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  • Le Pen fait un tabac chez les pêcheurs

    « Je suis venu rencontrer des marins pêcheurs du plus grand port de pêche français cassé par l'Europe », a déclaré Jean-Marie Le Pen en arrivant sur le port de Boulogne-sur-mer, où il a été reçu chaleureusement, comme les agences de presse sont contraintes de le reconnaître.

    « Il serre les mains, signe des autographes, prend la pose devant les étals de barbues, turbots, grondins ou cabillauds vendus directement par les pêcheurs, et répète un discours bien rôdé et qui fait mouche », dit l’AFP. Un discours « bien rôdé » ? Ce n’est pourtant pas tous les jours que Le Pen parle de la pêche. Mais il faut bien tenter de glisser une petite vacherie. Car on est bien obligé de parler du « bon accueil » réservé à celui qui dit rendre aux pêcheurs « une visite plus familiale qu’électorale ».

    Il rappelle qu’il est fils et petit-fils de pêcheur, qu’il est « tombé dedans quand il était petit », et qu’il a lui-même travaillé sur un chalutier. « J’ai un copain patron pêcheur à La Trinité. Il a ramassé une amende énorme pour des merluchons qui avaient un millimètre de trop. Et son bateau a 30 ans, il me dit qu’il va un jour couler sous ses pieds, et il ne peut pas le changer. »

    « L’Europe, poursuit-il, cherche à liquider la flotte de pêche française, dans un plan mondialiste qui consiste à confier la nourriture du monde aux pays du sud. C’est pareil pour l’agriculture. Et en échange de quoi ? Je ne sais pas. De promesses, sans doute. »

    Le discours est reçu cinq sur cinq, par des pêcheurs qui sont en phase avec le candidat, et dont certains disent ouvertement qu’ils votent pour lui. « On en a marre, on est en train de perdre notre patrimoine et notre boulot, et c’est pareil pour les agriculteurs », dit l’un d’eux. « Maintenant, il faut reprendre les choses en main. Les gouvernements de droite, les députés, les sénateurs, quand vous allez les voir, ils vous disent que c’est Bruxelles qui décide. »

    « Je veux qu’on reprenne à l’Europe un certain nombre de concessions qu’on lui a faites, répond Le Pen. J’invite à voter pour moi et non pour les trois candidats européistes. »

    Et à ceux qui se plaignent de ne pas voir les personnalités politiques s’intéresser à eux, il dit : « C'est parce qu'électoralement vous ne pesez pas, vous n'êtes plus que 11.000 alors que vous étiez 20.000 en 1983. »

    Mais lui, justement, il était là. Non pour le « rendement » électoral, mais pour rendre hommage à ceux-là dont il sait qu’ils « font le métier le plus dur du monde » et qu’ils sont un élément indispensable de la vie française.

  • Ça fait tache, quand même...

    Le député européen PS Vincent Peillon a été radié, ce jour, des listes électorales de la commune de Chepy, dans la Somme , par le tribunal d’instance d’Amiens. Au motif que s’il possède un « local sommairement aménagé en pied-à-terre », dans la commune, on ne peut pas dire qu’il s’agisse véritablement d’une habitation.

    Vincent Peillon est porte-parole de Ségolène Royal...

  • Le FN fait échec à la grande mosquée de Marseille

    Comme cela était attendu après l’avis du « commissaire du gouvernement », le tribunal administratif a annulé, pour excès de pouvoir et violation de la loi de 1905, la délibération de la municipalité de Marseille accordant à l’association « La mosquée de Marseille » un terrain de 8.600 m2 pour un loyer annuel de 300 euros.

    Le tribunal avait été saisi par le Front national, représenté par Bruno Gollnisch et Jacky Blanc, secrétaire départemental FN des Bouches-du-Rhône.

  • « Racaille politicienne »

    Jean-Marie Le Pen sur France Inter :

    « Nicolas Sarkozy n’est pas au-dessus de tout soupçon. Dans la mesure où il porte le drapeau de l’UMP, il porte les responsabilités de la gestion passée de ce parti politique et de ses chefs. Il est assez choquant qu’il n’y ait pas, dans le débat de cette campagne électorale, la corruption, qui a marqué singulièrement les années passées aussi bien sous Chirac que sous Sarkozy. C’est exactement comme Noël Forgeard : ils ont amené le pays au bord de la catastrophe, de la faillite, et cela ne les empêche pas de venir toucher des stock-options et de réclamer au pays une confiance qu’ils ne méritent pas. »

  • Irak : nouveau record

    50 soldats américains ont été tués en Irak depuis le début de ce mois.

  • L’imposture Sarkozy en panoramique

    Nicolas Sarkozy n’a pas craint de faire le voyage de Colombey, pour se recueillir sur la tombe du général de Gaulle. Il a osé se poser en héritier du gaullisme, lui l’atlantiste, et dire qu’il était le candidat « de la continuité de l’Histoire de France », lui qui veut faire voter par le Parlement un mini-traité européen détruisant radicalement la souveraineté de la France.

    Interrogé ensuite sur France 2 sur les personnages qui l’inspirent, il a osé affirmer : « Si j’avais deux noms à citer, ce serait sans hésitation d’abord le général de Gaulle, pour sa passion de la France et la fidélité à ses convictions, je dirais également sans hésiter, même si ça peut étonner, Jean-Paul II, l’homme qui a eu le courage de dire aux jeunes Français et aux jeunes du monde N’ayez pas peur. »

    D’abord ce n’est pas « aux jeunes » que Jean-Paul II s’était adressé, mais à l’ensemble des catholiques. Ensuite Sarkozy ne semble pas savoir qu’il s’agit d’une exhortation du Christ après sa résurrection. Mais surtout il est proprement scandaleux qu’il se réfère à Jean-Paul II, le pape du combat contre l’avortement, quand dans son discours de Versailles il place Simone Veil parmi les héroïnes de l’histoire de France parce qu’elle a fait voter la loi sur l’avortement, et quand dans un des clips de sa campagne officielle il prétend que le « droit à l’avortement » est une « valeur » qui « fait partie de notre identité ».

    Oui, Sarkozy est bien, selon le mot de Jean-Marie Le Pen, l’un des chefs et l'un des emblèmes de la racaille politicienne.

  • Procès Bodein

    Propos de Dominique Kegelin, le père de Jeanne-Marie, hier à l’audience :

    « Je n’ai pas de haine dans mon cœur, mais j’aimerais que les assassins fassent des aveux. Il vaut mieux qu’ils se présentent au tribunal des hommes plutôt qu’au tribunal de Dieu où il n’y aura pas de rémission possible. »

    Propos de Marie Martine Kegelin, la mère de Jeanne-Marie :

    « Je voudrais que les bourreaux fassent des aveux, se convertissent et demandent pardon à la famille Kegelin. »

    « Elle était plus digne du ciel que de la terre (...) Je n’en veux pas à Dieu de nous l’avoir ravie mais à tous ces gouvernants qui ne font rien pour combattre la pornographie ambiante qui fait de nos jeunes des pervers qui deviennent les violeurs et les assassins de demain. »

    Propos de Louis-Dominique Kegelin, frère de Jeanne-Marie, séminariste à Wigratzbad :

    « Elle avait son tempérament. C'était une petite fille comme les autres, mais elle avait compris l'exigence universelle à la sainteté. »

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    « Jésus, je te remercie parce que tu m’as donné la force d’être bonne et que tu as été crucifié pour nous sauver. Aide-moi à faire beaucoup de sacrifices et que je reste dans la joie. » Jeanne-Marie

  • Praecedam vos

    Au Benedictus :

    « Je vous précéderai en Galilée, là vous me verrez, comme je vous l’ai dit, alléluia. »

    Au Magnificat :

    « Mets ta main, et reconnais l’emplacement des clous, alléluia ; et ne sois pas incrédule, mais fidèle, alléluia. »

  • La camelote de Mme Parisot

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    « Par définition, les sondages ne se trompent jamais », affirme Mme Parisot, présidente de l’Ifop et du Medef réunis.

    Même quand l’Ifop de Mme Parisot accorde 10,5 % des suffrages à Jean-Marie Le Pen à une semaine du premier tour de 2002, l’Ifop ne se trompe pas. Et le sondage concurrent qui lui accorde alors 14 % ne se trompe pas non plus...

    Ainsi, « par définition, les sondages ne se trompent jamais », même quand ils se contredisent, même quand les électeurs leur adressent un cinglant démenti.

    C’est une terrible pierre de touche de la déchéance morale des élites de notre pays que le chef du patronat soit, non seulement un marchand de vent, mais un arrogant camelot du mensonge.

  • Un échec polonais

    « La simple arithmétique parlementaire a pris le dessus sur le droit fondamental à la vie de tout être humain », déclare le présidium de l’épiscopat polonais à la suite des votes à la Diète sur les amendements à la Constitution. « Que le résultat négatif du vote n’affaiblisse pas les efforts pour atteindre un consensus sur une question aussi fondamentale pour l’avenir de la nation que celle de l’inviolabilité de la vie humaine », ajoute-t-il en exprimant sa gratitude aux députés qui ont voté en faveur des amendements.

    Pas moins de cinq amendements différents avaient été soumis au vote vendredi dernier, depuis le plus explicite sur le droit à la vie dès la conception, émanant de la Ligue des familles polonaises, au plus général, émanant du président de la République, sur la dignité de l’homme dès la conception. Aucun d’eux n’a obtenu les deux tiers des voix nécessaire à une réforme constitutionnelle.

    Le président de la Diète , Marek Jurek, qui s’était personnellement et intensément impliqué dans cette affaire, a annoncé qu’il donnerait sa démission à l’ouverture de la prochaine session.

    Si l’on ne peut que saluer cet esprit de responsabilité, on ne peut que regretter dans le même temps une telle décision. Il y a longtemps que je connais Marek Jurek, dont j’ai suivi de près les diverses étapes de l’ascension politique. C’est un vrai patriote et un vrai catholique. C’était une très bonne nouvelle qu’il accède au poste de « maréchal de la Diète  », selon la terminologie toujours en vigueur. Souhaitons qu’il retrouve très vite à un autre poste important. La Pologne a besoin de gens comme lui.