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« Mémoire » des enfants tués pendant la guerre

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Le vendredi 29 janvier 1943 à 14 h 15, la ville de Morlaix est bombardée par l'aviation anglaise. Deux vagues de six avions piquent sur le viaduc qui constitue l'objectif du raid. Quarante-trois bombes sont larguées : deux touchent la quatrième arche du viaduc qui est coupée aux deux tiers. D'autres explosent sur l'église et la sacristie de Saint-Melaine, au cimetière Saint-Charles (où elles tuent des personnes qui assistent à un enterrement) et dans d'autres lieux. Mais c'est à l'école primaire Notre-Dame de Lourdes sise près du Viaduc que survient le plus effroyable. 39 enfants de 4 à 7 ans ainsi que leur Institutrice, Sœur Saint-Cyr, sont tués. Dès le 14 février, le Recteur de Saint-Martin constitue une société chargée d'étudier un projet de construction d'une chapelle du souvenir. Un caveau est très rapidement construit sur les lieux du drame pour recueillir les corps des victimes. Des dons arrivent ensuite de partout pour financer la construction de la chapelle qui sera bénie le 3 février 1957 par l'évêque de Quimper. A proximité de la chapelle Notre-Dame des Anges, l'Ecole Notre-Dame de Lourdes accueille toujours les jeunes enfants.

(Notice de l'abbé Sébastien Loussouarn)

Commentaires

  • C'est Monsieur Adeline et Monsieur Le Pen qui ont raison. Monsieur Adeline a fort jutement rappelé dans un style imagé :

    "Tout enfant a droit à l’innocence, à la quiétude, à l’irréalisme et à l’irresponsabilité. Traiter des enfants comme des adultes est une forme sournoise de violence morale qui ne peut honorer aucune victime du temps jadis."

    Les enfants qui sont morts enfants, d'où qu'ils viennent et quelle soient leurs races ou leurs religions, ont aussi droit au repos et à ne pas être instrumentalisés.

  • Cette affaire grotesque et ubuesque illustre une imposture persistante depuis 50 ans: faire croire qu'il n'y eut de victimes du nazisme que juives, faisant ainsi un affront à toutes les autres...ceux qui ont perdu des membres de leurs familles non juifs apprécieront...
    je précise au passage, cher Monsieur Daoudal, que ces propos ne sont motivés pas aucun antisémitisme mais seulement par le juste devoir de mémoire... Hitler était un fou allié, sans doute même un suppôt de Satan. On ne sait jamais...pt être que la gestapo "démocratique" vous aurait poursuivi pour avoir publié la première partie de mes propos...je vous mets donc à l'abri.

    Bien à vous,

    charles.

  • vous verrez en lisant les 2 décrets ci-dessous qu'une grave discrimination est faîte parmi les orphelins de guerre. les enfants orphelins de guerre français non juifs et non harkis n'ont droit à rien alors que depuis le début des années 2000 les orphelins de guerre juifs et (par un décret postèrieur) harkis ont droit à une pension. c'est tout de même révoltant. l'absence du père est donc chose négligeable pour le développement et l'équilibre psycho affectif d'un petit français mais doit être réparée quand ce petit français est juif ou harki.
    dans ses promesses électorales sarko s'est dit scandalisé par cette discrimination et a promis de réparer celle-ci au plus tôt. il faut croire qu'il a eu d'autres priorités........
    Decret de juillet 2000
    Art. 1er. - Toute personne dont la mère ou le père a été déporté à partir de la
    France dans le cadre des persécutions antisémites durant l'Occupation et a
    trouvé la mort en déportation a droit à une mesure de réparation,
    conformément aux dispositions du présent décret, si elle était mineure
    de vingt et un ans au moment où la déportation est intervenue.
    Sont exclues du bénéfice du présent décret les personnes qui perçoivent
    une indemnité viagère versée par la République fédérale d'Allemagne ou
    la République d'Autriche à raison des mêmes faits.

    Art. 2. - La mesure de réparation prend la forme, au choix du bénéficiaire,
    d'une indemnité au capital de 180 000 F ou d'une rente viagère de 3 000 F
    par mois.

    Fait à Paris, le 13 juillet 2000.


    Lionel Jospin
    Par le Premier ministre :
    Le ministre de l'économie,
    des finances et de l'industrie,
    Laurent Fabius
    Le ministre des affaires étrangères,
    Hubert Védrine
    Le ministre de la défense,
    Alain Richard
    La secrétaire d'Etat au budget,
    Florence Parly
    Le secrétaire d'Etat à la défense
    chargé des anciens combattants,
    Jean-Pierre Masseret


    Décret de Juillet 2004

    Article 1

    Toute personne, dont la mère ou le père, de nationalité française ou étrangère,
    a été déporté, à partir du territoire national, durant l'Occupation pour
    les motifs et dans les condition mentionnées aux articles L. 272 et L. 286 du
    code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre, et a
    trouvé la mort en déportation, a droit à une mesure de réparation,
    conformément aux dispositions du présent décret, si elle était mineure
    de vingt et un ans au moment où la déportation est intervenue.

    Ce régime bénéficie également aux personnes, mineures de moins de
    vingt et un ans au moment des faits, dont le père ou la mère, de nationalité
    française ou étrangère, a, durant l'Occupation, été exécuté dans les
    circonstances définies aux articles L. 274 et L. 290 du même code.

    Sont exclues du bénéfice du régime prévu par le présent décret les
    personnes qui perçoivent une indemnité viagère versée par la République
    fédérale d'Allemagne ou la République d'Autriche à raison des mêmes faits.


    Article 2

    La mesure de réparation prend la forme, au choix du bénéficiaire,
    d'une indemnité au capital de 27 440,82 EUR ou d'une rente viagère
    de 457,35 EUR par mois.

    Fait à Paris, le 27 juillet 2004.



    Jean-Pierre Raffarin



    Par le Premier ministre :



    La ministre de la défense,

    Michèle Alliot-Marie

    Le ministre d'Etat, ministre de l'économie,

    des finances et de l'industrie,

    Nicolas Sarkozy

    Le ministre des affaires étrangères,

    Michel Barnier

    Le ministre délégué aux anciens combattants,

    Hamlaoui Mékachéra

    Le secrétaire d'Etat au budget

    et à la réforme budgétaire,

    Dominique Bussereau

  • C'est également l'anniversaire de l'anéantissement de Dresde.
    Sur Hitler, étaitil fou ? C'est une des thèses des "antifascistes". Ce qu'il a ordonné était-il monstrueux ? Là oui, bien entendu mais reste à répondre dans le contexte historique et objectif, à la bonne question, celle des motivations, celle des causes réelles de ces guerres et massacres, la responsbilité des uns et des autres.Hitler, certes orgueilleux, déséquilibré, aurait écrit dans son testament politique qu'il avait été "la dernière chance de l'Occident".Le fait est qu'après cette dernière guerre mondiale sur notre sol, plus rien ne serait comme avant et les nations seraient persécutées, l'immigration massive favorisée, la propagande des vainqueurs imposée, le silence fait sur les massacres des bombardiers "alliés" et les viols des "libérateurs", il ne serait plus possible de discuter du pourquoi ni du comment.Hitler, le mal incarné ? On peut l'affirmer mais n'a-t'on pas employé une force disproportionnée contre lui et tout ce qu'il représentait ?
    En tout cas, on voit bien, aujourd'hui, qui bénéficie de la compassion et des subventions et qui, en revanche, est oublié parmi les innocents qui ont été bombardés ou qui ont payé à la "libération" leur patriotisme anti-marxiste.Au vu des condamnations subies par Le Pen et par Rivarol, on voit également qui est soumis à Satan et se déchaîne contre nos racines, n'adorant que le veau d'or.

  • Comité des Fils & Filles de Victimes des bombardements de la seconde guerre mondiale (AMG, BP 220, 92108 Boulogne cedex):
    15 000 enfants français sont morts de 1942 à 1945 sous les bombes alliés.
    Certains étaient de religion juive !
    Il faut les parrainer dans les écoles...

  • Pour Charles: n'ayez crainte, ni Daoudal ni Bernard Antony ne seront catalogués comme antisémites. Il faudrait être débile pour les considérer comme tels or les chasseurs d'antisémites sont parfois aveuglés par le fanatisme mais ne sont pas débiles même s'ils sont souvent de mauvaise foi. D'ailleurs les blogs de Daoudal et d'Antony ne figurent pas sur la liste noire dressée par le site guoleshe.xooit.com, site juif qui recense les antisémites (ou du moins considérés comme tels) d'internet.
    Je comprends parfaitement que les juifs soient encore traumatisés par le génocide hitlérien (si j'étais juif moi-même je le serais peut-être aussi) mais les plus lucides d'entr'eux savent bien qu'ils n'ont pas le privilège d'avoir été massacrés, d'autres y ont eu droit aussi (évidemment si on oriente la question vers le nombre de millions tués, on s'enlise car la méchanceté et l'horreur ne sont pas une question de chiffres). Mais il est pénible de se sentir réduit à l'état de coupable par définition et de ne devoir se souvenir que des souffrances des juifs: les non-juifs ont eu leur lot en la matière et Daoudal rappelle fort justement que des enfants non-juifs ont été tués aussi . Il parle des bombardements américains sur la France occupée mais on pourrait trouver une quantité d'autres exemples en France et ailleurs à commencer par le massacre des Innocents (juifs...) par Hérode qui curieusement n'émeut pas les juifs de notre temps.
    Cette initiative inutile et irréfléchie de Sarkozy est une sottise (je reste poli) impardonnable de la part d'un chef d'Etat. Heureusement que Simone Veil, peu suspecte d'anti-sémitisme, a su réagir sagement. Et j'aurais bien voulu entendre la réaction du regretté Raymond Aron sur cette affaire.

  • Merci à Daoudal pour ce triste rappel qui montre bien que tout ce que nous racontent ces bonimenteurs de sarkozy et consorts n’est que de la plus vulgaire des propagandes.

    Et merci à Esprit5 de montrer que les premiers coupables de discrimination sont les responsables politiques qui en accusent les autres.

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