Le préfet des Pyrénées Atlantiques a publié vendredi soir un communiqué vengeur soulignant que le « droit au mariage dans la commune du domicile ou de la résidence de l'un des époux, inchangé depuis 1804, ne connaît aucune dérogation ». Et que, au cas où « aucune possibilité de célébrer un mariage n'apparaîtrait, comme cela semble être le cas à Arcangues », le maire peut être condamné pour discrimination, ce qui peut aller « jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende ». Il peut aussi être suspendu en Conseil des ministres, voire faire l'objet d'une révocation.
Manuel Valls en personne a déclaré samedi :
« Les lois s'appliquent partout et il ne peut pas y avoir la moindre rupture d'égalité. Évidemment, s'il y avait rupture d'égalité, le procureur serait saisi. Et les élus qui ne respecteraient pas cette égalité, les lois de la République, risquent des sanctions importantes. Donc j'espère que la raison va l'emporter là-bas comme ailleurs. »
La raison commande de constater qu’il n’y a pas d’égalité entre un couple et une paire.
La raison sait qu’une loi illégitime n’oblige pas et que son seul destin légitime est d’être abrogée.
La raison dit qu’on doit obéir aux lois universelles non écrites et non aux diktats humains qui contreviennent aux lois non écrites.
On sait cela au moins depuis Antigone. Et que Créon s’appelle Valls, Hollande ou Taubira ne change rien au fait que le législateur qui impose l’anarchie est un dictateur illégitime.
Commentaires
Antigone a été condamnée à mort et ce maire sera condamné à cinq ans d'emprisonnement de gloire;il est en passe de devenir le symbole de la résistance.
si tout le conseil municipal est d'accord, ils peuvent aussi présenter une démission collective qui mettra l'Administration dans l'embarras, surtout s'ils sont réélus