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Au pays des avortements...

Lettre de lecteur publiée dans le journal canadien La Tribune , reproduite sur le site cyberpress.ca, samedi 14 juillet (via bafweb).

Au Québec, il y a des gens qui s'achètent une bonne conscience à peu de frais.

On condamne des commerçants pour avoir vendu des billets de loterie à des gens "ayant l'air d'avoir moins de 25 ans", mais une gamine de 15-16 ans peut se faire avorter sans que ses parents le sachent!

On se scandalise du sort "affreux" des oies d'élevage et on invite à boycotter le foie gras, mais personne n'est empêché de dormir par les milliers de fœtus qui se font charcuter chaque mois dans les cliniques de planning familial (en clair: dans les avortoirs officiels de la belle province)! Vraiment, les Québécois ont le cœur et les sentiments à la bonne place!

Je ne peux que citer la phrase de la Sainte Écriture: "Sépulcres blanchis! Hypocrites! Vous filtrez le moucheron et vous avalez le chameau!" En un mot comme en cent: vous attitudes superficielles, applaudies par nos élites frelatées, me dégoûtent.

François McCauley, Sherbrooke

Commentaires

  • Hé, oui, le mystère de l'âme féminine tellement tournée vers la maternité (voir le chapitre "une femme, des femmes" de l'entretien sur la foi du cardinal Ratzinger) que lorsqu'elles ont tué "le fruit de leurs entrailles", elle ne veulent ni le voir, ni le nommer, l'enfant innommé devient "ça".

    Si les réactions sont diverses (généralement de dépression), la femme avortée se tourne souvent vers "la cause animale". Comme si n'ayant pas su protéger son petit, elle voulait se prouver à elle-même qu'elle n'avait pas perdu son sens maternel, qui fait qu'une femme aime les faibles, les malades et les "tout petits", tout ce qui est fragile et sans défense. Mais elle ne se sentirait plus cohérente avec son attitude, si elle défendait les embryons et foetus des autres femmes.

    C'est peut-être ce qui explique ce curieux renversement des valeurs dont rend compte votre post.

    Un post sur la statistique du syndrôme "post-avortement" sur le blog de Madame Smits était très instructif en classant statistiquement les séquelles psychologiques de l'avortement chez la femme.

  • De prime abord, on peut aussi se demander pourquoi des gamines tombent en cloques aussi facilement.
    Et la contraception?
    et le "médicament anti-bébé" (puisque la grossesse est une maladie, apparement) nommé "pilulle du lendemain"?
    et la capote quasi-gratuite?

    Force est de constater que l'IVG est le supplétif d'une "sexualité libérée et épanouie", ce mythe du sexe libérateur dont les jeunes ne peuvent que souffrir.

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