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  • Villiers-le-Bel et l’Indochine

    « En Indochine, on ouvrait la route avec une patrouille. Puis, ensuite, avec une section. Puis avec une compagnie. Puis, après, avec un bataillon. Puis, après, avec un régiment. Puis avec un groupe mobile, avec aviation, artillerie, etc. Eh bien, nous sommes sur cette voie-là. Il faut 1.100 policiers pour arrêter 15 personnes à Villiers-le-Bel, dans la banlieue parisienne. Un jour viendra où il faudra qu’ils soient 5.000 ou 10.000. Voilà la vérité que lest Français devraient regarder en face. »

    Propos de Jean-Marie Le Pen à des journalistes, hier à Strasbourg.

    En ce qui concerne l’indépendance du Kosovo, Jean-Marie Le Pen a observé que cela pourrait entraîner un risque de sécession dans « un certain nombre de provinces françaises » ou de villes qui pourraient être demandées par des musulmans, comme Marseille ou Roubaix.

    Quant aux sondages sur la cote de Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Pen a prévoit que si le président « continue comme ça, il va finir par trouver du pétrole ». Ce qui serait quand même une bonne nouvelle...

  • Les Etats-Unis d’Europe (sans la démocratie)

    Devant un cercle de réflexion politique, à Hambourg, Valéry Giscard d’Estaing a déclaré que le premier président du Conseil européen, désigné par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE en vertu du traité de Lisbonne, devrait être une personnalité forte. « Beaucoup de dirigeants se satisferaient d’une personnalité effacée, ne faisant pas d’ombre à leurs propres activités sur le plan national, mais ce serait un recul, pire, une blessure grave infligée au beau rêve d’union. » Car le rêve d’union, c’est toujours celui des Etats-Unis d’Europe, dirigés par un vrai président.

    Cette désignation, dit-il, « sera observée dans le monde pour savoir si l’Europe est capable de se doter d’une présidence efficace. L’Europe doit rechercher et inventer son George Washington. »

    Voilà qui est clair. Un George Washington à la tête de l’UE, et des gouverneurs à la tête des Etats membres.

    Et d’ajouter sans rire : « Cette recherche doit s’inscrire dans une culture démocratique, et non dans des manœuvres de couloir. »

    Mais le président sera choisi en secret par les chefs d’Etat et de gouvernement. Et qui a décidé de cela ? Au premier chef Valéry Giscard d’Estaing, dans son projet de Constitution européenne, repris par le traité de Lisbonne.

    Telle est la différence avec le président américain, qui est élu.

    Pour ce qui est de la « culture démocratique », elle est en voie de disparition pure et simple dans ce qui apparaît désormais de plus en plus au grand jour comme une authentique dictature.

    Le député anglais Daniel Hannan a été exclu de son groupe le PPE. Il avait osé critiquer, avec la vigueur qui convenait, la décision du président du Parlement européen d’interdire de parole les élus lorsqu’il déciderait de son propre chef qu’il s’agit d’une manœuvre d’obstruction.

    Daniel Hannan est ce député qui souligne qu’après le vote du Parlement européen sur le traité de Lisbonne, le président a solennellement déclaré que ce vote était « l'expression de la volonté des citoyens de l'Europe » : « Inutile de dire que la chambre s'est mise à applaudir frénétiquement. Les eurodéputés adorent qu'on leur dise qu'ils parlent pour le peuple. Ça  les console de ce que les peuples s'obstinent à voter Non. » Il est aussi celui qui a qualifié le Kosovo indépendant de « satrapie de l’UE ».

    Après ce vote du Parlement, le chef de l’UKIP, Nigel Farage, a été interviewé par un journaliste freelance. Alors que l'interview se terminait a surgi Anne-Margrete Wachtmeister, qui est à la tête de l'Unité Audiovisuelle du Parlement, dont la mission officielle est de « fournir des services et des produits aux médias audiovisuels afin de faciliter leur couverture du PE ». « Vous ne devez pas diffuser cette interview ! », lance-t-elle au journaliste. « Mais pourquoi ? » « Parce que l'équipe caméra est employée par le Parlement, et ne doit pas être utilisée pour filmer des opposants. » Sic. Toutefois, Mme Wachtmeister a dû faire marche arrière, que parce qu'une journaliste de la BBC a entendu le dialogue et protesté.

  • Le petit protectorat mafieux de l’UE

    Le Néerlandais Pieter Feith a entamé hier son mandat de Représentant spécial de l’Union européenne au Kosovo. « Je déploie maintenant mon bureau comme Représentant spécial de l’UE et nous renforçons le bureau du Représentant civil international », a-t-il déclaré. Il « renforce » le bureau dont il doit prendre la tête afin de remplacer la mission de l’ONU qui administre le Kosovo depuis 1999. Autrement dit, il est la véritable autorité du Kosovo.

    Devant les journalistes, Peter Feith a laborieusement tenté d’expliquer que « le mot de protectorat n’est pas approprié ». Parce qu’il n’y a pas de transfert d’autorité de l’ONU à l’UE : ce n’est pas l’UE qui « administre » le Kosovo, mais le gouvernement, dit-il. « Et nous sommes ici comme proches conseillers du gouvernement avec la responsabilité particulière de garantir l’application du plan Ahtisaari » par le gouvernement kosovar.

    Quand les « proches conseillers » sont aussi ceux qui ont fait l’indépendance, et sont aussi ceux qui apportent l’argent, la situation est bien celle d’un protectorat. Non officiel, mais occulte, en plus.

    D’autre part, comme la monnaie du Kosovo est l’euro (alors que le « pays » ne fait partie de l’Union européenne...), et que son drapeau bleu à étoiles est manifestement une déclinaison du drapeau de l’UE, il s’agit même d’une sorte de colonie. Ou d’une satrapie, comme dit judicieusement l’eurodéputé anglais Daniel Hannan (le satrape, désigné par le roi des Perses, avait pour rôle principal de faire régner l'ordre dans sa province et d'agrandir le territoire de l'Empire).

    La référence à l’envoyé spécial de l’ONU Martti Ahtisaari, dont le plan est appliqué par les Américains et par l’UE, nous rappelle que ce personnage a été accusé l’été dernier d’avoir reçu de la mafia kosovar des sommes gigantesques pour accélérer le processus. Les révélations, extrêmement précises (noms, lieux, dates, numéros de comptes) ont circulé un peu partout en Europe. Elles n’ont été démenties par personne. Ni par le secrétaire général de l’ONU dont on disait qu’il avait demandé aux Allemands de faire une enquête, ni par le gouvernement allemand, ni par le général allemand Luke Neiman qui avait fait l’enquête, ni par le chef mafieux Kosovar servant d’intermédiaire avec le « gouvernement » du Kosovo, ni par le « gouvernement » du Kosovo...

    La corruption est partout au Kosovo. Bienvenue donc à M. Feith et aux policiers et juristes européens censés établir un Etat de droit. On verra combien il restera d’incorruptibles au final...

    D’autant que lorsqu’on commence dans l’illégalité, il n’y a pas de raison que ça s’arrête. Comme le souligne le ministère russe des Affaires étrangères, « la décision de déployer une mission de l’Union européenne au Kosovo n’a aucun fondement légal », elle est « menée en contournant le conseil de sécurité de l’ONU ». Et le ministre Serguei Lavrov a ajouté : « L’UE envoie au Kosovo unilatéralement une mission pour assurer la loi... Une mission pour assurer la loi, alors que la loi suprême, la loi internationale, a été violée ! »

  • National Hebdo N° 1231

    « Installé par les Américains, le Kosovo : naissance d’un Etat voyou. »

    Mon édito est consacré à l’indépendance du Kosovo, sanctuaire européen pour les mafias albanaises et l’islamisme.

    Topoline se demande si le petit Louis Sarkozy et si le fils de Carla Bruni ont déjà leur petit « jumeau » mort en déportation.

    Michel Limier fait le portrait d’Emmanuelle Mignon, « une femme de l’ombre, très influente », qui est en partie à l’origine de l’idée du parrainage des enfants de la Shoah (et qui se retrouve sur la sellette pour ses propos, démentis par elle-même mais confirmés par VSD, sur les sectes qui « sont un non-problème »).

    Alexandre Martin fait l’inventaire du « business Carla Bruni ».

    Il attire d’autre part l’attention sur les manœuvres chinoises dans le domaine minier.

    Béatrice Pereire s’intéresse au manifeste appelant à la « vigilance républicaine ».

  • Invincible chef d’armée

    Suite de l’Acathiste à la Mère de Dieu. Après les odes, on chante l’hymne de victoire, qui est aussi le kondakion de l’Annonciation et des dimanches de carême.

    Invincible chef d’armée,
    A vous les accents de victoire !
    Libérée du danger,
    Votre ville, ô Mère de Dieu,
    Vous offre des hymnes de reconnaissance.
    Vous dont la puissance est irrésistible,
    De tout péril délivrez-moi,
    Pour que je puisse vous acclamer :
    Salut à vous, Epouse sans époux !

  • La croissance en peau de chagrin

    Le FMI a revu en forte baisse sa prévision de croissance. « Pour la France nous prévoyons une croissance de 1,5% en 2008 », indique Alessandro Leipold, directeur adjoint du département européen du FMI.

    La dernière prévision, publiée en octobre, était de 2%.

    Le gouvernement a bâti son projet de budget 2008 avec comme hypothèse de croissance une fourchette entre 2% et 2,5%.

    Addendum 21 février. La Commission européenne baisse sa prévision de croissance pour la France en 2008 de 2% à 1,7%.

  • Non-événement

    Les députés européens ont approuvé le traité de Lisbonne, par 525 voix contre 115 ;  29 députés se sont abstenus.

    Plusieurs députés ont contesté la voie de la ratification parlementaire. Jean-Marie Le Pen s’était exprimé hier. Aujourd’hui, deux députés britanniques ont dénoncé le fait qu’« on impose ce texte aux citoyens sans leur demander leur avis ».

    « Qui a peur de la voix du peuple ? » a lancé l'Irlandaise Mary Lou McDonald, député du Sinn Fein.

    Durant le vote, une dizaine d'élus britanniques, vêtus d'un T-shirt jaune portant la mention "Too chicken for referendum" (trop poules mouillées pour un référendum), et brandissant de grandes banderoles « REFERENDUM ! », ont ponctué chacune des étapes du scrutin par des caquètements. Le président Pöttering a bien entendu manifesté sa réprobation courroucée.

  • Franc-maçonnerie

    Dans le Nouvel Observateur, le grand maître du Grand Orient déclare qu’il n’y a jamais eu aussi peu de francs-maçons au gouvernement. Il dit qu’il y en a un, mais qu’il refuserait de dire qui, même sous la torture.

    Or dans l’Express il y a une interview de Xavier Bertrand qui explique pourquoi il est au Grand Orient.

    La coïncidence est amusante.

    Et il y a trois semaines Le Point « révélait » que Brice Hortefeux est franc-maçon.

    Donc il y en a au moins deux.

    En réalité il n’y a plus besoin qu’il y ait beaucoup d’adeptes des loges au gouvernement, tant l’idéologie maçonnique est devenue l’idéologie officielle dans la politique et dans les médias.

    Un jour, les plus naïfs découvriront que la « laïcité positive » de Sarkozy est aussi un concept maçonnique, malgré les grimaces de façade du Grand Orient. Parler « des » religions, les mettre toutes sur le même plan dans un même brouillard de « spiritualité », c’est parfaitement conforme à l’anti-dogmatisme maçonnique. Et le melting pot des religions est, à notre époque, bien plus efficacement anticatholique que la vieille persécution laïciste. Sur ce point, Sarkozy est en avance sur la franc-maçonnerie de grand-papa, encore engluée dans ses combats d’il y a un siècle.

  • Les délices de l’ouverture

    François Fillon est allé hier à Schiltigheim (troisième commune du Bas-Rhin), pour soutenir un candidat de gauche...

    Il s’agit de Jean-Marie Kuttner, membre de « Gauche moderne », le groupuscule créé par le secrétaire d’Etat d’ouverture Jean-Marie Bockel, qui était du déplacement.

    La liste de gauche de Jean-Marie Kuttner a reçu officiellement l’investiture de l’UMP.

    Elle affronte six autres listes, dont celle de Michelle Plataret, soutenue par Yves Burr, député UMP, président de l’UMP du Bas-Rhin, et par le maire UMP de Strasbourg Fabienne Keller...

  • L’appel à l’immigration clandestine

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’affaire des cuisiniers africains du restaurant parisien «  La Grande Armée  » illustre le fait que la loi sur la « maîtrise de l’immigration » du 20 novembre 2007 est en réalité un appel à l’immigration clandestine.

    Les gauchistes de Droits Devant, Mgr Gaillot, et la CGT , se sont faits les zélés auxiliaires du gouvernement pour montrer concrètement que selon cette loi, précisée par une circulaire en janvier dernier, tous les clandestins pourvus d’un travail ou d’une promesse d’embauche peuvent être régularisés.

    Ce sont des centaines de milliers de clandestins qui sont susceptibles d’obtenir ainsi un titre de séjour.

    Au ministère de l’Immigration, on se dit incapable de dire combien de régularisations ont déjà été effectuées, parce qu’elles sont réalisées « au cas par cas » et ne sont pas comptabilisées par l’administration centrale.

    Bien sûr, les Français ne doivent pas connaître l’ampleur du phénomène.

    Mais dans les pays d’émigration, on sait très bien que si l’on vient en France on peut désormais obtenir des papiers de façon quasi automatique.

    Telle est la politique de lutte contre l’immigration clandestine que promettait M. Sarkozy.