A lire sur le blog de Sandro Magister, la relation de deux réponses du pape Benoît XVI à des prêtres de Rome, lors de leur traditionnelle rencontre de début de carême. Il souligne notamment qu’un de ses « objectifs fondamentaux », en rédigeant son encyclique Spe Salvi, a été d’insister sur les fins dernières, sur l’importance du jugement de Dieu, y compris pour les affaires terrestres.
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Berlusconi et l’avortement
« Je pense que la reconnaissance du droit à la vie de sa conception à la mort naturelle pourrait être un principe de l’ONU, comme pour le moratoire sur la peine de mort adopté après un long et difficile débat. »
Cette déclaration de Silvio Berlusconi au supplément culturel d’Il Giornale, au tout début de la campagne des législatives, ne passe pas inaperçue.
Pour la gauche, Berlusconi ouvre immédiatement la chasse aux voix catholiques, et cherche à tranquilliser les évêques. Mais la sénatrice Paola Binetti, appartenant au parti du candidat en chef de la gauche Walter Veltroni... et aussi à l’Opus Dei (sic), se félicite du propos de Berlusconi : « Il a dit au monde catholique qu’il ne faut pas avoir peur de lui et que la vie ne subira pas d’agressions de la part de son parti. » Avec des partisans comme ça, Veltroni a du souci à se faire...
On retiendra surtout que Berlusconi reprend explicitement l’idée lancée par le journaliste (agnostique) Giuliano Ferrara, soutenue par diverses personnalités ecclésiastiques au Vatican, en Italie et dans le monde, et quelques personnalités laïques. Berlusconi est le premier homme politique important à prendre position en faveur de ce moratoire.
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Besancenot - Attali : même combat !
Communiqué de Marine Le Pen
Menant campagne électorale en Avignon, Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire, vient d'appeler “la gauche à s’intéresser aux immigrés”, soutenant en particulier l’idée d’une "grande manifestation nationale" avec les "organisations antiracistes" "en faveur de l’immigration".
Le faux-nez de la lutte anti-capitaliste rejoint ainsi Jacques Attali, qui propose de son côté de favoriser l’immigration, "facteur de richesses", pour "relancer la croissance". Ces deux zélotes de la mondialisation se retrouvent ainsi sur la même ligne pour livrer les travailleurs français à la concurrence déloyale d’une main d’œuvre étrangère qui tire les salaires vers le bas.
En faisant croire aux Français, frappés quotidiennement par le chômage et les délocalisations, que l’immigration est une "chance pour la France", Olivier Besancenot et l’extrême gauche trahissent les travailleurs français, se faisant les meilleurs suppôts du capitalisme financier. La gauche socialiste et le Parti communiste ayant quant à eux commis la même trahison depuis de longues années déjà, le Front national reste bien le seul à défendre ces travailleurs français que le système oublie...
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Vaudeville neuilléen
L’UMP soutient la liste conduite par le divers-droite Fromantin qui se présentait contre la liste UMP de Martinon, et la cheville ouvrière de cette liste, Arnaud Teullé, chef local de l’UMP, mène une liste contre la liste soutenue par l’UMP.
Telle est la conclusion du vaudeville neuilléen, ajoutant son petit piment d’absurdité aux hilarants actes précédents.
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Un Irlandais rue dans les brancards
Vincent Browne est l’un des plus célèbres journalistes irlandais (directeur du magazine Village, chroniqueur à l’Irish Times et au Sunday Business Post, titulaire d’une émission de radio quotidienne jusqu’à l’année dernière). De gauche, naturellement.
Sa dernière chronique du Sunday Business Post est fort intéressante, et plus intéressante encore lorsqu’on sait l’influence du personnage.
Il raconte qu’il est allé aux bureaux de la Commission européenne à Dublin, pour demander un exemplaire du traité de Lisbonne, sur lequel les Irlandais vont devoir se prononcer par référendum. A la réception, on lui a donné une photocopie du texte (seule forme sous laquelle il était disponible). Il découvre que l’article 1 dit ceci : « Le traité sur l'Union européenne est modifié conformément aux dispositions du présent article. » Et qu’en bas de la page est écrit : « Le troisième alinéa est remplacé par le texte suivant : L'Union est fondée sur le présent traité et sur le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (ci-après dénommés “les traités”). »
Il demande alors s’il peut avoir un exemplaire du « traité sur le fonctionnement de l'Union européenne », puisqu’il n’est manifestement pas possible de comprendre le traité de Lisbonne sans avoir le « traité sur le fonctionnement de l'Union européenne ». Les personnes de l’accueil lui répondent qu’elles n’ont pas ce texte. Quelqu’un descend l’escalier, Vincent Browne lui expose son problème. Cette personne lui répond qu’il n’existe rien qui ressemble à un « traité sur le fonctionnement de l'Union européenne ». Elle pense que le conseil de l’Union européenne a décidé d’en publier une version en avril, mais elle n’en est pas sûre.
Arrive une autre personne, qui lui explique que le « traité sur le fonctionnement de l'Union européenne » est en réalité une compilation de tous les traités antérieurs. Elle ajoute qu’elle peut lui donner un résumé du traité de Lisbonne, ce qui suffit amplement à expliquer en quoi il consiste.
Non, répond-il. Je voudrais me faire ma propre opinion sur le traité, et je voudrais le comprendre, mais comment le pourrais-je si je n’ai pas un exemplaire du traité qu’il est censé amender ?
L’interlocuteur répond alors, comme le précédent, que le conseil des ministres de l’UE pourrait le publier en avril, mais que ce n’est pas certain.
Vincent Browne réplique : comment peut-on voter pour ce traité si l’on ne peut pas savoir ce qu’il signifie ?
Réponse : nos hommes politiques, démocratiquement élus, pourront dire aux citoyens ce que contient le traité, et sur cette base nous pourrons voter.
Cela ne me satisfait pas, insiste Vincent Browne, car je veux me faire ma propre idée.
Une autre personne lui dit alors que l’Institut des Affaires européennes a publié une version annotée du traité de Lisbonne, qui explique tout. Vincent Browne : « J’ai dit que je voulais me faire ma propre opinion, or l’Institut des Affaires européennes n’est qu’une pom-pom girl de l’Union européenne et ne peut pas m’offrir une analyse objective du traité. »
Quelqu’un de la réception a une autre idée : pourquoi ne pas traverser la rue et aller au Journal officiel ?
Vincent Browne traverse la rue, et demande au Journal Officiel s’ils ont le « traité sur le fonctionnement de l'Union européenne ». Ils n’en ont jamais entendu parler. Ils regardent leur catalogue : rien. Ils consultent l’ordinateur : rien.
Il lui reste donc à essayer de lire le traité de Lisbonne. Mais il est totalement incompréhensible de bout en bout si l’on n’a pas en regard le « traité sur le fonctionnement de l'Union européenne » pour s’y référer à chaque article.
Vincent Browne commente :
« Considérez seulement l'arrogance effarante de nos élites qui veulent que nous nous rendions aux urnes comme des moutons et que nous votions oui à un traité qu’il est impossible de comprendre à partir de la documentation mise à notre disposition. Si un directeur de banque ou un agent immobilier vous demande de signer un formulaire, est-ce que vous n’insistez pas pour savoir ce que c’est avant de le signer ? »
« Comment peut-on attendre de nous que nous approuvions un traité qui modifie notre Constitution, alors que nous ne pouvons pas comprendre de quoi il s’agit autrement qu’en croyant sur paroles ces arrogants artistes de la tromperie ? Je parierais mon premier dollar qu’aucun membre du gang suivant n’a la moindre notion de ce que dit le traité article par article, pour la bonne raison qu’il est littéralement incompréhensible » (suivent les noms des principaux ministres irlandais, et du président de l’Institut pour les affaires européennes).
Conclusion : « La seule attitude responsable, sensée, raisonnable, intelligente, à adopter est de voter non à ce traité, au motif que nous ne savons pas, et que nous ne pouvons pas savoir, ce qu’il veut dire. »
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Amandine Tatin et Ronan Cariou devant la justice
Communiqué de l’AGRIF L’AGRIF a reçu communication par Monsieur le juge d’instruction Philippeau du Tribunal de Grande Instance de Lorient de sa décision de renvoi devant le Tribunal correctionnel d’Amandine Tatin et de Ronan Cariou, auteurs, selon le juge, de très graves actes de haine antireligieuse à motivation sataniste et néo-nazie.
Arrêtés en février 2006 et incarcérés jusqu’au mois d’Août de cette même année, ils sont notamment coupables de l’incendie désastreux de la vénérable chapelle romane de Saint-Guen à Saint-Tugdual dans le Morbihan ; de multiples profanations d’églises et de violations de dizaines de sépultures ; pire encore d’atteintes à l’intégrité des cadavres de M. Gilles Poilane au cimetière de Vertou (Loire-Atlantique) et de M. Marcel Theze à Rennes.
Antérieurement Amandine Tatin avait perpétré en Février 2005 des dégradations diverses avec vol d’un crâne et d’ornements religieux dans les cimetières chrétiens et juifs de Saint-Etienne des Remiremont dans les Vosges.
[Cela veut dire que l’AGRIF est agréée comme partie civile.]
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Au moins c’est clair
La longue crise à la tête du quotidien Le Monde, ouverte en décembre avec la démission du directoire, s’est terminée hier. Les actionnaires externes du groupe ont contraint Jean-Michel Dumay à démissionner de ses fonctions de président de la société des rédacteurs et vice-président du conseil de surveillance, et les actionnaires internes ont contraint son frère ennemi Alain Minc à démissionner de son poste de président du conseil de surveillance.
Les actionnaires ont remplacé Alain Minc par Louis Schweitzer, et Jean-Michel Dumay par David Guiraud, ancien directeur général des Echos.
Ainsi, Louis Schweitzer, le président de la Halde , devient président du conseil de surveillance du Monde.
L’homme qui est à la tête de l’organe de la police de la pensée chargé de traquer les discriminations visibles et invisibles, directes ou indirectes, réelles ou supposées, et d’en élargir sans cesse le champ judiciaire, est donc préposé à la surveillance du Monde...
Bien sûr, il s’agit de la surveillance de la gestion du journal. Mais la gestion d’un journal politique n’est pas sans rapport avec sa ligne éditoriale, surtout quand le président du conseil de surveillance est le patron d’un des principaux organes de la police de la pensée.
Voilà la garantie, s’il en était besoin, que Le Monde sera encore plus politiquement correct qu’il ne l’était, si c’est possible.
Rappelons que ce politiquement correct ne consiste pas seulement à interdire toute opinion qui n’entre pas dans le moule de la pensée unique. C’est une idéologie de subversion de toutes les valeurs (religieuses, nationales, familiales, sociales), et du langage lui-même, y compris des mots dont le sens était jusqu’ici le plus évident. Ainsi, par exemple, la Halde a-t-elle apporté son soutien à une lesbienne qui voulait obtenir un congé paternité...
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J’ouvrirai la bouche...
Première Ode de l’Acathiste à la Mère de Dieu
J’ouvrirai la bouche, et elle sera remplie de l’Esprit, et prononcerai des discours en l’honneur de la Reine Mère ; on me verra la célébrer avec éclat, et, joyeux, je chanterai ses merveilles.
Voyant en vous le livre vivant du Christ, scellé par l’Esprit, le Grand Archange, ô Pure, vous parla ainsi :
Salut, réceptacle de la joie par laquelle a disparu la malédiction de notre première mère.
Très Sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.
Salut, Vierge épouse de Dieu, relèvement d’Adam et mort de l’enfer. Salut, tout immaculée, palais du Roi unique. Salut, trône de feu du Tout-Puissant.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit.
Salut, vous qui, seule, avez produit la rose inflétrissable. Salut, vous qui avez produit le parfum du seul Roi. Salut, délivrance du monde, vous qui n’avez pas connu le mariage.
Maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.
Salut, trésor de pureté, vous qui nous avez relevés de notre chute. Salut, Reine, lys odoriférant qui embaumez les fidèles, encens de bonne odeur et parfum de grand prix.
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« Blogueur conservateur » ?
Voilà que, à mon grand étonnement, j’ai été cité sur le site de France 24. C’était vendredi dernier, dans la rubrique France, dans un article signé Thomas Hubert sur l’affaire du SMS de Sarkozy à Cécilia. Et ce n’était pas pour dénoncer les immondes propos d’un horrible fasciste, mais pour éclairer la question...
Afin de me citer comme quelqu’un de fréquentable, l’auteur de l’article parle du « blogueur conservateur Yves Daoudal ».
C’est bien la première fois qu’on me traite de conservateur.
Je comprends bien que Thomas Hubert devait trouver un qualificatif qui donne une indication de mon orientation, et qu’il ne pouvait pas me définir comme « lepéniste » ou quelque chose dans le genre sans encourir l’immédiate accusation de faire le jeu de l’extrême droite...
Mais c’est l’occasion de signaler que j’ai une véritable allergie à ce mot de « conservateur ». C’est au point que je ne vais que très rarement sur le blog intitulé « un blog conservateur parmi tant d’autres », malgré ses évidentes qualités. Uniquement à cause du nom.
C’est que je ne me sens pas du tout conservateur. Pour une raison précise, c’est que je ne vois pas du tout ce qu’il y aurait à conserver, en France, tant sur le plan politique que sur le plan religieux. Tout est à refaire.
Je ne veux conserver ni notre classe politique, ni nos évêques. Ni l’idéologie qui nous gouverne, ni la liturgie de nos églises.
Pour aller d’emblée au fond des choses, le mot conservateur est l’antithèse du Saint Esprit. Le Saint Esprit souffle où il veut, il est jaillissement de vie. On ne conserve pas cette vie, on la reçoit à chaque instant, toujours nouvelle. On ne conserve pas les sacrements. On les confère. Chaque messe est une nouvelle actualisation de la Rédemption. L ’Eglise ne met rien en conserve (la sainte réserve n’est pas une conserve). Elle nous relie à l’éternité, et chacun de ces liens est toujours nouveau, parce que lorsque l’éternité touche le temps de la terre elle apparaît forcément et toujours comme absolument nouvelle.
Je pourrais dire en forme de boutade que je préfère les produits frais. Ce n’est pas tout à fait une boutade.
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Pas de commentaire
Que disait David Martinon quand on lui posait des questions embarrassantes ?
– Pas de commentaires.
Que dit Nicolas Sarkozy (exilé en Guyane) quand on lui demande ce qu’il pense de l’affaire Martinon ?
– Pas de commentaire.
Sic.
C’est la dernière facétie en date de cet hilarant impromptu de Neuilly, qui n’a pas fini de nous faire rire. Merci Sarko (père et fils).
Pour ajouter à l’extrême confusion de la situation (malgré le retrait de Martinon), le Nouveau Centre de Neuilly se dit « tout à fait horrifié des méthodes qui ont amené trois personnes à contrer la candidature de David Martinon » : « Ceci est à l’opposé des valeurs d’humanisme et de loyauté auxquelles nous sommes attachés et remet en cause notre soutien à la liste UMP »
Ouarf, ouarf, ouarf.