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La défense des « sans-papiers » jusqu’au délire

La nouvelle polémique sur la loi sur l’immigration concerne un article qui, selon les bonnes consciences, interdirait aux clandestins de bénéficier d’un hébergement d’urgence. Même Martin Hirsch, membre du gouvernement, y est allé de son couplet pour dire que c’était « inacceptable ».

Il a fallu que le gouvernement mette les points sur les i, et publie un communiqué signé par Brice Hortefeux, Christine Boutin et… Martin Hirsch. L’article en question précise que la personne accueillie en hébergement d'urgence « ne peut faire valoir un droit à un logement au titre de la loi DALO (Droit au logement opposable) si elle ne peut pas justifier de la régularité de son séjour en France ».

On précise donc seulement dans la loi Dalo qu’une personne accueillie en hébergement d’urgence peut y rester « jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée si elle peut justifier de la régularité de son séjour sur le territoire ». Ce qui va de soi, puisque par principe « l’orientation » d’un clandestin est de quitter le territoire.

La polémique était donc absurde (même si l’on comprend bien que le but des lobbies est de donner tous les droits aux clandestins). Mais ce qui est hallucinant aussi, sur le plan du droit, est qu’on en soit à pondre un texte pour dire que les clandestins accueillis en hébergement d’urgence ne peuvent pas faire valoir leur « droit au logement » devant la justice…

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