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  • L'Auberge du Bon Samaritain

    Sur les ruines d'une basilique byzantine, pèlerins et voyageurs sur la route de Jérusalem à Jéricho voient renaître l'Auberge du Bon Samaritain évoquée par Jésus.

    Décrit dans une parabole relatée dans l'évangile de Luc, le site est en train d'être restauré par l'administration militaire israélienne en Cisjordanie.

    Une toiture de bois toute neuve abrite désormais la grande mosaïque qui recouvrait le sol de la basilique, érigée à l'endroit où se serait trouvée l'Auberge du Bon Samaritain.

    "Il a fallu deux ans et 1.700.000 petites pierres pour restaurer et reconstituer l'immense puzzle de cette mosaïque aux motifs géométriques à partir des portions restées intactes", explique l'archéologue israélien Yitzik Magen.

    Sur le terrain, des ouvriers s'affairent sous le soleil.

    Galeb Abou Diab, un Palestinien de Jérusalem-Est, est le maître d'œuvre des travaux. Huit artisans palestiniens armés de minuscules marteaux et ciseaux travaillent sous ses ordres "avec les méthodes et les matériaux d'origine identifiés en laboratoire".

    Dans le périmètre de la basilique, des artisans travaillent sur d'autres mosaïques avec des gants pour ne pas être brûlés par la chaux vive, l'un de ces matériaux, précise-t-il.

    Des grappes de raisin, des fleurs stylisées, des palmiers et des perdrix sont les principaux motifs de ces mosaïques anciennes dont certaines proviennent de synagogues de Samarie où Yitzik Magen a mené des fouilles durant plus de 20 ans.

    Le musée de la mosaïque, qu'il ambitionne d'inaugurer prochainement, "réunira des pièces liées aux religions juive, chrétienne et samaritaine".

    Outre le musée, premier du genre en Terre sainte, le site comprendra un lieu de prière chrétien.

    L'emplacement de l'auberge a été identifié dès le quatrième siècle de l'ère chrétienne avec le défilé de Maalei Adoumim (en hébreu: la passe rouge, en arabe: Talaat al-Dam, la montée du sang), réputé pour être un coupe-gorge.

    Le site se trouve exactement à mi-chemin de la route qui mène de Jérusalem, sur les hauteurs, à Jéricho, 26 km en contrebas, sous le niveau de la mer, au cœur du désert de Judée. (AFP)

    Cette dépêche de l’AFP me rappelle d’émouvants souvenirs. Lorsque Mgr Joseph Nasrallah (que Dieu l’ait en son paradis) était curé de Saint-Julien-le-Pauvre, et que l’année liturgique arrivait au dimanche du bon Samaritain (le 9e dimanche après la fête de la Sainte Croix dans le calendrier byzantin), il nous racontait la parabole comme si nous y étions, car il connaissait bien le lieu où il se rendait souvent quand il était séminariste à Jérusalem, un lieu qui, disait-il, n’avait guère changé depuis les temps évangéliques. Ce dimanche-là, on n’était pas seulement plongé dans la lumineuse liturgie de saint Jean Chrysostome, on était aussi, avec le Christ, sur la route entre Jérusalem et Jéricho…

  • Le cinquantenaire de Fidei Donum

    Un ami m’écrit ceci, que je porte volontiers à la connaissance de mes lecteurs.

    Un cinquantième anniversaire risque de passer inaperçu, et c'est sûrement dommage : celui de l'encyclique Fidei donum, du pape Pie XII (21 avril 1957).

    On retient habituellement de ce texte l'élan missionnaire qu'il a suscité dans l'Eglise. Mais, pour des raisons de political correctness, on occulte plusieurs des motifs qui ont poussé le Souverain Pontife à écrire cette encyclique, et qui, cinquante ans plus tard, constituent un témoignage étonnant de la lucidité du regard que Pie XII et le Saint-Siège portaient sur le monde qui les entourait. Jugez-en par les extraits ci-dessous.

    « Il nous a semblé opportun d’orienter aujourd’hui vos regards vers l’Afrique, à l’heure où celle-ci s’ouvre à la vie du monde moderne et traverse les années les plus graves peut-être de son destin millénaire.

    « Là, comme partout, l’Église peut être fière de l’œuvre de ses missionnaires. »

    « Au moment où l’instauration de la hiérarchie pourrait à tort laisser croire que l’action missionnaire est sur le point de s’achever, plus que jamais la sollicitude de toutes les Églises (cf. 2 Co 11, 28) du vaste continent africain angoisse notre âme.

    « La plupart des territoires traversent une phase d’évolution sociale, économique et politique, qui est de grande conséquence pour leur avenir et il faut bien reconnaître que les nombreuses incidences de la vie internationale sur les situations locales ne permettent pas toujours aux gouvernants les plus sages de ménager les étapes qui seraient nécessaires au vrai bien des populations.

    « L’Église […] ne peut qu’être particulièrement attentive aujourd’hui à l’accession de nouveaux peuples aux responsabilités de la liberté politique. Plusieurs fois déjà, Nous avons invité les nations intéressées à procéder dans cette voie selon un esprit de paix et de compréhension réciproque. « Qu’une liberté politique juste et progressive ne soit pas refusée à ces peuples [qui y aspirent] et qu’on n’y mette pas obstacle », disions-nous aux uns ; et nous avertissions les autres de « reconnaître à l’Europe le mérite de leur avancement ; sans son influence, étendue à tous les domaines, ils pourraient être entraînés par un nationalisme aveugle à se jeter dans le chaos ou dans l’esclavage » (Radiomessage de Noël, 1955).

    « Nous savons, malheureusement, que le matérialisme athée a répandu en bien des contrées d’Afrique son virus de division, attisant les passions, dressant les uns contre les autres, peuples et races, prenant appui sur des difficultés réelles pour séduire les esprits par de faciles mirages ou semer la révolte dans les cœurs.

    « Tandis que les ennemis du nom de Dieu déploient sur ce continent leurs efforts insidieux ou violents, il faut encore déplorer ces graves obstacles qui contrarient en certaines régions les progrès de l’évangélisation. Vous savez notamment l’attrait facile qu’exerce sur l’esprit d’un grand nombre une conception religieuse de la vie qui, tout en se réclamant hautement de la divinité, engage néanmoins ses adeptes dans une voie qui n’est pas celle de Jésus Christ, unique Sauveur de tous les peuples. Notre cœur de père demeure ouvert à tous les hommes de bonne volonté, mais, Vicaire de celui qui est la Voie , la Vérité et la Vie , Nous ne pouvons pas considérer sans vive douleur un tel état de choses. Les causes d’ailleurs en sont multiples ; elles tiennent souvent à l’histoire récente, et l’attitude de nations qui s’honorent pourtant de leur passé chrétien n’y fut pas toujours étrangère. Il y a là, pour l’avenir catholique de l’Afrique, un motif de sérieuses préoccupations.

    « Les Africains, qui parcourent en quelques décades les étapes d’une évolution que l’Occident a mis plusieurs siècles à accomplir, sont plus facilement ébranlés et séduits par l’enseignement scientifique et technique qui leur est dispensé, comme aussi par les influences matérialistes qu’ils subissent. Des situations difficilement réparables peuvent de ce fait se créer ici ou là et nuire par la suite à la pénétration du catholicisme dans les âmes et dans les sociétés.

    « Vingt prêtres de plus dans telle région permettraient aujourd’hui d’y planter la croix alors que demain cette terre, travaillée par d’autres ouvriers que ceux du Seigneur, sera peut-être devenue imperméable à la vraie foi. Et d’ailleurs, il ne suffit pas d’annoncer l’Évangile : dans la conjoncture sociale et politique que traverse l’Afrique, il faut très tôt former une élite chrétienne au sein d’un peuple encore néophyte, mais dans quelle proportion ne faudrait-il pas alors multiplier le nombre des missionnaires pour leur permettre d’accomplir ce travail d’éducation personnelle des consciences ?

    « Certes, le clergé africain augmente, mais ce n’est pas avant bien des années qu’il pourra, dans ses propres diocèses, tenir pleinement sa place, toujours aidé d’ailleurs par ceux qui furent ses maîtres dans la foi.

    « [Veillez] à l’assistance spirituelle des jeunes Africains et Asiatiques que la poursuite de leurs études amènerait à séjourner temporairement dans vos diocèses. Privés des cadres sociaux naturels de leurs pays d’origine, ils restent souvent, et pour divers motifs, sans contacts suffisants avec les milieux catholiques des nations qui les accueillent. Leur vie chrétienne, de ce fait, peut se trouver en péril, car les vraies valeurs de la civilisation nouvelle qu’ils découvrent leur demeurent encore cachées, alors que déjà, des influences matérialistes s’exercent fortement sur eux et que des associations athées s’efforcent de gagner leur confiance. »

  • Saint Anselme

    O Anselme, Pontife aimé de Dieu et des hommes, la sainte Eglise, que vous avez servie ici-bas avec tant de zèle, vous rend aujourd'hui ses hommages comme à l'un de ses prélats les plus révérés. Imitateur de la bonté du divin Pasteur, nul ne vous surpassa en douceur, en condescendance, en charité. Vous connaissiez vos brebis, et vos brebis vous connaissaient; veillant jour et nuit à leur garde, vous ne fûtes jamais surpris par l'arrivée du loup. Loin de fuir à son approche, vous allâtes au-devant, et aucune violence n'eut le pouvoir de vous faire reculer. Héroïque champion de la liberté de l'Eglise, protégez-la en nos temps, où elle est presque partout foulée et comme anéantie. Suscitez en tous lieux des Pasteurs émules de votre sainte indépendance, afin que le courage se ranime dans le cœur des brebis, et que tout chrétien se fasse honneur de confesser qu'il est avant tout membre de l'Eglise, qu'à ses veux les intérêts de cette Mère des âmes sont supérieurs à ceux de toute société terrestre.

    Le Verbe divin vous avait doué, ô Anselme, de cette philosophie toute chrétienne qui s'abaisse devant les vérités de la foi, et, purifiée par l'humilité, s'élève aux vues les plus sublimes. Eclairée de vos lumières si pures, la sainte Eglise, dans sa reconnaissance, vous a décerné le titre de Docteur, réservé si longtemps à ces savants hommes qui vécurent aux premiers âges du christianisme, et conservent dans leurs écrits comme un reflet de la prédication des Apôtres. Votre doctrine a été jugée digne d'être réunie à celle des anciens Pères; car elle procède du même Esprit; elle est fille de la prière, plus encore que de la pensée. Obtenez, ô saint Docteur, que sur vos traces, notre foi cherche aussi l'intelligence. Beaucoup aujourd'hui blasphèment ce qu'ils ignorent, et beaucoup aussi ignorent ce qu'ils croient. De là une confusion désolante, des compromis périlleux entre la vérité et l'erreur, la seule vraie doctrine méconnue, abandonnée et demeurant sans défense. Demandez pour nous, ô Anselme, des docteurs qui sachent éclairer les sentiers de la vérité et dissiper les nuages de l'erreur, afin que les enfants de l'Eglise ne restent plus exposés à la séduction.

    Jetez un regard, ô saint Pontife, sur la famille religieuse qui vous accueillit dans ses rangs, au sortir des vanités du siècle, et daignez étendre sur elle votre protection. C'est dans son sein que vous avez puisé la vie de l'âme et la lumière de l'intelligence. Fils du grand Benoît, ayez souvenir de vos frères. Bénissez-les en France, où vous avez embrassé la règle monastique; bénissez-les en Angleterre, où vous avez été Primat entre les pontifes sans cesser d'être moine. Priez, ô Anselme, pour les deux nations qui vous ont adopté tour à tour. Chez l'une, la foi s'est tristement affaiblie; chez l'autre, l'hérésie règne en souveraine. Sollicitez pour toutes les deux les miséricordes du Seigneur. Il est puissant, et ne ferme pas son oreille aux supplications de ses saints. S'il a résolu dans sa justice de ne pas rendre à ces deux nations leur antique constitution chrétienne, obtenez du moins que beaucoup d'âmes se sauvent, que de nombreux retours consolent la Mère commune, que les derniers ouvriers de la vigne rivalisent de zèle avec les premiers, en attendant le jour où le Maître descendra pour rendre à chacun selon ses œuvres.

    (Dom Guéranger, L’Année liturgique)

  • Sûr de soi

    La grande dépêche de l’AFP de cet après-midi sur la présidentielle, signée de deux grands analystes de la maison, est titrée :

    « Issue indécise pour une campagne incertaine. »

    Sic.

    Autrement dit : prudence est mère de sûreté...

  • « Je vous invite au printemps de la France ! »

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    A voir absolument, à faire voir, à diffuser partout, le superbe clip « Le Pen à l’Elysée »,
    sur le site du Front national.

     

    N.B. Selon mes informations, ce clip a été réalisé par deux jeunes bénévoles. A comparer avec les clips réalisés à grands frais par des agences internationales pour les candidats du système.

  • Pologne : Marek Jurek soutient le gouvernement

    Le chef du groupe parlementaire du PiS, Marek Kuchcinski, a déploré le départ de Marek Jurek et de quatre députés en ces termes : « C’est une nouvelle désagréable. Un groupe de députés du PiS ont annoncé leur départ, alors que ce parti s’est employé depuis des années à unir la droite. La politique de notre parti et celle de la coalition gouvernementale peut en être affaiblie, avec ce signal que la droite est à nouveau divisée. »

    Mais Marek Jurek a tenu à rassurer sur ses intentions : « Nous coopérerons avec le PiS, c’est notre partenaire naturel. Mais la réalisation de nos aspirations butait sur des obstacles et nous voulons agir de façon autonome. » Il a précisé : « Notre parti sera engagé dans la défense de la vie et des droits de la famille. Nous œuvrerons en faveur du caractère chrétien de la coopération européenne. »

    Selon lui, beaucoup de députés « s’intéressent » à sa démarche. Mais, en dehors des questions de personnes, on ne voit guère ce qui distingue les orientations de son nouveau parti, qui n’a pas encore de nom, de celles de la Ligue des familles polonaises de Roman Giertych, qui participe également à la coalition gouvernementale.

  • Islam et Turquie, tels quels

    La presse turque rapporte que les trois personnes assassinées dans une maison d’édition chrétienne, à Malatya, dans l’est du pays, ont non seulement été égorgées, mais torturées. Le médecin qui a opéré l’une des trois victimes, qui n’était pas encore morte, explique : « Sa cuisse, ses testicules, son anus et son dos avaient été tranchés de dizaines de coups de couteau. Ses doigts avaient été coupés jusqu’à l’os. C’est clair que ces blessures ont été infligées pour le torturer. »

    D’autres témoignages révèlent que les trois hommes se sont vu infliger un supplice de près de trois heures par leurs cinq tortionnaires, et que ceux-ci s’intéressaient exclusivement à leurs activités de « missionnaires évangélistes ».

    A Bruxelles, un député européen allemand et socialiste d’origine turque, Vural Oger, a osé dire que « l’attitude ambiguë de l’Union européenne » vis-à-vis de la Turquie expliquait ce triple meurtre. Cette ambiguïté dans les négociations d’adhésion, a-t-il dit, a provoqué « une réaction dans la population turque » et « causé un problème d’identité en Turquie ». « La bourgeoisie  turque devient de plus en plus nationaliste et la population rurale de plus en plus islamiste. » Et d’insister : « L’Union européenne doit être consciente de sa responsabilité. »

    Ces propos ne sont pas seulement ignobles et insupportables. Ils sont absurdes. Les négociations avec l’Union européenne n’ont rien à voir dans la remontée du nationalisme et de l’islamisme turcs. La Turquie revient tout simplement à son national-islamisme d’avant Mustapha Kemal, dont le laïcisme occidental artificiellement imposé à la société turque s’est estompé jusqu’à disparaître (en dehors de l’armée) comme les observateurs le soulignent depuis des années. Et dans l’est de la Turquie , on ne sait même pas ce qu’est l’Union européenne.

    Ou alors, c’est que le génocide arménien et le génocide assyro-chaldéen sont aussi de la faute de l’Union européenne...

  • Le Pen à Nice : une grande vague nationale...

    Voici quelques extraits du discours de Jean-Marie Le Pen à Nice, hier soir.

    Une grande vague nationale va se lever et balayer l'oligarchie en place qui a trahi les Français sans scrupules ni remords. La comédie est finie, car si le peuple l'a supportée pendant plus de trente ans, sa capacité de résistance est atteinte, a-t-il averti. Assez de cette politique du mensonge et de l'échec !

    Avec Sarkozy, Bayrou, Royal, on prend les mêmes et on recommence. C'est justement ce que les Français ne veulent plus. Vous avez méprisé les citoyens, galvaudé la République, vous avez aboli la peine de mort contre le vœu des électeurs et écarté près de la moitié des Français de toute représentation parlementaire, vous avez bradé la Nation en acceptant qu'elle disparaisse dans le grand magma européen. Tout ce qui faisait notre bonheur d'être français, notre gloire aussi, vous l'avez brisé, jeté aux orties de la mondialisation et de la repentance.

    A les entendre ils sont tous patriotes, tous sauveurs des travailleurs et des retraités, tous défenseurs de la veuve et de l'orphelin, tous amis des paysans...C'est la fameuse rédemption électorale, celle qui veut transformer ces vieux chevaux de retour de la politique en perdreaux de l'année... C'est le requin aux dents qui rayent le plancher qui endosse son costume de petit poisson rouge. C'est la mue de la coquine en rosière et du maquignon en saint Jean Bouche d'Or... Mais c'est nous qui avons l'honneur de porter le drapeau national, qui l'avons défendu en toutes circonstances.

    Ségolène, c'est le socialisme à visage câlin, mais, soyons sérieux, comment pourrait-elle mener à bien la reconstruction de la France dans la période hautement critique qu'elle traverse, alors qu'elle ne parvient pas à coordonner ses propres équipes ? Comment peut-elle mettre en place l'ordre juste alors que le désordre règne chez elle, et que l'injustice n'a jamais autant progressé que lorsque le PS était aux affaires, et surtout dans les affaires ?

    François Bayrou n'est pas le chevalier blanc qu'il prétend être, il ne s'est illustré que comme piètre ministre de l'Education nationale. Aujourd'hui, il parle à l'oreille des chevaux qui, heureusement, ne votent pas. Il prétend créer un grand parti démocrate avec l'appui de Rocard, l'ancien porteur de valises du FLN, et de l'ineffable Dr Kouchner, porteur télévisé des sacs de riz humanitaires. Il ne veut ni ne peut rien dépasser du tout. Il veut prendre les mêmes de gauche, prendre les mêmes de droite et avec eux lancer une expérience politique nouvelle. Bayrou a inventé l'improbable quadrature du centre.

    Nicolas Sarkozy, lui, change d'idée comme de chemise, entraînant la campagne dans un tourbillon sans fin d'idées et de principes contradictoires. On le croyait attentif aux problèmes de l'immigration et de l'identité nationale, le voilà qui se réclame d'une France métissée. Il mêle à l'affaire sa propre trajectoire de candidat de l'immigration. Il a une candidature globalisée, alternativement candidat de la gauche, du centre et de la droite. Ce qui sied bien à cet apôtre permanent de la mondialisation.

    Il y a un autre avenir, une autre politique que celle de Sarkozy, une autre espérance. Oui, je suis fier de vous mener à la victoire car je sens le changement pointer à l'horizon comme un signe du ciel. Oui, la comédie est finie, il est temps de sortir de l'égout.

    S'il est une grande cause politique nationale aujourd'hui, une priorité absolue, c'est que je sois présent les 22 avril et 6 mai prochains au grand rendez-vous de l'élection présidentielle.

  • Venerunt ad monumentum

    Au Benedictus :

    « Elles vinrent au tombeau, Marie-Madeleine, et l’autre Marie, pour voir le sépulcre, alléluia. »

    Au Magnificat, c’est l’antienne des docteurs de l’Eglise, car ce sont les premières vêpres de saint Anselme :

    « O docteur excellent, lumière de la sainte Eglise, saint Anselme, amoureux de la loi divine, prie pour nous le Fils de Dieu. »

  • Crise en Pologne

    Marek Jurek annonce la fondation d’un nouveau parti politique.

    Il avait annoncé sa démission de la présidence de la Diète à la suite de l’échec des tentatives de modifier la Constitution dans le sens du respect de la vie dès la conception.

    En fait cet échec a provoqué une grave crise au sein du PiS, le parti des frères Kaczynski, dont Marek Jurek était vice-président. Reprochant à Jaroslaw Kaczynski l’absence d’un débat au sein du parti sur les raisons de l’échec (plusieurs députés PiS ayant voté contre tous les amendements), il a quitté le PiS, en compagnie de plusieurs députés.

    Après la chute du communisme, Marek Jurek était le secrétaire général d’un groupuscule national-catholique, concurrent de nombre d’autres groupuscules ou partis qui se disputaient l’électorat catholique et patriote, et dont l’extrême émiettement faisait que la gauche pouvait garder le pouvoir. Le PiS des frères Kaczynski est à l’évidence hétérogène, mais il a le mérite d’avoir permis à la droite de prendre le pouvoir, au point même de se payer le luxe de mettre les libéraux dans l’opposition. Espérons que Marek Jurek ne soit pas l’artisan d’une nouvelle atomisation de la droite catholique polonaise. A la « droite » du PiS, il y a déjà la Ligue des familles, et du côté nationaliste, Samoobrona, deux mouvements dont l’alliance avec le parti majoritaire est fragile...