Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Kouchner

  • Kouchner chante « Deutschland » avec des Turcs...

    Avant la réunion plénière du conseil des ministres franco-allemand à la Chancellerie de Berlin, sur le thème de l’intégration, Sarkozy et Merkel ont visité une école, Alliot-Marie et Schäuble sont allés dans un gymnase...

    Bernard Kouchner et son homologue Frank-Walter Steinmeier se sont quant à eux rendus dans un studio d’enregistrement du quartier turc de Kreuzberg pour enregistrer une chanson écrite par trois jeunes « Germano-turcs ». La chanson est intitulée Deutschland, et la vidéo sera diffusée sur Youtube...

    Cela ressemble à une mauvaise blague pas drôle, mais il paraît que c’est vrai.

  • Kouchner économiste

    Après Bangkok, Bernard Kouchner est à Pékin. Interrogé par un journaliste chinois sur les défis posés par la Chine dans l’économie mondiale, il a répondu que la France et l’Union européenne étaient prêtes « à relever ce défi », et il a rappelé son credo mondialiste : « L’émulation est bonne, nous ne sommes pas de ceux qui craignons (sic) la globalisation, c’est une période d’adaptation et notre pays y fera face, même si nous considérons que le yuan est un peu surévalué. Nous espérons que cet ajustement se fera. »

    Le problème, sur le plan monétaire (puisque c’est le seul que voit Kouchner, qui se moque des droits de l’homme et du dumping social ou environnemental) n’est évidemment pas que le yuan soit trop fort, mais qu’il soit au contraire maintenu par les autorités chinoises à un niveau artificiellement bas (dumping monétaire).

    Cette bourde majeure, qui n’est manifestement pas un lapsus, montre que les tenants de l’idéologie mondialiste se moquent des réalités. Ce qui importe est que l’idéologie se répande et règne sur toutes les relations internationales. « L’émulation est bonne », quels que soient les procédés utilisés (travail forcé, droits des travailleurs inexistants, capitalisme sauvage, dumpings en tout genre, pollution maximale, etc.) et quelles que soient les conséquences d’une « émulation » déloyale et inhumaine sur l’économie et les emplois du pays que je suis censé représenter...

  • Kouchner n’a rien à dire sur les zozos

    L’AFP étant en manque de déclarations de Bernard Kouchner sur l’affaire de l’Arche de Zoé et des rapports entre la France et le Tchad, un journaliste de l’agence s’est décidé à lui poser une question à ce sujet, alors qu’il se trouve à Bangkok.

    En bref, le ministre a répondu : « Ce n’est pas ma vision de l’humanitaire que l’on puisse agir sans règle concernant l’élémentaire dans un pays qui n’est pas le nôtre, et ce n’est pas non plus ma conception de l’humanitaire que d’attaquer le gouvernement pour de mauvaises raisons. » Sic (je retranscris fidèlement les mots donnés par l’AFP). Il a ajouté : « Les organisations non gouvernementales ne sont pas gouvernementales et, heureusement, elles sont libres, parfois malheureusement aussi. » Et réciproquement, bien sûr.

    Un salmigondis qui veut dire à peu près : Circulez, il n’y a rien à voir. Du reste c’est ce qu’il a conclu : « J’en dirai plus lorsque je connaîtrai les détails du dossier qu’en fait je possède un peu mais pas suffisamment. »

    Et hop. Que Rama Yade se débrouille comme elle peut, « ma priorité est la Birmanie  »...

    Si cette tentative d’interview a un sens, c’est de montrer que Bernard Kouchner est réellement embarrassé par ses brouillons disciples en ingérence humanitaire...

  • Kouchner en Turquie

    Bernard Kouchner est à Ankara, chez les amis turcs de ses amis américains, qui sont donc nos amis. Il a tenu un point de presse avec son homologue turc Ali Babacan. Celui-ci a notamment déclaré : « Nous partageons une volonté commune d’améliorer nos relations dans tous les domaines... Je considère nos entretiens d’aujourd’hui comme le début d’un nouvel élan dans nos rapports. »

    Ce qui est presque mot pour mot ce que dit Kouchner dans un entretien au journal Milliyet : « Ma présence aujourd’hui à Ankara témoigne de notre volonté commune de relancer très fortement notre relation et d’entrer dans une période de normalisation de nos rapports. »

    Babacan a quant à lui ajouté le leitmotiv sur l’adhésion, au cas où l’on n’aurait pas compris : «  La Turquie attend de l’UE qu’elle honore ses engagements. »

    Kouchner n’a pas répondu directement sur ce point. Il a dit : « Les relations bilatérales ont été un peu refroidies, nous espérons qu’elles vont se réchauffer. » (Refroidies par qui ? par ce nigaud de Sarkozy qui a cru malin de dire non à la Turquie alors qu’il n’en avait pas besoin pour se faire élire. Heureusement, il a opéré une salutaire rupture avec sa propagande de campagne...)

  • Kouchner va-t-en guerre

    Bernard Kouchner a de nouveau tenu un discours incendiaire sur l’Iran, hier, devant l’Association de la presse diplomatique française. N’ayant pas peur des approximations et des généralisations (ce qui est le contraire même de ce à quoi doit s’astreindre le chef de la diplomatie), il a déclaré notamment : « Ce n’est pas la peine d’aller en Irak pour savoir que c’est un territoire d’exercice pour l’Iran, rêvé... Tout est fait par l’Iran, aussi bien l’aide aux milices chiites que l’aide aux milices sunnites, aussi bien, le déclenchement des conflits inter-chiites, comme à Kerbala il n’y a pas longtemps, qui a fait des dizaines de morts, sinon des centaines, et le fracas entre les milices qu’on attribue à Al-Qaïda.... Tout ça est manipulé : argent, hommes, milices, armes... » Et à ce propos il a souligné que « des centaines de milliers d’armes » avaient disparu...

    Une fois de plus, le ministre français des Affaires étrangères se montre comme le zélé serviteur des Etats-Unis. Un peu trop zélé, même. Car si les Américains, depuis le début de cette année, multiplient les déclarations sur les ingérences de l’Iran en Irak, ils n’ont jamais dit que « tout est fait par l’Iran », ce qui est proprement grotesque. Et Bernard Kouchner oublie de préciser que les que les 190.000 armes qui ont disparu étaient des armes fournies par les Américains aux autorités irakiennes...

    Alors, si l’Iran « fait tout » en Irak, et si en outre l’Iran veut se doter de l’arme nucléaire, il faut faire la guerre contre l’Iran. On sait que Nicolas Sarkozy avait réagi en disant que lui il n’emploierait pas ce mot. Mais Kouchner insiste, et là encore, il va plus loin que les Américains : « Si vous voulez qu’on se cache derrière les mots, on peut dire kinetic action, on peut dire aussi conflit de haute intensité, on peut dire également l’acmé de la crise... Enfin, quand on évoque le bombardement sur un pays, en gros ça s’appelle la guerre... J’ai passé quarante ans sous les bombes, et je connais mieux la guerre que vous. Maintenant, s’il ne faut pas dire le mot guerre alors je ne le dirai plus. »

    Variante de cette dernière phrase, selon d’autres sources : « J'ai dit le mot guerre, je ne le ferai plus jamais, pourtant je connais un peu ce dont je parle, plus que vous tous réunis : j'ai passé quarante ans sous les bombes et sous les balles. »

    Il a passé 40 ans sous les bombes et les balles ?

    Là, son cas devient vraiment grave...

  • Kouchner au CFR

    Bernard Kouchner était invité hier à parler devant le Council of foreing relations, que l’AFP qualifie d’institut de recherche américain. En fait le CFR, et en l’occurrence il est bon de le rappeler, est à la fois l’un des principaux lobbies du mondialisme et l’inspirateur de la politique étrangère des Etats-Unis. La description, tout en retenue, qu’en fait Wikipedia, suffit : « Etant donné son influence, son opacité et sa discrétion dans les médias, certains voient en lui le véritable organe décisionnel de la politique étrangère des Etats-Unis, et de fait, au vu de la puissance américaine dans le monde, l'un des plus importants lobbies au monde. À noter que bon nombre de membres du CFR sont également des Bilderbergers, tandis que d'autres sont membres de la Commission Trilatérale , autant de groupes régissant l'économie et la géopolitique mondiales. »

    Et devant le CFR, Bernard Kouchner a parlé de la... Turquie. Il a révélé, au CFR, donc, et non pas aux Français, que Nicolas Sarkozy et lui-même venaient de se réunir avec le Premier ministre turc Erdogan et son ministre des Affaires étrangères Babacan, et qu’il avait été décidé que les ministres français et turc des Affaires étrangères allaient « être chargés de la mise en place d’une sorte de groupe de travail afin d’envisager toutes les possibilités » dans le rapprochement de la Turquie et de l’Union européenne.

    Bernard Kouchner a affirmé d’emblée qu’il n’était pas d’accord avec Nicolas Sarkozy et qu’il fallait accepter la Turquie dans l’Union européenne. Il a également révélé qu’il est à l’origine du revirement de Sarkozy sur la question : « Nous l’avons convaincu de ne pas casser l’ensemble du processus » de négociations. Il serait intéressant de savoir qui sont les autres personnes qui se cachent sous le « nous ». Parlait-il de ses amis du CFR ?

    Ainsi donc a été fabriquée la nouvelle position de Sarkozy, destinée à poursuivre les négociations d’adhésion tout en faisant semblant de continuer de dire que la Turquie n’a pas sa place en Europe. C’est la fameuse doctrine exposée devant la conférence des ambassadeurs, selon laquelle on peut continuer les négociations à condition que tout nouveau chapitre soit « compatible avec les deux visions possibles : soit l’adhésion, soit une association aussi étroite que possible », et à condition que soit mis en place un « comité des sages » qui serait chargé de réfléchir à l’avenir de l’Union européenne.

    Devant le CFR, Bernard Kouchner a répété le nouveau dogme sarkozyen (inspiré par les mystérieux « nous ») que seuls 5 chapitres supposent une intégration au sein de l’UE, et que 30 autres peuvent donc être négociés. Cela « prendra des années et des années », et « entre-temps nous aurons de bonnes relations avec la Turquie  ».

    Et ces relations seront d’autant meilleures qu’elles seront entretenues par le groupe de travail piloté par Kouchner et Babacan, censé envisager toutes les possibilités. Or les Turcs, comme la Commission européenne, ont toujours dit et répété que la seule possibilité est l’adhésion.

    En bref, dit Kouchner, « la position de la France est claire : nous avons le temps ». Le temps de passer en douceur de la position première de Sarkozy de refus absolu de l’adhésion, à l’acceptation de l’adhésion au bout du processus. Et pour être certain que cela se fera, on va supprimer dans la Constitution l’article qui impose un référendum pour tout nouvel élargissement. Là encore, alors que Sarkozy reste pour l’instant muet sur la question, lui qui avait chaleureusement félicité Jacques Chirac pour avoir ajouté cet article, c’est Bernard Kouchner qui a révélé que le président était favorable à sa suppression. « Nous l’en avons convaincu », pourrait-il sans doute dire également à ce sujet.

    En fait, Bernard Kouchner a rendu compte devant le CFR du bon travail qu’il a accompli auprès de Nicolas Sarkozy, afin que la Turquie , conformément aux visées américaines inspirées par le CFR, intègre l’Union européenne. Ce qui, il faut bien le dire, est dans la logique de l’atlantisme de Sarkozy, et de sa volonté, exprimée également à New York, de voir la France revenir aux structures militaires intégrées de l’OTAN.

  • Kouchner aux ordres des Israéliens

    Extrait d’une dépêche de l’Associated Press, datée du 11 septembre dernier, à 21h 44, sur la conférence de presse commune des ministres français et israélien à Jérusalem :

    « Quand un journaliste israélien a interrogé M. Kouchner sur les plaintes de la Syrie selon lesquelles un avion de la chasse israélienne avait pénétré son espace aérien la semaine dernière, Tzipi Livni a été vue en train de griffonner un message et de le transmettre au ministre français. M. Kouchner a affirmé qu'il n'était pas au courant de cette affaire. »

    Le 6 septembre, la Syrie fait savoir que des avions israéliens ont pénétré dans son espace aérien et que la DCA syrienne les a obligés « à rebrousser chemin après que l’aviation israélienne eut lâché des munitions ».

    L’information est largement relayée par la presse. Selon les médias israéliens, il ne s’agit que d’un vol de reconnaissance.

    Le gouvernement et l’armée refusent de s’exprimer sur ce sujet. Toutefois, le 9 septembre, le ministre des... Retraités, interrogé à la radio, reconnaît implicitement qu’il s’est passé quelque chose en exhortant les médias à « adopter un profil bas » dans cette affaire.

    Le 10 septembre, le ministre turc des Affaires étrangères et son homologue syrien donnent une conférence de presse commune à Ankara, rappelant que des réservoirs largables de carburant ont été retrouvés sur le territoire turc à la frontière syrienne, et que le gouvernement turc avait demandé des explications à Israël. « Il s’agit pour nous d’un développement inacceptable », soulignait Ali Babacan. Et il faut que ce que ce qui s’est passé soit vraiment inacceptable pour que la Turquie , grande alliée d’Israël, réagisse de cette façon.

    Le jour de la conférence de presse de Kouchner à Jérusalem, la presse américaine émettait diverses hypothèses sur l’objectif israélien, d’autant qu’un responsable militaire US affirmait qu’il s’agissait d’un raid. Selon CNN c’était un raid sur un convoi d’armes. La Syrie déposait une plainte à l’ONU (le lendemain, elle demandera au Conseil de sécurité de réagir).

    On veut bien croire que Kouchner n’ait pas été au courant des tout derniers faits. Mais il était forcément au courant de tout ce qui précédait.

    Il a donc menti ouvertement, pour adopter la position officielle israélienne.

    Le ministre des Affaires étrangères israélien demande au ministre français des Affaires étrangères de dire qu’il n’est « pas au courant » d’une affaire dont tout le monde parle, et le ministre français s’exécute.

    C’est un scandale majeur.

    Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen déclare que Bernard Kouchner « doit impérativement s’expliquer sur cette information, dont l’interprétation obvie est qu’il a obéi à la consigne israélienne de black-out. » Il ajoute : « Le ministre français des Affaires étrangères est-il au service du gouvernement israélien ? Ce n’est plus seulement la crédibilité de la France, c’est sa souveraineté qui est en jeu. »

  • Villepin sur Kouchner

    Propos de Dominique de Villepin, hier soir sur TF1, à propos de la visite de Bernard Kouchner à Bagdad :

    « Aller en Irak, pourquoi pas, mais faisons-le avec clarté en posant les exigences. Tout ce qui peut être en cette période perçu comme un élément de soumission vis-à-vis de l’administration Bush est un mauvais signal et un mauvais service à rendre à l’Amérique et à la communauté internationale. »

  • C’est Kouchner qui doit être remplacé

    Ahurissant. Dans une interview sur le site internet de Newsweek, Bernard Kouchner déclare qu’il a dit à Condoleezza Rice que le Premier ministre irakien, Nouri Al Maliki, « doit être remplacé ». Et il ajoute qu’il doit être remplacé par Adel Abdel Mahdi, qui est « quelqu’un de remarquable », etc. Voilà ce que fait Bernard Kouchner de la démocratie et de la souveraineté des Etats...

    Naturellement, Nouri al Maliki a exigé des excuses de la France. Et ce matin, Bernard Kouchner a présenté ses excuses. Il a déclaré sur RTL : « Si le Premier ministre veut que je m’excuse pour avoir interféré dans les affaires irakiennes de façon aussi directe, je le fais volontiers. »

    Mais il n’a pas seulement « interféré », comme le souligne Jean-Marie Le Pen dans un communiqué : « Il s’agit d’une ingérence caractérisée, non seulement dans les affaires irakiennes, mais aussi dans les affaires américaines. Bernard Kouchner s’est comporté, non en ministre français des Affaires étrangères, mais en politicien américain participant au débat qui agite les Américains sur la politique menée par leur vassal irakien. »

    On sait bien que Maliki a été mis en place par les Américains dans leur sanglant protectorat irakien, et qu’ils peuvent donc parler ouvertement de son remplacement. Mais le fait que Bernard Kouchner, représentant la France, entre dans ce jeu, est proprement insupportable. Cela en dit long aussi sur ce qu’il pense de la démocratie et de la souveraineté des Etats.

    En attendant de savoir ce que les Américains veulent faire de Maliki, c’est Kouchner qui doit être remplacé, comme le demande Jean-Marie Le Pen : « Bernard Kouchner ne doit pas seulement s’excuser. Il doit démissionner »

    Si Nicolas Sarkozy était un président de la République française digne de ce nom, il le limogerait immédiatement.

    Le problème est que Sarkozy est sur la même ligne, américaine, que son ministre...

  • Kouchner à Bagdad

    Bernard Kouchner a entamé hier une « visite surprise » de trois jours en Irak. C’est le plus haut responsable français à se rendre dans ce pays depuis l’invasion américaine, et cela se produit quelques jours après la rencontre entre Nicolas Sarkozy et George Bush.

    Et voici ce qu’il a dit à la presse, à propos de la guerre civile qui fait rage, plus de quatre ans après la chute de Saddam Hussein : « C’est un problème irakien et il doit être réglé par les Irakiens. Mais ne soyez pas pressés. Il faut donner du temps au temps. C’est juste le début, j’espère, de la fin de la crise. »

    Sic.

    Et voici aussi ce qu’il a dit, de même, à propos de sa méthode :

    « Ma méthode est d’attendre. D’abord écouter les gens. Nous essayons de vous écouter, et vous nous écoutez. Nous devons jouer nos cartes, et notre rôle. Mais pas aujourd’hui, ni demain, mais un de ces jours. »

    Sic.

    Le porte-parole de la Maison Blanche pour les questions de sécurité nationale a déclaré : « les Etats-Unis se félicitent de la visite du ministre français des Affaires étrangères Kouchner à Bagdad. C’est un exemple de plus (...) de la volonté croissante de la communauté internationale d’aider l’Irak à devenir un Etat stable et sûr. »