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Culture de mort - Page 147

  • Nouvelle palme

    La palme d’or du festival de Cannes a été attribuée à un film sur une paire homosexuelle.

    Réalisé par un Franco-tunisien.

    LGBT (le jour de la manif pour tous), diversité, et « printemps arabe ».

    Fabuleux.

    On se demande où ils vont chercher tout ça. Une fois de plus c’est la palme de l’invention, de la liberté d’esprit, de l’anticonformisme…

    Mais comment font-ils pour nous bluffer ainsi chaque année avec un tel brio ?

    N.B. Plus sérieusement, on apprend avec stupeur que ce film qui fait l’apologie d’une relation sexuelle entre une femme et une mineure de 15 ans et qui contient de longues et torrides scènes de lesbianisme est encensé par Radio Vatican.

  • Ils ont osé

    Selon les agences de presse, les autorités prévoyaient « un peu moins de 150.000 manifestants » à la manifestation parisienne hier contre le « mariage » homosexuel.

    Donc, la police a annoncé 150.000 manifestants...

    Le gouvernement de François Hollande est définitivement déconsidéré sur la scène internationale, et après des dizaines d’arrestations arbitraires (notamment celles dont a été témoin Luca Volontè qui va de nouveau agir au Conseil de l’Europe), il est au niveau des régimes totalitaires négationnistes de leur peuple.

  • En Croatie

    Le collectif croate “Au nom de la famille” annonce avoir réuni 380.000 signatures, en une semaine, sur sa pétition demandant que la Constitution spécifie que le mariage est l’union d’une femme et d’un homme.

    Or la collecte de 375.000 signatures (10% du corps électoral) en deux semaines oblige le gouvernement à organiser un référendum.

    Le collectif continue de collecter des signatures. Il y aura donc un référendum, dont on connaît d’avance le résultat. Heureux Croates…

    Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, le même jour, le Tribunal constitutionnel a suspendu le programme d’éducation sexuelle imposé dans les écoles en février, à cause du module « parité genre/sexe et notions de comportement sexuel responsable ».

     

  • En Argentine

    En Argentine on n’a pas encore perdu tout bon sens, comme le prouve ce jugement pris à l’unanimité par un tribunal de Cordoba :

    « Le code pénal n'accorde pas une autorisation d'avorter dans les cas énumérés dans l'article 86, et il octroie encore moins un droit pour le faire. (…) Il existe une distance immense entre le fait de dépénaliser une conduite et reconnaître un droit à y avoir recours. Le fait que le législateur pénal ait exempté de peine une conduite déterminée ne transforme pas nécessairement celle-ci en conduite licite et encore moins en droit exigible. Mais la distance est encore plus lointaine si nous comparons cela avec la reconnaissance d'un droit qui rend exigibles les moyens matériels pour en jouir. »

    Le jugement condamne un guide des avortements non punissables. Voir le blog de Jeanne Smits.

  • Mgr Brunin, le mariage, et les politiciens

    Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président du Conseil épiscopal Famille et Société, a pondu un texte très long et très filandreux intitulé Message aux catholiques après la loi sur le mariage et l'adoption. Tout n’est pas mauvais dans ce texte. Il y a d’abord le fait qu’il existe : l’épiscopat n’a pas tout à fait déserté. Il y a le fait que les manifestants ne sont pas désavoués… Mais on se demande parfois où l’on veut en venir. Comme il n’y a aucune critique des relations homosexuelles, mais un grand couplet à la Frigide Barjot sur le respect des homosexuels, et même la mise sur le même plan de la chasteté homosexuelle et de la chasteté hétérosexuelle, on finit par se demander contre quoi on se bat. D’autant que nous devons être une « communauté du oui au sein d’une société démocratique », et qu’il est question de « prolonger une réflexion citoyenne sur les conditions minimales qui permettent d'assurer la cohésion sociale et de construire un vivre ensemble harmonieux et respectueux de tous »… Même si nous sommes désormais « requis à adopter une nouvelle posture croyante au sein de notre société »… Sic.

    Sur Radio Vatican, Mgr Brunin a été plus mauvais… ou simplement plus clair : « La mobilisation doit continuer, non pas sur le terrain politique, puisqu’un chrétien doit accepter dans un espace démocratique que la loi ne soit pas l’exact reflet de ses convictions ; mais la mobilisation doit se poursuivre sur le terrain de l’anthropologie. » Sic. Cette loi, dit l’évêque, ne reflète pas exactement les convictions du chrétien… Alors que tout simplement elle renverse l’ordre naturel de toute société humaine…

    Et comme a réagi Maximilien Bernard sur Perepiscopus, bien évidemment la lutte contre cette loi est et demeure politique. Parce que dans un espace démocratique le chrétien a le droit de défendre ses convictions politiques, et qu’une loi est évidemment une affaire politique.

    Maximilien Bernard fait bien de rappeler (une fois encore) la note doctrinale de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui affirme de façon éminemment politique :

    « Lorsqu’on est confronté à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, ou au fait d’assimiler juridiquement les unions homosexuelles au mariage, leur donnant accès aux droits qui sont propres à ce dernier, on doit s’y opposer de manière claire et incisive. Il faut s’abstenir de toute forme de coopération formelle à la promulgation ou à l’application de lois si gravement injustes, et autant que possible ne pas coopérer matériellement à leur application. En la matière, chacun peut revendiquer le droit à l’objection de conscience. »

    Et « une loi inique est faite pour être abrogée », conclut à juste titre Maximilien Bernard, alors que des voix s’élèvent à l’UMP pour expliquer qu’on ne pourra pas revenir sur la loi. Derrière ces propos on entend le grand soupir de soulagement de ces politiciens qui sont bien contents que les socialistes aient fait ce qu’eux-mêmes n’osaient pas faire. Mais c’est une absurdité. Toute loi simplement votée par le Parlement peut être abolie par une autre loi votée par le Parlement. C’est la démocratie, comme dirait Mgr Brunin… La propagande qui se met en place est celle qui a déjà servi à sanctuariser la loi sur l’avortement. Mais la Pologne, par exemple, a montré qu’on pouvait parfaitement revenir sur une loi avorteuse. Et en ce qui concerne le soi-disant mariage des paires, la Californie a montré qu’on pouvait très bien abroger la loi.

     

  • La loi qui nie le mariage est publiée au Journal Officiel

    Le président de la République François Hollande a signé la loi qui prétend instituer un « mariage » entre personnes de même sexe immédiatement après sa prétendue validation par le Conseil constitutionnel. Elle a donc été publiée dès aujourd’hui par le Journal Officiel.

    A partir de ce jour, le Dictionnaire de l’Académie française, qui est le dictionnaire officiel de la République française, est « homophobe » :

    MARIAGE n. m. XIIe siècle. Dérivé de marier .
     1. Union légitime d'un homme et d'une femme, formée par l'échange des consentements que recueille publiquement le représentant de l'autorité civile. Mariage civil. L'institution du mariage. Désigne aussi le sacrement qui lie un homme et une femme s'unissant par l'échange des consentements au cours d'une cérémonie religieuse. Mariage religieux.

    Quant à moi je suis résolument « homophobe » avec l’Eglise catholique, dont le Catéchisme officiel enseigne :

    2357 L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.

  • C’est fait, bien sûr

    Le Conseil constitutionnel vient de valider la loi qui détruit la notion même de mariage.

    Il croit malin et restrictif d’ajouter que la loi ne reconnaît pas un « droit à l’enfant », ce qui sera totalement inopérant face à la Cour européenne des droits de l’homme.

  • Toujours plus pour les « minorités sexuelles »

    Une pétition du gouvernement néerlandais adressée à la Commission européenne, l’appelant à faire davantage pour les droits des « minorités sexuelles », a été remise à Viviane Reding, commissaire européen aux droits de l’homme, hier, veille de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.

    Le texte a été signé par les ministres ad hoc de 13 autres pays, dont la France, l’Espagne, l’Autriche, mais aussi… Malte et l’Irlande…

    S’agit-il du syndrome Frigide ?

    On constate toutefois que la moitié des pays de l’UE n’ont pas signé ce texte dont la pétroleuse Viviane Reding n’a de toute façon pas besoin pour pousser à la roue dans le sens de l’inversion.

  • Le Chili donne l’exemple

    Le Parlement chilien a adopté par 54 voix contre 35, mardi dernier 14 mai, une proposition de loi qui fait officiellement du 25 mars une « journée de l’enfant à naître et de l’adoption ».

    La proposition émanait notamment du sénateur James Orpis. Il soulignait dans son exposé des motifs que « notre législation protège la vie depuis son début, et parce qu’il n’a approuvé aucun type d’avortement, notre pays possède l’une des législations les plus protectrices de la vie ».

    La loi institue donc que chaque 25 mars, jour de l’Annonciation (de la conception du Christ), sera officiellement au Chili une « journée de l’enfant à naître et de l’adoption », laquelle est célébrée, dit le sénateur Orpis, « pratiquement dans le monde entier » pour souligner « la valeur de la vie, condamner le génocide d’êtres sans défense et essayer de renverser les lois qui consacrent l’avortement ».

    Le projet avait été adopté par le Sénat, le 30 janvier, à l’unanimité.

    A la chambre des députés, la commission des droits de l’homme avait demandé de voter contre…

  • Pas besoin d’une loi…

    Alors que le projet de loi sur le « mariage » homosexuel traîne au Parlement brésilien, le Conseil national de Justice, qui est présidé par le président de la Cour suprême, « affirme que l'expression de la sexualité et des sentiments homosexuels ne peut servir de fondement à un traitement discriminatoire, qui ne trouve aucun support dans le texte de la Constitution fédérale de 1998 ». Ce qui implique qu’aucune autorité ne peut refuser un « mariage » homosexuel…