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Culture de mort - Page 148

  • Le « mariage » homosexuel au Minnesota

    Le Minnesota est devenu hier le 12e Etat américain à légaliser le « mariage » entre deux personnes du même sexe. Les sénateurs ont approuvé, par 37 voix contre 30, le texte voté par les députés après jeudi dernier. Le gouverneur Mark Dayton devait signer le texte ce mardi.

    L’épidémie de destruction légale du mariage paraît inexorable. Il convient toutefois de se souvenir que dans 31 Etats des Etats-Unis, aujourd’hui, le mariage est constitutionnellement défini comme une union entre un homme et une femme.

  • La messe à San Francisco

    Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, a décidé que la messe sera célébrée dans la forme extraordinaire du rite romain, chaque dimanche et fête à 11h, en l’église paroissiale Etoile de la Mer, à San Francisco, à partir du 26 mai, fête de la Sainte Trinité.

    Mgr Cordileone a été nommé archevêque de San Francisco le 27 juillet 2012. Deux jours plus tard il célébrait à Napa une messe selon la forme extraordinaire. En fait il la célèbre assez souvent. Mais il n’y avait pas jusqu’ici de messe tridentine régulière dans la ville même de San Francisco. (Il est significatif que c’est « à la demande de l’archevêque » que cette messe sera célébrée…)

    Mgr Cordileone, 56 ans, est par ailleurs traité de « chef catholique anti-gay » par le Huffington Post, qui s’étrangle de ses déclarations contre la légalisation du « mariage » homosexuel dans l’Etat de Rhode Island, après plusieurs déclarations « controversées » sur le sujet depuis qu’il est archevêque de San Francisco. (Mgr Cordileone est président de la commission de la conférence épiscopale des Etats-Unis pour la promotion et la défense du mariage. Spécialiste du droit canon du mariage, il a aussi revu le rite anglican du mariage pour les ordinariats des anglicans voulant retrouver l’unité catholique.)

     

  • Les évêques d’Irlande réagissent

    La Conférence des évêques d'Irlande a vivement réagi au projet de loi sur l’avortement, en publiant hier un texte dont voici une traduction.

    Les évêques catholiques d'Irlande soulignent une fois encore l'importance qu’il y a à continuer de fournir un service de soins de santé en Irlande qui assure le plein respect du caractère sacré de la vie, tant de la mère que de son bébé à naître. Les évêques expriment leur appréciation du travail effectué quotidiennement dans cet esprit par les médecins, infirmières, sages-femmes et autres personnels de santé. Grâce à Cura, l'agence de l’Eglise pour les grossesses difficiles, une aide est disponible pour n'importe quelle femme confrontée à une grossesse non désirée.

    Les chapitres du projet de loi de « protection de la vie pendant la grossesse » publié mercredi par le gouvernement, une fois approuvés, rendra légitime le meurtre direct et intentionnel de l'enfant à naître en Irlande. Le projet de loi tel qu’il est exposé représente un changement dramatique et moralement inacceptable de la loi irlandaise, et il est inutile pour s’assurer que les femmes reçoivent le traitement vital dont elles ont besoin pendant la grossesse.

    L'Evangile de la vie est au cœur du message de Jésus ; la décision délibérée de priver de la vie un être humain innocent est toujours moralement condamnable. Nous soutenons le droit à la vie comme le fondement de tous les autres droits de l'homme. Nous encourageons une meilleure compréhension de l'inviolabilité du droit à la vie à la fois pour la mère et son enfant à naître, en toutes circonstances. En conséquence, en ce moment crucial, il est essentiel que tous ceux qui partagent ces croyances l’expliquent à leurs législateurs.

    Il semble également que le projet de loi impose aux hôpitaux catholiques l’obligation d’assurer des avortements. Ce serait totalement inacceptable et cela a de graves conséquences quant aux dispositions juridiques et constitutionnelles existantes qui respectent l'autonomie légitime et l’éthique des institutions confessionnelles. Cela soulèverait également de graves difficultés pour la conscience religieuse de nombreux citoyens.

    L'avortement, au sens de tuer directement l'enfant à naître, n'est jamais un remède aux idées suicidaires et par conséquent ne devrait jamais être cité comme une justification pour le meurtre direct d'un être humain innocent. C'est un moment tragique pour la société irlandaise si nous considérons la destruction délibérée d'une personne totalement innocente comme une réponse acceptable à la menace de mort évitable d'une autre personne.

    Nous invitons tous ceux qui chérissent la vie humaine à soutenir la Vigile pour la vie qui aura lieu à Knock demain. Nous encourageons tous ceux qui pourront assister à la veillée à le faire ou à se joindre à nous par la prière. Chéris la mère et le bébé ! Choisis la vie !

    [« Choisis la vie, nous les chérissons tous les deux ! » est le thème de la vigile qui a lieu aujourd’hui et qui était prévue de longue date au sanctuaire marial de Knock. Procession du Rosaire à partir de 13h, et messe à 15h, célébrée par le cardinal Sean Brady, archevêque d’Armagh et primat d’Irlande.]

  • Le “mariage” homosexuel à Rhode Island

    L'Etat de Rhode Island est devenu hier le dixième Etat américain à légaliser le "mariage" homosexuel. Les députés ont adopté le texte amendé par le Sénat, et le gouverneur a signé la loi sur les marches du Parlement.

  • Vers une loi sur l’avortement en Irlande

    Le gouvernement irlandais a fini par se mettre d’accord hier soir sur un projet de loi, dont le ministre de la Santé ne voulait pas, concernant l’avortement.

    Ce projet de loi, que les Irlandais appellent "the X case bill", vise essentiellement à mettre la loi irlandaise en conformité avec l'arrêt de la Cour suprême de 1992, sur le « X case », qui disait que l'on doit permettre l'avortement d'une femme qui menace de se suicider.

    Il définit trois cas. Lorsqu’il y a risque de mort immédiat pour la femme enceinte, un médecin doit donner l’autorisation d’avorter. Lorsqu’il y a urgence, en cas d’accident ou de maladie, pour sauver la vie de la femme enceinte, il faudra l’avis de deux médecins. Et en cas de risque de suicide de la femme enceinte, il faudra l’avis de trois médecins (un gynécologue et deux psychiatres).

    Ce projet de loi est la réponse du gouvernement irlandais à l'énorme pression internationale qui a suivi l'affaire Savita. On peut considérer qu'il s'agit d'un premier pas vers la légalisation de l'avortement. On peut aussi considérer que c'est une concession cosmétique qui verrouille la protection de la vie. Le Premier ministre martèle que cette loi de « protection de la vie pendant la grossesse » (c’est son intitulé officiel) ne changera rien à la situation actuelle.

  • Echec à la destruction du mariage en Irlande du Nord

    Une motion visant à légaliser le mariage entre personnes du même sexe a été rejetée par 53 voix contre 42 à l’Assemblée d’Irlande du Nord. Une motion similaire avait déjà été rejetée en octobre 2012. Mais entre temps il y a eu la légalisation du « mariage » homosexuel en Angleterre et Pays de Galles.

    Ce qui est paradoxal est que la motion était présentée par le Sinn Fein, parti nationaliste irlandais censé représenter les catholiques, et qu’elle a été rejetée par les unionistes partisans de l’Angleterre…

  • Dieu bénisse les avorteurs…

    Barack Obama a participé au gala du Planning familial américain. Dans son allocution, il a fait l’éloge de cette organisation qui pratique 300.000 avortements par an, et il a conclu : « Dieu vous bénisse ! »

  • De Paglia en Lombardi via Marini…

    Depuis l’élection de François, on a eu les propos de Mgr Paglia. Puis tout récemment ceux de Mgr Piero Marini :

    « Il est nécessaire de reconnaître les unions des personnes de même sexe ; il y a beaucoup de couples qui souffrent parce que leurs droits civils ne sont pas reconnus. Ce que l'on ne peut pas reconnaître, c'est que ces couples soient mariés. »

    Et mercredi ceux du P. Lombardi :

    « Le père Lombardi a déclaré qu'“il est bon pour un enfant de savoir qu'il a un père et une mère”; il faut “clairement mettre en évidence que le mariage entre un homme et une femme est une institution spécifique et fondamentale dans l'histoire de l'humanité. Cela ne signifie pas que l'on peut reconnaître d'une certaine manière d'autres formes d'union entre deux personnes”. »

    Tandis que John Allen insiste :

    « Ceux qui sont partisans de désamorcer la guerre culturelle du mariage gay se sont sentis encouragés à s'exprimer en faveur des unions civiles, sachant que le Cardinal Jorge Mario Bergoglio avait adopté une ligne similaire quand il était archevêque de Buenos Aires en Argentine. »

    Pour l’heure, la doctrine de l’Eglise est toujours celle-ci :

    « L'Église enseigne que le respect envers les personnes homosexuelles ne peut en aucune façon conduire à l'approbation du comportement homosexuel ou à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles. Le bien commun exige que les lois reconnaissent, favorisent et protègent l'union matrimoniale comme base de la famille, cellule primordiale de la société. Reconnaître légalement les unions homosexuelles ou les assimiler au mariage, signifierait non seulement approuver un comportement déviant, et par conséquent en faire un modèle dans la société actuelle, mais aussi masquer des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l'humanité. L'Église ne peut pas ne pas défendre de telles valeurs pour le bien des hommes et de toute la société. »

    En conséquence :

    « Lorsqu'on est confronté à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, ou au fait d'assimiler juridiquement les unions homosexuelles au mariage, leur donnant accès aux droits qui sont propres à ce dernier, on doit s'y opposer de manière claire et incisive. »

    Cette doctrine a été sans cesse affirmée et réaffirmée par Jean-Paul II et Benoît XVI depuis le début des reconnaissances légales d’unions homosexuelles. Si elle venait à être modifiée, il faudrait que l’on nous donne d’autres arguments que ceux de la lutte contre l’homophobie…

  • Bravo Poutine, une fois encore

    Faisant valoir les « traditions culturelles et les normes éthiques » de la Russie, Vladimir Poutine vient de déclarer à la Douma qu’il faut prendre des mesures pour préserver les enfants russes de l’adoption par des homosexuels. « J'estime que nous sommes en droit d'introduire des changements (dans la législation russe actuelle). Nous devons réagir à ce qui se passe autour de nous », a-t-il dit, sans citer la France. Mais c’est évidemment au vote de la loi Taubira qu’il réagit.

    Fin février, le délégué du ministère russe des Affaires étrangères pour les droits de l'enfant, Konstantin Dolgov, dénonçait la situation du petit Egor Chatabalov, adopté par une Américaine qui avait caché qu’elle vivait avec une autre femme : une situation « inacceptable et nuisible à sa santé psychologique ». Dès le mois de décembre 2012, la Douma avait adopté une loi interdisant toute adoption d’enfants russes par des Américains, après plusieurs drames mortels, dont celui d’un de ces enfants mort après avoir été abandonné dans une voiture au soleil.

    Le 2 avril, les Izvestia faisaient savoir que Vladimir Poutine avait demandé au gouvernement et à la Cour suprême de préparer des changements sur la législation de l’adoption : le chargé aux droits des enfants, Pavel Astakhov, avait fait part de son inquiétude quant au sort des enfants russes adoptés par des homosexuel(le)s, et promis de faire tout son possible pour que les orphelins russes ne se retrouvent que dans des familles traditionnelles. Ekaterina Lakhova, auteur de la loi de décembre 2012, proposait de revoir l’accord d’adoption entre la Russie et la France, et soulignait que le président russe fait tout pour que les orphelins russes soient confiés à des familles dans lesquelles ils recevront les valeurs d’éducation traditionnelles ; elle commentait : « Le président a raison de porter son attention sur cet aspect de l’adoption. L’enfant doit avoir une mère et un père, et non pas deux mamans et deux papas. Mais on ne peut considérer que l’interdiction de l’adoption d’enfants dans des familles monoparentales entrera en vigueur rapidement, c’est un long processus. »

  • La Colombie garde le mariage

    La proposition de loi sur le « mariage » homosexuel en Colombie a été rejetée au Sénat par 51 voix contre 17. Elle ne sera pas transmise à l’Assemblée.