4e ode de l’Acathiste à la Mère de Dieu
Jésus, le Dieu suprême, qui siège dans la gloire sur le trône de la Divinité, est venu sur une nuée légère, et de sa main puissante, il a sauvé ceux qui lui crient : Goire, ô Christ, à ta puissance !
Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.
Ô digne de toute louange, nos voix et nos chants s’élèvent avec foi, vers vous en ces termes : Salut, montagne fertile fécondée par l’Esprit ; salut, lampe, et vase renfermant la manne si douce aux sens des hommes pieux.
Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.
Salut, ô Maîtresse immaculée, propitiation du monde. Salut, échelle soulevant de terre au ciel par la grâce tous les hommes. Salut, viaduc véritable conduisant de la mort à la vie tous ceux qui vous louent.
Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.
Salut, ô pure et plus élevée que les cieux, vous qui avez porté sans fatigue dans votre sein le fondement de la terre. Salut, coquillage qui avez teint de votre sang une pourpre divine pour le Roi des Puissances.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.
Salut, ô Maîtresse, qui avez mis réellement au monde le Législateur qui, gratuitement, a effacé les péchés de tous. Salut, abîme insondable et élévation indicible qui n’as pas connu le mariage et par qui nous avons été divinisés.
Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Ô vous qui avez tressé pour le monde une couronne non faite de main d’homme, nous chantons vos louanges et nous vous crions : Salut, Vierge, protection de tous, leur rempart, leur force et leur refuge sacré.