En visite à Porto (sic, ou hic), Ségolène Royal s’en est pris violemment à la Banque centrale européenne (qui vient de relever une nouvelle fois son taux directeur) et à son président Jean-Claude Trichet : « Ce n’est pas à M. Trichet de décider de l’avenir de nos économies, c’est aux dirigeants démocratiquement élus. » Remettre l’Europe sur les rails, a-t-elle ajouté, cela « suppose que la Banque centrale européenne soit soumise à des décisions politiques ».
Ce n’est sans doute pas la même Ségolène Royal qui fit campagne pour le traité de Maastricht, qui a créé la Banque centrale européenne, précisant qu’elle est indépendante et ne doit pas recevoir d’instructions de quelque pouvoir politique que ce soit dans la conduite de sa politique monétaire.