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  • Le symbole Bayrou

    Jean-Marie Le Pen consacre son deuxième clip de la campagne officielle à l’école. Entre le constat de l’effondrement et de ses conséquences, et l’exposé des réformes nécessaires, il dit ceci : « M. Bayrou, qui a été le ministre de l’Education nationale des présidents Mitterrand et Chirac, symbolise parfaitement l’incapacité de cette classe politique. »

  • Mahomet flouté

    L’éditeur de manuels scolaires Belin a flouté le visage de Mahomet dans une miniature du XIIIe siècle reproduite dans un manuel d’histoire de cinquième. L’affaire s’est répandue dans les journaux à la fin de la semaine dernière, parce que Charlie Hebdo en a fait état. Cela circulait sur internet depuis quelques jours. L’affaire a en fait été lancée par le site athéisme.org.

    Comme on peut l’imaginer au seul énoncé de ces « références », le commentaire est : haro sur l’éditeur, ce lâche, ce pleutre, qui se soumet au religieusement correct. Et certains de nos amis s’engouffrent sans réfléchir dans cette campagne.

    Qu’en est-il en réalité ?

    D’abord, il s’agit d’un livre édité en 2005. Les sourcilleux gardiens de la liberté d’expression ne sont pas très vigilants.

    Le livre a d’abord été imprimé en avril 2005 et présenté à des enseignants. Plusieurs professeurs ont fait part à l’éditeur du « caractère provocant aujourd’hui d’une telle représentation du prophète Mohammed et par conséquent, de la difficulté d’enseigner sereinement dans des classes très hétérogènes », selon l’explication donnée par l’éditeur, langue de bois comprise. Dans l’édition publiée à la rentrée suivante, Belin a donc décidé de « flouter » le visage du prophète de l’islam, en surimpression, comme on le fait à la télévision, afin que l’altération soit bien visible.

    Il ne s’agit donc pas d’une lâcheté de Belin, mais d’une conséquence de l’islamisation des écoles. Avant de crier haro sur l’éditeur, il vaudrait mieux lire le rapport Obin, commandé par l’Education nationale et terminé en juin 2004, et qui fut occulté tant il était explosif (grâce à une fuite, il a pu circuler sur internet). En voici un petit extrait :

    « Devant l’abondance des contestations et une parole débridée des élèves, qu’ils ne parviennent pas à maîtriser, la réaction la plus répandue des enseignants est sans doute l’autocensure. La peur des élèves, une mauvaise expérience d’une première année d’enseignement, et on décide de ne pas aborder telle question sensible du programme. Cette attitude est sans doute largement sous-estimée, car les intéressés n’en parlent qu’avec réticence ; mais elle ne constitue pas vraiment une surprise. Il n’en est pas de même du second type de réactions, rencontré à plusieurs reprises et qui consiste, devant l’abondance des contestations d’élèves s’appuyant sur le Coran, à recourir au livre sacré pour tenter de légitimer l’enseignement. Ainsi ce professeur qui déclare en toute candeur s’appuyer sur les élèves inscrits à l’école coranique (« mes bons élèves » dit-il), garants de l’orthodoxie musulmane, afin d’invalider les contestations venant d’autres élèves. Le comble est sans doute atteint avec ce professeur enseignant avec le Coran sur son bureau (édition bilingue, car certains élèves n’ont foi qu’en la version arabe, langue qu’il ne lit pas !), et qui y recourt dès que des contestations se manifestent. On peut alors parler d’une véritable théologisation de la pédagogie. »

    En fait, chez Belin aussi, on aurait dû lire le rapport Obin avant de mettre dans un livre une miniature représentant Mahomet...

    La question n’est pas celle de l’autocensure de l’éditeur, mais celle des troubles provoqués dans les classes par le déferlement de l’islam.

    Ce n’est pas à Belin qu’il faut s’en prendre, mais aux dirigeants politiques qui ont laissé et laissent se développer une immigration musulmane, qui ont laissé et laissent se développer dans les quartiers (pas seulement dans les banlieues des grandes villes, soulignait le rapport Obin) un islam radical imposant sa loi jusque dans les écoles.

  • Mercredi de Pâques

    On peut se demander pourquoi, après sa Résurrection, tandis que ses disciples peinaient en mer, le Seigneur s’est tenu sur le rivage, lui qui, avant sa Résurrection, avait marché sur les flots sous les yeux de ses disciples. On en saisit vite la raison en considérant la cause sous-jacente à cette différence. En effet, que symbolise la mer, sinon le monde présent, battu par les flots tumultueux des affaires et les remous de cette vie corruptible ? Et que représente la fermeté du rivage, sinon la pérennité du repos éternel ? Les disciples peinaient donc en mer, puisqu’ils étaient encore pris dans les flots de la vie mortelle. Mais notre Rédempteur, après sa Résurrection, se tenait sur le rivage, parce qu’il avait déjà échappé à la corruptibilité de la chair. C’est comme s’il avait voulu se servir de ces choses pour parler à ses disciples du mystère même de sa Résurrection, en leur disant : « Je ne vous apparais plus sur la mer, car je ne suis plus avec vous dans l’agitation des flots. » C’est dans le même sens qu’en un autre endroit, il a affirmé à ces mêmes disciples après sa Résurrection : «Je vous ai dit ces choses quand j’étais encore avec vous.» Ce n’est pas qu’il ne fût plus avec eux : son corps était présent et leur apparaissait ; il déclarait pourtant ne plus être avec eux, puisqu’il s’était éloigné de leur corps mortel par l’immortalité de sa chair. Le Seigneur, en ce passage, disait à ses disciples ne plus être avec eux, bien qu’il se trouvât au milieu d’eux ; ici, c’est la même chose qu’il signale par la position de son corps, lorsqu’aux yeux des disciples qui naviguent encore, il se montre désormais établi sur le rivage.

    (saint Grégoire le Grand, homélie 24, 2)

  • Nationalistes de nos provionces, unissons-nous !

    Sous ce titre, Jean Leclerc a publié dans L’Hermine, le bulletin du Front national du Finistère, le texte que nous reproduisons ici.

    De l'Alsace à la Bretagne , du Pays niçois à la Normandie , le débat sur le régionalisme s'est invité dans la campagne électorale après les paroles malheureuses de Marine le Pen, lors de l'émission de Serge Moati, "Ripostes" du 21 janvier dernier. Paroles d'ailleurs quelques fois déformées ou tronquées, mais à coup sûr, critiquables !

    L'Idée bretonne, Lettre de liaison pour une Bretagne enracinée (http://www.lideebretonne.org) avait raison de souligner : "L'honnêteté nous commande de le dire, Jean-Marie Le Pen a refusé de reprendre à son compte les déclarations de sa fille. Ainsi que souligné par Rivarol, "ce Breton enraciné, attaché à son terroir, (a ensuite) déclaré très clairement à la presse régionale que le bilinguisme est tout à fait légitime et que le Front National ne méconnaît pas les spécificités culturelles du pays". Jean-Marie Le Pen, et non sa fille, est bien le candidat du FN à l'élection présidentielle".

    Voilà qui est raison gardée ! C'est dans cet esprit que je réagissais moi-même dans ce même Rivarol, réaction reprise partiellement dans National Hebdo, sous le titre Union des patriotes, quel périmètre ? "Jean-Marie Le Pen a lancé un appel à l'Union des Patriotes. Bravo ! Déjà quelques leaders "nationaux" ont répondu positivement et l'Union prend corps. Mais pourquoi cet appel ne s'adresserait-il pas également à tous les Régionalistes conscients des graves dangers qui nous menacent tous ? Sans doute faudrait-il que le Front National adopte une ligne politique moins jacobine et s'ouvre aux sensibilités des défenseurs des Provinces qui furent autrefois indépendantes ou pour le moins plus autonomes par rapport au pouvoir central. Ce qu'a réussi magistralement Bruno Gollnisch au parlement européen avec la création du Groupe ITS devrait être possible au niveau de notre Hexagone. Identité, Tradition, Souveraineté, ça sonne bien avec Province Mais il faudrait aussi que Marine Le Pen arrête de prendre des positions suicidaires contre les langues régionales, par exemple. Si elle veut plomber la candidature de son papa, elle ne pourrait mieux faire !"

    Tandis que la mise au point de Marine Le Pen ne clarifiait pas vraiment le débat, nous avons alors découvert, avec stupeur, une nouvelle prise de position, heureusement plus confidentielle, celle d'Adsav ! qui se veut être "le parti breton" : Election française, Abstention bretonne !

    Stupeur et consternation ! Cette stratégie d'enfermement ne mène à rien. Et de plus, les Bretons, pas plus que les autres Français, ne sont des acharnés du boycott, qu'il soit commercial, culturel ou politique. L'abstention mêle dans le même chaudron, les paresseux, les insouciants et les farfelus ! Dès lors, le ridicule n'est pas loin !

    Mais il faut aussi argumenter un peu plus en profondeur… C'est vrai, en 1917, les Irlandais avaient profité de l'engagement de l'Angleterre dans la guerre de 14 pour lancer leur offensive d'indépendance. En 1940, certains Bretons avaient lancé une opération un peu similaire en tentant d'enfoncer un coin entre Paris et Berlin. Cette initiative avait fait long feu. Et ces Bretons ont payé lourdement leur engagement. Mais le contexte d'alors n'avait rien à voir avec celui que nous connaissons aujourd'hui :

    – Dans un passé plus lointain, les Régions s'inséraient dans une structure monarchique de l'Europe et des Nations.

    – L’ONU – le "grand machin", dixit De Gaulle ! – n'existait pas et donc n'imposait pas, aux plus faibles, la loi des plus forts.

    – Le mondialisme, hydre économico-financière, ne régnait pas en maître. L'horizon des hommes était celui de leur village, au plus loin de leur capitale.

    – Le "politiquement correct" n'étouffait pas la réflexion politique et l'expression culturelle. Les lobbies existaient sans doute, mais leurs cercles d'influence étaient bien restreints à comparer à ceux des lobbies triomphants d'aujourd'hui.

    – Le déferlement de l'immigration sur l'Europe, la pression conquérante de l'Islam ne menaçaient pas notre indépendance, notre liberté.

    D'ailleurs, on peut rappeler les engagements de quelques grandes figures bretonnes :

    -- L'abbé Perrot, grand défenseur de la langue et de la foi bretonnes, pendant la guerre 14, sera brancardier sur le Front. Il rentrera en Bretagne avec une citation pour sa bravoure et son dévouement.

    – Le poète groisillon Jean-Pierre Calloc'h, lui, sera tué sur le Front, le 10 avril 1917. Son poème "Prière du guetteur" est un bel hymne au patriotisme national et provincial.

    – Plus tard, pendant l'autre guerre, le barde Taldir Jaffrenou, sera même décoré de la Légion d'Honneur !

    – Yann Fouéré ne fut-il pas, tout à la fois, fonctionnaire de la République et militant breton ?

    – Le comte Albert de Mun ne cumula-t-il pas les fonctions de président du Bleun-Brug, en Bretagne, et de député à Paris ?

    Alors, il faudrait renier Chateaubriand, Tabarly, le colonel Remy, Botrel et même Louison Bobet, et une foule d'autres Bretons ?

    Mais, c'est vrai aussi que j'ai été choqué par les propos jacobins de Marine Le Pen sur le régionalisme en général et les langues régionales en particulier. Je dois avouer également que je regrette que Jean-Marie Le Pen ne manifeste pas plus son attachement à notre Bretagne. Mais…

    Oui, une autre stratégie loin de l'abstention est possible. Dépassant les vieilles rancunes, délaissant les griefs, face aux dangers qui nous menacent tous, les militants nationalistes bretons peuvent s'engager hardiment dans la campagne.

    Quitte à présenter ensuite la "facture" à Jean-Marie Le Pen ! Nationalistes de nos Provinces, unissons-nous !

    L'abstention, c'est la mort lente, une mort acceptée ! Et moi, je veux vivre ! Je ne m'abstiendrai pas !

    Le 22 avril, je voterai ! Je voterai Jean-Marie Le Pen !

  • Le port de Marseille : – 35 %

    Le port autonome de Marseille fait savoir que son trafic a chuté de 35 % en mars, par rapport à mars 2006, en raison de la grève qui a touché le terminal pétrolier. Cette chute est d’autant plus notable que les activités qui n’ont pas été touchées par la grève ont toutes progressé.

    Rappelons que cette grève avait pour unique motif de faire gagner ses galons de chef CGT du port de Marseille à Pascal Galeoté, jusque-là inconnu.

  • Il promulgue, mais...

    Le président portugais Anibal Cavaco Silva a promulgué la loi dépénalisant l’avortement, tout en regrettant l’absence d’un « consensus politique plus large et des solutions plus claires ». Et il a adressé un message au Parlement, lui demandant de veiller à « assurer un équilibre raisonnable entre les différents intérêts en présence ». Il demande une évaluation de l’application de la loi dans des « délais raisonnables » : « Il faudra alors vérifier si dans la pratique cette loi contribue réellement à la baisse non seulement des avortements clandestins mais aussi de l’avortement en général », dit-il.

  • Noire, sourde et lesbienne...

    « Une noire, sourde et lesbienne, risque la mort dans le Dakota du Sud », nous apprend l’AFP, et le correspondant de l’agence explique que le procès de cette femme « choque l’opinion dans ce cœur de l’Amérique profonde où aucun condamné à mort n’a été exécuté depuis 60 ans ».

    Cette femme risque-t-elle la condamnation à mort parce qu’elle est noire, parce qu’elle sourde, ou parce qu’elle est lesbienne ? Ou pour ces trois motifs cumulés ?

    Non, elle risque la peine de mort pour avoir démembré à la tronçonneuse, par jalousie, une autre femme, « sourde et hétérosexuelle », et en avoir carbonisé les restes (sauf la tête et le nombril). Il a fallu près de six semaines aux enquêteurs pour récupérer tous les restes de la victime. Dans la cave fraîchement repeinte de l’accusée les enquêteurs ont trouvé des particules de chair collées sous la peinture...

    Ce n’est donc pas une noire, sourde et lesbienne qui risque la mort, mais une horrible criminelle, tout simplement.

  • Irak : nouveau record

    Quatre soldats américains ont été tués lundi en Irak. Soit 32 dans les neuf premiers jours d’avril.

  • Mardi de Pâques

    Il est ressuscité, le Bon Pasteur, qui a donné sa vie pour ses brebis, et qui a daigné mourir pour son troupeau, alléluia, alléluia, alléluia. Car le Christ notre Pâque a été immolé, alléluia, alléluia, alléluia.

    (répons des matines)

    Seul le Christ ressuscité peut nous mener jusqu’à l’union avec Dieu, jusqu’à ce point où, par nos forces, nous ne pouvons parvenir. Lui prend vraiment la brebis perdue sur ses épaules et il la ramène à la maison. Nous vivons accrochés à son Corps, et, en communion avec son Corps, nous allons jusqu’au cœur de Dieu. Ainsi seulement la mort est vaincue, nous sommes libres et notre vie est espérance.

    (Benoît XVI, veillée pascale)

  • "Ces Français issus de l'immigration tentés par l'extrême droite"

    Texte d’une intéressante dépêche de l’AFP, sans commentaire (sinon pour signaler que l’association SOS Enfants d’Irak n’a pas été fondée par Farid Smahi mais par Jany Le Pen, et pour rappeler que l’expression « extrême droite » n’est pas une description mais une calomnie diabolisatrice).

    Le phénomène reste minoritaire mais prend une ampleur inédite: des Français issus de l'immigration, pères de famille ou jeunes de banlieue, se disent prêts à voter à la présidentielle pour Jean-Marie Le Pen, champion de la "préférence nationale".

    "Je vais voter pour Le Pen", affirme sans hésiter Mourad Asfour, 25 ans, étudiant en histoire de l'art à Dijon.

    Pour lui, le candidat du FN, finaliste inattendu de 2002, crédité cette année de 13% à 16% des intentions de vote, est le seul candidat qui "incarne l'amour de la France".

    Arrivé du Maroc à 1 an, ce musulman pratiquant approuve la priorité donnée à la lutte contre l'immigration car "les capacités d'accueil de la France sont saturées". Il estime que M. Le Pen partage avec lui certaines "valeurs morales", comme l'opposition au mariage homosexuel.

    Il n'est pas isolé: le Canard enchaîné a fait état d'un sondage réalisé pour le ministère de l'Intérieur, selon lequel 8% des Français originaires du Maghreb seraient prêts à voter Le Pen. Soit plus de 100.000 électeurs potentiels.

    Le candidat d'extrême droite a réussi un coup médiatique vendredi, en se rendant sur la dalle d'Argenteuil où l'UMP Nicolas Sarkozy, qui y avait parlé de "racaille", est mis par ses rivaux au défi de revenir.

    Il avait déjà surpris en choisissant une jeune fille d'origine nord-africaine pour illustrer une des premières affiches de sa campagne 2007.

    "Plutôt de gauche", Habiba Boualem, une juriste de 35 ans, dit que le parti socialiste ne lui "convient plus". Et puisqu'elle ne voit "aucune différence" entre le FN et l'UMP, elle choisit "l'original plutôt que la photocopie" (formule qu'affectionne Le Pen). C'est donc le candidat Front national qui aura son suffrage.

    Cette fille d'immigrés algériens, qui vit dans la cité du Mirail à Toulouse, souhaite une "régulation de l'immigration".

    "Le pauvre chasse plus pauvre que lui", constate avec amertume Sophia Chikirou, 27 ans, membre des instances dirigeantes du PS et auteur de "Ma France laïque".

    Egalement fille d'immigrés algériens, cette militante du XXe arrondissement de Paris a constaté que nombre de commerçants immigrés de son quartier s'étaient engagés pour Le Pen.

    Par exemple, propriétaires de petits hôtels réquisitionnés par les services sociaux pour l'hébergement de familles de sans-papiers, ils se retrouvent face à des dégradations. "Ils en veulent aux autorités et disent: +avec le Pen on sera débarrassé des sans-papiers et de la polygamie+".

    "Y en a marre de voir des Maliens sans papiers logés dans des hôtels", confirme Farid Smahi, membre du bureau politique du FN, qui se déclare "Français patriote et musulman", et n'hésite pas aller vanter la "préférence nationale" dans des banlieues pauvres où il était autrefois "insulté".

    Grâce à son association créée pour aider les enfants irakiens pendant l'embargo international, M. Smahi a réussi à se "faire accepter", puis se "faire entendre". Il assure avoir apporté 3.500 adhésions d'immigrés en moins d'un an au FN.

    Perçu d'abord comme un "épiphénomène", le vote FN d'origine immigrée comporte désormais une "part d'adhésion", note le politologue Jean-Yves Camus.

    C'est le cas de A.M., avocat algérien de 50 ans reconverti dans le commerce à Paris, père de deux enfants scolarisés dans le privé, qui ne supporte plus de voir ses impôts "distribués à des blacks et des arabes" pour lesquels la France ne serait "qu'une vache à traire".

    Il votera donc Le Pen, même s'il estime que "le bâton peut se retourner" un jour contre lui.