Didier Bariani, vice-président de l'UDF-MoDem en charge des questions statutaires, et président du groupe Modem au conseil de Paris, s'oppose à ce que l'UDF disparaisse au sein du Mouvement démocrate, préférant qu'elle demeure une composante distincte au sein du futur parti de François Bayrou. « L'UDF et le MoDem sont compatibles, mais est-ce que l'UDF est soluble dans le MoDem, je ne crois pas », a-t-il déclaré à l'AFP.
Une fusion de l'UDF avec le MoDem risque de faire partir « un tas de militants et d'élus locaux, qui vont se trouver très dépaysés s'ils n'ont plus au sein du MoDem cette UDF de centre modéré qui les représente », a-t-il ajouté. Car « les gens qui ont adhéré en grand nombre au MoDem ont souvent des cultures différentes de celles de l'UDF ».
Il regrette que « M. Bayrou et ses amis se gaussent beaucoup » de cette vision d'une UDF continuant à exister au sein du MoDem, et fustige « l'intolérance » et la « raillerie » manifestée à son encontre.
« Je ne veux pas croire que l'on se dise que la transfusion sanguine (le renouvellement complet des militants et élus) est le meilleur choix », et que « plus il y en a qui partiront, mieux ça vaudra », dit-il encore, avertissant que seul un congrès des adhérents de l'UDF pourrait décider de fondre le parti au sein du MoDem, et qu'il inviterait le congrès à ne pas le faire…
Le problème est que la création du MoDem a été approuvée début mai par un conseil national de l'UDF…