Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 11

  • La nuit porte conseil

    Finalement, lors de leur petit déjeuner de ce matin, les ministres des Finances sont tombés d’accord pour soutenir la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la direction du FMI. Elle a reçu « un large soutien », selon un diplomate. Et la Pologne a retiré la candidature de Marek Belka. Mais le nouveau ministre britannique a remis en cause, comme il l’avait déjà fait la veille, la règle tacite selon laquelle cette présidence revient à un Européen, et les ministres se disent « prêts à discuter » avec leurs partenaires sur la possibilité qu’un non-Européen soit nommé à la tête de l’institution.

  • FN : le congrès et les finances

    A l’issue du bureau politique du Front national qui s’est tenu hier à Saint-Cloud, Jean-Marie Le Pen a indiqué à l’AFP que le principe du vote direct des adhérents pour l’élection du président et du comité central avait été entériné « à l’unanimité moins trois abstentions ».

    L’ancien système, qui nécessitait des congrès départementaux pour élire des délégués au congrès, était « compliqué et coûteux », a expliqué Jean-Marie Le Pen. Le vote direct des adhérents permettra à ceux-ci de « se sentir directement concernés par le parti, sa vie, ses objectifs ».

    Le congrès se déroulera les 17 et 18 novembre à Bordeaux. Jean-Marie Le Pen a exclu qu’il soit l’occasion d’un débat sur le programme du mouvement : « Nous ne faisons pas de la politique pour avoir un grand nombre de voix : nous proposons un programme, en souhaitant qu’il soit adopté par le plus grand nombre. »

    Par ailleurs Jean-Marie Le Pen a confirmé que le Front national prépare un plan social pour faire face à ses grosses difficultés financières. Une vingtaine de salariés, sur une cinquantaine, devraient avoir à quitter leurs fonctions. « Nous sommes entrés en conversation avec les membres du personnel, pour connaître ceux qui pourraient peut-être prendre leur retraite, ceux qui souhaiteraient partir. » « On va serrer les boulons le plus possible, tout en essayant de maintenir un niveau d’activité convenable et un minimum indispensable », a-t-il ajouté.

  • Nouvelle crise en Pologne

    Le vice-Premier ministre et ministre de l’Agriculture polonais Andrzej Lepper, chef du parti populiste Samoobrona, a été limogé, « suite à des faits en rapport avec les opérations du Bureau national anti-corruption, concernant une corruption à grande échelle », selon le porte-parole du gouvernement, qui a précisé que deux personnes ont été arrêtées, dont un collaborateur d’Andrzej Lepper. Celui-ci a déclaré qu’il ne pouvait pas imaginer une autre décision que le départ de Samoobrona de la coalition gouvernementale. Le ministre des sports, Tomasz Lipiec, également impliqué selon le Premier ministre Jaroslaw Kaczynski, a dû démissionner à son tour. Tomasz Lipiec est membre de la Ligue des familles polonaises. Jaroslaw Kaczynski a déclaré : « Si Samoobrona ne revient pas sur sa décision, il y aura des élections anticipées, probablement en automne. »

    Addendum. Après avoir tenu une réunion dans l'après-midi, Samoobrona a décidé de rester dans la coalition gouvernementale.

  • Les musulmans ne se marient pas à la mairie

    Un député UMP a déposé une question écrite au ministère de l’Intérieur, sur le fait que « dans la plupart des communes, les services de l’état civil qui fournissent les certificats d’union civile à la demande des mariés souhaitant procéder ultérieurement à un mariage religieux ne sont quasiment jamais sollicités par les mariés de religion musulmane », alors que la loi interdit de procéder à un mariage religieux sans qu’il y ait eu mariage civil au préalable.

    La réponse du ministère de l’Intérieur est hallucinante : le mariage musulman n’est pas un sacrement mais un contrat civil. Précisions et pertinents commentaires sur l’Observatoire de l’islamisation.

    Autre commentaire : les catholiques ont été obligés de se plier à la loi de la République. Mais les musulmans ont le droit de ne pas respecter cette même loi et de s’en tenir à la charia islamique. Où est « l’islam de France » ?

  • Notre-Dame de Guadalupe et la vie

    A lire sur le blog de Jeanne Smits, une relation du début du pèlerinage de Notre-Dame de Guadalupe, avec des propos de l’évêque de Querétaro : « Vous être pèlerins de la vie et pour la vie, réjouissez-vous car vos noms sont inscrits dans le ciel. »

     

  • Modeste Française

    A la réunion de l’Eurogroupe, Nicolas Sarkozy a été « extrêmement convaincant », et, « comme modeste Française, j’étais extrêmement fière d’être représentée avec autant de conviction, avec autant de passion ».

    Qui a dit cela ?

    Christine Lagarde, dont on croit se souvenir qu’elle porte le titre de ministre de l’Economie et des Finances.

    Il fallait donc en effet que Sarkozy aille en personne à Bruxelles, puisque celle qui devait défendre la position du gouvernement français n’est qu’une « modeste Française ».

    Et elle est fière d’être représentée par le Président, alors que dans la logique de l’Eurogroupe et de sa fonction c’est elle qui devait le représenter...

  • Sarkozy revient bredouille de Bruxelles

    Comme il s’occupe de tout, Nicolas Sarkozy voulait aller lui-même à la réunion de l’Eurogroupe, qui est une réunion des ministres des Finances de la zone euro, pour expliquer sa politique budgétaire, non conforme au « pacte de stabilité » de Maastricht et aux engagements précédents de la France quant à la réduction des déficits. En réalité, il voulait aussi et d’abord aller à Bruxelles pour lancer son idée super-européiste d’un renforcement de l’Eurogroupe en une structure politique de gouvernance économique de la zone euro. Et il voulait aussi se faire le champion de la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI.

    Accueilli par de fermes critiques, tant de la part du commissaire européen que de plusieurs ministres des Finances, sur le fait qu’il repoussait à 2012 la date butoir pour supprimer les déficits publics alors que les pays de la zone euro ont arrêté la date de 2010, Nicolas Sarkozy s’est engagé à réduire le déficit à 2,4 % du PIB dès cette année et de le réduire encore l’an prochain, et a promis de ne pas relâcher ses efforts de consolidation budgétaire. Et si la croissance est supérieure aux prévisions, « on pourra être au rendez-vous de 2010 ». En attendant, il a dû s’engager à présenter un programme de stabilité actualisé en septembre, qui sera ensuite régulièrement révisé.

    « Ce qu’on a obtenu va au-delà de ce que nous attendions », s’est félicitée une source communautaire, il a dû « mettre de l’eau dans son vin »...

    En bref, Nicolas Sarkozy s’est plié aux exigences européennes tout en se gardant une marge de manœuvre.

    Quant à sa proposition (à des ministres...) d’une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro en vue d’en faire une structure politique, elle n’a eu aucun écho favorable. Et la banque centrale européenne a naturellement profité de l’occasion pour rappeler son opposition absolue à un gouvernement économique qui limiterait son indépendance garantie par les traités...

    Enfin, sur la proposition de faire de Dominique Strauss-Kahn « le candidat de la France et de l’Europe » à la tête du FMI, les ministres sont restés très évasifs, et aucun d’eux n’a manifesté son soutien. Certains grommellent en aparté que ce sont déjà des Français qui sont à la tête de l’OMC, de la BCE , et de la BERD. De son côté, le FMI a fait savoir dans un communiqué que « chaque membre du conseil d’administration peut soumettre une candidature pour ce poste, sans critère de nationalité, comme cela a été le cas dans le passé ». Ce matin, la Pologne a présenté officiellement la candidature de son ancien Premier ministre Marek Belka, actuellement secrétaire exécutif de la commission économique de l’ONU pour l’Europe...

  • Saintes Rufine et Seconde

    Rufine et Seconde, vierges de Rome, étaient sœurs. Fiancées par leurs parents à Armentarius  et Vérinus, elles repoussèrent cette alliance, comme ayant consacré à Jésus-Christ leur virginité. Arrêtées sous l'empire de Valérien et de Gallien, le préfet Junius ne put ni par  promesses, ni par menaces, les faire changer de résolution. En conséquence, il fait d'abord battre de verges Rufine. Pendant qu'on la frappe, Seconde interpelle ainsi le juge : « Pourquoi l'honneur à ma sœur, et à moi la honte ? fais-nous frapper toutes deux, puisque toutes deux nous confessons le Christ Dieu. » A ces paroles, le juge enflammé de colère ordonne qu'on les plonge dans un cachot ténébreux et infect ; une lumière éclatante et la plus suave odeur remplissent soudain ce lieu. Enfermées dans un bain aux ardeurs embrasées, elles en sortent saines et sauves. Jetées dans le Tibre une pierre au cou, elles sont délivrées par un Ange. Enfin elles sont décapitées hors de la Ville , au dixième mille de la voie Aurélia. Une dame nommée Plautilla ensevelit leurs corps dans sa propriété ; transportés à Rome plus tard, ils reposent dans la Basilique de Constantin, près du Baptistère.

    (Missel romain « extraordinaire »)

  • L’Europe et les biocarburants

    La dictature écolo relayée par la dictature européenne aboutit naturellement à l’inverse de ce qui est censé se produire. En voici un exemple flagrant.

    La Commission européenne, sous la pression des lobbies écolos, a défini comme objectif qu’au moins 10% des carburants utilisés dans le secteur des transports soient des biocarburants, à l’horizon 2020. Tout le monde a applaudi à cette grande avancée écologique, un évident bienfait, parmi d’autres, de la construction européenne.

    Mais les vrais écologistes, et même Greepeace, tirent la sonnette d’alarme. Les prétendus « biocarburants » ne sont pas « bio » du tout, ils sont même une catastrophe pour le tiers monde et pour la planète en général. Car, en raison du coût de fabrication de l’éthanol en Europe, on importe des huiles de palme d’Indonésie et des graines de soja du Brésil, ce qui conduit les producteurs de ces pays à déboiser et à brûler la forêt tropicale.

    Le prix Nobel de chimie Harmut Michel, notamment, déclare que l’obligation européenne de mélanger des « biocarburants » à l’essence est « extrêmement négative » du point de vue de l’environnement par ses « effets dévastateurs » sur les forêts tropicales. Selon Greenpeace, 87% des forêts détruites entre 1995 et 2000 en Asie du Sud-Est l’ont été dans le but de créer des plantations d’huile de palme.

    Le gouvernement allemand est semble-t-il le premier à s’inquiéter de la chose. Le ministre de l’Environnement propose que soit instauré un système de certification, et que l’industrie ne bénéficie pas de subventions pour l’utilisation d’huile de palme tant qu’un véritable système de surveillance des conditions de sa production n’aura pas été mis en place. Car, en plus, l’Union européenne subventionne de ce fait la destruction de la forêt tropicale...

    Il y a là de quoi traumatiser un certain nombre d’écolos tiersmondistes...

  • Les 50 % d’immigrés économiques

    Nicolas Sarkozy réitére, dans la lettre de mission qu’il envoie à son ministre Hortefeux, son objectif de parvenir à ce que l’immigration économique représente 50 % de l’immigration légale. Réitérons à notre tour ce que cela veut dire. Comme cette immigration de travail représente aujourd’hui environ 5 %, l’objectif assigné à Brice Hortefeux est de la multiplier par dix. Et comme l’essentiel de l’immigration légale est due au regroupement familial, que les nouvelles lois ne feront pas diminuer, l’objectif réel est grosso modo de doubler l’immigration légale. Dans un premier temps. Car ensuite, naturellement, les nouveaux immigrés économiques feront jouer à leur tour le regroupement familial... Ce qui augmentera l'immigration de façon exponentielle.

    Cela s’appelle « l’immigration choisie », qui s’ajoute à « l’immigration subie ».