Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le Pen et les chiffres du chômage

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy avait une bonne occasion de montrer la « rupture » en suspendant la publication des chiffres du chômage, désormais contestés par tous les économistes et statisticiens, y compris ceux du ministère de l’emploi.

    Mais il a laissé ce ministère publier des chiffres dont tout le monde sait désormais qu’ils n’ont plus aucun sens, mais qui lui servent sur le plan électoral.

    En fait de rupture, il s’inscrit dans la plus déplorable continuité.

  • L’effet Sarkozy

    L’indicateur du « moral des ménages » a grimpé de six points en mai, passant de -20 à -14. Pour les spécialistes, c’est l’effet Sarkozy. Marc Touati relève qu’il faut remonter à juin 1997, lors de l’arrivée de Lionel Jospin à Matignon, pour retrouver une telle progression. Elle avait même alors été de neuf points.

    Mais l’enthousiasme des benêts, qui s’imaginent que Sarkozy va tout arranger et les rendre riches, durera ce qu’avait duré le parfum de la rose socialiste...

    Car le problème, c’est de garder le moral...

  • Zoellick après Wolfowitz

    George Bush a « proposé » que Robert Zoellick prenne la présidence de la Banque mondiale. Paul Wolfowitz, qui s’accrochait pourtant à son poste, a finalement jeté l’éponge, le 17 mai : il était désavoué par tous, et l’unique soutien de Bush n’était plus suffisant.

    Ainsi l’ancien n° 2 du Pentagone sera remplacé, le 30 juin, par l’ancien n° 2 du Département d’Etat...

    Robert Zoellick s’est surtout rendu célèbre comme représentant spécial américain pour le commerce, dans les négociations de l’OMC. Il a été l’architecte du « cycle de Doha », avec son alter ego européen Pascal Lamy, les deux hommes s’entendant comme larrons en foire pour libéraliser le commerce mondial au profit des Etats-Unis et contre les principes mêmes de l’Union européenne que Pascal Lamy était censé défendre.

    Pascal Lamy est aujourd’hui à la tête de l’OMC... Et son ami « Bob » va être président de la Banque mondiale. Les deux ténors du mondialisme sans frein vont pouvoir mettre les bouchées doubles.

    « Le but de la Banque mondiale n’est pas de faire la charité », a déjà déclaré Zoellick. On s’en doutait un peu.

  • Chiffres du chômage : on attend la « rupture »

    Sarkozy avait promis la rupture, mais c’est la continuité que l’on voit, à propos des chiffres du chômage. La continuité dans le mensonge.

    Le ministère de l’emploi a en effet publié, sans sourciller, les chiffres d’avril, alors que chacun sait qu’ils ne correspondent à rien, puisque l’enquête annuelle qui permet de les établir a été reportée en raison des résultats non conformes qu’elle révélait... Pour février, Eurostat avait considéré que le taux de chômage était sans doute de 8,8%, et non de 8,4 comme l’avait annoncé le gouvernement.

    Les statisticiens du ministère ont même fait grève le mois dernier contre la parution de leurs propres chiffres... Aujourd’hui ils organisent des « Etats généraux des chiffres du chômage et de la précarité », et vont encore plus loin en déclarant notamment : « La publication mensuelle d’un chiffre du chômage entretient inévitablement des controverses stériles que les informations disponibles ne permettent pas de trancher. Ce bruit médiatique, qui peut parfois servir la communication gouvernementale, n’apporte rien au débat démocratique qui devrait être organisé dans une plus grande sérénité sur des bases statistiques précises et incontestables. »

    Mais le bruit médiatique qui sert la communication gouvernementale, c’est tout ce que veut Sarkozy...

  • Fillon dans le texte

    En arrivant à Loué, hier, François Fillon a déclaré aux journalistes qui l’attendaient : « Le Premier ministre vient faire une campagne électorale dans la Sarthe , il ne vient pas répondre aux questions des journalistes de la presse nationale. » En fait de campagne sarthoise, il n’a quasiment parlé à ses électeurs que de son magnifique gouvernement...

    Il a notamment fait part de sa volonté de voir le conseil des ministres devenir un lieu « où l’on débat, comme dans n’importe quel conseil d’administration, n’importe quel conseil municipal, n’importe quelle association ».

    Le conseil des ministres comme un conseil d’administration... La veille il avait qualifié Sarkozy de « patron »...

  • Des tracts UMP en turc

    Le député UMP sortant de la 2e circonscription de la Moselle , Denis Jacquat, fait distribuer dans le quartier turc de Metz un tract bilingue français-turc. Où il est présenté par la signataire, Elise Apaydin-Sapci, comme « le meilleur défenseur de nos intérêts à l’Assemblée nationale ». Le meilleur défenseur des intérêts turcs...

  • « La machine populiste »

    Arte va consacrer le 12 juin une soirée au « populisme » en Europe. En première partie, une « enquête » intitulée La machine populiste. En réalité, c’est évidemment Arte qui fabrique et lance une nouvelle machine de guerre contre ce que la chaîne des intellos appelle le « populisme », qui est une horreur : c’est le nationalisme, la xénophobie, l’extrême droite, etc., qui a en « fil rouge » la désignation d’un ennemi intérieur. Sic.

    Et les Français sont bien placés pour le savoir, puisque si les précurseurs du populisme sont apparus dans les années 70 au Danemark et en Norvège, nous dit-on, c’est l’émergence du Front national en 1983 à Dreux qui a donné son impulsion au mouvement. « Dès lors, explique le réalisateur, le FN s’est imposé sur l’échiquier politique français, il a servi de locomotive aux populistes d’Europe, servant de modèle de stratégie d’intégration aux instances démocratiques. L’extrême droite était jusque là mise à l’écart, constituée de groupuscules de type factieux et antiparlementaires. L’influence de M. Le Pen, élu député européen en 1985, a normalisé sa présence au sein du système démocratique européen. » Alors le populisme est devenu contagieux, les thématiques du Front national se sont répandues comme des cellules cancéreuses dans les autres partis, de droite comme de gauche. Résultat : « Le FN a gagné sur le terrain idéologique, et les thèmes populistes ont triomphé en Europe. »

    Il est quelque peu exagéré de dire, hélas, que les thèmes populistes ont « triomphé en Europe », même si en France en effet c’est le cas avec l’élection de Nicolas Sarkozy.

    On goûtera toutefois de voir un adversaire résolu du populisme en arriver globalement à la même conclusion que ceux qu’il dénonce. Mais c’est bien sûr pour en appeler au combat contre cette hydre effroyable.

    En deuxième partie, Arte se penche plus particulièrement sur... la Pologne, bien sûr, qui est en permanence dans la ligne de mire de la pensée unique. Sous le titre Citizens K.

    K comme Kaczynski... et comme Kolossale finesse d’Arte.

    L’un des auteurs de ce « documentaire » explique que les frères Kaczynski « c’est un autre genre de populisme qu’on ne peut pas mélanger à l’extrême droite ». En bref, ce sont des « démocrates paranoïaques ». Comme on le voit, le documentaire est objectif, et les réalisateurs le soulignent eux-mêmes : ils interrogent seulement des gens qui font partie de la galaxie Kaczynski : « Nous n’avons pas voulu exprimer nos opinions mais plutôt amener le téléspectateur à se faire sa propre idée. » Kolossale finesse, là encore. Chacun sait qu’un savant montage de propos de proches d’une personnalité politique peut être beaucoup plus efficace pour le détruire qu’un reportage donnant la parole à un panel diversifié. Avec cet avantage qu’on fait croire en effet au téléspectateur qu’il se fait sa propre idée, alors que c’est de cette façon qu’il est le plus manipulé.

    La journaliste de l’AFP qui présente longuement ces émissions ajoute le coup de pied de l’âne, à propos des frères Kaczynski : « On apprend notamment qu’ils avaient joué à l’âge de 11 ans, dans un film à succès, le rôle de deux enfants méchants... »

    3756d456cbd4743b3cf8c833dc25db19.jpgOr on n’apprend rien du tout. Dès l’élection de Lech Kaczynski à la présidence de la République, la presse avait rappelé que les deux frères avaient été les héros du film pour enfants Sur ces deux-là qui ont volé la lune (dont le succès ne s’est jamais démenti en Pologne). Il s’agit d’une fable gentillette où deux bambins au visage angélique volent la lune et essayent de la vendre... Ils n’étaient pas plus « méchants » dans ce film qu’ils ne le sont devenus aujourd’hui qu’ils cherchent non pas à décrocher la lune mais à sauver leur pays de la pieuvre euromondialiste, ce qui est au moins aussi difficile.

  • Le Pen à Paris samedi

    4aeb30c3f19fd8b55971a0e7321788eb.jpg

  • Le Pen en appelle aux électeurs UMP et UDF

    Jean-Marie Le Pen, hier à Lille : « S’il n’y a pas de véritable opposition à l’Assemblée nationale, c’est-à-dire s’il n’y a pas d’élus du Front national, l’UMP aura tous les pouvoirs, y compris celui de ne rien faire, ou de faire pire encore... J’appelle donc l’ensemble des électeurs de l’UDF et de l’UMP à aider à constituer cette opposition en soutenant le candidat FN, en particulier au deuxième tour. »

    Jean-Marie Le Pen a rappelé que jusqu’ici l’UMP faisait voter socialiste ou communiste contre un candidat FN au second tour. « Nous allons voir si l’ouverture de M. Sarkozy est strictement réservée à la gauche ou si elle comporte une ouverture plus générale. »

    Et de souligner : « Une seule chose peut contraindre Nicolas Sarkozy à appliquer la politique pour laquelle il a été élu : élire des députés FN qui exerceront une pression permanente sur lui. »

  • National Hebdo N° 1193

    "Législatives : les jeux ne sont pas faits ! LE FN EN CAMPAGNE." Dans ce numéro, compte rendu des deux premiers jours de la tournée de Jean-Marie Le Pen en avion dans les régions, et un grand reportage sur la campagne de Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais.

    Dans mon édito, j’évoque essentiellement la politique européenne de Sarkozy, avec son traité simplifié, dont il se confirme qu’il sera pire que la Constitution européenne.

    Béatrice Pereire décrit  le personnage qui occupe désormais l’Elysée : « apothéose du bougisme » et « impayable coucou ».

    Michel Limier examine l’ascension fulgurante de Rachida Dati, et donne des détails sur sa fondation, le Club du XXIe siècle, où se côtoient hommes politiques de gauche et de droite, hommes d’affaires et médecins, tout un gratin de « diversité ».

    Dans ses Réminiscences à bâtons rompus, Jean Bourdier évoque Eric Losfeld, « homme représentant tout ce que j’étais censé détester et déstestant, en principe, tout ce que j’étais censé représenter ». On croise aussi Jean-Marie Le Pen et Pierre Durand.

    A noter une page sur le malaise de la police vu de l’intérieur, avec une recension du livre de Philippe Pichon Journal d’un flic et une interview de l’auteur, qui explique notamment pourquoi Sarkozy a échoué comme ministre de l’Intérieur.