Bernard Kouchner est à Ankara, chez les amis turcs de ses amis américains, qui sont donc nos amis. Il a tenu un point de presse avec son homologue turc Ali Babacan. Celui-ci a notamment déclaré : « Nous partageons une volonté commune d’améliorer nos relations dans tous les domaines... Je considère nos entretiens d’aujourd’hui comme le début d’un nouvel élan dans nos rapports. »
Ce qui est presque mot pour mot ce que dit Kouchner dans un entretien au journal Milliyet : « Ma présence aujourd’hui à Ankara témoigne de notre volonté commune de relancer très fortement notre relation et d’entrer dans une période de normalisation de nos rapports. »
Babacan a quant à lui ajouté le leitmotiv sur l’adhésion, au cas où l’on n’aurait pas compris : « La Turquie attend de l’UE qu’elle honore ses engagements. »
Kouchner n’a pas répondu directement sur ce point. Il a dit : « Les relations bilatérales ont été un peu refroidies, nous espérons qu’elles vont se réchauffer. » (Refroidies par qui ? par ce nigaud de Sarkozy qui a cru malin de dire non à la Turquie alors qu’il n’en avait pas besoin pour se faire élire. Heureusement, il a opéré une salutaire rupture avec sa propagande de campagne...)