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Culture de mort - Page 145

  • La Marche pour tous porte plainte contre un directeur d’école

    Parmi les écoles catholiques qui prétendent interdire aux élèves le port du sweat représentant les silhouettes d’un homme, d’une femme et deux enfants, il y a le groupe scolaire Saint-Vincent-Providence de Rennes (école, collège, lycée). Le directeur a même envoyé une lettre aux parents d’élèves pour le leur signifier. Des représentants de la Manif pour tous (LMPT) ont décidé de rencontrer le directeur pour qu’il revienne sur sa décision. Celui-ci a refusé. LMPT a donc décidé de porter plainte pour discrimination et concurrence déloyale. Car la désormais fameuse silhouette de la famille est le logo de la marque LMPT, et il n'est pas légitime d'interdire le port d'un sweat-shirt LMPT plus qu'un sweat-shirt d'une autre marque commerciale…

    (Via Le Salon Beige)

  • Cette pieuse paire qui voulait prier pour ses défunts…

    Les manœuvres sont engagées pour qu’après la République l’Eglise admette d’une façon ou d’une autre la parodie de mariage. Près d’Angers, des homosexuels qui vont se « marier » à la mairie ont demandé qu’il y ait le même jour, à l’église, une cérémonie… pour les défunts de leurs familles… Le curé a refusé. Le lobby hurle au scandale d’une Eglise qui refuse une messe des morts parce que ceux qui la demandent sont homosexuels…

    L’évêché a répondu par un communiqué qui rappelle deux règles qui s’appliquent à tout le monde dans le diocèse d’Angers:

    « La première disposition, datant de 1997, vaut pour tous les mariages civils n’étant pas suivi d’un mariage à l’église. Pour dissiper toute confusion avec la célébration d’un mariage sacramentel, il est demandé qu’aucune messe ou temps de prière familial ne soient organisés le même jour dans une église ou dans une chapelle du diocèse.

    « La deuxième disposition concerne la demande de prière pour les défunts. Le curé en est informé et il indique l’heure et la date pouvant convenir. Cette prière se vit habituellement à l’occasion des messes déjà programmées dans la paroisse, le dimanche ou en semaine. L’évêché invite les familles à se tourner vers le curé pour qu’il recueille leur demande et leur indique l’heure et le jour où la messe pourra être célébrée pour leurs défunts. »

    (La première disposition paraît prophétique. En fait, elle a été prise - manifestement - pour empêcher que des divorcés remariés fassent croire qu’ils ont été mariés à l’église. Malheureusement cette saine disposition n’est pas en vigueur, ou pas appliquée, dans tous les diocèses…)

  • La circulaire de la dictature

    Valeurs actuelles publie la (longue) circulaire comminatoire de Manuel Valls aux préfets sur l’obligation qu’ont les maires de célébrer ou faire célébrer les parodies de mariage entre personnes de même sexe.

    En dehors du ton brutal que relève le magazine, on remarquera aussi l’hypocrisie du ministre qui souligne que, « en cas d’absence ou d’empêchement du maire et des adjoints », le maire peut déléguer à un simple conseiller municipal. Le ministre fait semblant de ne pas voir qu’il s’agit non d’une absence ou d’un empêchement mais d’un refus motivé. Il n’a pas le cran du vrai dictateur qui obligerait le maire et les adjoints à prouver qu’ils sont légitimement absents ou empêchés…

    On relève surtout la parfaite inversion des valeurs, qui pourra servir d’exemple universel :

    « Le refus de célébrer un mariage par le maire peut constituer une atteinte grave portée à une liberté fondamentale. »

    Sic. C'est une fois de plus, et de façon très claire, Créon qui condamne Antigone. Et c'est Antigone qui témoigne des libertés fondamentales.

  • Une déclaration particulièrement répugnante du Conseil de l’Europe

    Texte intégral du communiqué du secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjørn Jagland :

    « La chambre haute du Parlement russe ne devrait pas approuver le projet de loi interdisant la "propagande en faveur de relations sexuelles non traditionnelles" auprès des mineurs. Cette loi porte clairement atteinte à quelques-uns des principes les plus fondamentaux de la Convention européenne des droits de l’homme, comme la liberté d’expression et la liberté de réunion.

    « J’ai déjà eu l’occasion d’exprimer mon inquiétude au sujet de cette loi dans une lettre au président de la Douma. La majorité n’a pas le droit d’adopter une loi manifestement discriminatoire à l’égard des minorités. Elle a au contraire le devoir de protéger les droits des minorités.

    « L’opinion publique est peut-être favorable à une telle loi, mais cela ne justifie pas de légaliser les préjugés.

    « Malheureusement, cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large en Europe, où les groupes vulnérables et les minorités sont pris pour cible, ce qui nourrit l’extrémisme et la violence. »

    Je suppose que tout commentaire me conduirait devant les tribunaux (cf. Vanneste, et encore lui ne parlait pas de la propagande homosexuelle auprès des enfants, qui est donc une « valeur » de l’Europe). Mais j'attends avec impatience la réaction du patriarcat de Moscou, voire de Poutine.

  • Ce qu’il va être sans doute interdit de dire sur les homosexuels

    Le 10 février 2012, dans une vidéo diffusée par le site Liberté politique, Christian Vanneste évoquait « la fameuse légende de la déportation des homosexuels » français. Aussitôt ce fut un énorme tollé politico-médiatique, à droite comme à gauche, c’était à qui dénoncerait le plus fort l’ignoble négationnisme de l’horrible homophobe.

    Le procès de Christian Vanneste est programmé pour le 21 février 2014.

    Mais il n’est plus du tout question du « négationnisme ». Car il a fallu se rendre à l’évidence, comme nous étions quelques-uns à le remarquer, que le propos était historiquement vrai.

    Alors on incrimine d’autres de ses propos, dans la même vidéo. Et voici ce que la justice est appelée à condamner comme « provocation à la haine envers les homosexuels » :

    « L'un des fondements principaux de l'homosexualité c'est le narcissisme »… Il y a «de plus en plus» d'homosexuels en politique… « Il y en a de plus en plus à droite, d'ailleurs je remarque qu'ils se font la courte échelle. C'est bien mais je ne pense pas que ce soit en ayant une vie différente de la plupart des gens que l'on peut les diriger »… «Vous en avez beaucoup dans le domaine de la culture, des médias… par là même il y a un renversement de la proportion, du poids de l'homosexualité dans la société, c'est assez fascinant de ce point de vue-là »…

  • Declan Ganley, le retour…

    Ceux qui suivent l’actualité européenne se souviennent sans doute de Declan Ganley, qui fut un acteur de premier plan lors de la campagne irlandaise contre le traité de Lisbonne, avec son mouvement Libertas dont il avait ensuite réussi à faire un officiel mais éphémère parti européen (avec notamment Philippe de Villiers et Paul-Marie Couteaux).

    Lors d’une réunion publique à Dublin, hier soir, Declan Ganley a proposé la création d’un nouveau mouvement, qui serait intitulé Alternative pour l’Irlande.

    Au sujet de l’Europe il a dit de nouveau que la Commission européenne avait trop de pouvoirs, et que l’UE était « trop grande, trop lourde, et structurellement antidémocratique », tout en se défendant, comme d’habitude, d’être « eurosceptique » puisqu’il est passionnément pour l’Europe…

    Il a abordé bien d’autres sujets, notamment économiques, mais ce qui nous intéresse est ce qu’il a dit sur le grand sujet du moment en Irlande : l’avortement.

    Declan Ganley s’est opposé de façon très claire et très ferme au Premier ministre Enda Kenny et à son parti le Fine Gael. Parce que Enda Kenny a affirmé que malgré l’opposition massive au projet de loi sur l’avortement il était absolument résolu à le faire voter par le Parlement, et parce que son parti le Fine Gael ne permettra pas la liberté de vote.

    Or, dit Declan Ganley, ce projet de loi, c’est « légaliser le fait de prendre une vie humaine innocente ». Les députés qui partagent ce point de vue ne doivent pas se laisser imposer leur vote par leurs partis. Ils ne doivent pas abandonner des principes aussi fondamentaux ; et il a ajouté qu’un parti politique qui ne fait pas confiance à ses députés au point de ne pas leur permettre d’avoir leur opinion n’est pas digne de soutien.

    Le propos de Declan Ganley, comme souvent, n’est pas toujours très clair. Mais il met les pieds dans le plat et c’est toujours bon à prendre.

  • « La Russie n’est pas Sodome »

    C’est notamment ce que scandaient des Russes venus protester contre le « kiss-in » organisé devant la Douma par des militants homosexuels, alors que les députés examinaient en troisième et dernière lecture le projet de loi interdisant toute propagande homosexuelle devant mineur. Un amendement a retiré le mot « homosexualité » de l’intitulé. La loi interdit donc la propagande en faveur des « relations sexuelles non traditionnelles ». A l’ouverture des débats, Elena Mizoulina, coauteur du texte et député du parti de centre gauche Russie Juste (et non du parti de l’affreux Poutine), a souligné que les « relations sexuelles traditionnelles » sont « des relations entre un homme et une femme », et qu’elles ont « besoin d’être protégées ». Les sanctions sont des amendes qui vont de l’équivalent d’une centaine d’euros à 23.500 € selon que le coupable est une personne physique, une personne dépositaire de l’autorité publique, ou une « entité juridique ». Les étrangers peuvent en outre être détenus 15 jours et expulsés.

    Le texte a été adopté par 436 voix. Il y a eu 1 vote contre et 1 abstention…

    Selon un sondage, 88% des Russes sont favorables à une telle loi.

    Les députés ont également voté, par 308 voix contre 2, une loi sanctionnant les « offenses aux sentiments religieux des croyants » par une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison. Ce texte avait été réclamé après la provocation des Pussy Riot dans la cathédrale orthodoxe de Moscou.

  • Les menaces de la dictature

    Le préfet des Pyrénées Atlantiques a publié vendredi soir un communiqué vengeur soulignant que le « droit au mariage dans la commune du domicile ou de la résidence de l'un des époux, inchangé depuis 1804, ne connaît aucune dérogation ». Et que, au cas où « aucune possibilité de célébrer un mariage n'apparaîtrait, comme cela semble être le cas à Arcangues », le maire peut être condamné pour discrimination, ce qui peut aller « jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende ». Il peut aussi être suspendu en Conseil des ministres, voire faire l'objet d'une révocation.

    Manuel Valls en personne a déclaré samedi :

    « Les lois s'appliquent partout et il ne peut pas y avoir la moindre rupture d'égalité. Évidemment, s'il y avait rupture d'égalité, le procureur serait saisi. Et les élus qui ne respecteraient pas cette égalité, les lois de la République, risquent des sanctions importantes. Donc j'espère que la raison va l'emporter là-bas comme ailleurs. »

    La raison commande de constater qu’il n’y a pas d’égalité entre un couple et une paire.

    La raison sait qu’une loi illégitime n’oblige pas et que son seul destin légitime est d’être abrogée.

    La raison dit qu’on doit obéir aux lois universelles non écrites et non aux diktats humains qui contreviennent aux lois non écrites.

    On sait cela au moins depuis Antigone. Et que Créon s’appelle Valls, Hollande ou Taubira ne change rien au fait que le législateur qui impose l’anarchie est un dictateur illégitime.

     

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  • Un beau rassemblement pro-vie à Dublin

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    Ils étaient 15 à 20.000 selon la police, au moins 40.000 selon les organisateurs, réunis à Dublin samedi pour protester contre le projet de légalisation de l’avortement en cas de menace de suicide de la mère. C’est la plus importante manifestation pro-vie qui ait eu lieu jusqu’ici en Irlande. (Rappelons qu’il y quatorze fois moins d’habitants en Irlande qu’en France.)

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  • Des écoles catholiques font la chasse aux insignes de la Manif pour tous !

    C’est ahurissant. Je vois coup sur coup, sur le Salon Beige, que des adolescents se sont fait exclure (temporairement) de leur lycée catholique à Toulouse parce qu’ils portaient un vêtement frappé du logo de la Manif pour tous (silhouette d’une petit famille, faut-il le rappeler), et que ce vêtement est formellement interdit au collège Saint-Martin de Tours.

    Au motif – c’est à hurler – qu’un établissement scolaire sous contrat n’a pas « à permettre la promotion d’idéologies ».

    Parce que le papa, la maman et deux enfants, c’est-à-dire la famille, pour la direction de ce collège, c’est une « idéologie ».

    Et en outre une idéologie que les enfants sont incapables de soutenir :

    « Les arguments des jeunes qui arborent les signes distinctifs dont il est question sont trop souvent contestables par manque de profondeur et d’analyse. »

    Je crains fort que la Genèse et l’Evangile manquent également de profondeur et d’analyse pour la direction de cet établissement catholique en pleine dhimmitude homosexuelle, qui insulte tranquillement ses élèves comme un vulgaire animateur de télévision insulte ses invités non conformes. Tel un troupeau de CRS de la République laïque socialiste mettant en garde à vue les passants qui passent.

    Durs et injustes envers leurs élèves. A plat ventre devant la pensée unique.

    Il est à craindre que cela ne soit pas limité à Tours et à Toulouse. Qu’en dit la direction de l’enseignement catholique ?