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  • Grains de sable

    Le gouvernement néerlandais a décidé de demander l’avis du Conseil d’Etat sur le projet de nouveau traité européen. Si le Conseil d’Etat décide que ce traité est à « caractère constitutionnel », il pourra être soumis à référendum. C’est ce qui s’était passé avec la Constitution européenne, avec le résultat que l’on sait. Or le nouveau traité reprend l’essentiel... constitutionnel de la Constitution européenne.

    Deux sondages successifs montrent qu’une majorité de Danois sont favorables à un référendum sur le nouveau traité européen. Le Premier ministre Rasmussen attend la fin de la conférence intergouvernementale chargée de rédiger le traité pour décider d’un éventuel référendum. Le Danemark avait prévu un référendum sur la Constitution européenne et avait abandonné son projet après les scrutins français et néerlandais. L’article 20 de la Constitution danoise impose un référendum en cas de transfert de souveraineté.

    La Constitution irlandaise prévoit la même chose. A l’issue du sommet de Bruxelles, le Premier ministre irlandais avait donc estimé probable qu’un référendum soit organisé en Irlande, mais il attendait d’avoir l’avis de l’attorney général. Il ajoutait que dans ce cas l’Irlande serait sans doute le seul pays à organiser un référendum. Ce n’est plus du tout évident...

  • Europe, Europe, Europe

    Rachida Dati, recevant à la Chancellerie plusieurs de ses homologues européens, vendredi dernier, a déclaré qu’elle souhaitait « tout particulièrement mettre l’accent sur la formation des magistrats au sein de l’Union », lorsque la France présidera l’UE au second semestre 2008 : « La qualité de notre justice européenne gagnera à l’évidence à disposer d’une formation commune des magistrats puisque nos règles de droit sont appelées à se rapprocher ».

    On voit que Rachida Dati se comporte déjà comme si le nouveau traité européen était ratifié. Pour l’heure la justice européenne est une coopération entre Etats, selon les traités de Maastricht et d’Amsterdam. Et même si le nouveau traité était en application, les règles judiciaires sont tellement différentes d’un pays à l’autre qu’il est totalement illusoire de prétendre mettre en œuvre, en 2008, une formation commune des magistrats.

    Son propos a dû faire sourire ses « homologues ».

    Mais peut-être s’agissait-il d’abord pour Rachida Dati de se persuader qu’elle serait encore place Vendôme en 2008...

  • Les infirmières bulgares

    Ce qui est étonnant, dans l’affaire des infirmières bulgares, c’est de voir à quel point tout le monde joue la comédie, ouvertement, avec une totale impudeur. Il s’agit d’une mise en scène hypocrite, mais d’une hypocrisie affichée, soulignée, de façon à bien montrer qu’on se moque du monde. Comment peut-on, face à une telle farce, demander aux peuples d’avoir confiance dans l’état de droit et dans la recherche de relations internationales justes et saines ?

    Chacun savait, avant le nouveau verdict, que la confirmation de la peine de mort n’était rien d’autre qu’un élément des tractations visant à la libération des infirmières. On aura néanmoins entendu un concert international de condamnation de ce verdict, avec force trémolos et indignations, comme si les infirmières allaient réellement être exécutées.

    Or le compromis financier avait été annoncé officiellement par le gouvernement libyen la veille du verdict. On n’en connaissait pas le détail, mais on savait que c’était fait. « Cet accord ouvre la voie à la possibilité que la peine de mort soit commuée en une peine de prison à vie qu’elles pourront effectuer en Bulgarie », disait benoîtement l’avocat français des infirmières.

    Cela ne vous rappelle rien ? En mai dernier, un accord a été conclu entre Tony Blair et Muammar Kadhafi sur les transferts de prisonniers entre leurs deux pays : en clair, la possibilité pour le Libyen emprisonné en Grande-Bretagne pour sa participation à l’explosion de l’avion à Lockerbie de retourner chez lui.

    En 2004, la Libye avait finalement accepté de verser 10 millions de dollars par victime de l’attentat.

    Kadhafi a d’abord demandé 10 millions de dollars par victime du sang contaminé...

    Finalement il a accepté de réduire ses prétentions à 1 million de dollars par victime. Non pas lui, mais la fondation « humanitaire » de son fils Seif al Islam (le glaive de l’islam)...

    Le 10 juillet, on a appris que George Bush avait écrit une lettre à Muammar Kadhafi pour lui parler des « problèmes en suspens », à savoir les suites des attentats de Lockerbie et de la discothèque de Berlin, et la question des infirmières bulgares...

    Le 11 juillet, George Bush a nommé un ambassadeur à Tripoli, dernière étape de la normalisation des relations diplomatiques rompues en 1980. Ces relations avaient été rétablies en juin 2004, six mois après que Kadhafi eut annoncé qu’il renonçait à ses « armes de destruction massive ». En avril de la même année, la Libye avait menacé de ne verser que la moitié des dédommagements de Lockerbie si les Américains ne mettaient pas fin à leurs sanctions. Le 7 mai, à l’issue de leur premier procès, les infirmières bulgares étaient condamnées à mort. En septembre avait lieu l’accord sur l’indemnisation des victimes de l’attentat contre la discothèque La Belle de Berlin où deux soldats américains avaient été tués et de nombreux autres blessés. En octobre se tenait à Tripoli un sommet sur le Darfour.

    En mars de cette même année 2004, le très humanitaire Seif al Islam avait annoncé que les compagnies pétrolières américaines allaient être autorisées de nouveau à travailler en Libye.

    La Libye a les plus fortes réserves de pétrole et de gaz du continent africain. Au début des années 80 on a découvert que le Darfour contenait de gigantesques gisements de pétrole. Hier s’est ouverte à Tripoli une conférence internationale sur le Darfour. Pour arrêter le génocide, bien sûr.

    On voit que l’affaire des infirmières bulgare, qui est à l’origine une affaire intérieure libyenne entre Kadhafi et son opposition islamiste, est devenue un petit marchandage international dans un contexte de « négociations » politico-financières tous azimuts.

    Quant à la visite de Cécilia Sarkozy, elle n’a pas davantage d’intérêt ou d’impact que celle de Kouchner avec son sac de riz en Somalie. Ce n’est qu’un coup médiatique parmi tant d’autres (hélas, ça marche auprès de l’opinion publique...).

    Au fait, qui va payer la rançon ?

    L’Union européenne, bien sûr. C’est-à-dire les contribuables européens. Mais il ne faut pas le dire. C’est le seul élément qui restera secret dans toute cette affaire...

    Et que les Français ne se plaignent pas. C’est aussi le prix à payer pour que Total puisse opérer tranquillement en Libye. Et au Darfour... Total, vous savez, notre grande compagnie pétrolière, pour le compte de laquelle Bernard Kouchner, en 2003, avait fait un rapport si complaisant, à propos des ses activités en Birmanie, qu’il fit scandale...

  • Au pays des avortements...

    Lettre de lecteur publiée dans le journal canadien La Tribune , reproduite sur le site cyberpress.ca, samedi 14 juillet (via bafweb).

    Au Québec, il y a des gens qui s'achètent une bonne conscience à peu de frais.

    On condamne des commerçants pour avoir vendu des billets de loterie à des gens "ayant l'air d'avoir moins de 25 ans", mais une gamine de 15-16 ans peut se faire avorter sans que ses parents le sachent!

    On se scandalise du sort "affreux" des oies d'élevage et on invite à boycotter le foie gras, mais personne n'est empêché de dormir par les milliers de fœtus qui se font charcuter chaque mois dans les cliniques de planning familial (en clair: dans les avortoirs officiels de la belle province)! Vraiment, les Québécois ont le cœur et les sentiments à la bonne place!

    Je ne peux que citer la phrase de la Sainte Écriture: "Sépulcres blanchis! Hypocrites! Vous filtrez le moucheron et vous avalez le chameau!" En un mot comme en cent: vous attitudes superficielles, applaudies par nos élites frelatées, me dégoûtent.

    François McCauley, Sherbrooke

  • Notre Dame du Mont Carmel

    A la fin du XIIe siècle, des ermites latins se fixent au Mont-Carmel. Ils se reconnaissent dans la figure d´Elie. Sa parole de feu imprègne leur vie et leur prière. “Il est vivant le Seigneur devant qui je me tiens !” Par ces mots, Elie le prophète de feu, entre dans l´histoire.

    Le Carmel a repris à son compte ce cri en y trouvant l´expression de sa propre expérience contemplative et en annonçant ainsi la présence agissante de Dieu. A la suite d´Elie, nous redisons aux hommes que Dieu EST, qu´il est VIVANT. Par notre vie cachée, nous vivons Dieu et nous disons Dieu.

    Le Carmel entre dans l´histoire, non par la parole d´un fondateur, mais par la présence silencieuse d´hommes de prière. Cette vie érémitique est expérimentée longuement avant de se traduire dans une reconnaissance officielle et un appui canonique.
    Aux environs de 1209, l´évêque Albert de Jérusalem rédige une “formule de vie” qui approuve le style de vie des ermites. C´est un texte court et dense connu sous le nom de “Règle du Carmel”. Il vise l´essentiel et se base sur l´Ecriture. Il constitue “l´acte de baptême” de l´Ordre du Carmel.

    A l´origine du Carmel comme Ordre dans l´Eglise se tient Elie le prophète de feu.

    Au long de l´histoire du Carmel, une présence silencieuse qui accompagne : Marie. Depuis son origine, le Carmel est revêtu de la beauté et de la prière de Notre Dame. Carmes et carmélites portent “l´habit de la Vierge” et se laissent revêtir de son regard pour suivre les sentiers escarpés de la recherche de Dieu. Contemplant la Vierge dans l´Evangile, le Carmel a toujours reconnu en elle le modèle de prière et d´écoute, la “pauvre du Seigneur” toute tendue vers l´accueil de la Parole, docile à l´Esprit et associée par son OUI inconditionnel au mystère pascal du Christ.

    Géographiquement, le Carmel traverse les mers pour venir d´Orient en Occident. En effet, peu après la reconnaissance officielle des “frères ermites de Notre-Dame du Mont-Carmel”, la situation politique de la Palestine s´aggrave. Les Sarrasins veulent reconquérir le pays de Jésus et des violentes persécutions obligent les ermites à émigrer en Occident en vue de la survie de l´Ordre. L´implantation dans les villes nécessite une adaptation à tous les niveaux. En quelques années, l´Ordre des ermites devient un Ordre mendiant.

    Le Carmel était entré dans l´histoire depuis plus de deux siècles avant d´accueillir des moniales de façon officielle. Déjà au Moyen-Âge, des recluses et des béguines vivent de l´esprit du Carmel. Jean Soreth, l´animateur du Carmel médiéval, institue officiellement les carmélites, en Hollande d´abord (1452), en France et en Espagne (1478) où le couvent de l´Incarnation à Avila deviendra célèbre par l´entrée, le 2 novembre 1535, d´une jeune fille de la ville qui s´appelle Teresa de Ahumada.

    (Présentation de l’histoire du Carmel sur le site internet du Carmel de Luxembourg)

  • 7e dimanche après la Pentecôte

    « A leurs fruits vous les reconnaîtrez : est-ce qu’on récolte du raisin sur les épines, ou des figues sur les ronces ? »

    Le raisin contient en lui le mystère du Christ, car de même que la grappe par l’intermédiaire du bois de la vigne tient suspendus des grains nombreux, ainsi le Christ, par le bois de la croix tient dans une étroite union la multitude des fidèles. La figue, c’est l’Église qui tient aussi la multitude de ses enfants dans le doux embrassement de sa charité, comme la figue tient en elle une quantité considérable de graines sous une seule enveloppe. Or la figue est le signe tout à la fois de la charité par sa douceur, et de l’unité par l’union de ses graines. Le raisin est tout ensemble le symbole de la patience parce qu’il est foulé dans le pressoir ; de la joie, parce que le vin réjouit le cœur de l’homme ; de la sincérité, parce qu’il n’est pas mélangé d’eau ; et de la suavité par le plaisir qu’il donne. Les épines et les ronces sont les hérétiques. En effet, de même que l’épine et la ronce présentent des pointes de toutes parts, de même les serviteurs du diable sont pleins d’iniquités, de quelque côté qu’on les considère. Ces ronces et ces épines ne peuvent produire aucun des fruits que demande l’Église. Notre Seigneur ne se borne pas à cette comparaison particulière du figuier et de la vigne pour rendre sensible cette vérité, il la généralise par ces paroles : « C’est ainsi que tout arbre qui est bon porte de bons fruits, et tout arbre mauvais en porte de mauvais. »

    (Ce texte, cité par saint Thomas d’Aquin dans la Catena Aurea, est extrait de la 19e homélie de l’Opus imperfectum in Matthaeum, traduction latine d’un texte grec attribué à saint Jean Chrysostome et dont l’auteur est inconnu.)

  • Guéguerre au MoDem

    Didier Bariani, vice-président de l'UDF-MoDem en charge des questions statutaires, et président du groupe Modem au conseil de Paris, s'oppose à ce que l'UDF disparaisse au sein du Mouvement démocrate, préférant qu'elle demeure une composante distincte au sein du futur parti de François Bayrou. « L'UDF et le MoDem sont compatibles, mais est-ce que l'UDF est soluble dans le MoDem, je ne crois pas », a-t-il déclaré à l'AFP.

    Une fusion de l'UDF avec le MoDem risque de faire partir « un tas de militants et d'élus locaux, qui vont se trouver très dépaysés s'ils n'ont plus au sein du MoDem cette UDF de centre modéré qui les représente », a-t-il ajouté. Car « les gens qui ont adhéré en grand nombre au MoDem ont souvent des cultures différentes de celles de l'UDF ».

    Il regrette que « M. Bayrou et ses amis se gaussent beaucoup » de cette vision d'une UDF continuant à exister au sein du MoDem, et fustige « l'intolérance » et la « raillerie » manifestée à son encontre.

    « Je ne veux pas croire que l'on se dise que la transfusion sanguine (le renouvellement complet des militants et élus) est le meilleur choix », et que « plus il y en a qui partiront, mieux ça vaudra », dit-il encore, avertissant que seul un congrès des adhérents de l'UDF pourrait décider de fondre le parti au sein du MoDem, et qu'il inviterait le congrès à ne pas le faire…

    Le problème est que la création du MoDem a été approuvée début mai par un conseil national de l'UDF…

  • Dans la famille Dati…

    On demande le frère. Un autre. On connaissait Jamal, condamné en première instance à six mois de prison avec sursis pour trafic de stupéfiants, qui comparaîtra mardi en appel. Voici Omar, dont on apprend qu’il est sous contrôle judiciaire depuis 2005, pour un trafic de drogue « de moyenne importance ». Il doit comparaître bientôt devant le tribunal de Chalon-sur-Saône.

    Nicolas Sarkozy s’est rendu impromptu à la garden party du ministère de la Justice, hier, et s’est affiché avec Rachida Dati pour bien montrer qu’il la soutenait dans ses épreuves. Ou dans sa façon très spécifique de faire le ménage à la Chancellerie.

    Au risque de montrer qu’il est le seul à la défendre…

  • Saint Bonaventure

    Si l'on en croit le nouveau calendrier et d'autres sources, saint Bonaventure est mort un 15 juillet (d'autres ont dit le 14, jour de sa fête dans l'ancien calendrier, d'autres le 16...). Une curiosité est le texte du nouveau lectionnaire pour la fête de saint Bonaventure, donc le 15. Alors que la nouvelle liturgie a été fabriquée par des intellectuels utilitaristes (comme le disait à peu près un certain cardinal Ratzinger), il s’agit d’un texte (absolument sublime) qui explique que ce n’est pas par la spéculation intellectuelle qu’on peut pénétrer le mystère du Christ...

    Le Christ est le chemin et la porte, l'échelle et le véhicule ; il est le propitiatoire posé sur l'arche de Dieu et le mystère caché depuis le commencement.

    Celui qui tourne résolument et pleinement ses yeux vers le Christ en le regardant suspendu à la croix, avec foi, espérance et charité, dévotion, admiration, exultation, reconnaissance, louange et jubilation, celui-là célèbre la Pâque avec lui, c'est-à-dire qu’il se met en route pour traverser la mer Rouge grâce au bâton de la croix. Quittant l'Égypte, il entre au désert pour y goûter la manne cachée et reposer avec le Christ au tombeau, comme mort extérieurement mais expérimentant dans la mesure où le permet l'état de voyageur ce qui a été dit sur la croix au larron compagnon du Christ : « Aujourd'hui avec moi tu seras dans le paradis. »

    En cette traversée, si l'on veut être parfait, il importe de laisser là toute spéculation intellectuelle. Toute la pointe du désir doit être transportée et transformée en Dieu. Voilà le secret des secrets, que « personne ne connaît sauf celui qui le reçoit », que nul ne reçoit sauf celui qui le désire, et que nul ne désire, sinon celui qui au plus profond est enflammé par l'Esprit Saint que le Christ a envoyé sur la terre. Et c'est pourquoi l'Apôtre dit que cette mystérieuse sagesse est révélée par l'Esprit Saint.

    Si tu cherches comment cela se produit, interroge la grâce et non le savoir, ton aspiration profonde et non pas ton intellect, le gémissement de ta prière et non ta passion pour la lecture ; interroge l'Époux et non le professeur, Dieu et non l'homme, l'obscurité et non la clarté ; non point ce qui luit mais le feu qui embrase tout l'être et le transporte en Dieu avec une onction sublime et un élan plein d'ardeur. Ce feu est en réalité Dieu lui-même dont « la fournaise est à Jérusalem. » C'est le Christ qui l'a allumé dans la ferveur brûlante de sa Passion. Et seul peut le percevoir celui qui dit avec Job : « Mon âme a choisi le gibet, et mes os, la mort. » Celui qui aime cette mort de la croix peut voir Dieu ; car elle ne laisse aucun doute, cette parole de vérité : « L'homme ne peut me voir et vivre. »

    Mourons donc, entrons dans l'obscurité, imposons silence à nos soucis, à nos convoitises et à notre imagination. Passons avec le Christ crucifié de ce monde au Père. Et quand le Père se sera manifesté, disons avec Philippe : « Cela nous suffit » ; écoutons avec Paul : « Ma grâce te suffit » ; exultons en disant avec David : « Ma chair et mon cœur peuvent défaillir : le roc de mon cœur et mon héritage, c’est Dieu pour toujours. Béni soit le Seigneur pour l’éternité, et que tout le peuple réponde : Amen, amen ! »

    (Saint Bonaventure, Itinéraire de l'âme à Dieu, 7) 

  • La mosquée de Delanoë

    Le maire de Paris va créer un Institut des cultures musulmanes, dont il inauguré la « préfiguration » en octobre dernier. Il s’agira officiellement d’un « centre universitaire de formation, de recherche et de documentation orienté vers l'étude des lectures et des pratiques modernes de l'islam ». Comme je l'avais souligné à l'époque, il s’agit tout bonnement d’une mosquée, l'intitulé étant censé masquer le fait que cela se fait en violation de la loi de 1905. L'Observatoire de l'islamisation donne des détails, dont ce gros détail que la chose coûtera la bagatelle de 10 millions d’euros au contribuable parisien.

    On trouve aussi sur ce blog un lien permettant de lire l’article d’Eric Denécé sur l’islamisation des entreprises, paru dans le numéro de juin du magazine du Medef. Plusieurs blogs évoquent cet article. En réalité, ce n’est rien d’autre qu’un résumé du (décevant) rapport sur la question publié par le même auteur en octobre 2005.