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Tchèque

  • Normalisation à Prague

    Le nouveau président tchèque, Milos Zeman, a fait hisser aujourd’hui, pour la première fois, le drapeau de l'Union européenne sur le château de Prague, siège de la présidence.

    Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, était présent aux côtés de Milos Zeman lors de la cérémonie. Les hymnes tchèque et européen ont été joués par un orchestre militaire.

  • Les Tchèques font la nique à l’UE

    La République tchèque a signé mercredi avec les Etats-Unis un accord qui exempte ses ressortissants de visas s’ils veulent se rendre outre-Atlantique.

    La Commission européenne avait condamné ces négociations bilatérales dans un domaine qui relève de sa compétence, et mercredi encore elle se réservait le droit de saisir la Cour européenne de Justice.

    Mais elle a finalement baissé les bras.

    « Il aurait été préférable de négocier en tant qu’Union, mais une fois que nous avons un accord signé (par un membre), je crois que c’est très difficile de trouver une solution pour des négociations avec l’ensemble de l’Union », a constaté le ministre slovène de l’Intérieur au nom de la présidence de l’Union. Signer des accords bilatéraux sera désormais possible, a soupiré le commissaire Frattini, qui a reconnu que la cause de toute cette affaire est l’incapacité de la Commission européenne de négocier avec les Etats-Unis une fin rapide des mesures discriminatoires imposées aux ressortissants des pays entrés dans l’UE depuis 2004 (sauf la Slovénie ), ainsi qu’à la Grèce.

    « Nous avons attendu quatre ans et puis nous avons décidé d’y aller seuls », a déclaré à la presse le ministre tchèque de l’Intérieur. Interrogé sur les critiques de la Commission européenne et d’autres Etats membres, il a répondu : « Un homme qui n’a pas faim ne peut pas comprendre un homme qui a faim. » Et il a cité parmi les pays qui « ont faim » la Slovaquie , la Hongrie , Malte, la Grèce et les Etats baltes...

    « Nous constatons la négation absolue de l’Union européenne de la part des Etats-Unis », a protesté un diplomate européen, ajoutant que « l’ambiance est un peu pénible » entre les Etats membres.

    En effet, pour obtenir l’exemption de visas, les Tchèques ont accepté un transfert d’informations sur les passagers des vols à destination des Etats-Unis allant au-delà de ce que l’Union européenne a accepté l’an dernier. Mais ce sont bien les Tchèques qui étaient demandeurs. Et c’est la Commission européenne qui était incapable de trouver une solution. Et qui a capitulé devant la volonté d’un Etat membre...

    La République tchèque présidera l’Union européenne au premier semestre 2009... Avec Vaclav Klaus, qui vient d’être réélu à la présidence de son pays et qui est le seul dirigeant « eurosceptique » de l’Union européenne... Alors que le traité de Lisbonne est censé entrer en vigueur le premier jour de cette présidence... si les Irlandais ne l’ont pas fait capoter d’ici là...

  • Vaclav Klaus toujours là

    Le président tchèque sortant Vaclav Klaus a été réélu hier pour un second mandat de cinq ans. Il a obtenu au troisième tour 141 voix parmi les 279 députés et sénateurs présents. Son rival, Jan Svejnar, tchéco-américain, venu des Etats-Unis pour participer au scrutin…, a obtenu 111 voix.

    Vaclav Klaus a au moins deux grandes qualités, et il est le seul chef d’Etat européen à les avoir : il est ouvertement eurosceptique et climat-sceptique. Si le président tchèque n’a que peu de pouvoirs, il a au moins celui de parler sur la scène internationale pour pourfendre la pieuvre européenne et l’idéologie du changement climatique anthropique.

    Lors de son allocution, il a déclaré : « J'ai toujours oeuvré pour notre liberté et notre cohésion nationale. Je n'aurai de cesse de soutenir l'existence de la monnaie tchèque tant que cela sera avantageux pour les citoyens tchèques… Je refuse de me soumettre passivement aux fonctionnaires de telle ou telle institution internationale. »

  • Enfin

    Le Premier ministre tchèque a annoncé avoir donné son feu vert à un projet de loi, qui permettra de « réparer certains torts de la période communiste » envers les Eglises. L’accord préalable à ce projet de loi, signé au bout de trois ans de négociations avec les 17 Eglises et confessions chrétiennes reconnues, prévoit de restituer un tiers des biens confisqués et de verser une compensation financière pour les deux autres tiers (dont 83% pour l’Eglise catholique).

  • Les Tchèques font de la résistance

    Le ministre tchèque des Affaires européennes n’a pas craint d’affronter les huées de députés européens en soutenant à Bruxelles la position de son pays quant au nouveau traité. « Nous voulons une union basée sur l’égalité, où les Etats membres jouissent de droits égaux, quelle que soit leur taille et leur ancienneté dans l’union », a dit Alexandr Vondra, soutenant ainsi ouvertement la fronde polonaise contre le système de vote de la Constitution européenne, qui doit être conservé (comme le reste) dans le nouveau traité. Et dans la foulée il a appelé à ne pas vilipender la Pologne, car l’UE « a besoin de la Pologne, un pays important ».

    Et ce n’est pas tout. Alexandr Vondra a aussi plaidé pour que le nouveau traité permette de rendre aux Etats les compétences qui ont été transférées à Bruxelles quand l’Union n’apporte pas les résultats espérés... Le principe de subsidiarité « doit être appliqué de façon plus cohérente et systématique », a-t-il souligné sous de très significatives huées. Ce qui ne l’a pas empêché de continuer : « Les réformes sont toujours allées dans la mauvaise direction : plus de compétences (pour Bruxelles), plus de bureaucratie, plus de coûts... Il faut rendre le pouvoir aux peuples et à leurs structures démocratiques. »

    Enfin, il a enfoncé le clou en demandant que le nouveau traité ne comporte rien qui puisse faire penser que l’Union européenne soit un Etat, y compris le ministère des Affaires étrangères...

    On croyait que le président Vaclav Klaus était quelque peu isolé dans son pays sur la question européenne. On voit qu’il n’en est rien...

    Vive les Tchèques.