Appel à la France et à tous les Français
Le 21 avril 2002, porté au second tour par vos suffrages, je vous avais dit : « N’ayez pas peur, entrez dans l’espérance ! »
Hélas, dans un même élan de complicité destiné à tromper l’opinion, les partis du système UMP-UDF-PS-PC se sont solidarisés pour maintenir leurs privilèges. Ils ont ainsi permis la réélection de Jacques Chirac. Cinq ans se sont passés depuis… Cinq ans de perdus.
Cinq ans désastreux pour notre pays : toujours plus de pauvreté, de chômage, de délocalisations, d’immigration, d’insécurité, toujours plus de dettes. Et toujours plus de promesses de la part de ceux qui, depuis trente ans, ont participé comme ministres ou apporté leur soutien à des gouvernements dont les politiques ont mis en péril notre indépendance, notre équilibre économique, notre stabilité sociale et notre identité nationale.
Leurs engagements d’aujourd’hui ne valent pas plus que leurs promesses passées.
Comment pourriez-vous croire qu’ils feront demain ce qu’ils n’ont ni su, ni pu, ni voulu faire hier ?
La France est aujourd’hui ruinée, démoralisée, humiliée et, pour la première fois de son histoire, chaque Français pense au fond de lui qu’il n’arrivera pas à assurer à ses enfants un avenir meilleur que le sien. Ils vous ont tout pris ! Ils ne vous ont laissé comme dernier privilège – pour combien de temps encore ? – que votre bulletin de vote. Mais, grâce à Dieu, celui-ci peut tout changer !
Vous l’avez montré, le 29 mai 2005, en rejetant la Constitution européenne.
En cinq ans, nous allons ensemble restaurer la souveraineté française, retrouver les frontières qui protègent notre peuple et notre économie, rétablir dans leurs droits légitimes les Français et leurs familles, retrouver nos libertés et la première d’entre elles : la sécurité, rendre à l’État son autorité et son rôle protecteur, rendre à chacun le bonheur et l’honneur d’être Français.
Ma vision de la France est réaliste et humaine car elle vise à assurer à chaque Français, quels que soient sa race, sa religion, ses choix personnels ou sa condition sociale, le choix de son avenir et la priorité dans son propre pays. Mon projet est avant tout populaire dans la mesure où les grands desseins de société ne peuvent se faire qu’avec le soutien du peuple souverain, par le référendum.
Tout dans mon engagement politique témoigne de mon attachement aux libertés de chacun.
C’est parce que j’ai une haute considération pour les valeurs de la République française, que j’ai toujours défendues, et un profond respect de la dignité humaine que je dirigerai la France en rassembleur de tous ses fils et filles.
Je suis le candidat de la vérité contre le mensonge. Je suis le candidat de la lucidité contre l’aveuglement, le candidat du bon sens contre l’incompétence. Je suis le candidat des vraies réformes contre les candidats des fausses promesses. Je suis le candidat de la France, de la vie, de l’avenir et de la paix contre les candidats du mondialisme, des communautarismes, de l’argent-roi et des guerres. Je serai le défenseur de la France et des Français d’abord !
Faites-moi confiance pour incarner le Peuple et l’État.
Jean-Marie Le Pen