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  • Les centres de rétention : peut-être dans 15 ans...

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Une fois de plus, la montagne a accouché d’une souris : après la censure du Conseil constitutionnel, il ne reste quasiment rien du grand projet de Nicolas Sarkozy visant à mettre hors d’état de nuire les plus dangereux récidivistes.

    La loi sur la rétention de sûreté devra attendre, pour être appliquée, que le premier criminel dangereux à être jugé à partir de maintenant ait fini de purger sa peine, dans 15 ans peut-être...

    D’ici là, la législation aura eu le temps de changer plusieurs fois...

    Pour opérer une vraie rupture et résoudre le problème de récidive que posent les plus dangereux criminels, il suffirait de rétablir une véritable échelle des peines, avec au sommet la peine capitale, suivie de la réclusion à perpétuité, qui soit réellement à perpétuité, et non de trente ans.

    Tous les bricolages effectués à la lumière glauque du politiquement correct sont voués à l’échec. On vient d’en avoir une nouvelle preuve.

  • Le Pen sur Sarkozy et sur les élections

    Dans un entretien à l’AFP, Jean-Marie Le Pen estime que, neuf mois après l’installation de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, « on peut porter un jugement sur l’exercice du pouvoir ». Il espère que les Français ont « pris conscience de la distance immense qui sépare les promesses de M. Sarkozy des réalisations » : « Malgré la brillance de ses discours, il n’a pas changé fondamentalement les choses, car il ne s’attaque pas au vrai grand problème de la France qui est l’immigration massive », cause principale des « déficits vertigineux des finances françaises », de la crise du logement ou de l’insécurité.

    Toutefois, ajoute-t-il à propos des municipales et des cantonales, « j’ai peur que ce soit la gauche qui bénéficie » de la situation, « sans avoir aucun mérite particulier, simplement par le fait d’exister, d’être implantée et d’avoir son filet ouvert ». Mais la gauche « ne mérite pas d’être l’alternative du pouvoir sarkozyen. J’espère que les Français vont se rendre compte que le FN est nécessaire dans la vie publique et lui donner les moyens de s’exprimer. »

  • La franc-maçonnerie Eglise de la République

    « La franc-maçonnerie, c’est en quelque sorte l’Eglise de la République », dit Alain Bauer. Pour être un bon républicain, il faut donc être franc-maçon... Voir le commentaire de Bernard Antony.

  • Le protectorat du Kosovo

    J’étais en dessous de la réalité en évoquant hier en quoi le Kosovo « indépendant » était un protectorat de l’Union européenne.

    Le projet de Constitution du Kosovo précise sans ambages que le Bureau civil international de la mission de l’UE sera « l’autorité suprême ».

    Rien ne peut être fait sans l’aval du Représentant de l’UE. Il peut même annuler des lois, renvoyer un ministre, et prendre des « mesures coercitives » afin que le plan Ahtisaari soit appliqué à la lettre.

    Tel est en l’occurrence le sens authentique du mot « conseiller ».

  • Rétention de sûreté : c’est pour plus tard...

    Rétention de sûreté : c’est pour plus tard...

    Il en va de la loi sur la rétention de sûreté comme de tout le reste de ce que fait Sarkozy : une grande annonce, une polémique, un débat parlementaire, une loi, un renforcement de la loi par des amendements qui provoquent une nouvelle polémique, et pour finir, à peu près rien.

    Le Conseil constitutionnel a validé le principe de la création de centres d’enfermement à vie pour les criminels dangereux, mais il repousse l’application de la loi à la saint glin-glin, au terme d’un raisonnement particulièrement tordu.

    D’abord il s’attache à définir que la rétention de sûreté n’est pas une peine, parce qu’elle n’est pas prononcée par la cour d’assises et n’a pas une finalité répressive. En conséquence, cette disposition ne viole par l’article 8 de la Déclaration des droits de l’homme sur la non-rétroactivité des lois. Le gouvernement avait donc le droit d’introduire un amendement sur la rétroactivité et de le faire voter par le Parlement, ce qui fut fait de mauvais gré (les sénateurs avaient même supprimé l’amendement en commission). Mais, ajoute le Conseil constitutionnel, puisque la rétention de sûreté est une privation de liberté, renouvelable sans limite de durée, elle « ne saurait être appliquée à des personnes condamnées avant la publication de la loi ou faisant l’objet d’une condamnation postérieure à cette date pour des faits commis antérieurement ». Bref, il n’y a pas de rétroactivité possible, et les alinéas de la loi qui la prévoyaient sont censurés. La loi ne peut s’appliquer qu’à partir de sa promulgation, ce qui veut dire qu’elle ne pourra pas être appliquée avant de très longues années, puisque par définition ses « bénéficiaires » sont des personnes qui vont être condamnées à de lourdes peines de prison.

    Dans l’immédiat, le placement en centre de rétention ne pourra être décidé que si le condamné qui sort de prison viole les obligations auxquelles il est soumis dans le cadre de la surveillance de sûreté (bracelet électronique, injonction de soins...). En outre, le placement en centre de rétention n’est légitime que si « le condamné a pu, pendant l'exécution de sa peine, bénéficier de soins ou d'une prise en charge destinés à atténuer sa dangerosité mais que ceux-ci n'ont pu produire des résultats suffisants, en raison soit de l'état de l'intéressé soit de son refus de se soigner ». Or on sait ce qu’il en est des graves défaillances du système carcéral en ce domaine...

    Comme le dit le secrétaire général de l’USM, le Conseil constitutionnel « a tellement encadré la mise en place immédiate de la rétention de sûreté qu’il a vidé le texte de sa substance ».

    Tel est le résultat du délire idéologique qui conduit la politique pénale et dont le premier acte a été l’abolition de la peine de mort. Une fois la peine capitale abolie, toutes les autres peines sont dévaluées. Il n’y a plus de réclusion à perpétuité : la « perpétuité » veut dire trente ans, au maximum. Le Conseil constitutionnel était coincé entre les diktats de l’idéologie et la pression populaire et gouvernementale. Il n’a pas osé dire que la « rétention » était contraire à l’état de droit, ce qui est pourtant une évidence : un condamné doit être libre (même s’il peut rester éventuellement sous surveillance) une fois qu’il a purgé sa peine.

    La solution était très simple, mais elle n’est pas politiquement correcte : c’est de garantir de véritables peines de réclusion à perpétuité (ce qui n’exclut pas les soins, etc.). La meilleure solution est celle des systèmes judiciaires où l’on peut prononcer plusieurs peines qui s’additionnent ou des peines indéfinies. A condition qu’elles soient appliquées, puisque même cela est désormais souvent inopérant (en Espagne, par exemple, deux des auteurs des attentats du 11 mars ont été condamnés à 40.000 ans de prison, mais la durée de la détention ne peut excéder 40 ans...).

  • Salut, vous par qui la joie se lève

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe I

    Le prince des anges fut envoyé du ciel pour dire à la Mère de Dieu : Salut. Te voyant, Seigneur, assumer un corps à sa parole incorporelle, il resta interdit et se mit à lui crier ainsi :

    Salut, vous par qui la joie se lève. Salut, vous par qui la malédiction se dissipe.

    Salut, renouvellement de la vocation d’Adam déchu. Salut, délivrance d’Eve de ses larmes.

    Salut, hauteur inaccessible aux pensées humaines. Salut, abîme insondable même aux yeux des anges.

    Salut, car vous êtes le trône du Roi. Salut, car vous portez Celui qui porte toutes les créatures.

    Salut, astre qui fait paraître le Soleil. Salut, sein de la divine incarnation.

    Salut, renouveau de la création. Salut, vous par qui le Créateur se fait enfant. Salut, ô Epouse sans époux !

    Salut, ô Epouse sans époux !

  • Géographie

    Gordon Brown, Premier ministre britannique, à Bruxelles :

    « La Grande-Bretagne doit être au centre de l’Europe. »

    Ça ne va pas être facile...

  • Garanties

    Titre d’une dépêche :

    « Kosovo/Constitution : le projet accorde de fortes garanties aux minorités »

    La Constitution soviétique reconnaissait à tous les citoyens la liberté d’expression et la liberté de pratiquer les cultes religieux...

    Les Constitutions de pays islamiques reconnaissent généralement des droits égaux à tous les citoyens et prohibent la discrimination (cf. par exemple l’article 22 de la Constitution de la République islamique d’Afghanistan)...

  • La Senteur de la Pluie

    J’ai reçu un texte qui circule sur internet depuis un certain temps, et que certains d’entre vous ont sans doute reçu aussi. Il s’agit d’une histoire merveilleuse, en anglais et en français, avec des photos. Elle est présentée comme une de ces prétendues « chaînes de prière » : si vous envoyez ce message à au moins cinq personnes, vous allez recevoir (à 11h, sic) une très bonne nouvelle, que vous attendez depuis longtemps. J’allais jeter cela, mais l’histoire est tellement belle que j’ai cherché à savoir s’il y avait quelque chose de vrai là-dedans. Or l’histoire est authentique. Je vous la livre ici. J’ai dû refaire presque entièrement la traduction, qui est très mauvaise, et contient même des contresens. Le style pourrait certainement être amélioré, mais j’avoue que je ne suis pas très bon dans cet exercice.

    Un vent froid de mars dansait sur Dallas, cette nuit-là, quand le docteur entra dans une petite salle de l’hôpital où Diana Blessing était encore étourdie de son accouchement.

    Son mari, David, tenait sa main alors qu’ils se préparaient à entendre les dernières nouvelles.

    Cet après-midi du 10 mars 1991, des complications avaient obligé Diana, enceinte de 24 semaines seulement, à subir d’urgence une césarienne pour mettre au monde leur fille : Dana Lu Blessing.

    Comme elle mesurait à peine plus de 30 centimètres et pesait seulement 708 grammes, ils savaient déjà qu’elle était dangereusement prématurée. Mais les mots du docteur tombaient comme des bombes.

    Je ne crois pas qu’elle va vivre, dit-il aussi gentiment que possible. Il n’y a que 10% de chance qu’elle passe la nuit, et même si par miracle elle survivait, son avenir pourrait être très cruel.

    Abasourdis et incrédules, David et Diana écoutaient ce que le docteur décrivait des problèmes dévastateurs auxquels serait confrontée Dana si elle survivait : elle ne marchera jamais, ne parlera jamais, sera probablement aveugle et aura certainement des complications cérébrales qui feront d’elle une attardée mentale, etc.

    Non, Non... C’est tout ce que pouvait dire Diana.

    Elle et David, avec Justin, 5 ans, rêvaient depuis longtemps du jour où ils auraient une fille et formeraient une famille de quatre personnes.

    En quelques heures, ce rêve avait fui.

    Après quelques jours, un nouveau problème pour Diana et David : le système nerveux de Dana était « à vif » : le plus léger baiser, la plus légère caresse, aggravait sa douleur. De sorte qu’ils ne pouvaient pas tenir leur tout petit bébé sur leur sein pour lui montrer la force de leur amour.

    Tout ce qu’ils pouvaient faire, alors que Dana se battait seule sous la lumière ultraviolette dans un enchevêtrement de tubes et de fils, était de prier Dieu qu’il reste tout près de leur précieuse petite fille.

    A aucun moment Dana ne devint soudainement plus forte.

    Mais à mesure que les semaines passaient, elle gagnait lentement, tel jour une once de poids, tel autre une once de force.

    Et lorsqu’elle eut deux mois, ses parents purent la prendre dans leurs bras pour la première fois.

    Deux mois plus tard, bien que les médecins continuent gentiment mais gravement de les avertir que ses chances de survie, et encore moins de vivre une quelconque vie normale, étaient proches de zéro, Dana partit de l’hôpital pour la maison, exactement comme sa mère l’avait prédit.

    Cinq ans plus tard, Dana était une petite fille menue mais hardie, avec des yeux gris brillants, et une insatiable soif de vivre.

    Elle ne manifestait aucun signe de maladie mentale ou de handicap physique. Elle était en tout une petite fille normale, et un peu plus encore.

    Mais ce happy end est loin d’être la fin de l’histoire.

    Un après-midi torride de l’été 1996, près de leur maison à Irving au Texas, Dana était assise sur les genoux de sa mère, dans les gradins du stade où son frère Dustin disputait une partie de baseball.

    Comme toujours, Dana parlait continuellement à sa mère et aux autres adultes assis près d’elles. Or voici qu’elle se tut subitement. Elle mit les bras autour de sa mère, et lui demanda : Sens-tu cela?

    Humant l’air et reconnaissant qu’un orage s’approchait, Diana lui dit: Oui, cela sent la pluie.

    Dana ferma les yeux et redemanda: Sens-tu cela?

    De nouveau, sa mère lui dit: Oui, je crois que nous allons être mouillées. Ça sent la pluie.

    Dana secoua la tête, tapa ses petites épaules de ses mains et déclara à haute voix : Non, ça sent comme Lui ! Ça sent comme Dieu quand on pose la tête sur sa poitrine !

    Diana sentit des larmes couler de ses yeux, alors que Dana sautait pour aller jouer avec les autres enfants.

    Avant que la pluie n’arrive, les mots de sa fille confirmaient ce que Diana et les autres membres de la famille Blessing avaient su, dans leur cœur, tout au long de cette épreuve.

    Pendant ces longues journées et nuits des deux premiers mois de sa vie, quand ses nerfs étaient si sensibles qu’ils ne pouvaient pas la toucher, Dieu tenait Dana contre lui et c’est cette senteur d’amour qu’elle reconnaissait si bien.

     

    (NB. Le site américain snopes, spécialisé dans la traque des nouvelles légendes, conclut que l’histoire de cette petite fille très prématurée et qui a grandi normalement est authentique, mais que la fin est inventée, parce qu’un grand prématuré n’a pas le système olfactif assez développé pour sentir quoi que ce soit. Cela paraît scientifiquement vrai, c’est pourtant une stupidité. Déjà, on peut « sentir » des odeurs que personne d’autre ne sent. Le système olfactif n’est pas le tout des « sensations » olfactives. Et surtout, la petite fille peut faire un rapport direct, existentiel, entre ce qu’elle sent quand la pluie vient, et ce qu’elle a ressenti quand elle était encore inconsciente. Il est pourtant évident que ce n’est pas l’odeur de la pluie, en elle-même, qui est la « senteur du paradis », pour reprendre le premier titre donné à cette histoire. Il s’agit d’une analogie très forte entre un phénomène naturel et une perception spirituelle. On n’a pas besoin d’un système olfactif développé pour percevoir un signe spirituel, qui sera ensuite ressenti de façon analogique dans le cadre naturel. Et qui donc irait inventer que l’odeur de la pluie qui vient est celle de Dieu ? Tout est donc vrai dans cette superbe histoire.)

  • A la SNCF

    François Fillon a signé le décret « portant nomination des représentants de l’Etat au conseil d’administration de la SNCF ainsi que des personnalités y siégeant en raison de leurs compétences ». Guillaume Pepy y figure en tant que représentant de l’Etat. Ce qui veut dire qu’il va être nommé président de la SNCF au prochain conseil des ministres.

    Anne-Marie Idrac, qui ne présidait la SNCF que depuis vingt mois, est donc virée, et remplacée par le numéro 2, qui lorgnait la place depuis longtemps et apparaissait déjà, sur le plan médiatique, comme le patron.

    Naturellement, Guillaume Pepy est de gauche. Il est un ami proche de Martine Aubry, dont il a été le directeur de cabinet lorsqu’elle était ministre du Travail. Il a donc de bonnes relations avec les syndicats, alors que Mme Idrac avait une mauvaise image. Elle était surtout dans le collimateur de Nicolas Sarkozy car, pendant la campagne des présidentielles, elle avait osé critiquer le projet de service minimum. « La présidente de la SNCF fera ce que son actionnaire lui dira de faire. Si elle n’est pas d’accord, elle en tirera certainement toutes les conséquences », avait répliqué Sarkozy. Elle ne l’a pas fait. Sarkozy le fait pour elle.