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  • Une malade assassinée ? Vive l’euthanasie !

    Le procureur de Villefranche-sur-Saône a confirmé une information du Progrès, selon laquelle une femme a été mise en examen pour assassinat après avoir mis, selon elle, « un terme aux souffrances » de sa mère, atteinte de sclérose en plaque, qu’elle a étouffée avec une couverture. « Les éléments que nous avons recueillis auprès de l’entourage de la victime ne semblent pas monter qu’elle a manifesté une quelconque disposition à mourir », constate le procureur.

    Néanmoins, l’ADMD (association prétendument pour le droit de mourir dans la dignité) a aussitôt publié un communiqué, pour signifier qu’il est « urgent que le nouveau président de la République ouvre le débat sur la fin de vie qu’il avait promis dans une lettre à la présidence de l’ADMD », car « ces faits répétitifs (?) mettent une nouvelle fois en lumière l’évidente nécessité de légiférer sur la question de l’euthanasie active ».

    Le communiqué est tellement intempestif que le président de ce lobby de l’euthanasie, Jean-Luc Romero (par ailleurs lobbyiste de l’homosexualité), a cru nécessaire de calmer ses troupes, en déclarant que « dans une affaire dont l’instruction débute, il est sage de laisser les magistrats travailler sérieusement »...

  • Européisme : toujours plus

    Le drapeau européen a été hissé ce matin au Quai d’Orsay, à la veille de la fête nationale...

    Et il y restera désormais en permanence.

    C’est Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire d’Etat socialiste aux Affaires européennes, qui l’a annoncé lui-même : « Le drapeau européen a été hissé à 11 h 00 sur les toits du Quai d’Orsay et il y restera. »

    Il a ajouté que d’autres ministères pourraient suivre cet « exemple ».

  • Le Conseil constitutionnel rejette les requêtes du FN

    De nombreux candidats FN aux législatives avaient déposé un recours en annulation devant le Conseil constitutionnel, faisant valoir que cette élection était illégale puisque l’Etat n’avait pas modifié le découpage électoral, alors qu’il était tenu de le faire depuis longtemps, en raison de l’évolution démographique : le principe d’égalité devant le suffrage est évidemment violé quand un élu de Lozère représente 38.466 habitants, et un élu de Haute-Garonne 144.479 habitants. Et le code électoral stipule, dans son article L. 125 : « Il est procédé à la révision des limites des circonscriptions, en fonction de l’évolution démographique, après le deuxième recensement général de population suivant la dernière limitation. » Le découpage actuel repose sur le recensement de... 1982.

    Les candidats FN n’ont fait que reprendre les observations et mises en demeure faites par le Conseil constitutionnel lui-même. Or celui-ci rejette les requêtes. Au motif il ne lui appartient pas, lorsqu’il se prononce en qualité de juge électoral, d’apprécier la constitutionnalité de dispositions législatives. Autrement dit, quand il juge la régularité des élections, le Conseil constitutionnel oublie tout ce qu’il a dit sur... la régularité des élections. S’il n’y a pas eu de fraude l’élection est valide, même si cette élection, comme le Conseil constitutionnel l’a lui-même établi, est faite en violation du principe d’égalité et en violation du code électoral.

    C’est magnifique. Mais tellement absurde qu’il se croit obligé de donner un autre argument : « La carence du législateur à opérer le redécoupage électoral est sans incidence sur la sincérité et la régularité des opérations électorales propres à chaque circonscription électorale. » Donc, quand bien même dans une circonscription il faudrait un million d’électeurs pour élire un député, et une centaine dans la circonscription voisine, il n’y aurait pas de problème, puisque c’est sans incidence sur la régularité de l’élection dans chacune des circonscriptions. Sic. En fait cet argument reprend le premier, mais en soulignant encore plus son côté absurde.

    Et comme après chaque élection, dans quelques mois, ou quelques semaines, le Conseil constitutionnel va pondre un texte incendiaire, à l’intention du gouvernement, sur le fait que les élections sont organisées en violation du principe d’égalité et du code électoral.

    Etc.

  • L’Oréal d’une discrimination l’autre

    Les entreprises Garnier (shampoings) et Adecco (travail temporaire) ont été condamnées en appel, le 6 juillet, pour discrimination raciale à l’embauche. Il s’agissait de jeunes filles faisant la promotion d’un nouveau produit dans les supermarchés. C’était en 2000, et ces deux sociétés avaient été relaxées en première instance.

    Pour Jean-François Amadieu, directeur de l'Observatoire des discriminations, il est regrettable que la « justice soit aussi longue car il y a un décalage entre les faits reprochés et ce qu'est aujourd'hui le groupe L'Oréal ». En effet, souligne-t-il, « lorsque l'on a un prénom susceptible d'être discriminant, les chances d'embauche sont 10 % supérieures par rapport à celui qui porte un prénom français ».

    Cela confirme ce que dit le PDG de L’Oréal, Jean-Paul Agon, dans une interview au Monde « La loi nous interdit de compter le nombre de personnes issues de la diversité soit par le nom, soit par le lieu de résidence. Mais aujourd'hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d'origine étrangère, il a plus de chance d'être recruté que celui qui porte un prénom français de souche. »

    Cela s’appelle la discrimination. Mais positive. Donc louable, quand l’autre est pénalement condamnable. Inutile pour le brave Marcel d’aller se plaindre à la Halde qu’on ait choisi Mohammed. Ce grand naïf pourrait même se voir poursuivi pour propos racistes...

    Et pour bien montrer sa détermination, L’Oréal soutient la chaire « Diversité et performance » que vient de créer l’Essec. Une chaire qui sera placée sous la responsabilité du directeur du recrutement et de la « diversité »... chez L’Oréal.

  • Jusqu’à l’absurde

    Hier après-midi, un requin pèlerin a été repéré, près de la plage des Sables d’Olonne, par des employés des affaires maritimes. Lesquels ont aussitôt prévenu le poste de secours. Le drapeau rouge a été hissé, et la zone de baignade évacuée, « sans aucun mouvement de panique », se félicite le lieutenant de CRS.

    Chacun sait que le requin pèlerin est parfaitement inoffensif. Ce pouvait être l’occasion pour des vacanciers d’en voir un de près. Mais non. Car il y avait un risque qu’on ne pouvait pas courir : le risque que des baigneurs paniquent à la vue de l’aileron et fassent une crise cardiaque. Sic.

    Les CRS ont ensuite tenté de localiser l’animal dans la zone des 300 mètres, mais sans succès. Une heure après l’alerte, le drapeau vert a de nouveau été hissé, quand « on a eu la garantie qu’il avait replongé », précise le lieutenant.

    C’est le principe de précaution jusqu’à l’absurde.

  • Leçon de choses

    Deux hommes ont été arrêtés et mis en examen pour meurtre et meurtre en récidive, celui de Jennifer, 21 ans, dont le corps partiellement brûlé avait été découvert à Saint-Sulpice-de-Royan fin avril.

    Celui qui est mis en examen pour meurtre en récidive est un Portugais. Il avait été condamné en 1993 pour viol et tentative de meurtre, et il avait déjà alors tenté de brûler sa victime. Il avait été libéré en 2003, et avait fait l’objet d’un arrêté de reconduite à la frontière. Il avait été renvoyé au Portugal... et était revenu en Charente-maritime.

    On peut se dire qu’en abolissant la prétendue « double-peine », dont ce Portugais était une victime, Nicolas Sarkozy a permis de faire désormais économiser à l’Etat le prix d’une « reconduite », et à la victime de cette injustice le prix de son retour parmi nous...

    L’Europe, c’est aussi le meurtre sans frontières.

  • Le vrai symbole d’Epinal

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le discours d’Epinal du général de Gaulle fut prononcé dans une France libérée de l’occupant, qui recouvrait sa pleine et entière souveraineté.

    Le discours d’Epinal de Nicolas Sarkozy est prononcé dans une France occupée : elle n’a plus de monnaie, plus de 70 % des lois sont des transpositions de directives supranationales, et elle s’apprête à voir défiler le jour de sa fête nationale les armées de 26 pays étrangers. Le président de la République, qui se dit partisan d’un Etat fort, veut imposer un traité qui supprime l’essentiel de la souveraineté, et va encore au-delà du traité avec son projet de gouvernement économique de l’Europe.

    Il n’y a donc aucun parallèle possible entre les deux discours d’Epinal.

    Si l’on doit y voir un symbole, c’est celui qui permet de mesurer le chemin parcouru entre l’indépendance retrouvée et l’abandon de la patrie aux puissances euromondialistes.

  • Dérisoire apparence

    Dans son discours d’Epinal, Nicolas Sarkozy a essentiellement répété ce qu’il avait dit pendant la campagne sur la réforme des institutions qu’il veut mettre en œuvre, afin de garantir un « Etat fort » sous la conduite d’un Président qui gouverne directement, s’adresse directement au Parlement, etc.

    La seule nouveauté est l’annonce de la mise en place d’un « comité de 12 à 15 membres », qui sera présidé par Edouard Balladur et devra lui « faire des propositions d’ici le 1er novembre ».

    Comme on le savait déjà, il y aura des personnalités de gauche dans ce comité, et la France est suspendue aux lèvres de Jack Lang pour savoir si oui ou non il acceptera d’en faire partie. La réponse est oui, bien sûr, mais Jack fait planer un faux suspense qui lui permet d’être environné de journalistes et de passer à la télé deux fois par jour.

    Quant à l’éloge appuyé de Nicolas Sarkozy à Jack Lang, il est d’une indécence politique... qui ne peut plus nous surprendre.

    Selon le refrain désormais habituel, cette commission réfléchira « sans tabou » sur tous les sujets (article 16, 49-3, limitation du mandat, proportionnelle, etc.) Cette insistance sur l’absence de tabou apparaît de plus en plus comme une façon habile de verrouiller les tabous. L’appel aux personnalités de gauche est un élément de ce verrouillage.

    Reste le symbole. Nicolas Sarkozy, soucieux, dit-il de s’inscrire dans la tradition gaulliste, a voulu prononcer son discours à Epinal parce que c’est là que Charles de Gaulle avait prononcé un discours, en septembre 1946, sur sa conception de la République.

    La différence saute aux yeux. Ce n’est pas une différence, c’est un fossé. Les deux faits sont même antinomiques.

    En 1946, la France recouvrait son indépendance. C’est après la Libération que de Gaulle exposait ses idées pour une nouvelle République.

    Nicolas Sarkozy fait l’inverse. Il prétend vouloir un Etat fort et un Président qui gouverne, juste après avoir participé avec enthousiasme à l’élaboration d’un nouveau traité européen qui détruit la souveraineté des Etats membres de l’Union européenne, Etats déjà asservis par une Commission européenne qui fait que plus de 70 % de nos lois sont la transposition de ses directives, alors qu’en 1946 toutes les lois étaient des lois françaises.

    Et aussi, comme si cela ne suffisait pas, il le fait juste après avoir insisté, par deux fois : par sa  présence insolite à une réunion de l’Eurogroupe et par sa lettre de mission à Christine Lagarde, sur sa volonté de créer un gouvernement économique de l’Europe, ce qui va encore plus loin que le futur traité.

    De Gaulle exposait ses idées sur un territoire libéré. Sarkozy expose les siennes deux jours avant un 14 juillet où les Champs-Elysées sont occupés par 26 armées étrangères, défilé qui se conclura par un hymne supranational.

    Dans un tel contexte, le nouveau discours d’Epinal n’est qu’une nouvelle opération de communication destinée à tromper les Français, à leur faire croire que Sarkozy va imposer un pouvoir fort alors qu’il ne s’agit que d’une dérisoire apparence.

  • Saint Henri

    Duc de Bavière, puis roi de Germanie, puis empereur du Saint Empire, Henri II conduisit de nombreuses guerres pour garantir l’unité et les frontières de son empire, (et pour l’étendre un peu, aussi). Il favorisa l’Eglise et appuya les efforts de Rome pour ramener la discipline ecclésiastique, créa l’évêché de Bamberg, soutint la réforme de Cluny. Lorsqu’il mourut il légua sa fortune « au Christ ». Car il n’avait pas d’enfants. Les historiens semblent partagés sur la raison de cette absence de descendance. Il a été longtemps dit que son épouse sainte Cunégonde avait fait vœu de chasteté. On dit plutôt aujourd’hui qu’elle était sans doute stérile. Ce qui ne change rien à la sainteté d’Henri (ni de Cunégonde), puisqu’il resta fidèle à sa femme toute sa vie alors qu’il aurait très facilement obtenu du pape, comme tant d’autres souverains en la circonstance, la reconnaissance de nullité de son mariage.

    Il écrivit une belle lettre à l’évêque de Bamberg, dont voici un extrait : « Nous devons abandonner les biens temporels et mettre au second plan les avantages terrestres pour nous efforcer d’atteindre les demeures célestes qui sont éternelles. Car la gloire présente est fugitive et vaine si, tandis qu’on la possède, on omet de penser à l’éternité céleste. »

     PS, 15 juillet. Fatalement ça devait arriver un jour ou l'autre. Je me suis mélangé les calendriers. C'est dans le nouveau que saint Henri est fêté le 13 (par une "mémoire facultative"...). Dans l'ancien, c'est le 15. 

  • A l’Université de Bethléem

    Il y a quelques jours s’est réuni à Rome le comité chargé de coordonner le soutien financier aux Eglises orientales. A cette occasion l’agence Zenit a rencontré le Fr Daniel Casey, vice-chancelier de l’université de Terre Sainte de Bethléem, qui est la seule institution catholique d’études supérieures présente en territoire palestinien.

    Voici quelques extraits des propos du Fr Casey, dont l’intégralité est sur Zenit avec des explications.

    « La position de Bethléem est unique, c’est là où Jésus est né, et où la population chrétienne, comme dans les deux villes voisines de Beit Jala et Beit Sahour, est presque majoritaire. Ici c’est très différent par rapport à Gaza, où le nombre de chrétiens est infime. »

    « On relève beaucoup de signes encourageants. La population locale respecte les idéaux chrétiens et les traditions de l’université. Nous observons encore le dimanche. Nous sommes l’un des rares endroits où tout est fermé le dimanche et ouvert le vendredi, jour sacré des musulmans. »

    « La peur existe indépendamment de l’endroit où nous vivons. Au gré des conversations, j’entends souvent les gens exprimer leur gratitude pour ce nouveau jour qui se lève, mais ils sont inquiets de ce qui peut se passer la nuit. La peur est inévitable. Cela dit, l’université continue d’organiser des conférences internationales et poursuit ses sessions académiques. Les demandes d’entrée se multiplient et l’université est obligée de refuser les candidats en excédent. »

    A propos du mur, des contrôles militaires et des humiliations aux passages : « J’en ai moi-même fait l’expérience, et je suis pourtant un étranger. Il y a des personnes qui ne sont pas sorties de Bethléem depuis cinq ans. Vivre à Bethléem est comme vivre dans une prison. Ceci a un effet terrible sur la population. Les jeunes, sans opportunités d’emploi, qui ont été admis à l’université, n’ont absolument rien à faire. Ils sont donc en colère et à la merci de la situation politique. D’où leur violente réaction. »

    « L’idée de prière n’a jamais été aussi opportune que maintenant... J’espère que les gens prient pour la paix en Terre Sainte ».