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  • Pourquoi il faut arrêter les expulsions par avion

    Les élus du comité central d’entreprise d’Air France ont adopté à l’unanimité (CFDT, CGT, FO, CGC) une motion demandant aux actionnaires « l’arrêt de l’utilisation des avions du groupe pour les expulsions d’étrangers, qui nuisent à l’image de la compagnie et à la sécurité des vols ».

    Il y a de plus en plus de vols annulés parce que les expulsés refusent d’être embarqués, soutenus par les lobbies immigrationnistes toujours présents. La solution, pour éviter les troubles, est donc de supprimer les expulsions... Ce sont des syndicalistes responsables qui s’expriment ainsi. Sans arrière-pensée politique, bien sûr, comme le souligne du reste un délégué CGT : « C’est une manière d’alerter les actionnaires qui sont là pour gagner de l’argent sur un problème qui est aussi commercial. »

    C’est beau, non, de voir la CGT s’inquiéter du revenu des actionnaires d’Air France...

     

    Addendum. La CFTC (mais oui bien sûr), Sud, et deux syndicats minoritaires de pilotes se sont joints à cette motion dont ils ont manifestement appris l’existence aujourd’hui comme tout le monde (elle date du 5 juillet), et ils demandent un moratoire sur les expulsions d’étrangers en situation irrégulière. Un porte-parole d’Air France déclare que les mesures d’expulsion sont exécutées par le ministère de l'Intérieur et qu’il « n'appartient pas à Air France de remettre en cause de telles décisions prises dans le cadre d'un Etat de droit ». 

  • Zone protégée...

    Trois personnes, dont un soldat américain, ont été tuées, et 18 autres blessées, par des obus de mortier dans la « zone verte » de Bagdad. Il n’est plus rare désormais que des obus de mortier tombent dans cette zone, ultra-protégée, qui abrite les institutions irakiennes et le commandement américain. Les Américains l’on reconnu quand ils ont accusé l’Iran de fabriquer un grand nombre des obus et roquettes qui s’abattent sur la zone...

  • L’extinction du paupérisme après vingt heures

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le président de la République a donné mission à Martin Hirsch de réduire la pauvreté d’au moins un tiers en cinq ans.

    « C’est une décision politique d’une portée considérable. C’est ce qui explique qu’elle n’ait jamais été prise jusqu’à présent », a déclaré à l’Assemblée nationale le Haut commissaire aux solidarités actives.

    Si elle n’a jamais été prise jusqu’à présent, c’est qu’il ne s’agit pas d’une décision politique mais d’une pétition de principe, dépourvue de toute signification concrète.

    On peut toujours décréter l’extinction du paupérisme après huit heures du soir, mais la véritable lutte contre la pauvreté grandissante passe par une politique qui dépasse de très loin les attributions d’un Haut commissaire.

    Que le gouvernement s’attache donc à mettre en œuvre une telle politique, au lieu d’afficher des objectifs relevant de la plus mauvaise publicité.

  • Jihad philippin

    L’armée philippine avait envoyé des hommes sur l’île de Basilan, où aurait été aperçu le P. Bossi, des missions étrangères, enlevé à proximité de son église le 10 juin dernier. Mais les marines philippins se sont heurtés aux combattants du Front Moro islamique de libération. Résultat : 14 morts chez les soldats, dont dix décapités. Réaction du porte-parole du MILF : « Ils ont pénétré dans une zone MILF sans se coordonner au préalable avec son commandement. Nos forces devaient défendre leurs positions. » Sic. Le MILF, qui revendique une armée de 12.000 combattants islamistes, participe actuellement à des discussions de paix avec le gouvernement philippin...

  • Panique place Vendôme

    D’abord, c’est Olivier Ubeda qui a quitté le cabinet de Rachida Dati, ministre de la Justice. L ’explication donnée fut que M. Ubeda ne faisait pas partie officiellement du cabinet, et qu’il avait seulement accepté d’assurer la transition.

    Admettons.

    Le 6 juillet, c’est Michel Dobkine, le directeur de cabinet, qui s’en va. Un magistrat très expérimenté, qui pilotait les premières lois voulues par Sarkozy : lutte contre la récidive, refonte de la carte judiciaire, réforme de la justice des mineurs, loi pénitentiaire...

    Il aurait dit qu’il en avait assez de se faire insulter toute la journée par le ministre. Mais il a vigoureusement démenti, et a mis en avant sa vie amoureuse. Son poste exige d’être disponible à 100%, et il ne l’était qu’à 85%...

    Bien sûr, on ne peut pas retenir un homme amoureux, comme dit Rachida Dati. Mais tous les témoignages recueillis à la Chancellerie font état que ça barde place Vendôme, que Rachida Dati est autoritaire, cassante, etc. Ce qu’a d’ailleurs reconnu à mots couverts le porte-parole du gouvernement, qui après avoir assuré que Rachid Dati est « quelqu’un de très humain », a ajouté qu’elle est « habituée à avoir des exigences élevées »...

    On en était là, quand, hier, trois conseillers ont pris la fuite à leur tour. L’explication officielle est qu’ils « font l’objet de projets de nomination dans la magistrature ».

    C’est l’explication de trop. Celle que personne ne peut avaler. Déjà, la vie amoureuse de Michel Dobkine, l’homme en charge de dossiers lourds et prioritaires, dont certains en discussion au Parlement, c’était plus que limite. Mais que dans le même temps, dans cette situation, s’en aillent le conseiller pour les affaires pénales, le conseiller pour le droit des mineurs, et le conseiller pour les libertés publiques et les questions constitutionnelles, c’en est beaucoup trop, et l’explication officielle est ici véritablement déplacée. On ne projette pas de nommer ailleurs des personnages clefs qui viennent de prendre leur fonction et qui sont au cœur de la politique gouvernementale. Ou alors c’est qu’il n’y a pas de gouvernement.

    De sources syndicales concordantes, relève l’AFP, « ça va mal à la Chancellerie en ce moment. Et il n’y a pas qu’au cabinet. Un certain nombre de directeurs à la Chancellerie aimeraient bien partir »...

    Interrogé sur le sujet à Tunis, Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il faisait « totalement confiance » à Rachida Dati, et n’a pas craint de s’interroger sur le caractère « sexiste » des attaques contre elle, en faisant référence à Ségolène Royal. Sic.

    « Cela fait partie de la vie des cabinets », a ajouté le président de la République. On n’a pourtant pas souvenir d’une telle hémorragie dans un cabinet quelques semaines après les prises de fonction.

    Ce mercredi, lendemain de la démission des trois conseillers, doit être installé le comité d’orientation en vue de l’élaboration de la loi pénitentiaire...

  • Solennité de saint Benoît

    Les auteurs du nouveau calendrier liturgique ont décidé que les saints devaient toujours être fêtés au jour anniversaire de leur naissance au ciel, à savoir au jour de leur mort sur la terre. Telle est la raison du bouleversement opéré dans le calendrier.

    C’est pourquoi saint Benoît, qui est mort le 21 mars 547, est fêté le 11 juillet, alors que sa fête était le 21 mars dans l’ancien calendrier...

    Je sais, je fais du mauvais esprit.

    C’est parce que les auteurs du nouveau calendrier avaient un autre principe : pas de fête pendant le Carême. Donc la règle absolue numéro 1 ne s’applique pas quand il faut appliquer la règle numéro 2, qui devient alors la règle numéro 1.

    Je sais, je fais encore du mauvais esprit. C’est juste pour souligner que lorsqu’on se met à édicter des règles rationnelles et universelles en une telle matière, on finit forcément par se contredire à un moment ou à un autre.

    Bienheureux sont les bénédictins qui suivent l’ancien calendrier, car ils ont toujours les deux fêtes de saint Benoît : celle du 21 mars, et la solennité du 11 juillet, qui est la fête commémorant la translation de ses reliques au monastère qui prendra le nom de Saint-Benoît-sur-Loire.

    Prière de sainte Gertrude

    Je vous salue par le Cœur de Jésus, grand saint Benoît ! Je me réjouis de votre gloire et je rends grâces à Notre Seigneur de tous les bienfaits dont il vous a comblé. Je le loue et le glorifie et vous offre, en accroissement de joie et d'honneur, le Cœur très pacifique de Jésus.

    Daignez donc, ô Père bien-aimé, prier pour nous afin que nous devenions selon le Cœur de Dieu.

  • Nouvelle victoire de Patrick Binder contre l’« antiracisme »

    Patrick Binder avait été condamné en première instance comme responsable d’un tract par lequel il faisait vigoureusement campagne contre l’implantation de mosquées en Alsace. Il fut ensuite relaxé en appel. S’acharnant contre l’élu FN, Le procureur, l’association de la grande mosquée et la Licra formèrent un pourvoi en cassation. La Cour de cassation a rejeté le pourvoi. « Le tract diffusé par Patrick Binder n’excédait pas les limites admissibles à la liberté d’expression, au sens de l’article 10 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme. »

    Après le procès gagné en Cour de Cassation par Patrick Binder pour le Petit Mulhousien contre la Licra, c’est une seconde victoire en Cour de Cassation de Patrick Binder contre la Licra.

    Cette victoire judiciaire doit permettre, au nom de la liberté d’expression, de s’opposer à l’implantation de mosquées qui ne correspondent en rien au patrimoine et à l’héritage chrétiens de notre civilisation, déclare Patrick Binder, qui annonce la création d’un collectif d’élus de tous bords politiques qui souhaitent s’opposer au financement des mosquées par des fonds publics (municipalités, conseil régional, conseils généraux).

  • Pas un centime pour Sangatte II !

    Communiqué de Carl Lang

    Dès le 20 juin dernier, la presse britannique s’était fait l’écho de l’ouverture imminente d’un nouveau « centre d’accueil et d’orientation » des immigrés clandestins à Calais. Interrogés en séance plénière le 27 juin à ce sujet par les élus du Front National, le préfet de la région Nord/Pas-de-Calais et le président socialiste du conseil régional étaient restés très évasifs, prétextant une exagération de la presse britannique.

    Le sous-préfet de Calais a confirmé cette information le 28 juin 2007. Le conseil régional Nord/Pas-de-Calais quant à lui, assumerait financièrement, selon la presse locale, le fonctionnement de cette structure de grande capacité.

    Carl Lang appelle tous les élus sincères à s’opposer au financement de ce Sangatte-bis par l’argent du contribuable. Il demande au sous-préfet de Calais d’appliquer la loi et d’expulser les clandestins entrés illégalement sur le territoire français, combien même seraient-ils « en transit » vers la Grande Bretagne.

  • Les lobbies de l’immigration auxiliaires du Président Sarkozy

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Conformément à ce qu’il avait annoncé, le président de la République a demandé au ministre de l’Intérieur de parvenir à ce que l’immigration économique représente 50 % de l’immigration légale.

    Cela revient grosso modo à multiplier par dix les chiffres de l’immigration légale, puisque l’immense majorité des immigrés légaux viennent dans notre pays au titre du regroupement familial et que 5 à 7 % seulement viennent pour travailler. Ensuite, bien évidemment, les nouveaux travailleurs appliqueront à leur profit la possibilité du regroupement familial, et il faudra toujours augmenter le nombre de nouveaux immigrés pour garder le taux de 50 %.

    Les lobbies de l’immigration font semblant de croire que ce taux s’applique au contingent actuel d’immigrés, et crient très fort que cet objectif remet gravement en cause le regroupement familial, donc les droits de l’homme, etc.

    Naturellement, il n’en est rien. Mais le président de la République peut se féliciter de trouver ainsi dans des lobbies d’opposition de zélés auxiliaires qui font croire aux Français qu’il veut limiter l’immigration.

  • Responsa ad quæstiones...

    Comme cela avait été annoncé, le Saint-Siège publie ce jour un document de la Congrégation de la doctrine de la foi « concernant certains aspects de la doctrine de l’Eglise ». Et comme cela avait été également annoncé, ce document se situe dans la ligne de Dominus Jesus, qui avait été publié quand Joseph Ratzinger était le préfet de cette congrégation.

    Mais il s’agit d’un texte très bref, constitué de cinq questions et réponses, celles-ci étant tissées de citations d’actes du magistère.

    1 – Le concile Vatican II a-t-il changé la doctrine sur l’Eglise ? Non. Il n’a pas voulu la changer et ne l’a pas changée, mais a entendu la développer et en approfondir l’intelligence.

    2 – Comment doit-on comprendre le « subsistit in » (L’Eglise du Christ subsiste dans l’Eglise catholique ») ? Subsister « signifie la perpétuelle continuité historique et la permanence de tous les éléments institués par le Christ dans l’Eglise catholique, dans laquelle on trouve concrètement l’Eglise du Christ sur cette terre ». Le verbe subsister « ne peut être exclusivement attribué qu’à la seule Eglise catholique ».

    3 – Pourquoi utilise-t-on ce verbe et ne dit-on pas tout simplement « est » ? C’est pour signifier qu’en dehors des structures de l’Eglise on trouve des éléments de sanctification et de vérité qui, appartenant à l’Eglise, appellent l’unité catholique. Ces éléments peuvent être des moyens de salut dont la force dérive de la plénitude de grâce et de vérité qui a été confiée à l’Eglise catholique.

    4 – Pourquoi le concile Vatican II donne-t-il le nom d’Eglise aux Eglises orientales séparées de Rome ? Parce ce que ces Eglises « ont de vrais sacrements, surtout en vertu de la succession apostolique : le sacerdoce et l’eucharistie, qui les unissent intimement à nous ». Mais elles souffrent d’une déficience en raison de leur manque de communion avec l’Eglise catholique, cette communion n’étant pas un complément extérieur mais un principe constitutif interne de toute Eglise.

    5 – Pourquoi le titre d’Eglise n’est-il pas attribué aux communautés chrétiennes nées de la Réforme protestante ? Parce qu’elles n’ont pas la succession apostolique dans le sacrement de l’ordre, et que de ce fait elles n’ont pas non plus « conservé l’authentique et intégrale réalité du mystère eucharistique ».

    Rien de nouveau en tout cela, mais c’est clair et net. Surtout en deux directions : en direction des théologiens modernistes qui veulent à toute force faire croire que le « subsistit in » marquait un changement de doctrine, et en direction de ces nombreux « œcuménistes » pour qui il n’y a guère de différence entre les diverses confessions chrétiennes. Il va de soi que les deux erreurs vont de pair : l’erreur sur le « subsistit in » est un élément capital de l’œcuménisme dévoyé. D’où l’importance de ce rappel.