le soutien de George Bush dans son combat contre le terrorisme.

    [NB. Mareil-Saint-Denis n’existe pas. En revanche, Bireh et Gish étaient (avant d’être rasés) des villages palestiniens – chrétiens – et ce qui s’y est passé a été raconté par l’enfant même qui était tombé sur une « branche », Elias Chacour, devenu prêtre grec-catholique, aujourd’hui archevêque de Galilée, dans son livre Frères de sang.]

  • 2e dimanche de carême

    A coup sûr ni ce que Jacob a fait ou dit à son père pour attirer sa bénédiction, ni ce que Joseph a dit à ses frères comme pour les induire en erreur, ni la folie simulée de David, ni les autres faits de ce genre ne doivent être regardés comme des mensonges, mais bien comme des paroles ou des actions prophétiques qu'il faut rapporter à quelques vérités proposées à l'intelligence; ce sont comme des voiles figuratifs sous lesquels on enveloppe celles-ci, pour exercer l'âme pieuse et ne pas diminuer leur prix, en les exposant à ses yeux immédiatement et sans nuages. Et quand nous tirons de leur mystérieuse obscurité des faits qui nous sont manifestés ailleurs clairement et ouvertement, la connaissance s'en renouvelle pour ainsi dire, en nous, et ce renouvellement a ses charmes. Si on les cache ainsi, ce n'est point pour en priver les fidèles, mais pour en augmenter le prix à leurs yeux, afin qu'en les dérobant à demi à l'ardeur de leurs désirs, on rende plus vif le plaisir de les trouver. Cependant on les appelle vérités et non mensonges : car ce sont des choses vraies, et non des choses fausses, qui sont exprimées ainsi en parole ou en action; on leur donne même le nom des choses qu'elles figurent. Or on ne les regarde comme des mensonges, que parce qu'on ne les considère pas par rapport aux vérités qu'elles signifient; mais qu'on s'attache aux mots mêmes, qui sont réellement faux.

    Pour éclaircir tout cela par des exemples, examine un peu ce qu'a fait Jacob. Il est certain qu'il s'est couvert d'une peau de chevreau; au premier abord, nous taxerons cela de mensonge, car son intention était d'être pris pour ce qu'il n'était pas. Mais si nous faisons attention au fait figuré auquel le fait se rapportait réellement, nous trouverons que la peau de chevreau et celui qui s'en est revêtu représentaient celui qui a porté des péchés qui n'étaient pas les siens, des iniquités qui lui étaient étrangères. Une signification vraie ne peut donc en aucune façon être appelée mensonge. Or il en est des actions comme des paroles. Quand Isaac demanda à Jacob : « Qui es-tu, mon fils? » il répondit : « Je suis Esaü, votre premier-né ». A ne considérer que les deux jumeaux, c'était un mensonge ; mais si ces paroles et ces actions sont prises dans leur sens figuré, on retrouvera dans son corps, qui est l'Eglise, Celui qui a dit, par allusion à cet événement : « Quand vous verrez Abraham, Isaac, Jacob et tous les Prophètes dans le royaume de Dieu et vous chassés dehors. Et il en viendra de l'orient et de l'occident, et de l'aquilon et du midi, et ils auront place au festin dans le royaume de Dieu ; et il y aura des derniers qui seront des premiers, et des premiers qui seront des derniers ». C'est ainsi que le plus jeune a en quelque sorte enlevé la primogéniture et l'a transportée sur lui-même.

    (Saint Augustin, Contre le mensonge, ch. 10. En relation avec la lecture de la Genèse en ce jour, cf. ma note de l’an dernier.)

  • Vaclav Klaus toujours là

    Le président tchèque sortant Vaclav Klaus a été réélu hier pour un second mandat de cinq ans. Il a obtenu au troisième tour 141 voix parmi les 279 députés et sénateurs présents. Son rival, Jan Svejnar, tchéco-américain, venu des Etats-Unis pour participer au scrutin…, a obtenu 111 voix.

    Vaclav Klaus a au moins deux grandes qualités, et il est le seul chef d’Etat européen à les avoir : il est ouvertement eurosceptique et climat-sceptique. Si le président tchèque n’a que peu de pouvoirs, il a au moins celui de parler sur la scène internationale pour pourfendre la pieuvre européenne et l’idéologie du changement climatique anthropique.

    Lors de son allocution, il a déclaré : « J'ai toujours oeuvré pour notre liberté et notre cohésion nationale. Je n'aurai de cesse de soutenir l'existence de la monnaie tchèque tant que cela sera avantageux pour les citoyens tchèques… Je refuse de me soumettre passivement aux fonctionnaires de telle ou telle institution internationale. »

  • Un aperçu sur « l’islam de France »

    Le Courrier de Mantes, cette semaine, fait l’essentiel de sa une sur la messe à Rolleboise. Gros titre : « C’est le retour de la messe en latin ! ». Je savais déjà qu’il y avait désormais la messe de saint Pie V à Rolleboise, célébrée quotidiennement par l’abbé Aulagnier, mais je voulais voir ce qu’en disait l’hebdomadaire local. L’article est plutôt sympathique, mais n’apprend rien.

    En revanche, quelques pages plus loin il y a un article qui m’apprend beaucoup. Sur l’islam « de France ».

    Le titre attire l’attention ; « Ali Berka et Pierre Bédier apportent leur pierre aux constructions de mosquées ».

    Il y est question d’une réunion qui a eu lieu le 30 janvier à la mosquée de Mantes-la-Jolie, entre des représentants du ministère de l’Intérieur, le président du conseil gnéral et député de Mantes-la-Jolie Pierre Bédier, le recteur de la mosquée Ali Berka, et des représentants des associations musulmanes d’Ecquevilly, des Mureaux, de Trappes, de Chanteloup et de Poissy. Il s’agissait de « discuter des œuvres de l’islam dans le département ».

    C’est-à-dire de la façon de développer l’islam, alors que la Fondation pour les œuvres de l’islam, nous dit-on, ne fonctionne pas.

    Pour en savoir plus, le journal a contacté Ali Berka, « recteur de la mosquée de Mantes, et directeur [pour la France] de la Ligue islamique mondiale (officine saoudienne) dont le siège est à Mantes-la-Jolie. Rappelons que la Ligue islamique mondiale est aujourd’hui propriétaire de la mosquée de Mantes. »

    Ali Berka explique qu’avant les attentats du 11 septembre 2001 les « fonds étrangers » arrivaient plus facilement que maintenant, et qu’ils ont permis de construire « entre autres les mosquées de Lyon ou d’Evry ». Mais « aujourd’hui l’argent ne vient plus ». « Mon but est de faire revenir cet argent en France et que les transferts soient plus transparents. »

    Ça urge, parce qu’il y a un projet de mosquée à Limay, un projet de mosquée « cathédrale » à Trappes, un autre près de la gare Chantiers de Versailles, sans parler bien sûr de l’agrandissement de la mosquée de Mantes. De son côté, Pierre Bédier déplore : « On se retrouve souvent avec des friches, des chantiers interrompus. »

    Mais pourquoi l’Arabie saoudite ne donne-t-elle plus d’argent, alors qu’Ali Berka est le responsable pour la France d’une organisation saoudienne ?

    Le Courrier de Mantes a reçu les confidences d’un « observateur très bien informé du fonctionnement du culte dans le département des Yvelines » : « Aujourd’hui les caisses saoudiennes remplies par la zarkat, l’aumône légale, sont pleines à craquer, mais il n’y a plus de bénéficiaires. Et de nombreux projets de mosquées sont en souffrance dans les Yvelines. Sans l’accord de l’Etat français, ces fonds disponibles sont impossibles à débloquer Le problème est qu’à l’heure actuelle l’Arabie saoudite ne veut pas entendre parler de la Fondation de Dominique de Villepin. Et elle n’a donc pas ouvert les robinets. »

    Le principal obstacle, ajoute le journal, c’est la présence à la tête de la Fondation de Dalil Boubakeur, le recteur de la Mosquée de Paris : « Ce dernier, jugé trop modéré ou trop “assimilé” à la République, n’est pas vraiment en odeur de sainteté à Riyad. »

    Et le journal insiste : « L’Arabie saoudite est toujours en attente d’un interlocuteur de confiance à la tête de cette Fondation des œuvres de l’islam. » Non sans ajouter : « Ali Berka, proche des Saoudiens en tant que directeur du BOLIM, le bureau officiel de la Ligue islamique mondiale délocalisé à Mantes-la-Jolie depuis 2001, pourrait être la personne toute trouvée. La Fondation, ainsi directement chapeautée par un homme lige de la Ligue islamique mondiale, serait à nouveau créditée de substantielles aumônes, et pourrait distribuer alors des financements à toutes les associations qui présentent un projet de construction de lieu de culte. »

    Mais qu’est donc allé faire Sarkozy à Riyad s’il n’a pas résolu ce problème ? Il sait maintenant ce qu'il lui reste à faire…

    En tout cas, quand le journal s’appellera Al Rissalat al Mantes (avec la subtile insinuation que si rissalat veut dire courrier et messager, avec une autre vocalisation ce mot devient Rassoul, le messager d'Allah: le Prophète), le journaliste qui signe cet article y aura toujours toute sa place, et sera promu. Car il est bien méritant, ce dhimmi qui en appelle à nommer carrément un représentant de l’Arabie saoudite à la tête de la Fondation des œuvres de l’islam, sans faire la moindre allusion au fait qu’en Arabie saoudite non seulement toute église, mais toute prière chrétienne est interdite.

  • Une découverte du Figaro Magazine

    C’est dans les pages politiques. Rubrique : Condidentiel…

    « Bruno Gollnisch a donné un nouvel exemple de son goût pour les références historiques lors de la manifestation organisée par le FN devant l’Assemblée nationale pour protester contre la ratification du traité de Lisbonne. Emporté par son élan, le vice-président du parti frontiste a vu dans les souverainistes hostiles à cet accord européen les descendants des patriotes qui, au début du XVe siècle, « n’ont pas accepté le honteux traité de Troyes livrant la France à l’étranger en pleine guerre de Cent Ans ».

    Les spécialistes de la politique française au Figaro Magazine n’ont jamais vu que la référence au traité de Troyes est un leitmotiv du Front national. C’était notamment dans les discours de Le Pen contre le traité de Maastricht, puis contre le traité d’Amsterdam, et surtout c’est dans tous ses discours du 1er mai. Puisque c’est en relation directe avec Jeanne d’Arc.

    Une référence qui permet d’espérer. Car si la France se livra à l’Angleterre par le traité de Troyes en 1420, et si le roi d’Angleterre devint de ce fait roi de France en 1422, il se leva une Pucelle qui fit sacrer le roi à Reims, lequel dénonça le traité.

  • Venons applaudir

    6e ode de l’Acathiste à la Mère de Dieu

    Venons, sous une inspiration divine, applaudir des mains et célébrer cette divine et glorieuse fête de la Mère de Dieu, et glorifions Dieu qui est né d’elle.

    Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.

    Salut, ô toute Immaculée, chambre nuptiale sans souillure du Verbe, cause de la divinisation de tous, écho de la prédication des prophètes et ornement des apôtres.

    Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.

    C’est de vous, ô Vierge, que fut distillée la rosée qui a éteint la flamme du polythéisme. Aussi nous vous crions : Salut, toison couverte de rosée que Gédéon contempla par avance.

    Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.

    Voici que nous vous crions : Salut, soyez un port et un refuge, pour nous qui fendons les flots d’une mer de tribulations et de toutes sortes d’embûches suscitées par notre ennemi.

    Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

    Cause de joie, remplissez nos esprits de grâce afin de vous acclamer : Salut, buisson ardent qui ne vous consumez pas, et nuée lumineuse qui ombragez sans cesse les croyants.

  • Folies britanniques

    Un rapport parlementaire commandé par Harriet Harman sur les mérites de la discrimination positive identifie notamment 100 circonscriptions dans lesquelles il faudrait, aux élections, des listes entièrement noires et pakistanaises pour que les minorités soient correctement représentées à la chambre des députés, mais qu’il suffirait d’imposer entre quatre et huit sièges de députés noirs et pakistanais dans quatre élections à la suite pour arriver à une représentation correcte des minorités.

    Autrement dit, dans un premier temps, les listes de quatre à huit circonscriptions devraient être exclusivement noires et pakistanaises.

    Harriet Harman, qui est à la fois numéro 2 du parti travailliste, ministre de la famille et des égalités (sic), et leader des Communes (elle est la voix du gouvernement auprès des députés), fait savoir qu’elle étudie le rapport et qu’elle est favorable à son orientation.

    Le British Council (équivalent de l’Alliance française) va débloquer 6 millions de livres dans une opération de jumelage d’écoles britanniques avec des madrasas en Afghanistan, Irak, Indonésie, au Bangladesh et au Pakistan, y compris, précise-t-on, dans la province frontière du nord-ouest, fief des talibans et d’Al Qaïda.

    L’objectif, expose-t-on sans rire (et d’ailleurs il n’y a pas de quoi rire) est de montrer aux élèves de ces madrasas ce qu’ils ont en commun avec les enfants occidentaux, et de combattre l’extrémisme islamiste (sic).

    Rappelons seulement que les madrasas sont des écoles où l’activité principale est d’apprendre le Coran par cœur. Les madrasas pakistanaises, qui sont passées de 137 en 1947 à 14.000 aujourd’hui, sont des fabriques de talibans. Ce sera aux enfants occidentaux de montrer ce qu’ils ont en commun avec ceux des madrasas : en apprenant le Coran.

    Les deux premières madrasas concernées, dès le printemps prochain, sont précisément pakistanaises. Le jumelage doit concerner à terme 220.000 élèves.

     

    Un rapport du « Centre pour la cohésion sociale » (émanation du think tank Civitas) révèle que des communautés entières sont impliquées dans la participation aux “violences pour l’honneur” et à la dissimulation de crimes : un réseau informel de chauffeurs de taxi, d’élus municipaux et parfois même de policiers participe à la recherche et au retour forcé des femmes qui essayent de s’échapper. Le rapport indique que ce problème existe dans les communautés musulmanes, Sikh et hindoues, et ce même chez les immigrés de deuxième génération. Des femmes ont été violées, violentées, voire tuées pour avoir entretenu des relations “inappropriées”, pour avoir voulu suivre des études, ou simplement pour avoir écouté de la musique occidentale. Tous les mois, une femme est tuée pour “l’honneur”.

    Le rapport souligne que les municipalités ne réagissent pas, à cause du “politiquement correct” et par peur d’être accusées de racisme.

    Les déclarations de l’archevêque de Canterbury sur la charia ont choqué, mais l’AFP fait remarquer qu’une dizaine de tribunaux islamiques fonctionnent déjà, le plus important étant le Conseil islamique de la charia de Leyton. Depuis 1982, il a traité 7.000 cas de divorce. Ils ne se substituent pas (encore) à la justice civile, mais les musulmans y ont de plus en plus recours, en parallèle aux tribunaux civils, et le jugement du tribunal islamique est pour eux plus important que celui du tribunal civil. Le mufti de Leyton déclare : « Si le gouvernement ne choisit pas la voie politique, alors le consommateur (sic, on voit qu’il a intégré les codes occidentaux) aura le choix. Si de plus en plus de personnes viennent vers nous de préférence aux tribunaux britanniques, on connaîtra leur choix. C’est ce qui se passe, c’est ce que l’archevêque dit : il faut des arrangements, c’est inévitable. »

  • Poisse belge

    Le « vice-Premier ministre » belge Yves Leterme, censé former et diriger le prochain gouvernement, a été hospitalisé hier en raison d’une « hémorragie interne du système gastro-intestinal ». Il est depuis lors en soins intensifs, dont il pourrait sortir demain. Mais les médecins ne se prononcent pas sur la durée de son hospitalisation.

    Depuis les élections du 10 juin 2007, Yves Leterme a échoué deux fois à former une coalition gouvernementale. Un « accord » a été conclu en décembre, en vertu duquel un gouvernement provisoire a été ms en place, dirigé par le Premier ministre sortant Guy Verhofstadt, Yves Leterme devant lui succéder au plus tard le 23 mars. Mais les négociations entre Flamands et francophones n’ont pas encore abouti...

    Comme si cela ne suffisait pas, une polémique a éclaté ces derniers jours : la presse a publié des conversations entre Leterme et le roi à propos de la formation de la coalition. Or ces conversations sont censées rester confidentielles, et puisque certains détails ne pouvaient être connus que de Leterme, on suppose que c'est lui qui est à l'origine des révélations...

  • Le PACS, « pacte » éphémère

    Le nombre de Pacs a augmenté de 32% en 2007.

    Le nombre de dissolutions de Pacs a augmenté de plus de 40%.

    A caricature de mariage, caricature de divorce...