Le discours d’Epinal du général de Gaulle fut prononcé dans une France libérée de l’occupant, qui recouvrait sa pleine et entière souveraineté.
Le discours d’Epinal de Nicolas Sarkozy est prononcé dans une France occupée : elle n’a plus de monnaie, plus de 70 % des lois sont des transpositions de directives supranationales, et elle s’apprête à voir défiler le jour de sa fête nationale les armées de 26 pays étrangers. Le président de la République, qui se dit partisan d’un Etat fort, veut imposer un traité qui supprime l’essentiel de la souveraineté, et va encore au-delà du traité avec son projet de gouvernement économique de l’Europe.
Il n’y a donc aucun parallèle possible entre les deux discours d’Epinal.
Si l’on doit y voir un symbole, c’est celui qui permet de mesurer le chemin parcouru entre l’indépendance retrouvée et l’abandon de la patrie aux puissances euromondialistes.